INVECTIVES ET VIOLATIONS DE LA VIE PRIVEE D’AUTRUI SUR LES RESEAUX SOCIAUX
Les violations manifestes de la vie privée et les attaques dans l’anonymat contre les autorités publiques, religieuses ou politiques dans les réseaux sociaux seront bientôt un mauvais souvenir
Les invectives et autres violations de la vie privée d’autrui dans les réseaux sociaux ont été au cœur des débats, lors du passage du ministre de l’économie numérique et des Télécommunications à l’Assemblée nationale venu défendre le projet de budget de son département. Convaincu que ce nouveau phénomène est contraire à nos valeurs, Yankhoba Diattara a annoncé qu’un projet de texte est en cours d’élaboration pour réguler l’espace social numérique.
Les violations manifestes de la vie privée et les attaques dans l’anonymat contre les autorités publiques, religieuses ou politiques dans les réseaux sociaux seront bientôt un mauvais souvenir. L’assurance est du ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications. Yankhoba Diattara annonce en effet qu’un projet de texte est en cours d’élaboration pour réguler l’espace social numérique. «Le président de la République a mis en place un comité dirigé par le Pr Ismaïl Madior Fall qui est en train de travailler pour la mise en place d’un projet de loi, car la régulation des réseaux sociaux s’impose pour la stabilité de notre pays», affirme le ministre rewmiste. Mais en attendant, il estime qu’une sensibilisation accompagnée d’une formation pour tirer un profit positif de l’utilisation des réseaux sociaux est nécessaire. «Nous pouvons tracer tous ces activistes qui insultent sur les réseaux parce qu’aujourd’hui, la technologie a avancé», rassure-t-il.
S’agissant de la cybercriminalité, Yankhoba Diattara déplore le foisonnement de textes juridiques dans ce domaine, tout en soulignant les obstacles quant à leur application. Pour lui, il devrait y avoir pour chaque département une brigade pouvant identifier la cybercriminalité. Il s’engage ainsi à travailler dans ce sens. Enfin, concernant l’informatique intégrée dans la formation des enfants, le ministre rappelle que le président de la République a donné des directives pour l’introduction, dans le curriculum des enseignements primaires, de l’initiation en informatique.
A l’en croire, son département travaille en synergie avec le ministère de l’Education nationale pour mettre en œuvre cette politique. Abordant par ailleurs la problématique des redevances que doit la Sonatel aux communes, Yankhoba Diattara estime que l’implantation des antennes de la Société dans ces collectivités territoriales fait naître une obligation. Pour lui, cette structure doit, en accord avec les autorités locales, trouver les solutions pour s’acquitter de cette redevance. Dans cette dynamique, il informe qu’un projet de décret est à l’étude, en collaboration avec la Sonatel et l’Association des Maires du Sénégal (Ams), afin de fixer un taux de redevance uniforme sur l’occupation du domaine public.
A propos de la problématique de la qualité du Service universel des télécommunications à l’intérieur du pays, Yankhoba Diattara reconnaît qu’il y a un réel problème de couverture en réseau du territoire. « À ce niveau, le chef de l’État a donné des directives pour un renforcement de l’aménagement numérique. Dans ce cadre, il est prévu un atelier national pour l’aménagement intégral du territoire, dont les termes de références sont déjà dégagés, qui sera organisé sous peu», souligne le numéro 2 du Rewmi. Il estime d’ailleurs que les opérateurs de télécommunications, détenteurs d’une licence générale, ne s’acquittent pas totalement de leurs obligations de couverture, puisqu’ils se concentrent principalement dans les grandes agglomérations. «Des mesures pour remédier à cette situation, avec l’appui de l’ARTP, seront déployées pour les amener à exécuter convenablement leurs obligations», rassure-t-il.
Procès en appel de Barthelemy Dias aujourd’hui
L’affaire de l’attaque de la mairie de Mermoz Sacré-Cœur sera jugée en appel aujourd’hui. Principal accusé, Barthelemy Dias sera sans doute accompagné par les leaders et les militants de la coalition Yewwi Askan wi au palais de justice de Dakar. Cette fois-ci, il n’y a pas de tension en l’air contrairement à la dernière fois, une journée marquée par des échauffourées entre les forces de l’ordre et les militants de Yewwi Askan, occasionnant l’arrestation d’Ousmane Sonko, Malick Gakou et Barthelemy Dias. En tout cas, aussi bien la famille de la victime Ndiaga Diouf que Barthelemy Dias, tout le monde veut en finir avec cette affaire qui a duré une décennie. Toutefois, M. Dias promet de se pourvoir en cassation s’il est condamné. Affaire à suivre.
