Faux médicaments à la Patte d’Oie : les prévenus relaxés
Le patron de Dahaico et le pharmacien Aliou Dia sont libres de toutes poursuites. Finalement la montagne a accouché d’une souris. Le juge de la correctionnelle qui a rendu son verdict hier a relaxé tous les prévenus dans cette affaire présumée de vente illicite de médicaments à la Patte d’Oie. Ainsi le directeur de la société Dahaico, le pharmacien Aliou Dia, les deux Chinois et Mamour Niang ont tous humé l’air de la liberté après 07 mois passés en prison. Le juge est allé plus loin en ordonnant la restitution de tous les biens saisis par devers eux, au moment de leur interpellation, y compris le terrain d’une valeur de 300 millions de francs Cfa. Le Dr Aliou Dia et les deux Chinois encouraient une peine de 04 ans de prison et 02 ans d’emprisonnement contre Mamour Niang. Pourtant la décision n’est pas une grande surprise parce que le juge avait accordé la liberté provisoire à ces quatre prévenus. Ils étaient poursuivis pour association de malfaiteurs, vente illicite de médicaments, blanchiment de capitaux, mise en danger de la vie de personnes, faux et usage de faux dans des documents administratifs, exercice illégal d’une fonction légalement réglementée.
Courroux des travailleurs d’Excaf Telecom
La situation est délétère au groupe de presse Excaf Telecom. Pour cause, le non-respect des accords par la direction générale. La section synpics du groupe dénonce avec la dernière énergie cette violation des accords. Les travailleurs continuent de réclamer l’application de la convention collective, le paiement intégral des arriérés de salaires qui varient entre 02 et 10 mois, le paiement des droits de congés pour certains travailleurs; le versement des cotisations sociales (IPRES et CSS) et la signature de contrats de travail. Selon la section Synpics, la direction s’était engagée à diligenter le plus rapidement toutes ces revendications. Mais le constat est qu’après des années, les promesses sont restées en l’état. Le syndicat organise un point de presse dans les prochains jours pour dévoiler son plan d’actions.
Y en a marre et FRAPP bravent la décision du préfet de Dakar
Le mouvement Y en a marre et FRAPP ne comptent pas se plier à la décision du préfet de Dakar qui interdit leur marche contre une justice à deux vitesses (Yoon a ngi jengg!). C’est dire que ça risque de chauffer encore dans les rues de Dakar aujourd’hui dans l’après-midi. Les mouvements FRAPP et Y en a marre ont décidé de résister à cette interdiction qu’ils jugent illégale et illégitime. « La décision du préfet prouve, s’il en était besoin, les graves reculs démocratiques en cours au Sénégal depuis 2012, particulièrement dans le domaine de la justice », déclarent les deux mouvements. Ils renseignent qu’outre Dakar, il y aura des manifestations à Thiès, Tivaouane, Saint-Louis, Bambey, Rufisque, Kaolack, Tambacounda, Louga, Kolda, Koungheul, Kédougou, Ziguinchor et Bignona. A signaler que dans son arrêté, le préfet motive l’interdiction de la manifestation par des risques de troubles à l’ordre public, l’arrêté Ousmane Ngom et une entrave à la libre circulation des personnes et des biens.
Le préfet de Dakar fait capoter la mobilisation…
Restons sur la manifestation de Y en a marre et de Frapp pour dire que le Préfet de Dakar a brisé une marche qui était partie pour être un succès sur le plan de la mobilisation. Car les deux mouvements avaient déjà rencontré l’opposition et des organisations de la société civile qui avaient donné leur feu vert pour y participer. D’ailleurs, le mouvement pour la défense de la démocratie (M2D) a lancé un appel à la marche pacifique pour l’indépendance de la justice. D’après ce mouvement, des pans entiers de la justice sénégalaise sont privatisés et ne servent plus que les intérêts de Macky Sall, ceux de son clan et ses courtisans ; le principe de l’égalité des citoyens devant la loi est purement théorique ; la démocratie est bâillonnée et l’état de droit n’est plus qu’une coquille vide ; la corruption, le détournement de deniers publics, le gaspillage des ressources, entre autres maux, ont atteint des proportions traumatisantes au moment où plus de la moitié du peuple sénégalais n’a pas accès aux services sociaux de base. Pour toutes ces raisons, le mouvement pour la Défense de la Démocratie (M2D) exprime sa solidarité aux mouvements Frapp et Y en a Marre. Le M2D lance un appel aux syndicats d’enseignants, de transporteurs, de la santé, aux partis politiques de l’opposition ainsi qu’à toutes les forces vives pour qu’ils se joignent à cette lutte du peuple sénégalais.
La LD pour une réorganisation du mouvement «navétanes»
Le Secrétariat permanent de la Ligue Démocratique (LD) pense que l’heure est venue de réorganiser le calendrier et mieux encadrer les acteurs du mouvement «navétane», au regard des violences notées dans les stades. Les jallarbistes condamnent ces actes inadmissibles et invitent les autorités à sanctionner leurs auteurs conformément aux lois. Aussi, au regard des dérives récurrentes notées lors des manifestations sportives, la LD en appelle à la responsabilité de tout le monde pour que de pareilles situations ne se reproduisent plus. Convaincu que le sport et la culture sont des instruments efficaces pour l’unité de la jeunesse du pays, les jallarbistes invitent le gouvernement et toutes les associations sportives et culturelles à se donner les moyens nécessaires pour organiser des activités susceptibles d’assurer l’épanouissement de la jeunesse, dans la paix et la sécurité.
