Affaire miss Sénégal : Plus de 300 plaintes contre Amina Badiane
Le procureur de la République qui ne s’est pas saisi du viol présumé de Miss Sénégal 2020, sera alors obligé d’instruire l’affaire. Puisqu’un Collectif constitué plus de 300 femmes a déposé hier 300 plaintes sur la table du procureur de la République contre Amina Badiane, la présidente du Comité d’organisation de Miss Sénégal pour apologie du viol. Les membres du Collectif se sont adressés à la presse pour dénoncer l’attitude «irresponsable et irrespectueuse» d’Amina Badiane sur cette affaire. En plus d’un procès, le collectif réclame le retrait de la licence du Comité d’organisation. Elles ont déjà collecté 75 signatures en quelques jours après le lancement de la pétition. Selon Codou Aicha Faye, ces signatures seront déposées sur la table du gouvernement. Aussi, le Collectif propose la revue du concept.
Le Cusems en grève
Le Cadre Unitaire Syndical des Enseignants du Moyen Secondaire (Cusems) déterre la hache de guerre après une longue pause due à la pandémie de Covid-19. Abdoulaye Ndoye et Cie ont déjà concocté leur plan d’actions pour faire respecter le protocole d’accord du 30 avril 2018. Le Syndicat va observer un débrayage suivi d’une assemblée générale, mardi prochain. Ce mot d’ordre sera suivi par une grève totale le premier décembre prochain. Le Cusems décrète aussi le boycott de toutes les évaluations.
Macky Sall à Kinshasa
Le Président Macky Sall va prendre part aujourd’hui à la conférence de haut niveau sur l’élimination des violences contre les femmes et les filles en Afrique. Le chef de l’État a quitté Dakar hier, à destination de Kinshasa où se tient la rencontre. Le Président Sall rentre au pays à la fin de la conférence
«Gueum Sa Bopp» en cassation
Alors que le dépôt des dossiers de candidatures aux élections locales est oublié, des coalitions de l’opposition poursuivent la bataille judiciaire pour l’acception de leurs listes. Bougane Guèye Dany tient à sa candidature à la Ville de Dakar. Déboutée par la Cour d’appel de Dakar, la coalition «Gueum sa Bopp» a déposé hier, à la Cour suprême, un pourvoi contre le rejet de la candidature de Bougane Guèye Dany à la mairie de Dakar pour les Locales de janvier 2022. C’est Me Khoureyssi Ba qui a déposé la requête du pourvoi en cassation. Outre la ville de Dakar, le leader de «Gueum Sa Bopp» est aussi candidat à la commune de Mermoz Sacré-Cœur jusqu’ici entre les mains de Barthélémy Dias qui, lui aussi, convoite la mairie de la capitale. La coalition Gueum Sa Bopp a présenté au moins 11 listes dans le département de Dakar.
Soham digère mal son éviction
Manifestement, la maire sortante de la Ville de Dakar n’a pas toujours dirigé le choix porté sur le maire de Mermoz Sacré-Cœur, Barthelemy Dias par la coalition Yewwi Askan wi pour briguer la Ville de Dakar. Prenant la parole hier, lors d’un atelier de partage avec les femmes du comité ad hoc sur la paix, la démocratie, le respect des institutions et de l’Etat de droit, en tant que représentante de l’ensemble des femmes candidates aux communes du Sénégal, Soham Wardini s’est juste indignée du comportement de certains hommes qui ne veulent pas de femmes dirigeantes. Félicitant les initiatrices de cette rencontre, notamment la ministre Zahra Iyane Thiam et Fatou Blondin Diop, elle a rappelé le contexte très serré des investitures. «Vous avez vécu les investitures avec nous, et donc vous êtes témoin de ce qui s’est passé pour Fatou Blondin et pour moi», a-t-elle dit. Faisant allusion à la coalition Yewwi Askan Wi dont elle est membre, Soham Wardini révèle que sa candidature a été recalée à cause de son statut de femme. Ne comprenant pas la discrimination faite à son endroit au moment où il était demandé à tous les maires sortants de rester au niveau de leur poste pour candidater, elle dénonce qu’à la ville de Dakar, c’est parce qu’il y a une femme qu’il fallait l’enlever et mettre un homme. Chose qu’elle refuse catégoriquement vu que sa candidature a été portée, dit-elle, par des organisations de femmes et qu’elle a aussi un bilan à défendre.