Grève générale du transport public aujourd’hui
Ce sera une journée de calvaire pour de nombreux Dakarois. Les transporteurs vont mettre à exécution leurs menaces d’aller en grève aujourd’hui. Ils entament une grève de 48h pour protester contre le mépris dont fait l’objet leur secteur de la part des autorités étatiques. La capitale sera paralysée et les travailleurs vont souffrir le martyre pour rejoindre leurs lieux de travail, puisqu’il n’y aura pas suffisamment de véhicules. Le Cadre unitaire des syndicats des transports routiers du Sénégal (Custrs), qui regroupe les syndicats dirigés par Alassane Ndoye, Fallou Samb et Ibra Wade, est constitué des conducteurs des «cars rapides», des «cars Ndiaga Ndiaye» et une partie des taxis. A cela s’ajoute, une partie de munibus Aftu. Les transporteurs réclament le respect des accords conclus entre l’Etat et les syndicats le 03 janvier 2021, le retour au prix initial des documents administratifs de transport routier et l’arrêt des tracasseries des Forces de défense et de sécurité et de certains concessionnaires, au pont de Gambie, la levée de la rupture de charge à Rosso et les anomalies constatées au Centre de contrôle technique des véhicules automobiles etc..
Scat-Urbam : Une femme poignarde ses jumeaux et sa mère
Une tragédie familiale secoue le quartier Scat Urbam même si pour le moment, on ne dénombre pas de mort. C’est un confrère de «Rewmi quotidien», habitant le quartier, qui a donné l’information. A l’en croire, une femme a poignardé ses jumeaux ainsi que sa mère. D’après notre confrère, elle a pris un couteau qu’elle a aiguisé avant de les poignarder. D’après son post, les enfants qui sont entre la vie et la mort sont admis en soins intensifs à l’hôpital. Quant à la maman de la mise en cause, elle est dans un état critique. Mais la dame mise en cause ne jouirait pas de toutes ses facultés mentales. Elle est internée actuellement à l’hôpital psychiatrique de Fann.
Grève de la faim des étudiants de l’Uvs
Des étudiants de l’Université virtuelle du Sénégal (Uvs) sont en mouvement d’humeur depuis hier à l’Eno de Guédiawaye. Ils ont entamé une grève de la faim illimitée pour exiger leur admission en master. Ayant quitté les Eno de l’intérieur du pays, ces grévistes au nombre de 1 200 ont décidé de faire cause commune en décidant de rallier Guédiawaye pour que leur cri du cœur soit entendu par les autorités.
Grève du Cusems à Guédiawaye
Le mot d’ordre de débrayage du Cusems a été bien suivi hier, à Guédiawaye. Que ce soit au lycée des Parcelles Assainies 02 de Golf Sud ou au lycée Limamou Laye, les enseignants affiliés au syndicat dirigé par Abdoulaye Ndoye ont observé les instructions à la lettre pour exiger des correctifs sur le régime indemnitaire et le respect du protocole d’accord de 2018.
Université de Bambey : Badara Ndiaye, une des victimes, décède
L’étudiant Badara Ndiaye de l’Université Alioune Diop de Bambey est décédé hier. Il faisait partie des d’étudiants victimes d’une intoxication alimentaire au restaurant du campus 02 de l’université. Badara Ndiaye est-il décédé à cause l’intoxication ou d’une autre maladie ? Les résultats de l’autopsie nous édifieront. Pour le moment, ses camarades, notamment ceux de l’Amicale, préfèrent attendre le résultat de l’autopsie pour se prononcer. Affaire à suivre.
Inauguration du commissariat de Diamaguène
La commune de Diamaguène Sicap Mbao a étrenné hier son nouveau commissariat d’arrondissement, en renfort au poste de Police de la localité. Construit à hauteur de 207 millions sur fonds propres de l’Etat, le bâtiment a été réceptionné par le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome, en présence d’autorités policières et municipales. Dans son propos, le maire de Diamaguène Sicap Mbao, Coumba Ndoffène Fall qui s’est réjoui des efforts consentis par l’Etat pour renforcer la sécurité des populations, a demandé au ministre de l’Intérieur le maintien du poste de Police de Sicap Mbao. Il promet sa réhabilitation complète pour la quiétude de ses administrés. Un appel qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Car, Antoine Félix Diome promet de renforcer davantage la sécurité des populations. Il invite les policiers à être au service des populations et à bien les accueillir.
L’hôpital de Fann réceptionne un incinérateur sans fumée
Les maladies nosocomiales seront désormais réduites au centre hospitalier universitaire de Fann. L’hôpital a réceptionné hier son incinérateur sans fumée, modèle CX-1, grâce à l’appui de la Jica et de l’Onudi. D’une valeur de 82 millions FCFA, l’incinérateur va éliminer les déchets biomédicaux de l’hôpital de Fann et d’autres structures de santé environnantes qui viendront y détruire leurs déchets. Cet équipement permettra d’éliminer 470 kilogrammes de déchets biomédicaux par jour, ce qui va améliorer les performances de l’hôpital qui produit actuellement 300 kg de déchets par jour, selon les autorités. La cérémonie de réception a été présidée par le directeur de cabinet du ministre de la Santé, Alphonse Ousmane Thiaw, en présence de l’ambassadeur du Japon au Sénégal et du représentant de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel, ainsi que du directeur de l’hôpital. Il faut rappeler que les hôpitaux de Tivaouane et de Ziguinchor ont déjà réceptionné leurs incinérateurs.
