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24 avril 2025
Media
JOURNALISTES ET POLITIQUES, UN DANGEREUX MÉLANGE DES GENRES
Proches du pouvoir aussi bien que de l’opposition, une dizaine de journalistes se sont portés candidats pour les élections du 23 janvier prochain. Au risque de brouiller les lignes...
Jeune Afrique |
Mawunyo Hermann Boko |
Publication 16/12/2021
Près d’une dizaine d’entre eux se sont portés candidats aux élections locales du mois de janvier selon le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (Cored). Une situation assez inédite qui, le 2 novembre, a contraint Babacar Diagne, le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), à rappeler à « tous les journalistes, animateurs, chroniqueurs qui sont candidats au poste de maire, président de conseil départemental ou conseiller municipal [qu’ils devront] laisser tomber leur profession de journaliste et être des politiciens purs durant toute la campagne ».
Directement visé, Ahmed Aidara, candidat de Yewwi Askan Wi (opposition) à la mairie de Guédiawaye et animateur-vedette de la Sen TV et de Zik FM, deux médias appartenant au groupe de presse D-Média de Bougane Gueye Dany, lui-même président de la coalition Gueum Sa Bopp. Ahmed Aidara rêve de ravir la mairie de Guédiawaye à Aliou Sall, le propre frère du président Macky Sall.
Visé aussi Racine Talla, directeur de Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS) et membre du bureau exécutif de l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir. Racine Talla est le maire sortant de la commune de Wakhinane Nimzatt dans le département de Guédiawaye. Quant à Thierno Amadou Sy, l’ancien présentateur du journal télévisé de 20h, il est candidat à la mairie de Nabadji Civol, dans la région de Matam (Nord) sur une liste concurrente à celle de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY).
Prolongement d’une passion
Son engagement à lui n’est pas nouveau. En 2018, il avait rallié le parti présidentiel, déclenchant une vive polémique sur les réseaux sociaux qui l’avait contraint à se mettre en retrait des plateaux de télévision. « Je considère mon engagement en politique comme un prolongement de ma passion pour les questions de développement quand j’étais journaliste, se justifie-t-il. À travers les émissions Leeral ou Deggo que j’animais entre 2009 et 2018, je m’intéressais déjà aux collectivités, aux difficultés des communautés ou aux violences faites aux femmes. Je me suis dit pourquoi ne pas m’engager et faire autrement ce que je faisais déjà en tant que journaliste. »
À Nabadji Civol, il sera notamment opposé à Abdoulaye Sally Sall, qui a été adoubé par BBY et qui brigue sa propre succession. « J’ai toujours désavoué la gestion de ce maire qui n’est pas un homme de défis et ne prend aucune initiative, poursuit Thierno Amadou Sy. Nous, nous voulons repositionner la commune pour qu’elle soit reconnue à sa juste valeur et nous allons y arriver. » Lui a surfé sur sa popularité médiatique en lançant son mouvement « Haa Yesso » en septembre 2018.
KEEMTAAN Gi - LES GUIGNOLS DE LA POLITIQUE
Il faudra s’attendre à tout. A tout, on vous dit. Ils vous apparaitront si proches, si gentils, si attachants. Eux, ce sont les guignols de la politique qui sont lâchés sur la scène. La belle comédie qu’ils nous jouent depuis quelques jours nous parait affligeante. Ils sont subitement devenus si proches de la population et n’ont pas de sens interdit. Si proches et si loin du peuple. Dès qu’ils finiront de jouer leur décapant rôle, ils se débarrasseront de leurs habits de scène pour se vêtir de leurs armures qui les éloignent de la masse. D’ailleurs, c’est loin de chez eux qu’ils transposent la scène. Les portes de leurs palais et bureaux étant hermétiquement fermées. Et leurs téléphones restent inaccessibles. Leurs numéros de phones, ce n’est pas pour les gueux qui vont les importuner. Tout cela a changé depuis quelques temps ! Pour convaincre les électeurs à voter pour eux, ils ont quitté leurs voitures aux vitres teintées. Leurs gardes rapprochés se faisant plus discrets. Ils jouent. Mais c’est une comédie de mauvais