Le syndicat du secteur du pétrole et de l’énergie en rogne
Le syndicat national des travailleurs du secteur du pétrole et des énergies (Sntspe) tape du poing sur la table. Il déplore la suspension des programmes de financement des énergies fossiles dans les pays sous-développés par les pays développés. Pour le secrétaire général du Sntspe, Pape Bakary Traoré, cette décision unilatérale prise par 19 pays lors de la Cop26 est faite pour anéantir l’élan des pays du Sud comme le Sénégal. A l’en croire, ils veulent empêcher ces pays de tirer profit des ressources pétrolières et gazières parce qu’ils n’ont pas les moyens requis pour exploiter leurs ressources.
Keur Massar
La décision des autorités étatiques de rééditer les cartes d’identité et d’électeurs des populations du département de Keur Massar victimes du découpage administratif inquiète les acteurs politiques, à cause des lenteurs dans la distribution. Des responsables de la Coalition «And Nawle» de Yeumbeul-Sud, à leur tête la juriste Ndèye Soukèye Guèye, appellent les populations à la vigilance et à aller retirer leurs cartes d’électeurs cette semaine, pour ne pas être privés de leur droit de vote. Ndèye Soukèye Guèye demande également aux autorités administratives de faire des communiqués dans les radios pour expliquer aux populations ces changements en vue d’éviter des conflits le jour du scrutin.
Remise de dons par la directrice de la case des tout-petits
La directrice de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (Anpectp), Maimouna Cissokho, a procédé hier à la remise symbolique de lots de kits d’hygiène aux écoles maternelles publiques de Guédiawaye. Un don qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de développement de la petite enfance et de préparation scolaire de 2019-23, financé par l’agence de coopération internationale de Corée pour un coût global de 02 milliards 868 millions 439 mille francs. Selon la directrice de l’Anpectp, ce don va contribuer à assurer une bonne année scolaire pour les tout-petits. Les enseignants ont également reçu leur lot de matériels préventifs contre le covid-19. Il s’agit de gels hydro alcooliques, de mouchoirs en tissus, des cartons de savons, des masques et des thermo-flashs pour les structures de la direction intégrée de la petite enfance.
Financements des femmes de Ndiarème Limamou Laye
Le maire de la Commune de Ndiarème Limamou Laye,Racine Talla, a procédé hier à la remise de financements d’un montant de 50 millions aux femmes de sa commune. L’édile de Ndiarème Limamou Laye et les acteurs de la microfinance ont exhorté les bénéficiaires à utiliser à bon escient les ressources financières allouées en vue de permettre à d’autres d’en bénéficier. Des conseils qui ne sont pas tombés dans l’oreille de sourds. Après avoir remercié Racine Talla, les bénéficiaires ont promis de relever le défi et d’accompagner le maire pour le développement de Wakhinane-Nimzaat.
Fin à leur grève de la faim
René Capin Bassène, Omar Ampoï Bodian et Cie avaient, pour la troisième fois, décrété une grève de la faim mardi dernier. Un mot d’ordre que les grévistes ont décidé de lever suite à leur rencontre avec des membres de la société civile à la prison de Ziguinchor. Selon des sources de Libération online, proches des familles des détenus : «C’est suite à la médiation de la société civile locale, avec à sa tête le coordonnateur du mouvement citoyen «Vision citoyenne» Madiadiop Sané, qu’ils ont décidé de surseoir à leur grève de la faim ». D’après les mêmes interlocuteurs, «d’autres bonnes volontés, des dignitaires religieux et coutumiers de la région, des leaders d’opinion se sont aussi impliqués pour une issue heureuse». «Nous avons convaincu René Capin Bassène et ses amis de renoncer à leur grève de la faim illimitée. Il s’agit maintenant pour nous de porter leur combat afin qu’ils puissent être jugés et édifiés sur leur sort», confirme Madiadiop Sané à Libération online.
Le plaidoyer de And Gueusseum
En perspective des élections locales, le directoire national de «And Gueusseum» interpelle les candidats sur la protection sociale dans le secteur de la santé et de l’action sociale. And Gueusseum révèle que dans le secteur de la santé et de l’action sociale, des armées de travailleurs ne sont pas rémunérés. Il s’agit d’agents de santé communautaire, de «Bajenu Gox» et de relais communautaires généralement et paradoxalement sans couverture médicale et ne disposant d’aucune protection sociale pendant qu’ils sont en activité, et dans le désarroi à la retraite, au mépris de leurs employeurs à savoir les comités de développement Sanitaire (CDS) et les collectivités territoriales. Ainsi «And Gueusseum» invite tous les candidats à la prise en compte dans leurs programmes, le recrutement et la protection sociale de cette catégorie de personnels sur laquelle repose principalement la prévention médicale. Les syndicalistes soulignent que l’Acte 3 de la décentralisation qui consacre la communalisation intégrale et le pouvoir de recruter offre des opportunités de prise en charge décente de ces vaillants piliers du système sanitaire et social, avec la récente création de la fonction publique locale, un des acquis de haute lutte de And Gueusseum. Sous ce rapport, le syndicat indique que les agents de l’ex CTO, intégrés dans la fonction publique en 2010, ne sont pas présentement mieux lotis avec des pensions modiques, malgré la prise en charge partielle du directeur de la solde de la “part employeur” des cotisations sociales, car le reliquat n’étant pas encore versé à l’IPRES.