Coalition Avec» à Keur Massar nord
Candidat de la coalition « Alliance pour des valeurs éthiques et citoyennes Ak liguey kat yi (Avec) à la commune de Keur Massar-Nord, Mamadou Ba a décliné hier son programme face à la presse. Le leader du mouvement «Keur Massar Sa ma Yitte» a exprimé sa ferme volonté de se battre, une fois à la tête de l’institution municipale, pour que le Centre de santé de Keur Massar soit érigé en hôpital. Il promet aussi de réhabiliter les postes de santé en vue d’améliorer la couverture sanitaire. Il ambitionne aussi de mettre en place un programme de construction d’écoles maternelles et élémentaires en vue de satisfaire la demande, d’ériger un stade municipal moderne mais aussi d’appuyer les écoles corniques et les lieux de culte. Toutefois, Mamadou Ba mise sur une gouvernance participative citoyenne et une gestion transparente.
Galère des retraités
Percevoir sa pension de retraite par ces temps qui courent à Poste Finances relève d’un parcours de combattant. En tout cas, les retraités vivent un véritable calvaire pour percevoir leurs émoluments. Ils sont parfois contraints de rentrer à cause d’une grève de zèle des postiers qui dénoncent les difficultés que traverse leur boite depuis plusieurs années. Ces retraités qui ont joint «L’As» au téléphone interpellent le chef de l’Etat pour un appui à la Poste et à la Direction de l’Ipres, et revoir sa collaboration avec la Poste à cause de ces désagréments qui ne peuvent plus prospérer.
1er vol international post-réhabilitation de l’aéroport de Cap Skirring
L’aéroport de Cap Skirring va accueillir son premier vol international le 5 décembre prochain. Il était fermé au trafic depuis deux ans à cause des travaux de réhabilitation dans le cadre du programme de réhabilitation des Aéroports du Sénégal(PRAS). Ce programme a été lancé par le président de la République Macky Sall en 2018. La cérémonie de réception sera présidée par le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr. La cérémonie sera marquée par des festivités afin de réserver un accueil riche en couleurs aux touristes à bord de ce vol. Ainsi, toutes les facettes de la culture de la Casamance seront exhibées. Dans une deuxième phase, il est prévu la reconstruction de l’aérogare et l’élargissement de la piste de l’aéroport de Cap Skirring. Pour rappel, les travaux de réfection de la piste d’atterrissage, la signalisation horizontale et la réalisation d’une voie de circulation ont démarré le 17 septembre 2021.
Les étudiants de l’Endss exigent l’organisation de leur certification
Le collectif des étudiants de l’École nationale de développement sanitaire et social (Endss) est très remonté contre le ministère de la Santé. Après avoir attendu six mois pour que le ministère de la Santé organise leur certification, les étudiants de l’Endss administrent une volée de bois vert à Abdoulaye Diouf Sarr. Réunis en collectif sous la coordination de Matar Ndiaye, ils réclament la tenue dans les plus brefs délais de la 2e session de certification de l’année 2020. Selon Matar Ndiaye, les modalités de correction des épreuves écrites et orales et la date de délibération tardent toujours à être fixées par le ministère. Il invite le ministre Abdoulaye Diouf Sarr à prendre ses responsabilités. A l’en croire, les étudiants souffrent et c’est de l’anarchie totale. M. Ndiaye est d’avis que l’organisation de cette certification ne devrait même pas prendre deux mois d’autant que le baccalauréat est plus compliqué que la certification. A la première session, il y avait moins de 4 000 étudiants et comment cet examen peut durer 6 mois sans pour autant être terminé ? s’interroge Matar Ndiaye. Les étudiants de l’Endss demandent au ministère de la Santé et à ses démembrements, en l’occurrence la Direction des ressources humaines (Drh) et la Direction de la formation, de prendre leurs responsabilités. Déterminés à en découdre avec Abdoulaye Diouf Sarr, ces étudiants comptent durcir le ton dans les jours à venir.
La société civile africaine dotée d’un nouveau mécanisme de subvention
«Civic Tech Fund Africa», un mécanisme de soutien aux initiatives citoyennes innovantes qui utilisent les technologies civiques pour faciliter une prise de décision publique inclusive et renforcer la gouvernance démocratique à travers l’Afrique, a été lancé. L’initiative est Charter Project Africa (CPA) qui indique qu’au-delà des subventions en ressources financières, ce mécanisme contribuera à donner vie à des idées originales. Aussi fournira-t-il des ressources afin d’intensifier les initiatives existantes pour amplifier la voix des citoyens etla promotion de la gouvernance démocratique. «Civic Tech Fund Africa» intervient dans onze États, notamment : Bénin, Botswana, Cabo Verde, Éthiopie, Kenya, Nigeria, Sénégal, Afrique du Sud, Soudan, Tanzanie et Zambie. L’objectif de «Charter Project Africa» est d’amplifier la voix des citoyens grâce aux technologies civiques numériques
KEEMTAAN GI - AH, CES « RAP’S » !