goût. Rien de ce qu’il dit n’est véridique. Autant dire qu’ils mentent et se mentent à eux - mêmes. Soudain si humains et si proches, ils essaient de sonder des douleurs tues à travers un simulacre de compassion envers de petites gens. Descendus de leur piédestal, ils veulent se présenter comme étant plus humains. La grosse et belle farce. Si humains, ils ont investi les quartiers et usent des moyens de leur département pour plaire. L’un a été aperçu accroupi, tenant l’écumoire d’ une vendeuse de cacahuètes pour remuer les graines. C’est de la comédie. Il ment. L’autre s’est voulu humble en enfourchant un vélo. Un autre ne s’est pas senti incommodé par la présence d’une main sale posée sur sa belle chemise blanche. C’est pour la scène. Rien de ce qu’ils font ne reflète leur humanisme. Ce sont de comédiens, mais de faux comédiens sans aucune pudeur qui mentent pour recueillir des voix de pauvres incrédules à qui ils offrent des visages d’hommes proches de leurs semblables. Tout est mensonge chez eux ! KACCOOR BI
«CEEBU JËN» NOTRE PLAT NATIONAL AU PATRIMOINE MONDIAL DE L’HUMANITÉ
La belle note du Conseil Economique d’hier a été certainement l’annonce faite par le chef de l’Etat qui s’est réjoui de l’inscription du «Ceeb u Jën», plat national sénégalais, au Patrimoine mondial immatériel de l’Humanité par l’UNESCO. Mais voilà, aussi belle que soit cette inscription au Patrimoine mondial immatériel de l’Humanité par l’UNESCO, le riz que nous importons reste un goulot d’étranglement pour nos finances publiques. Mais ne boudons pas notre plaisir pour ne pas gâcher la fête aux «Doomu Ndar » qui revendiquent l’authenticité de ce plat sénégalais désormais inscrit au patrimoine mondial immatériel de l’humanité. Et pour que nul n’en ignore, c’est un authentique « Doomu Ndar », le colonel Moumar Guèye, qui précise que le ceeb u jën original ne se mange dans les conditions normales de température de pression et de saveur qu’à Saint – Louis du Sénégal. C’est Ndar qui doit être en fête avec ce succès diplomatique culinaire.
COLLECTION INITIALES CE JEUDI, RENDEZ-VOUS CHEZ COLLÉ ARDO !
Si le « Ceebu Jën » est rentré dans le Patrimoine mondial de l’Humanité, il en est de même pour la grande styliste Mme Collé Ardo Sow, l’épouse de l’honorable notaire Pape Sambaré Diop, qui entre, elle, dans le patrimoine culturel national. En effet, notre Collé Ardo nationale va lancer sa nouvelle marque « Sapamina » à l’occasion de la sortie de la collection dite « Initiales ». La cérémonie aura lieu ce jeudi 16 décembre à l’espace Valy Sakhir à partir de 18h. Un rendez-vous culturel à ne pas manquer, car rien que le carton d’invitation fait en « verre » est déjà de l’art ! Faut-il d’ailleurs à ce propos parler de « carton » d’invitation ou de « verre » d’invitation ? Sacrée Collé Ardo !
DROITS HUMAINS UNE PRIORITÉ À RESPECTER
Le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement la priorité fondamentale qu’il attache au respect des Droits humains, à travers la mise en œuvre des politiques publiques ; politiques dont les marqueurs essentiels sont l’équité, l’égalité des chances, l’inclusion sociale et le bien-être des populations. Il a invité ainsi les membres du Gouvernement à poursuivre dans l’ensemble des secteurs, les efforts de valorisation du capital humain national, dans le respect de l’Etat de droit, des principes et valeurs de la République, ainsi que de notre rayonnement démocratique historique. Le Gouvernement est également invité à renforcer l’encadrement, l’accompagnement, la collaboration et le suivi des structures et organisations évoluant dans les domaines des droits de l’homme.
DROITS HUMAINS UNE PRIORITÉ À RESPECTER ( BIS)
Le président de la République a demandé, à ce titre, aux membres du Gouvernement à renforcer les missions, actions et moyens d’intervention du Comité sénégalais des Droits de l’Homme, structure publique inclusive, de propositions, d’orientation et de coordination des actions visant la promotion des droits humains : une identité remarquable du Sénégal à l’international.
GESTION DES RESSOURCES DU PÉTROLE ET DU GAZ MACKY NOUS FAIT ESPÉRER !