Le grand conclave de Tendouck
Les fils et filles de Tendouck, une commune du département deBignona, se sont donné rendezvous le week-end prochain pour la tenue de la 45e édition du congrès de l’association «Honoro», une structure qui regroupe l’ensemble des associations (jeunes, adultes, vieux et femmes) de Tendouck. Ils vont se pencher sur les questions relatives au développement économique et social de la localité. Les populations sont préoccupées par le statut de Tendouck. Il est le seul chef-lieu d’arrondissement qui n’est pas érigé en commune. Ce qui constitue une injustice aux yeux des populations. Ainsi la rencontre du weekend sera l’occasion pour la population de Tendouck de passer en revue toute cette question. Cette association qui a été portée sur les fonts baptismaux vers les années 1960 a réalisé plusieurs infrastructures éducatives, sanitaires et sociales. Sous la houlette de son président Baboucar Salifana, l’association, en partenariat avec l’association ERABE de Boutégole, a mis en place un programme rizicole avec plus de 75 mille hectares d’emblavures.
KEEMTAAN GI - PARESSE PRESIDENTIELLE
Il faut que l’on se calme ! Pas la peine de se perdre en palabres ou en conjectures inutiles sur la question de la préférence — pour ne pas dire complexe — du Chef pour les médias français. Ça, c’est une tradition bien africaine. Lorsqu’un chef qui aura véritablement des c… sera à la tête d’un de nos Etats, on espère que cette triste tradition prendra fin. Pour le moment, il faut faire avec et attendre cet homme providentiel. On risque d’attendre longtemps ! Ce même si Kagamé, lui au moins, ose de temps en temps faire un doigt d’honneur à ces vilains Toubab. Lui, il est « garçon » comme disent nos parents ivoiriens. Pour les autres, il faudra attendre qu’ils s’affranchissent de la tutelle de l’Occident à l’instar de certains de nos médias qui ont également cette fichue propension à aller tendre leur micro à certains ambassadeurs occidentaux pour les inviter à se prononcer sur nos questions domestiques. Ce qui perturbe Kàccoor Bi souvent si blasé quand le Chef se prononce, c’est son subit dédain pour nos misères. On l’a élu pour qu’il s’occupe de notre quotidien si malmené par son pouvoir mais, lui, il se trouve d’autres occupations. Il veut prendre en charge le destin du continent. Quelle prétention ! Qu’est-ce qu’il pourrait bien faire pour l’Afrique qu’il n’a pas réussi pour son pays ? Surtout en l’espace d’une année seulement… Quand des opposants seront malmenés dans quelques-uns de nos Etats que pourrait-il dire à ses collègues ? Son temps sera certainement occupé à des voyages somptuaires et inutiles alors qu’il y a tellement d’urgences chez nous ! Un Chef sensé aurait décliné ce poste pour s’occuper sérieusement de son pays plutôt que de déléguer le soin de le gérer à un Premier ministre qui sera sans étoffe. Au sein de l’armée mexicaine, on ne voit pas la personne qui pourrait faire preuve de virilité pour s’opposer par exemple au toutpuissant Farba Ngom, présenté comme le vice-président de ce charmant pays. Dans sa communication, le Chef a cette fâcheuse habitude de sortir des énormités sans s’en rendre compte. « Je ne peux pas en même temps m'occuper du Sénégal au quotidien » ! Quelle insulte faite à ses compatriotes qui l’ont pourtant élu pour que, justement, il s’occupe de leurs problèmes jour et nuit ! Et merci de leur déléguer un Premier ministre, un « collaborateur » donc, pour les servir… KACCOOR BI
INTERDICTION Y EN A MARRE DÉFIE L’AUTORITÉ PRÉFECTORALE
L’arrêté du préfet de Dakar est tombé ! Ce vendredi 10 décembre 2021, toute marche projetée ou déclarée sur l’itinéraire Rond-point Université, Avenue Cheikh Anta Diop, Blaise Diagne, Sandaga et autres artères de la capitale par le mouvement dit « Mouvement Y’en a marre » est strictement interdite. Pour l’autorité préfectorale, les risques de troubles à l’ordre public et l’entrave à la libre circulation des personnes et des biens motivent l’interdiction. Un air de déjà entendu… Après avoir reçu notification de cette interdiction, le mouvement « Y en a marre » a dénoncé de graves reculs démocratiques en cours au Sénégal depuis 2012. Soutenu et renforcé par des réseaux de contestation tels que « Yoon a Ngi Jeng » et « Frapp », le mouvement « Y'en a marre » a décidé, en dépit de l’interdiction, maintenir sa marche tout en appelant à la résistance. Ça Risque donc de chauffer aujourd’hui dans les rangs de la capitale…
RETOUR DU POSTE DE PM
C’est aujourd’hui à 10 heures que l’Assemblée nationale va examiner le projet de loi n° 38/221 portant révision de la Constitution dans le sens de restaurer le poste de Premier ministre. Un poste supprimé en avril 2019, après l’élection présidentielle de cette année-là, par le président de la République pour des impératifs de « Fast-Track ». Macky Sall estimait en effet que l’échelon intermédiaire que constituait la « station » de Premier ministre ralentissait le travail du Gouvernement alors que lui, au contraire, il voulait l’accélérer pour réaliser notamment ses grands travaux. C’est fin novembre dernier, en Conseil des ministres, que le chef de l’Etat avait annoncé son intention de restaurer le poste de Pm pour, entre autres, garder la maison Sénégal au moment où il va résoudre les problèmes du continent en sa qualité de président en exercice de l’Union Africaine. Selon lui, le titulaire du poste sera connu après les élections locales du 23 janvier prochain. C’est le ministre de la Justice, Me Malick Sall, qui défendra le projet de loi ce matin devant les députés. Avec la majorité mécanique de BBY, nul doute que le texte passera comme lettre à la poste !