A partir de cette journée qui ouvre le mois de décembre très prometteur en folles dépenses et jusqu’au jeudi 2 décembre, les pauvres Sénégalais subiront le diktat des transporteurs. Ces messieurs peu civilisés et qui vivent dans une autre époque seront en grève de 48 heures pour un combat qui les oppose à l’Etat. Ou du moins au Chef avec qui ils n’ont pas été tendres. Ce qui nous sert de secteur de transport dans un pays qui aspire à l’émergence va donc nous priver de ses guimbardes et ses cercueils roulants. Voici un pays où l’on nous cause de TER, BTR, autoponts et tutti quanti. Mais au niveau de la circulation, on découvre la face la plus hideuse d’un pays arriéré et qui est loin de l’émergence qu’on nous promet à longueur de discours mais que, comme l’Arlésienne, on ne voit jamais. Dans la circulation, donc, les belles bagnoles se disputent l’asphalte avec des cars rapides. Ces guimbardes d’un autre âge d’une saleté repoussante et que conduisent des hommes tout aussi antédiluviens. Hideux dans le port et le verbe et qui prennent le malin plaisir de saucissonner les trajets comme ça leur chante. La circulation, c’est leur propriété et ils s’y comportent selon leur mauvaise humeur, tellement ils sont devenus amis – amis avec ceux qui sont censés la réguler. Justement, ces transporteurs disent en avoir assez de leur façon de faire la manche. Même si, dans ce registre, le Chef bat le record de la mendicité ! Les transports publics dans notre pays sont donc un secteur qui refuse le progrès pendant que l’Etat construit des routes où nos chauffards tuent et s’en sortent avec le sursis après quelques jours de repos forcé en prison. Wade avait voulu faire disparaitre les « Rap’s » dont un est au musée de Paris (La belle insulte !), en les remplaçant par des belles dames — ça s’appelle « Tata » non, ces véhicules — ? Wade donc, regarde depuis Paris le désastre que font ces véhicules dont les conducteurs font kif-kif avec ceux de « Rap’s ». Que faire ? KACCOOR BI
INFRASTRUCTURES : LES TRAVAUX DU PONT DE ROSSO LANCES PAR LES PRESIDENTS SALL ET EL-GHAZAOUANI
Le président de la République Macky Sall et son homologue mauritanien Mohamed Ould El-Ghazaouani ont lancé ce mardi, les travaux du pont de Rosso, rapporte la présidence sénégalaise. ’’Long d’un kilomètre et demi, cet ouvrage stratégique reliera les deux pays séparés par le fleuve Sénégal. Les travaux devraient durer environ 30 mois’’, indique-t-elle sur son compte twitter. Ce futur pont est le ‘’maillon manquant’’ de l’axe routier Dakar-Nouakchott, souligne un document de presse reçu des autorités des deux pays, à l’occasion de la cérémonie de lancement des travaux prévue à Rosso, en Mauritanie. Il va faciliter le transport et le transit entre les capitales des deux Etats. L’ouvrage va coûter environ 57,4 milliards de francs CFA provenant de la Banque européenne d’investissement, de l’Union européenne (un don d’environ 13,1 milliards de francs CFA), du Fonds d’appui au développement, de la Banque africaine de développement et de contributions des deux Etats, le Sénégal (682,19 millions de francs CFA) et la Mauritanie (2,29 milliards de francs CFA). Le pont de Rosso sera construit sur le fleuve Sénégal et va s’étendre sur 1.461 mètres. Il aura une largeur de 14,55 mètres et des routes d’accès. ‘’La construction du pont de Rosso, infrastructure essentielle du corridor transcôtier entre Tanger et Lagos, passant par Casablanca, Nouakchott, Dakar et Abidjan, participe grandement à la mise en œuvre de la politique d’intégration régionale’’ des Etats riverains, soulignait le gouvernement sénégalais à la veille de la signature, le 25 mars 2021, des contrats de construction de cet ouvrage. En plus de constituer ‘’une passerelle stratégique et économique entre la Mauritanie et le Sénégal’’, l’infrastructure ‘’servira de trait d’union entre l’Europe et l’Afrique subsaharienne’’, indiquait-il dans un communiqué.
INAUGURATION DE L’INSTITUT DE DEFENSE MACKY SALL DEMAIN AU CAMP LECLERC
Il y a quelques mois, le ministre des Forces Armées, Me Sidiki Kaba, avait annoncé la création de l’Institut de Défense du Sénégal (Ids) qui est une Ecole supérieure de guerre. Chose faite ! Car demain, jeudi 02 décembre, le président de la République Macky Sall, Chef suprême des armées, se rendra au Camp Leclerc pour y inaugurer cette prestigieuse Ecole de guerre. Un centre de doctrine militaire à la dimension des ambitions et de la réputation des forces armées sénégalaises. Déjà, le Camp Leclerc sis Liberté 6 extension à Dakar abritant cette école fait déjà peau neuve ! De jour comme de nuit, a constaté un reporter du « Témoin » dont le siège se trouve à proximité, les bidasses de corvée s’activent dans les coins et recoins du camp pour le rendre propre à la dimension de l’hôte du jour : le Chef Suprême des armées. Même les rats et chats en « divagation » ont été chassés voire consignés le temps d’une visite suprême.