Abordant la doctrine de gestion prévisionnelle des ressources issues de l’exploitation du pétrole et du gaz en conseil des ministres, le chef de l’Etat a réitéré toute l’importance qu’il accorde à l’exploitation optimale de ces ressources dont les recettes attendues doivent servir à accélérer l’ancrage d’une économie nationale inclusive et durable, au service des générations actuelles et futures. Selon Macky Sall, la finalisation rapide du projet de loi portant répartition des ressources issues de l’exploitation du pétrole et du gaz va concourir de manière innovante et avant-gardiste à la consolidation cohérente de la politique économique et financière du Sénégal. Dans cette perspective, le chef de l’Etat présidera, le 21 décembre 2021, une session spéciale du Comité d’Orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ), élargie aux représentants de l’opposition et de la société civile, et consacrée à ce projet de loi avant son examen au Conseil des Ministres le lendemain 22 décembre 2021.
PROGRAMME DE MODERNISATION ET DE GESTION DES MARCHÉS ENTRE OPÉRATIONNALITÉ ET FONCTIONNALITÉ
Sur la question liée à la mise en œuvre du Programme de Modernisation et de Gestion des Marchés (PROMOGEM), le Président de la République demande, au Ministre en charge du Commerce, de prendre toutes les mesures nécessaires en vue de rendre opérationnels et fonctionnels tous les marchés en construction et en réhabilitation.
CLIMAT SOCIAL GESTION ET SUIVI DES AFFAIRES INTÉRIEURES
Macky a insisté sur la nécessité d’une amélioration de la couverture téléphonique du territoire et de la qualité de service des opérateurs de téléphonie. Sur ce point, le président de la République a demandé au ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications de prendre les mesures d’urgence nécessaires à l’amélioration significative de la couverture optimale du territoire national en réseaux de téléphonie mobile.
BUDGET MACKY SALL AU SECOURS DE L’ENSEIGNEMENT PRIVÉ
Le président Sall a invité au renforcement de la supervision et de l’encadrement de l’enseignement privé au Sénégal. Il a ainsi instruit les Ministres concernés (Finances et Budget, Education nationale, Enseignement professionnel, Enseignement supérieur), de tenir, dans les meilleurs délais, une séance de travail avec les mandataires de la Fédération de l’Education et de la Formation (FEF), mais aussi les associations de parents et d’apprenants (élèves et étudiants) afin d’apporter des solutions idoines aux difficultés signalées par les établissements privés.
SAPCO LES PROCHES DU DG SE JUSTIFIENT !
Dans notre édition du mardi 14 décembre, à la page 2 du journal, nous titrions : « SAPCO : la gestion du DG Amadou Mame Diop fortement décriée ». Seulement à la suite de notre article qui a fait grand bruit, des proches de l’actuel Dg ont cherché à donner la juste mesure de la situation catastrophique laissée par le Dg sortant, Me Alioune Sow. Entre 2016 et 2020, les effectifs de la Sapco SN sont passés, — tenez-vous bien ! — de 68 employés CDI à …511 salariés en CDI, entraînant une évolution des frais de personnel de 253 %. Ces frais de personnel, dont l’évolution moyenne est de 41,81 % par an, ont progressé plus vite que le chiffre d’affaires et la valeur ajoutée qui s’est dégradée de -56,27 % par an. Le chiffre d’affaires n’a cru sur la même période que de +10,8% en moyenne, en passant de 64 millions de FCFA à 66,3 millions cfa. Pendant ce temps, les frais de personnel sont passés de 615, 6 millions cfa à plus de 2,1 milliards cfa. Il y a lieu de préciser à ce niveau que la supposée augmentation du chiffre d’affaires de la SAPCO-SN, évoquée dans certains documents, et qui serait passée miraculeusement entre 2019 et 2020 de 67 millions cfa à plus d’un milliard cfa soit une évolution à la hausse de 1483 % sur un an, n’est que purement artificielle. Cette hausse n’est due, non pas à des performances commerciales obtenues en même temps que la masse salariale de l’entreprise augmentait à une vitesse vertigineuse, mais simplement au changement dans la méthode de comptabilisation des terrains aménagés et cédés. Avec cette nouvelle méthode, la cession définitive de terrains n’est plus considérée comme étant une activité extraordinaire et occasionnelle, mais plutôt comme faisant partie des activités principales et normales de l’entreprise.