ELECTION MISS MONDE 2021 PENDA SY EST BIEN ARRIVÉE À PORTO RICO
Miss Sénégal, Mlle Penda Sy est bien arrivée à Porto Rico. Elle va représenter notre pays à la Coupe du monde de beauté ou Miss Monde 2021. Ce sera le 16 décembre prochain à San Juan (Porto Rico). Malgré le tollé du soi-disant viol suivi de grossesse de Fatima Dionne, Miss Sénégal 2020, la présidente du comité d’organisation du concours Miss-Sénégal, Mme Amina Badiane, s’est débrouillée et battue comme une lionne, contre vents et marées, plaintes et désapprobations, obstacles et crocs-en-jambe pour que le Sénégal participe à la 70e édition de Miss Monde. « Le Témoin » quotidien a appris que notre ambassadrice de la beauté a voyagé dans des conditions « informelles » (Taaba-taaba). Car le ministère du Tourisme, qui aurait dû l’accompagner, s’est éclipsé à cause de l’affaire Fatima Dionne. De même que nombreux sponsors. Joint par « Le Témoin », un honorable membre de la cellule de communication du comité Miss-Sénégal invite tous les Sénégalais à soutenir et à prier pour que Mlle Penda Sy soit couronnée à l’échelle mondiale. Rappelons-le, ce concours international de beauté international revient après deux ans d'absence due à la pandémie. En 2019, c'est Miss Jamaïque, Toni-Ann Singh, 23 ans et diplômée en psychologie, qui avait emporté la couronne à Londres. Souhaitons que cette année, ce soit Penda Sy, Miss Tamba et Miss Sénégal !
AFFAIRE BOFFA BAYOTTE MALICK SALL VEUT L’ARRÊT DE LA GRÈVE DE LA FAIM DES DÉTENUS
Le ministre de la Justice souhaite que les détenus dans l’affaire Boffa Bayotte arrêtent leur grève de la faim. Me Malick Sall, qui présidait hier l’inauguration du Centre pénitentiaire de formation industrielle (CPFI), s’est dit gêné par la deuxième grève de la faim des détenus de l’affaire Boffa Bayotte entamée au niveau de la maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor. C’est ainsi qu’en marge de cette cérémonie, Me Malick Sall a demandé à René Capin Bassène, Ampoye Bodian et compagnie, qui réclament un jugement, d'être patients car la justice a son rythme de fonctionnement. "Je leur dis tout simplement que la justice fonctionne à son rythme. Elle est rendue par des hommes comme eux qui comprennent la douleur d'être en prison. Le nécessaire est en train d'être fait pour que les gens soient jugés le plus rapidement possible. Je leur demande de savoir raison garder. Et surtout de garder leur santé parce qu'ils ont besoin de leur santé et leur famille en a besoin. De toute façon, ils seront jugés très prochainement", a promis le Garde des sceaux.
REBEUSS, UNE PRISON QUI N’EST PLUS ADAPTÉE
Va-t-on assister à la disparition de la célèbre prison de Rebeuss ? Si le ministre de la Justice ne s’est pas prononcé ouvertement sur une telle éventualité, il a carrément montré que Rebeuss ne doit plus exister. "Nous avons parfois certaines prisons comme Rebeuss qui ne sont plus adaptées. C'est de centres de dernière génération que nous avons besoin. Nous voulons que ce qui se passe à Rebeuss s'arrête" a dit le Garde des Sceaux à Mbao où il inaugurait le Centre pénitentiaire de formation industrielle (CPFI) situé dans à la Zone industrielle. Certainement, en parlant de Rebeuss, le ministre pensait aussi à la « mutinerie » qui s’est déroulée la semaine dernière au niveau de la maison d’arrêt et de correction de Liberté 6. "Des prisons dans certaines régions qui sont en zinc avec des températures de 40°. Je vous demande de vous mettre à la place de ces prisonniers. Les nerfs sont à fleur de peau. Il y a une certaine surpopulation" s’offusque Me Malick Sall. Il poursuit qu' "avec ce que nous venons d'inaugurer, avec le bracelet électronique, avec d'autres systèmes d'aménagement, nous aurons bientôt des prisons où il fera mieux vivre. Nous allons construire 9 centres pénitentiaires à travers tout le pays", promet le Garde des sceaux. Le Centre pénitentiaire de formation industrielle de Mbao va permettre aux détenus d'avoir une insertion sociale. Réinsertion des détenus : les annonces de Me Malick Sall Un plan de réinsertion des détenus dans la société a été décliné hier à Mbao par le ministre de la Justice. Ce qui semble être une priorité a été élaborée par l’administration pénitentiaire avec le soutien de l’Etat et de ses partenaires. "Il faut noter que les démarches sont entreprises avec des institutions financières pour l'accompagnement de micro projets au profit des détenus après leur élargissement. Les aspects juridiques seront étudiés par l'administration pénitentiaire en rapport avec le juge de l'application des peines afin d'autoriser l'ouverture d'un compte bancaire pour domicilier une partie des revenus auprès de ces institutions", a indiqué le Garde des sceaux. S'adressant aux détenus employés dans le centre, le ministre assure qu'ils vont garder leurs emplois. "Ces initiatives cadrent avec l'esprit de la Constitution qui garantit le droit du travail à tous les citoyens parce que le centre emploie des détenus qui purgent une peine. Je tiens à vous rassurer que les dispositions adéquates sont déjà prises pour un suivi post-carcéral pour tous les détenus employés dans ce centre. Ils continueront à garder leur travail à l'expiration de leur peine grâce à l'installation sur l'ensemble du territoire national de boutiques témoins qui leur seront confiées" a expliqué Me Malick Sall.