SAISIES DE FAUX MEDICAMENTS LA DOUANE FAIT UNE BELLE PRISE A FIMELA
Par le biais des agents de la Brigade fluviale de Fimela, la Douane vient encore de réaliser une belle saisie de faux médicaments d’une valeur estimée à 700 millions de francs. C’était le vendredi dernier dans les forêts de Fimela et Joal lors d’une opération conjointe menée par les unités de surveillance terrestres de la Douane. Les médicaments ont été d’abord transportés par pirogue avant d’être débarqués sur les lieux pour certainement être acheminés par des charrettes voyous. En haute mer, les douaniers avaient pris en filature une pirogue avant de l’arraisonner. A bord de l’embarcation, des médicaments conditionnés dans des cartons ont été saisis. Des médicaments constitués pour la plupart d’aphrodisiaques et de corticoïdes. Après la saisie, le syndicat national des pharmaciens de Kaolack a apporté son concours pour l’évaluation et la dangerosité de la marchandise prohibée et impropre à la consommation. Au rythme des saisies opérées durant cette année 2021, les poulains du coach Abdourahmane Dièye sont en passe de remporter le « ballon d’or », pardon les « menottes d’or » dans la lutte contre la criminalité́ transfrontalière organisée.
MORT D’UN ETUDIANT DE L’UNIVERSITE DE BAMBEY SES CAMARADES PARLENT D’UNE INTOXICATION ALIMENTAIRE, L’ADMINISTRATION DEMENT.
De folles rumeurs ont couru, hier nuit, sur la Toile. Un étudiant de l’université Alioune Diop de Bambey serait décédé des suites d’une intoxication alimentaire. Badara Ndiaye, étudiant en Licence 1 ingénieur juridique et originaire de Kaolack, serait mort, selon ses camarades, d’une intoxication alimentaire. « L’université Alioune Diop de Bambey vient de perdre un étudiant en L1 ingénierie juridique. En effet, notre camarade est victime d’une intoxication alimentaire au niveau du resto campus. Nous exigeons que justice soit faite » avait posté un des étudiants. Cependant, l’administration de l’université de Bambey a démenti cette accusation, informant que l’étudiant a été consulté par un médecin le 18 novembre dernier. «Le test de paludisme effectué sur lui était négatif. Et le médecin traitant avait précisé que l’étudiant ne souffrait pas d’une intoxication alimentaire. Mais, Badara Ndiaye avait décidé de rentrer à son domicile à Kaolack où il est décédé « précise une source de Seneweb. Reste que les étudiants pensent, eux, que leur camarade est bien mort des suites d’une intoxication alimentaire.
DU GRABUGE EN L’AIR. TRANSPORTS GREVE DE 2 JOURS DES TRANSPORTEURS ROUTIERS
Les usagers de la route, surtout ceux de Dakar, vont vivre un calvaire pour trouver un véhicule de transports. A partir de ce mercredi 01er décembre et jusqu’à demain jeudi 02 décembre, le Cadre Unitaire des syndicats des transports routiers du Sénégal (Custrs) a décidé de paralyser tout le transport à travers tout le pays. Samedi dernier, lors d’une assemblée générale tenue à la gare des Baux maraîchers de Pikine, Pape Sarr du Regroupement des chauffeurs de la région de Dakar, le président de l’aérogare de Petersen Dakar, informait que « cette grève est celle du sauver ou périr. Celui qui essaye de l’entraver risque de disparaître. Car c’est pour la sauvegarde de notre outil de travail. Nous savons que, dans toutes les grèves, le grand problème réside à Dakar, mais nous vous donnons la garantie ferme de notre participation à cette grève pour que l’Etat résolve nos problèmes ». Selon Alassane Ndoye, patron du syndicat des transporteurs, cette grève est légitime pour que l’Etat règle leurs problèmes pour toujours. « Mais attention, il faudra vous mobiliser pour être sur vos gardes et faire face à ces autorités blindées mystiquement et armées jusqu’aux dents et prêtes à nous humilier, car elles n’aiment pas le débat contradictoire. Cet Etat est prêt à tout puisqu’il peut envoyer des gens et nous faire le porter le chapeau. Donc soyez prêts à la lutte contre cet Etat qui a laissé en rade notre secteur. Vous avez vu comment Macky a humilié les leaders des centrales syndicales au Palais lors de la remise du cahier de doléance à l’occasion du la Fête du 1er Mai. Cet Etat n’a pas de considération pour les travailleurs. C’est pourquoi, cela fait plus de 5 ans que je ne remets plus de cahiers de doléances. Par conséquent, je vous appelle tous à la mobilisation pour une réussite totale de cette grève générale », avait indiqué Alassane Ndoye. Parlant de leur plate-forme revendicative, le coordonnateur du Custrs, Fallou Samb soulignait qu’elle est axée autour de 10 points. Ces revendications portent entre autres sur le respect des accords conclus entre l’Etat et les syndicats, le retour aux prix des documents administratifs de transport routier pratiqués jusqu’au 27/07/2021, l’arrêt des tracasseries des FDS et des anomalies constatées au Centre de contrôle technique des véhicules automobiles (CCTVA) avec la corruption, les multiples difficultés vécues dans la mise en œuvre du Règlement 14 de l’UEMOA.