«Siggil jigéén» exige l’annulation de «Miss Sénégal»
L’affaire du viol présumé suivi de grossesse de la miss Sénégal 2020 inquiète au plus haut niveau les organisations féminines. A l’unanimité, elles exigent l’arrêt immédiat et sans condition de ce concours qui, en réalité, est une violation de la dignité humaine. La présidente du réseau «Siggil jigéén», Safiétou Diop et compagnie ont profité de l’atelier de partage avec les femmes leaders pour tirer à boulets rouges sur le concours qui sacre les plus belles filles du Sénégal. Pour Mme Diop, il faut tout annuler ce concours et retirer la licence au comité d’organisation. A l’en croire, toutes les femmes sont scandalisées, car c’est une violation de leurs droits que d’exposer nos enfants comme des objets de plaisir pour les vendre à qui le veut. «Ne serait-ce que pour le droit à l’intégrité physique et morale, il va falloir qu’on arrête cette histoire de miss parce que c’est un nid d’exploitation sexuelle autour duquel gravitent des prédateurs», peste Safiétou Diop. Très remontée, elle invite tous les acteurs à s’inscrire dans l’assainissement de l’environnement des enfants pour les préserver de ces contrevaleurs qui sont en train de nous assaillir, mais également pour les protéger de cette exploitation mercantiliste de leur corps sous quelque prétexte que ce soit. Abondant dans le même sens, le Pr Amsatou Sow Sidibé se dit anéantie par cette histoire, parce que les filles sont utilisées comme des objets sans valeur. Pour elle, on ne peut pas construire une société de qualité si les filles sont considérées de la sorte, maltraitées, malmenées.
La Cour d’appel valide la candidature d’Amadou Lamine Dieng
La Cour d’appel de Kaolack a validé la candidature du directeur général de l’Ipres, candidat à sa propre succession à la commune de Wakh-Gouna. Selon Libération online, la Cour estime que la candidature du magistrat est recevable car, selon elle, Amadou Lamine Dieng est en disponibilité depuis six ans. Elle ajoute aussi que l’auteur du recours, Mamadou Diouf, aurait introduit son recours hors délai. Pas convaincu, ce dernier compte saisir la Cour suprême.
Les attentes du chef de l’Etat à la Semig
Le Président Macky Sall compte sur la Société d’Exploitation du Marché d’Intérêt national et de la Gare des Gros-porteurs (SEMIG SA) pour impulser et intensifier la modernisation du système de conservation, de transport, de distribution et de valorisation des productions (agricoles, maraîchères, halieutiques, animales…). Ce, avec une forte implication du secteur privé national dans le capital. A ce propos, il demande au ministre du Commerce de veiller au fonctionnement adéquat des infrastructures concernées ; à la consolidation du positionnement stratégique de la SEMIG SA à travers des actions de marketing et la délivrance de services de qualité aux opérateurs économiques ; à l’exploitation rentable des ouvrages réalisés dans le cadre du contrat d’affermage à signer. Le chef espère que ces infrastructures de la Semig vont contribuer à mieux organiser le développement des activités économiques et commerciales au Sénégal, à partir du pôle urbain de Diamniadio.
Cheikh Oumar Gaye en puissance
Restons avec le chef de l’Etat qui a procédé hier, en conseil des ministres, à la nomination à des postes de responsabilité dans le secteur du transport. Coumba Ndoffène Fall est nommée président du conseil de surveillance de l’Agence Nationale de Sécurité Routière (Anser). Jusque-là directeur des transports routiers, Cheikhou Oumar Gaye, Titulaire, est promu directeur général de l’Agence Nationale de Sécurité Routière (Anser). Quant à l’ingénieur des transports, Valdiodio Ndiaye, il devient directeur des transports routiers au ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, en remplacement de Cheikhou Oumar Gaye. Inspecteur en animation du développement. Mamadou Diouf est nommé inspecteur technique au ministère du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale.
03 nouveaux cas de covid-19 enregistrés
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a enregistré de nouvelles contaminations liées au coronavirus. Sur 1153 tests réalisés, 03 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 0,26%.Détectés dans les régions de Dakar et de Thiès, les nouveaux cas sont issus de la transmission communautaire. Selon les autorités sanitaires, aucun décès n’a été enregistré ce mardi. S’il n’y a pas de patient contrôlé négatif et déclaré guéri ce mercredi, 02 cas graves ont été pris en charge dans les services de réanimation. Depuis le 02 mars 2020, 73 973 cas de covid-19 ont été décelés sur l’étendue du territoire national dont 72 078 gué- ris. Le pays compte 1 885 morts causés par la maladie et 09 patients sous traitement. En ce qui concerne la campagne de vaccination, 1 801 personnes ont été vaccinées le mardi 23 novembre 2021, portant le nombre total à 1 320 032.
Nouvelle flambée de covid-19 en Europe
Près de 3,6 millions de personnes ont contracté, la semaine dernière, le nouveau coronavirus dans le monde, et plus de 51.000 d’entre elles en sont décédées, a indiqué mercredi l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms). A l’échelle mondiale, le nombre de cas et de décès hebdomadaires liés à la Covid-19 a augmenté depuis plus d’un mois. Au cours de la semaine du 15 au 21 novembre 2021, près de 3,6 millions de nouveaux cas confirmés et plus de 51 ;000 décès ont été signalés, ce qui reflète une hausse de 6% des cas et des décès par rapport à la semaine précédente, d’après la même source. L’Europe a enregistré 260,2 nouveaux cas pour 100 000 habitants et les Amériques 73,6 nouveaux cas pour 100 000 habitants et elles restent les régions ayant signalé l’incidence hebdomadaire la plus élevée de cas. L’Europe représente d’ailleurs près de 67% de tous les nouveaux cas, affichant une augmentation de 11% par rapport à la période précédente. Les États-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Russie et la Turquie signalent plus de cas.