Des pêcheurs sénégalais kidnappent deux garde-côtes bissau-guinéens
L’arroseur arrosé ! Des pêcheurs sénégalais en campagne en Guinée Bissau ont pris en otage des agents de la marine bissau-guinéenne avant de disparaître en mer. D’après des sources de «L’As», des pêcheurs originaires de Saint-Louis et de Cayar qui étaient partis en Guinée à la recherche de ressources halieutiques sont tombés sur une patrouille des garde-côtes bissau-guinéens. Il s’agit, selon nos sources, de 07 pirogues qui appartiennent aux frères Dièye. La vedette des garde-côtes s’est dirigée vers les pirogues des pêcheurs pour procéder au contrôle de routine, c’est-à-dire voir si nos compatriotes avaient une autorisation. Mais, ces derniers ne disposaient pas de licence leur permettant de pêcher dans les eaux de la Guinée Bissau. Naturellement, les garde-côtes interpellent le capitaine de chaque pirogue et les embarquent dans leur canot. Dans chaque pirogue, on demande à un agent de s’y installer pour l’arraisonner. Les pêcheurs ont donc attendu que le canot de la marine s’éloigne des pirogues pour défier les garde-côtes et prendre la direction du Sénégal. Après des heures d’attente, la marine guinéenne s’est rendue compte que ses agents ont été kidnappés par les pêcheurs. C’est ainsi qu’elle a contacté la marine sénégalaise pour l’en informer. Une fois dans les eaux sénégalaises, l’équipage composé de 12 pêcheurs est intercepté par la marine sénégalaise qui les a mis à la disposition de la gendarmerie de Mbour. Ils sont présentement en garde à vue. Quant aux capitaines des pirogues arrêtées, ils sont entre les mains de la marine bissau-guinéenne. C’est la deuxième fois qu’on note un tel incident.
36 patients de covid-19 sous traitement
Le coronavirus semble reprendre du poil de la bête. Le Séné- gal a enregistré 07 nouvelles contaminations hier sur 1573 tests réalisés, soit un taux de positivité de 0,44%. Ces nouveaux cas, détectés dans le département de Dakar, sont composés d’un cas contact et de six cas issus de la transmission communautaire. Si 08 patients suivis ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, 02 cas graves ont été pris en charge dans les services de réanimation. Selon le ministère de la Santé, aucun cas de décès n’a été enregistré ce mardi 07 décembre 2021. Depuis le 02 mars 2020, 74.043 cas de covid-19 ont été signalés sur l’étendue du territoire national dont 72.120 guéris. Pour les autorités sanitaires, le pays compte 1886 décédés et 36 sous traitement. S’agissant de la campagne de vaccination, 1210 personnes ont été vaccinées le mardi 07 décembre 2021, portant le nombre total à 1.334.419
Création d’un centre militaire canadien au Sénégal
Un deuxième, voire un troisième centre militaire sera érigé au Sénégal. A la suite de l’armée française qui tient une base à Dakar, l’armée canadienne va installer ses troupes au Sénégal. En réunion de conseil des ministres hier, le gouvernement a examiné et adopté le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier le protocole d’Entente entre le Gouvernement du Sénégal et le Gouvernement du Canada concernant la création d’un centre canadien de soutien opérationnel et d’assistance à la conduite d’autres activités militaires canadiennes au Séné- gal, signé à Ottawa le 20 novembre 2018. Dans le même sillage, le gouvernement a adopté le projet de loi autorisant le chef de l’Etat à ratifier le statut de l’Organisation pour le Développement de la Femme (Odf) dans les Etats membres de l’Organisation de Coopération Islamique (Oci), adopté lors de la 37e session du Conseil des ministres des Affaires, tenue en 2010, à Douchanbé (Tadjikistan)
Mouvement au ministère de la Jeunesse
Le président de la République a effectué quelques mutations au ministère de la Jeunesse. L’inspecteur de l’Education Populaire de la Jeunesse et des Sports Ansoumana Kouma Diallo a été nommé Inspecteur Technique en remplacement de Maïssa Diao. Serigne Mouhamadou Ndimblane, inspecteur de l’Education Populaire de la Jeunesse et des Sports, est nommé inspecteur technique au ministère de la Jeunesse
Mort de 7 Casques bleus de la Minusma au Centre du Mali
Le chef de la Minusma, Elghassim Wane, déplore la perte de sept de ses éléments hier au Mali. Un communiqué de la Minusma renseigne qu’un convoi logistique de la Minusma a heurté un engin explosif improvisé entre Douentza et Sévaré sur la route nationale N° 16, dans la région de Bandiagara. Le bilan est de sept mort et trois autres grièvement blessés. Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la Minusma, ElGhassim Wane, condamne vigoureusement cette attaque lâche et souligne qu’elle pourrait constituer un crime de guerre conformément au droit international. Selon M. Wane, cette tragédie vient alourdir le décompte macabre des attaques contre les soldats de la paix au Mali. Evoquant la mémoire des sept soldats tombés aujourd’hui sur le champ d’honneur, il rappelle que «la Minusma est l’opération de paix où les Casques bleus ont payé le plus lourd tribut, avec plus de 200 soldats tués dans l’accomplissement de leur mission». Depuis le début de l’année 2021, des dizaines d’attaques contre le personnel de la Minusma impliquant des engins explosifs improvisés ont été recensées, tuant plusieurs Casques bleus. El Ghassim Wane souligne que cette nouvelle attaque, tout comme les autres qui l’ont précédée, rappellent à nouveau l’impérieuse nécessité de faire des efforts encore plus soutenus pour stabiliser le centre du Mali. Il présente ses condoléances les plus attristées au Gouvernement des défunts Casques bleus, ainsi qu’à leurs familles.