ABDOULAYE DIOP, EXPERT EN MISS
Le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, ne rejette pas l’idée de revisiter l’organisation du concours Miss Sénégal. D’ailleurs, il assure qu’une réflexion a été entamée dans ce sens et elle se poursuit toujours. « Il faut qu’on aide les gens à mieux encadrer, mieux réorganiser cet évènement », souligne-t-il, lors du vote du budget de son département au Parlement. Si c’est notre ministre de la Culture qui le dit, il faut le croire. Il est en mesure de gérer cet aspect mieux que le fonds d’aide à la presse. L’ancien vendeur de cigarettes était l’un des principaux sponsors de Miss Sénégal et celle de la « Jongoma » toujours dans les coulisses pour ne rien rater du spectacle tout en vendant ses « Gauloises » et en siégeant dans le jury. On peut bien profiter de son expertise !
PORT DE DAKAR DIRECTEMENT DE CHINE, LE NAVIRE FAUSTINE DE SIEM ATTENDU CE MERCREDI
Le Port de Dakar va vivre ce mercredi 01 un événement à graver dans les annales de la société nationale. Le navire commercial Faustine de SIEM arrive directement de la Chine sans escale à Dakar. D’habitude la ligne maritime sur Dakar est ponctuée d’escales. Mais cette fois-ci, c’est une liaison directe que le grand navire Faustine de SIEM va faire sur Dakar. Un 100% RORO qui transporte 413 véhicules. Durant son escale au Port de Dakar, le navire va débarquer 233 véhicules, et 180 véhicules seront convoyés en transit dans d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest de Dakar. Le navire est affrété par Grimaldi avec le concours de Dakar Terminal et d’Alpha Marine. La compagnie SIEM est partenaire de Grimaldi qui assure la continuité depuis le hub de Dakar vers les autres destinations africaines. Le 1er navire Grimaldi Direct Chine/ Dakar est une illustration du projet de promotion de l’Hinterland et du Sénégal Gateway lancé par le directeur général du Port autonome de Dakar Aboubacar Sédih Bèye. D’ailleurs ce dernier en compagnie des affréteurs déroule une cérémonie ce jeudi 02 décembre de réception du navire. De sources portuaires, il est indiqué que si cette opération est satisfaisante, SIEM envisage de faire de Dakar son hub africain avec 9 escales prévues en 2022.
Les nervis sur la table de Macky
Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (Cudis) a discuté hier, à bâtons rompus, avec le Président Macky Sall, lors de l’audience qu’il a accordée à la délégation. Le Cudis renseigne dans un communiqué parvenu à «L’As» que la rencontre a permis de transmettre au président de laRépublique les inquiétudes et recommandations des khalifes généraux et de leurs porte-paroles avec lesquels le Cudis a pu échanger en préparation de l’audience. Ceux-ci ont insisté sur la nécessité de parler de manière franche et responsable des risques de violence qui pèsent sur la paix et le vivre-ensemble, indique le communiqué. C’était aussi l’occasion pour le Cudis de présenter au chef de l’Etat les récriminations des acteurs politiques et coalitions électorales sur le processus, leur manque de confiance aux autorités de tutelle, le traitement pré- sumé tendancieux de certains dossiers judiciaires, etc. Fort de cela, le Cadre Unitaire a invité le Président Macky Sall à poser dans ce contexte de crise économique et de menaces sécuritaires régionales des actes forts de conciliation à l’intention de ses adversaires politiques pour pacifier le jeu démocratique. Le Cudis n’a pas occulté la question des milices accusées d’user de la violence gratuite envers les honnêtes citoyens.
Macky pour un code de conduite des acteurs politiques
Restons au Palais pour dire que le chef de l’Etat a salué l’initiative du Cadre Unitaire de l’Islam et de la Plateforme Jammi Rewmi visant à restaurer un climat de paix au bénéfice des citoyens. D’après le communiqué, Macky Sall s’est engagé à l’appuyer pour qu’elle se traduise par un code de conduite ou une charte partagée par tous les acteurs. Aussi, promet-il, sa coalition signera la charte pour contribuer à cette dynamique contre la violence. Car, au-delà des élections locales, le Président Sall pense qu’un dialogue approfondi peut permettre d’avancer sur d’autres mesures de préservation de notre vivre ensemble et de pacification des relations entre les acteurs politiques. Le Cadre unitaire de l’Islam poursuivra ses consultations avec les autres acteurs politiques et sociaux pour élargir la base sociale de cet engagement nécessaire de tous à favoriser la paix et la non-violence au Sénégal.