SAPCO LES PROCHES DU DG SE JUSTIFIENT ! (BIS)
Selon les proches de l’actuel Dg Amadou Mame Diop, c’est donc d’une gestion calamiteuse qu’a hérité leur nouveau patron qui est en train de tirer au clair cette situation : sureffectifs, budget de fonctionnement exsangue, charges étouffantes, pertes cumulées de plus de 5 milliards de Fcfa... Parmi les auteurs des sorties dans la presse, certains agissent sous la dictée de quelques cadres encore en poste dans la boîte à des niveaux de responsabilité très élevés. En toute déloyauté, mais bien identifiés, ils sont les alliés des champions de cette performance digne du Guiness du management extra-normal (effectifs quasiment multipliés par 10 en quatre ans avec 2 milliards de masse salariale pour 67 millions de FCFA de chiffre d’affaires). Ainsi, ils ont engagé la bataille médiatique pour se laver à grande eau. Peine perdue ! Il fera bientôt jour à la Sapco SN.
RECRUTEMENT SAUVAGE MACKY SALL S’INDIGNE !
Le chef de l’État a finalement tapé sur la table pour fustiger les recrutements pour le moins anarchiques opérés dans certains services étatiques (exemple par la Sapco, voir ci-dessus). Macky Sall a dénoncé ces pratiques qui plombent l’efficience dans les structures publiques et parapubliques, hier, à l’occasion de la cérémonie de remise de la certification des ISO 9001 version 2015 décernée à la présidence par AFNOR. Il faut dire que ces pratiques sont très courantes surtout dans le secteur névralgique de la santé où des hôpitaux ont embauché des chauffeurs d’ambulance sans...permis de conduire. Dans d’autres ministères également, il y a des télescopages dans les réceptions. En effet, il est courant de voir 5 agents réceptionnistes se bousculer ou se ronger les ongles dans les halls de ces ministères.
L'homosexualité était une banalité dans nos villages, dans notre culture. Il faut laisser les individualités exister. Nous sommes dans une société engluée dans l'hypocrise. Il n'y a pas de sujet tabou dans la création littéraire - ENTRETIEN AVEC KEN BUGUL
iTV a reçu vendredi 10 décembre 2021, Ken Bugul pour un entretien spécial. Au menu : son enfance, sa recontre avec la littérature, la société sénégalaise et ses contradictions...
KEEMTAAN GI - CROISSANCE DE MISÈRE !
La vie est belle ! Il ne faut pas bouder votre plaisir d’être des citoyens de ce charmant pays. Une terre bénie des dieux, on vous dit ! La preuve par le satisfecit décerné par la Directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI) à nos si brillantes autorités. Et quand cette institution financière, qui a tendance à nous ramollir depuis nos glorieuses indépendances par des pratiques iniques, applaudit la bonne tenue de nos finances et que les autorités pavoisent sur un éventuel doublement du taux de croissance du PIB, y a de quoi espérer des lendemains qui chantent. Un chemin qui nous parait cependant long comme ce bout de phrase qui précède. Une croissance, d’ailleurs, dans laquelle nos pays ont tendance à mordre comme dans un bout de pain. Une baguette que nous allons acheter plus cher dès ce matin. Le bonheur, c’est simple comme un satisfecit du FMI ! On nous promet l’Eden et voilà que s’entrouvrent devant nous les portes de l’enfer. Il ne faut surtout pas y voir du cynisme. C’est le chemin qui mène au bonheur. Aussi loin soit-il, on apercevra le bout du tunnel. Comme cette société qui nous promettait de nous vendre le liquide précieux moins cher et qui nous mène vers la déchéance psychologique. Elle déroule son projet d’appauvrissement face au silence — ou la complicité ! — de l’Etat. Nos députés ont beau geindre, le ministre en charge de ce secteur n’a apporté aucune réponse à leurs complaintes. Plutôt de nous rendre le sourire, ces gentils Toubab sont en train de nous torturer comme durant le sinistre « commerce du bois d’ébène ». Une véritable torture « aquatique » qui pourrait mettre des familles dans un cercle vicieux de dénuement. Des factures qui passent du double au triple voire plus sans que l’Etat cherche à décrypter les raisons de nos misères. Si ce n’est pas être complice de ces nouveaux négriers dont la mission semble être de nous appauvrir davantage, ça y ressemble beaucoup. Et tant pis pour la populace que nous sommes du moment que la patronne du FMI est contente ! KACCOOR BI