Rencontre Y en a marre avec Wallu Sénégal
Le mouvement Y en a marre et Frapp veulent enrôler toute l’opposition en perspective de leur marche de demain (vendredi 10 décembre) pour une justice indépendante. Hier, les responsables de ces deux organisations ont rencontré la coalition Wallu Sénégal représentée par Doudou Wade, le député Mamadou Lamine Diallo et Nafi Diallo.
De nouvelles règles pour l’obtention du Capcem-Eps
Désormais, pour obtenir le Certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de collège d’enseignement moyen en Éducation physique et sportive (Capcem-Eps), l’élève-professeur doit avoir une moyenne générale au moins égale à 12/20. C’est ce qui ressort d’un nouveau décret signé hier par le Président Macky Sall, qui a ainsi abrogé l’article 10 du décret n 2018-803 du 30 avril 2018 portant création du Capcem-Eps. Précisant que le Capcem-Eps est délivré par le ministre chargé des Sports, le chef de l’Etat a expliqué qu’ «à titre transitoire et dérogatoire, le Capcem-Eps est délivré aux élèves-professeurs titulaires du baccalauréat qui ont terminé avec succès la formation de deux (02) ans dispensée par le Centre national d’Éducation populaire et sportive (Cneps) avant l’entrée en vigueur du décret portant création dudit diplôme ». Le nouveau décret prévoit également que «les maîtres d’éducation populaire ou d’éducation physique et sportive, relevant de la hiérarchie B4 à la date d’entrée en vigueur du présent décret, peuvent être admis, selon des modalités à déterminer par arrêté du ministre des Sports, à subir une formation de quatorze (14) mois pour l’obtention du Capcem-Eps». Le chef de l’Etat satisfait ainsi un point important de la plateforme revendicative du G7.
Querelle de voisinage à Grand-Yoff
Une querelle de voisinage à Grand Yoff qui a viré au règlement de comptes a fini par atterrir à la justice. La quarantaine révolue, Adama est considérée comme une femme belliqueuse. Elle a été écrouée à la suite d’une bagarre qui l’a opposée à une mineure du nom de S.Nd. Selon nos sources, Adama Nd. ne gobe pas sa voisine S. Nd. Elles échangent chaque jour de propos aigres-doux. Elles ont fini par se battre avant que les voisins intercèdent. Déterminée à corriger la fille, Adama Nd. a suivi la fille sur le chemin de la boutique. Elle attaque par surprise S. Nd. qu’elle a blessée au bras et à la jambe droite avant d’arracher ses cheveux. Informée, la maman de S. Nd. achemine sa fille au Centre de Santé Nabil Choucair. Elle obtient un certificat médical d’incapacité temporaire de travail de 03 jours et dépose une plainte à la police de Grand-Yoff contre Adama Nd. Cette dernière réfute les accusations devant les enquêteurs en soutenant avoir été provoquée par sa protagoniste. Adama Nd. sera placée en garde à vue avant d’être déférée au parquet pour coups et blessures volontaires.
Le courtier gruge S. Faye de 720 000 FCFA et se retrouve en prison
L’agent immobilier T. Niang croupit en prison actuellement pour abus de confiance, au préjudice du nommé S. Faye, portant sur la somme de 720 000 FCFA. Le mis en cause a été déféré au parquet suite à une plainte déposée par S. Faye. Les faits datent du mois d’octobre dernier. A la recherche d’un logement, S. Faye tombe sur le courtier T. Niang qui lui dit disposer d’un appartement (constitué de deux chambres, d’un salon, d’une cuisine et de toilettes) à Liberté 6. L’agent immobilier indique au locataire que le paiement mensuel s’élève à 180 000 FCFA et qu’il faut 04 mois d’avance dont 02 pour le bailleur, 01 pour les frais d’agence et 01 mois pour lui. Ce qui constitue donc au total 720 000 FCFA. Croyant à la bonne foi du courtier, le locataire Faye dé- caisse les 720 000 FCFA. L’agent immobilier lui fait par la suite un contrat déchargé avec le montant convenu. Il restait maintenant la remise des clés. Mais des jours voire des semaines passent sans que S. Faye ne voie l’ombre de T. Niang et les clés de la maison, comme convenu. N’en pouvant plus de patienter, S. Faye a saisi la Police de Grand-Yoff d’une plainte contre l’agent immobilier mis en cause, T. Niang. Convoqué, ce dernier se dédouane et déclare avoir remis l’argent à un de ses amis du nom de J. Cissokho qui avait en charge la maison. Le courtier ajoute que son ami Cissokho se serait volatilisé dans la nature. Des allégations qui n’ont pas du tout convaincu les limiers qui l’ont placé en garde à vue avant de lui délivrer un ticket gratuit pour l’hôtel zéro étoile de Rebeuss pour abus de confiance portant sur la somme de 720 000 FCFA.