Les points noirs de la coopération sino-africaine
La coalition contre les usines de farine de poisson et la mauvaise gouvernance des pêches a attendu l’ouverture du forum sur la coopération sino-africaine (Focac) hier pour se faire entendre. Selon la coalition, les financements de la Chine au Sénégal, dans le secteur de la pêche, sont concentrés dans l’implantation d’usine de farine et d’huile de poisson et dans la «sénégalisation» de navires chinois pour s’accaparer du peu qui nous reste de poissons, contribuant ainsi à aggraver la surexploitation et le pillage de nos ressources halieutiques, sans parler des problèmes de pollution de notre environnement et de la dé- gradation du cadre de vie des populations. La conviction de la coalition est que la venue des sociétés chinoises a largement contribué à appauvrir les communautés de pêche et n’a enrichi qu’un petit groupe de personnes ayant exploité les failles de notre système, en créant des sociétés mixtes nébuleuses et très problématiques pour la gestion durable des pêches. Lesdites sociétés mixtes ont également contribué à réduire les emplois de la pêche artisanale, notamment ceux de la transformation artisanale des produits halieutiques, et à menacer la sécurité alimentaire des populations du Sénégal et de la sous-région, indique-t-elle dans un communiqué. Chaque année, renseigne la coalition, plus d’un demi-million de tonnes de poissons sont pêchés dans les eaux d’Afrique de l’Ouest pour être ensuite transformés en farine et en huile de poisson. Ainsi, elle recommande «une réorientation des financements de la Chine vers d’autres secteurs où les populations sénégalaises trouveraient leur compte (la santé, l’éducation, les industries, les nouvelles technologies de l’information et de la communication, etc…).
Arrêt technique de la Sar
La Société Africaine de Raffinage (SAR) observe un arrêt technique depuis hier, pour la révision complète de ses installations. Selon le service communication, il s’agit pour la société de se conformer à la loi relative aux établissements classés. Les travaux prendront fin en mars 2022. La Sar va profiter de l’arrêt technique pour procéder également au raccordement des unités existantes avec les nouvelles unités construites dans le cadre de l’augmentation de ses capacités de production et l’adaptation de ses unités au traitement du pétrole brut sénégalais. Toutefois, la Société rassure les usagers et ses partenaires que toutes les dispositions sont prises pour la continuité de l’approvisionnement correct et régulier du marché local en produits pétroliers. Mais dans ce contexte sanitaire avec le flux important dans l’enceinte de la raffinerie durant cette période, la SAR invite les différentes entreprises engagées dans cette opération au respect scrupuleux des mesures barrières telles que édictées par les autorités sanitaires dans toutes les zones concernées. Aussi, elle accorde une très haute importance au respect des règles d’hygiène et de sécurité dans les espaces de travail.
Le Cudis et Jammi Rewmi au Palais
Le Cadre unitaire de l’Islam (Cudis) poursuit ses rencontres avec les acteurs politiques. Après l’opposition, le Cadre dirigé par Cheikh Ameth Tidiane Sy a été reçu hier au Palais par le président de la République. Le Président Macky Sall a fait d’une pierre deux coups. Il a reçu ensemble le Cadre unitaire de l’Islam et la délégation de la plateforme «Jammi rewmi» de la société civile. Les deux délégations ont exprimé au chef de l’Etat les inquiétudes de certains acteurs politiques, surtout de l’opposition. Mais le Président Macky Sall a rassuré de sa volonté de soutenir le processus de mise en place d’un code de conduite des acteurs politiques en direction des élections à venir.
Mise en œuvre du programme 100 000 logements
Interpellé par les députés, lors de son passage à l’hémicycle, pour défendre le projet de budget de son département sur les lenteurs et les lourdeurs du programme des 100 000 logements, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a indiqué que ce projet est actuellement en train d’être mis en œuvre. Selon Amadou Hott, des entrepreneurs ont déjà obtenu des assiettes foncières et sont en train de travailler sur ces projets. Pour le moment, affirme-t-il, 300 000 demandeurs sont déjà répertoriés sur leur plateforme. Il ajoute que ses services sont en train de finaliser des partenariats avec des entreprises locales et étrangères qui vont très prochainement commencer le travail. S’agissant des assiettes foncières disponibles, indique Amadou Hott, le financement est en partie sécurisé avec un programme de la Banque mondiale en plus d’une ligne de financement obtenue auprès des banques locales avec le fonds de l’habitat social.