FIDAK UNE PREMIÈRE DE SALIOU KEITA QUI S’ENFOIRE
L’édition 2021 de la Foire de Dakar, lancée le 06 décembre dernier, peine véritable à connaître un succès. Lors de notre passage sur les lieux, le décor était triste. Les exposants affichaient des mines patibulaires aux regards perdus guettant le moindre geste du visiteur. A d’autres niveaux, des exposants continuent de s’installer. Des coups de marteaux accompagnent ce processus qui devait être fini depuis longtemps. L’édition 2021 de cette Fidak, qui se voulait celle de la relance, risque véritablement d’être un échec alors que la clôture est prévue dans une semaine (officiellement le 20 décembre). Pour une première, Saliou Keita est entrain de rater son entrée en matière. L’Apériste de Dakar Plateau peine à faire oublier son prédécesseur Cheikh Ndiaye. Pourtant rien ne devait l’empêcher d’aller prendre leçon chez ce dernier. En tout cas, très volubile, Saliou Keïta avait promis d’impulser une nouvelle dynamique au CICES et rompre avec ce passé qui réduit les activités du centre à la seule foire internationale de Dakar (FIDAK). « Le CICES qui date de 1974 doit changer de visage et être rénové aux normes des standards internationaux » disait-il. Il ajoutait aussi que la mission du CICES n’est pas seulement d’accueillir des foires, mais aussi de promouvoir la culture. Seulement avec ce qui se passe à l’édition 2021, il est en train de passer complètement à côté.
SAPCO LA GESTION DU DG AMADOU MAME DIOP FORTEMENT DÉCRIÉE
S’il y a un directeur général qui peine à trouver ses marques à la tête de la Société d’aménagement et de promotion des zones touristiques de la Petite Côte (SAPCO), c’est bien Amadou Mame Diop par ailleurs maire de Richard-Toll. Figurez-vous que jusqu’au moment où vous lisez ces lignes, les travailleurs de la SAPCO n’ont pas encore perçu leurs salaires du mois. Si le problème s’était posé ce mois-ci seulement, on n’aurait pas crié au scandale. Mais les retards de salaire sont fréquents. Le plus inquiétant est à venir. Pour une structure qui devait être la cheville ouvrière de la politique de promotion touristique de l’Etat à travers la station balnéaire de Saly — la plus importante du pays — , la Sapco peine à payer correctement sa location. Jusqu’à ce qu’elle soit menacée d’expulsion pour des arriérés de location. On se demande d’ailleurs à quoi sert son budget de fonctionnement. Amadou Mame Diop, nommé en avril 2021, n’en fait qu’à sa tête puisqu’il se sent soutenu par le tout-puissant Mansour Faye en tant que patron du parti présidentiel dans la région de Saint-Louis. Il est vrai que, plus préoccupé parsa réélection en tant que maire de Richard Toll aux prochaines élections locales, Amadou Mame Diop n’a guère de temps à consacrer à la Sapco.
BEM-DAKAR FÊTE LA PROMOTION NMA FEU AMETH AMAR
Auréolée pour la 6ème année du titre de meilleure école de management du prestigieux classement de Jeune Afrique, BEM-Dakar va vivre un grand moment de communion avec ses étudiants, le monde de l’Enseignement supérieur et le milieu professionnel ce samedi 18 décembre 2021. Au Grand Théâtre, BEM-Dakar, dirigée par son PDG, Dr Pape Madické Diop, organise la cérémonie de remise de diplômes Promotion NMA de feu Ameth Amar décédé le 22 juillet 2019 à Paris. En se classant, une nouvelle fois 1ère Business School d’Afrique subsaharienne francophone au classement 2021 de Jeune Afrique, BEM Dakar confirme sa place de leader en Afrique subsaharienne. Depuis sa création, en 2008, BEM Dakar a démontré une excellence académique qui lui a valu d’occuper la tête de ce classement durant trois années consécutives (2011, 2012, 2013) puis en 2019 année de reprise du classement et cette année encore. Tout comme les autres années, le magazine Jeune Afrique, dans ce classement 2021, a encore valorisé l’attractivité/sélectivité, la pédagogie, le professionnalisme, le rayonnement international et le service aux étudiants de l’établissement fondé et dirigé par Dr Pape Madické DIOP.