Le Gouvernement invité à travailler avec les diplomates
Dans ce contexte de marasme économique à cause de la pandémie de covid-19, le chef de l’Etat mise sur la diplomatie économique pour capter des financements. En réunion de conseil des ministres hier, il a invité le Gouvernement, au regard du contexte géopolitique continental et mondial, et face au défi du Plan Sénégal Emergent (PSE), à travailler, dans la proactivité, la célérité et l’efficacité, avec les missions diplomatiques et consulaires, pour asseoir les principes directeurs de notre politique étrangère ainsi que la diplomatie économique. Auparavant, le Président Sall était revenu sur la 6eédition de la conférence des ambassadeurs et Consuls généraux du Sénégal. Il a tenu à féliciter le ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, le Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’Extréieur et l’ensemble des ambassadeurs, Consuls généraux et personnels du Ministère des Affaires étrangères, pour le travail accompli dans le cadre de la représentation du Sénégal à l’étranger et de la gestion de la diaspora, sur la base des orientations définies par le président de la République.
Riposte contre le variant Omicron
Le Président Sall a donné hier les axes de la riposte contre la covid19, notamment le variant Omicron. Analysant la recrudescence de la pandémie de Covid-19 dans plusieurs pays et l’apparition du nouveau variant Omicron, il a demandé au ministre de la Santé de renforcer la sensibilisation des populations et des dispositifs de lutte contre la Covid-19. Abdoulaye Diouf Sarr est invité à accentuer, avec les relais communautaires et sanitaires, les campagnes de vaccination, de même qu’une communication de premier plan du Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE) sur la doctrine de lutte contre la pandémie.
KEEMTAAN GI - LES NULS
On les connaissait rustres, fades, dépourvus de classe, de tenue et de retenue. Et quoi encore ? Aucune idée également si ce n’est de répéter des slogans creux sans aucune pesanteur. Tout ce que le Chef décide fait l’unanimité chez eux. Même si ses décisions nous mènent droit au mur. Pour eux, leur Chef est un génie. Pourquoi souriez-vous ? Plus ils s’affichent, plus on découvre leurs limites intellectuelles, ou leurs limites tout court. Sans compter leur propension à malmener la langue officielle du pays. C’est la conscience même de nos enfants qui se trouve bien martyrisée. Et pourtant ce sont les mêmes qui se plaignent du haut de la tribune du Concours Général de la baisse du niveau des apprenants. Ils commettent des monstruosités syntaxiques, orthographiques et grammaticales. Et dans cet exercice, c’est souvent leur Chef qui se distingue malgré la liste kilométrique de ses conseillers en tout genre. Chaque fois qu’il s’invite sur « Twitter », il se fait le malin plaisir de piétiner rageusement la langue officielle dont use son administration. Les gens en sont arrivés à ne plus s’indigner de la torture infligée à la langue de Molière. C’est le Père Léo qui doit se sentir outragé dans sa tombe. L’administration qu’il avait construite avec méthode et rigueur, qui a été bien entretenue par Diouf, s’est clochardisée sous Wade. Elle est devenue bien calamiteuse avec l’armée mexicaine au pouvoir caractérisée par ses abus et ses outrages jusque dans les communiqués officiels de nos ministères. Ceux parmi la galaxie apéro-bennoiste qui s’invitent dans les réseaux sociaux font encore pire et ne se gênent pas. Et hier, celui qui aspire à être le premier magistrat de la capitale s’est distingué à travers une affreuse affiche sur laquelle il n’a pas hésité à écorcher la langue de France sans que ses conseillers s’en rendent compte. Et dire que ce sont ces gens-là qui veulent diriger notre capitale ! KACCOOR BI
MACKY SALL LE PREMIER MINISTRE SERA CONNU APRÈS LES LOCALES
Au micro de RFI et de France 24— les seuls chaines auxquelles il daigne s’adresser —, le président de la République a révélé que le nouveau Premier ministre sera désigné après les élections locales. « La décision de supprimer le poste de Premier ministre en avril 2019, ce n’était pas une erreur. J’avais voulu, après sept ans d’exercice de la fonction présidentielle, tester la gouvernance directe. Aujourd’hui, avec le recul et avec mes charges de mandat de l’Union africaine qui va beaucoup me prendre de mon temps, avec toutes ces crises, je ne peux pas m’occuper en même temps du Sénégal au quotidien. Or le Sénégal, on doit s’en occuper au quotidien. Un Premier ministre, dans ces conditions, me parait tout à fait rationnel. Pourquoi j’ai proposé ce retour au poste ? Ce n’est pas la première fois que ce poste a été supprimé et ramené. On est toujours dans la logique républicaine et dans l’expérimentation d’une démocratie et du modèle qui peut nous convenir le plus. Le Premier ministre sera nommé après les locales de janvier 2022. Cela n’a pas de sens de nommer un Premier ministre à un mois des locales. Certainement dans la tête, j’ai déjà nommé le Premier ministre, mais tant que le décret n’est pas signé, rien n’est fait. Je le dis d’expérience, tant que le président n’a pas apposé sa signature, il faut considérer qu’il n’a pas encore de Premier ministre » a indiqué le président Macky Sall.