Le voleur surpris dans la chambre d’un Asp
Marchand ambulant de profession, B. Ndiaye ne veut pas se limiter à son travail. Il s’essaie également au vol. Dépendant du diluant cellulosique, le bonhomme a eu le toupet de s’introduire dans la chambre d’un Agent de Sécurité de Proximité (Asp) au moment où ce dernier prenait son bain, pour tenter de voler son téléphone portable. Après avoir pris le téléphone, il a croisé sa victime au moment de sortir de la chambre. Sommé de s’expliquer sur les raisons de sa présence dans la chambre, B. Ndiaye ne savait quoi dire. Suffisant alors pour qu’il soit pris au collet et conduit à la Police de Grand Yoff où il a été placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet.
Étudiant drogué
Adepte de l’herbe qui tue, l’étudiant M. Niane a été interpellé à Liberté 06 au cours d’une opération de sécurisation menée par les limiers de Grand-Yoff avec un cornet de chanvre indien. Sur la provenance de la drogue, l’étudiant a refusé de livrer son fournisseur. Il a été jeté dans le panier à salades avant d’être déféré au parquet pour détention aux fins d’usage de chanvre indien.
Walf ne cautionne pas les opinions de Gaston Mbengue
Le groupe «Wal Fadjri» se dé- fend. Critiqué d’avoir failli à ses responsabilités sur la déclaration de Gaston Mbengue dans l’émission «Sortie», le groupe de Khar Yalla précise d’emblée qu’il ne cautionne pas les opinions du promoteur de lutte. Dans un communiqué, la direction de la télévision indique que Gaston Mbengue «a tenu des propos irresponsables qui ont offusqué plus d’un Sénégalais. Et nous comprenons parfaitement les réactions d’indignation de nos compatriotes pas habitués à entendre de tels propos diffusés sur nos antennes, même siWal Fadjri est et reste un groupe de presse ouvert à toutes les opinions. C’est cela même son identité». Ainsi le groupe insiste qu’il ne partage pas les opinions de Gaston Mbengue, même s’il assume l’entière responsabilité de leur diffusion. La direction de la télévision rappelle que le groupe reste attaché à la paix et à la cohésion nationale.
Seydina Omar Ba de «Walf» candidat à la mairie de Keur Massar Nord
Ne quittons pas le groupe «Wal Fadjri» sans signaler qu’un de ses animateurs va briguer les suffrages des populations de la commune de Keur Massar Nord. Le célèbre présentateur du journal Wolof et de l’émission «Jakarlo Askan wi», Seydina Omar Ba, n’est pas en terrain inconnu. Puisqu’il a eu deux mandats en tant que conseiller municipal sous la bannière de la coalition Sopi, de 2002 à 2014. Il a été élu sur les listes dirigées par l’ancien maire libéral Gamou Boye. Désormais, il a l’ambition de briguer la commune de Keur Massar Nord où il a passé une grande partie de son adolescence.
Des vidéos installent un malaise à Dakar Dem Dikk
Des vidéos postées sur les ré- seaux sociaux ont fini d’installer le malaise à la société de transport public, Dakar Dem Dikk (DDD). Pour couper court à cette rumeur, la direction générale a aussitôt sorti un communiqué pour rétablir la vérité. Dans les vidéos, il est indiqué que la direction générale refuserait de payer aux travailleurs les heures supplémentaires. D’où la décision des délégués syndicaux de concocter un plan d’actions. Ainsi, la direction générale précise que la réunion tenue mercredi avec tout le collège des délégués et les secrétaires généraux de syndicats consistait à présenter le plan de restructuration et de relance de l’entreprise réalisé par un cabinet international. Selon la même source, le rapport n’évoque nullement le licenciement de personnel à court, moyen ou long terme. Au contraire, elle apporte des solutions innovantes qui portent clairement sur les nombreuses difficultés de Dakar Dem Dikk qui empêchent l’entreprise d’être performante, dont notamment le paiement annuel de 450 millions Fcfa d’heures supplémentaires.
Dakar Dem Dikk perd 1 milliard par mois, soit 35 millions par jour
D’après le document du cabinet international, chaque jour, des équipages entiers de DDD restent sans bus, pour une entreprise qui perd 1 milliard Fcfa par mois, soit environ 35 millions Fcfa par jour d’exploitation. L’explication n’est autre que la mauvaise qualité du modèle d’exploitation trouvé sur place. A ce propos, la Direction générale a instruit la direction des ressources humaines de procéder à l’arrêt total des heures supplémentaires, parmi d’autres mesures comme la suppression du «Car plan» pour les cadres. Toutefois, précise-t-on, cela ne veut nullement dire que les heures supplémentaires déjà effectuées ne seront pas payées, bien au contraire. La Direction Générale invite les travailleurs à plus de responsabilité et prévient qu’aucun plan d’actions illégal ne sera toléré.
Le Pacasen rural bientôt effectif
Le Pacasen rural sera bientôt effectif. L’assurance est du ministre des Finances, Abdoulaye Daouda Diallo qui répondait aux députés. Selon Abdoulaye Daouda Diallo, la procédure pour la mise en place du Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (Pacasen) est en cours. A l’en croire, un montant de 1,5 milliard Fcfa est prévu cette année, pour amorcer le projet, en attendant la validation de la requête de financement soumise à la Banque mondiale.