PAPE MADICKE DIOP « ETRE LA BUSINESS SCHOOL DE RÉFÉRENCE »
Absent de Dakar pour un séjour à Abidjan où BEM-Dakar a ouvert une succursale à succès, le PDG Pape Madické Diop n’avait pas pu commenter cette nouvelle performance lorsqu’elle a été annoncée. Mais ce samedi, une importante annonce du fondateur de BEM-Dakar est attendue selon Mme Yacine Keita, Directrice de la Communication et de la Veille stratégique. Mme Keita s’est fortement réjouie de la nouvelle performance de son école. Pour le reste, elle souhaite laisser le soin de faire des annonces à son PDG. Ce dernier disait, au lendemain de la publication du classement Jeune Afrique 2020, que « nous sommes fiers de ce que nous avons accompli ensemble. Le mérite de ces résultats remarquables revient à toute la communauté éducative de BEM Dakar : les parents d’élèves, les étudiants, les enseignants, le personnel d’encadrement et de soutien, les autorités de tutelle et bien sûr les chefs d’entreprises. BEM Dakar, c’est une conviction et une passion partagées par des hommes et des femmes pour qui l’éducation est un sacerdoce et pour qui l’Afrique est une terre d’histoire et d’avenir ; un continent de toutes les histoires et de tous les avenirs. A Dakar comme à Abidjan, l’ambition reste la même : être la Business School de référence du continent » peut-on lire sur le site du groupe. Partenaire stratégique de KEDGE Business School, BEM Dakar c’est 41 programmes de management, 1300 étudiants dont 700 en formation initiale et 600 en formation continue, 29 nationalités représentées, 20 universités partenaires et plus de 215 professeurs (permanents et vacataires).
BAISSE DES BUDGETS DES ARMÉES ET DU MINISTÈRE DE L’ECONOMIE
Sur les 33 ministères, seuls deux ont connu une baisse de leurs budgets. Il s’agit du ministère des Forces Armées et de celui l’Economie. Abdoulaye Daouda Diallo s’est essayé à une explication ce dimanche devant les députés sur cette situation. « Le Ministère des Forces armées verra ses crédits reculer très légèrement, de -0,1 %. Mais en vérité, avec le financement des Opérations Extérieures (OPEX) de 30 milliards FCFA et celui d’opérations classées « secret défense », les ressources de ce ministère augmenteront en réalité de plus de 29,7 milliards FCFA, traduisant la poursuite de l’effort d’équipement et de mise à niveau opérationnelle de nos Forces de défense et de sécurité » a commenté Abdoulaye Daouda Diallo. Concernant le ministère de l’Economie, l’argentier de l’Etat a expliqué que la baisse de son budget « n’en est pas une, en réalité. En effet, si les crédits budgétaires reculent en valeur absolue de 3,604 milliards de FCFA, dans le même temps plus de 5 milliards de FCFA seront accordés au FONSIS et au FONGIP, qui sont sous la tutelle de ce ministère, par le biais d’opérations de financement. Autrement dit, c’est juste une question de traitement comptable mais, dans les faits, les moyens alloués au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération vont augmenter de plus de 1,4 milliard de FCFA ». Tout le monde est content, donc !
SANTE/COVID19 LES AGENTS RÉCLAMENT LEURS PRIMES ET MENACENT…
Le collectif des travailleurs des Centres de traitement épidémiologique (CTE) élève la voix, réclamant plusieurs mois d’arriérés de motivations. « Quand on prend, par exemple, l’hôpital Dalal Jamm, on lui doit huit mois d’arriérés de motivation. Quand on prend les hôpitaux de Fann et Principal, ils sont à cinq voire six mois, quand on compte le mois de décembre. Quand on prend le Samu national, ils sont à douze mois », a dénoncé Elimane Fall, leur porte-parole. Fall et ses camarades ont fait face à la presse, ce lundi 13 décembre. Ils réclament le paiement de la totalité des sommes dues par les services du ministère de la Santé. Ces agents de santé, en première ligne dans la lutte contre la Covid-19, soutenus par le mouvement Frapp / France dégage, promettent de passer à la vitesse supérieure si leurs revendications ne sont pas satisfaites dans les plus brefs délais. En voilà des travailleurs qui n’ont pas compris que leur ministre n’a pas leur temps car absorbé par sa campagne électorale pour être le futur maire de la capitale !