MACKY SALL MA CANDIDATURE EN 2024, J’EN PARLERAI AU TEMPS VOULU
Toujours au micro de RFI et de France 24, suite au Forum sur la Paix et la Sécurité que vient de connaître le Sénégal, le chef de l’Etat s’est prononcé sur l’élection de 2024. « Le débat de ma candidature en 2024, je le traiterai en temps voulu et les Sénégalais seront édifiés. Ce qui est sûr, c’est que je ne poserai jamais un acte qui serait anti-démocratique, anti constitutionnel parce que je suis profondément démocratique. Maintenant, je décide de parler quand le moment sera venu. J’ai dit aux journalistes sénégalais que je ne veux pas répondre par ni ou par oui. Parce que si je réponds par oui, le débat va enfler, on ne va plus travailler, il y aura de la matière, de la manipulation, de l’agitation. Si je dis Non, dans mon propre camp, les gens ne travailleront plus aussi. Ils seront dans une dynamique de se préparer pour l’élection. Alors que moi, j’ai un mandat à exercer. Le peuple m’a confié un mandat, je dois travailler pour le Sénégal. Je ne peux pas, à 3 ans ou 4 ans de l’échéance, satisfaire la curiosité de ceux qui n’ont que pour centre d’intérêt l’élection. Ils attendront le moment que j’ai choisi et pendant lequel ce débat sera inévitable » dixit le chef de l’Etat.
AMNISTIE DE KARIM ET KHALIFA
Le débat sur une amnistie de Karim Wade et de Khalifa Sall a été posée par les journalistes français au chef de l’Etat. « Si c’est une amnistie ou une sorte de réhabilitation. Je ne sais pas trop. Je ne suis pas opposé dans le cadre d’un dialogue qu’on trouve des solutions qui respectent le droit et la loi. Je l’ai déjà dit que je suis favorable parce que je l’ai déjà dit au Cadre unitaire de l’Islam pour pacifier le milieu politique. Je ne suis pas opposé à l’esprit, mais il faut trouver la bonne formule » a répondu Macky Sall.
EMEUTES DE MARS 2021
Macky Sall est catégorique. « Le Sénégal ne connaîtra plus des émeutes du genre mars 2021. Les émeutes de mars 2021 ont entraîné 14 décès des jeunes. Il y a un dossier pendant devant la justice. Ce dossier sera traité. La Commission d’enquête, dès lors que nous avons engagé une procédure judiciaire interne, attendra que l’enquête nationale soit connue. C’est à la justice de trancher. Ce que je peux dire c’est que ce qui s’est passé au mois de mars dans ce pays ne passera plus. On ne peut plus laisser les gens, sous quelque prétexte que cela soit, mettre à feu et à sang les biens publics et privés de façon volontaire » selon le chef de l’Etat. Des menaces !!!
MODERNISATION DES TRANSPORTS TERRESTRES
Lors du Conseil des ministres de ce mercredi, le président de la République a évoqué la nécessaire accélération de la modernisation des transports terrestres. Il a rappelé avoir engagé un programme sans précédent de réalisation d’infrastructures routières, autoroutières et de désenclavement, pour améliorer l’aménagement et la connectivité du territoire, valoriser et promouvoir les productions locales et l’économie nationale, mais surtout renforcer les mobilités urbaines, interurbaines et sous régionales. Macky Sall a ajouté avoir également engagé l’intensification du renouvellement des parcs automobiles (taxis, gros porteurs…), en lançant en même temps des projets de transports collectifs de personnes de dernière génération (TER, BRT) qui vont entrer en service prochainement afin d’améliorer, dans le confort, la sécurité et à un coût compétitif, les déplacements des populations.
SEN’EAU, UNE CALAMITÉ
Lors de son intervention à l’occasion du vote du budget du ministère de l’Eau et de l’Assainissement, le député Marème Soda Ndiaye a invité Serigne Mbaye Thiam à accélérer l’audit de la facturation concernant SEN’EAU. En voilà une grande et préoccupante urgence. Car si l’on n’y prend pas garde, cette société française pourrait rendre plus pauvres encore nos compatriotes. Car ce qu’elle fait doit avoir un nom. C’est tout simplement du vol. Pour des personnes qui n’ont jamais payé de leur vie une facture de 30. 000 francs, se retrouver tout d’un coup avec une de plus de cent mille francs à devoir casquer rien que pour de l’eau, pose problème assurément. Pour ne pas il faut dire qu’il y a un truc qui cloche quelque part. Surtout si on ne dispose ni de jardin ni de piscine encore moins d’un seul pot de fleurs à arroser. Et si le client se hasarde à faire des réclamations, les employés vous parlent d’une éventuelle fuite. Les prenant au mot, si vous fermez tous les robinets de la maison, vous ne verrez point le compteur fonctionner. Preuve qu’il n’y a pas de fuite. Malgré tout, si le consommateur tarde à honorer le paiement de la facture, ces messieurs vous privent de l’eau et vous présentent une autre facture plus salée. Il est du devoir de l’Etat de régler ce problème. C’est même devenu une urgence.
AMICALE DES TRAVAILLEURS DE L’ÉLECTRICITÉ
Du jamais vu dans l’Amicale des travailleurs de l’électricité, une association qui, durant plusieurs mois, était en guerre avec la direction de l’électricien national. Après moult tractations et plusieurs interventions notamment du syndicat maison, le directeur général avait accepté de prendre cinq agents parmi les travailleurs de ce regroupement constitué en réalité de prestataires extérieurs à la maison. Mais devinez ce qui s’est passé ? Le coordonnateur de l’Amicale a fait le partage de Bouki. Pour prendre les cinq membres qu’on lui demandait, le gars n’est pas allé chercher loin. Il a tout simplement choisi le secrétaire général de l’Amicale, le trésorier, le chargé des revendications qui, à son tour, a intégré sa femme ainsi que le coordonnateur lui-même.