KEEMTAAN GI - COMME ON SE RETROUVE !
Tiens, tiens ! Ainsi donc, on retourne à la case départ. Quelle perte de temps ! Plutôt donc que de traiter plus rapidement les dossiers pour nous rendre la vie plus belle et pouvoir faire un plongeon spectaculaire dans un monde émergent qu’ils nous promettent, tout fonctionnait à pas de tortue. Et c’est maintenant seulement que le Chef vient de se rendre compte que son fameux « Fast-track » fonctionnait en mode ralenti ! Il vient donc de faire adopter en Conseil des ministres un projet de loi portant réforme de la Constitution pour rétablir le poste de Premier ministre. Quand il avait décidé de supprimer cette station, sa cour de flagorneurs n’avait pas manqué de louer le génie du Chef et de rivaliser d’arguments pour justifier la pertinence de sa décision. Et aussi l’inutilité du poste de PM ! On est impatients de voir à présent quels arguments les mêmes vont utiliser pour nous convaincre de l’impérieuse nécessité de la restauration de cette fonction qu’ils jugeaient inutile il y a 30 mois seulement ! Retour donc à la dure réalité. Et ça a commencé depuis hier avec le tailleur constitutionnel qui s’est muni de ses ciseaux pour dire le contraire de ce qu’il professait lors de la suppression de ce poste de notre nomenclature institutionnelle. Retour donc à la dure réalité où le Premier ministre devra aller au charbon. Peut - être pour contenir une opposition pas du tout bête et décidée à défendre crânement le respect de la Constitution. Ce qui vaut mieux que cette hypocrisie qui consiste à faire signer une charte sur laquelle le pouvoir sera le premier à chier. Et surtout, surtout face à un homme dont ses détracteurs disent avec amusement que tout qu’il dit est bâti sur la duplicité, sauf l’amour qu’il voue à son épouse… Et encore ! KACCOOR BI
POSTE-FINANCES PLUS DE 1 MILLIARD DE FRANCS DÉTOURNÉS
Pour le moment l’affaire est tenue secrète mais « Le Témoin quotidien » en a eu vent ! En effet, une somme de 1,3 milliard de francs aurait été détournée à « Poste-Finance », la filiale de la société nationale « La Poste ». Le trou est découvert au moment où l’ancien responsable de l’agence principale, M. Manga, après une prolongation de deux ans suite à son départ à la retraite, a reçu notification de cessation de travail, et où son remplacement, un certain M. Kobar, a été nommé. Les deux hommes n’ont pas encore eu le temps de faire la passation de service et le coffre-fort qui se trouve dans le bureau du partant n’a pas fait l’objet d’un inventaire. Ce qui étonne les employés de Poste-Finances », c’est que la direction générale n’a pas encore porté plainte. C’est comme ce qui s’était passé à l’Ipres il y a quelques années : lorsque « Le Témoin » avait annoncé un détournement de plusieurs centaines de millions (plus exactement 575 millions) de francs au niveau des tickets de restauration, beaucoup de gens étaient incrédules. A l’époque, nous nous demandions pourquoi le directeur général, Mamadou Diagne Sy Mbengue, n’avait pas porté plainte. Il est vrai que son assistante était mêlée à l’affaire. Ce n’est que des mois plus tard que la justice avait été saisie ! Là aussi, à « Poste-Finances », on espère qu’elle le sera. Ce détournement est d’autant plus fâcheux, en effet, qu’il est découvert au moment où l’établissement est en passe d’être transformé en une banque…
PERFORMANCE DE LA GESTION PUBLIQUE
Le président Macky Sall tient à la performance de la gestion publique à travers deux (2) principes directeurs : la transparence et la reddition des comptes. Le chef de l’Etat a salué la qualité du dispositif législatif et réglementaire encadrant l’organisation et le fonctionnement de la Cour des Comptes du Sénégal qui, dans le cadre de ses missions, a su asseoir: (i) un système de référence en matière contrôle des comptes ; (ii) une efficacité des missions de contrôle réalisées respectivement par les chambres des affaires budgétaires et financières, des affaires administratives et des entreprises publiques ; (iii) une pertinence des audits de performance des politiques publiques et le suivi des recommandations nécessaires à l’amélioration de la gouvernance publique.
MARCHÉ D’INTÉRÊT NATIONAL, GARE DES GROS PORTEURS
La question liée au développement des activités et de l’exploitation optimale du Marché d’Intérêt national et de la Gare des Gros Porteurs reste une forte préoccupation du Président de la République. Macky Sall a rappelé en Conseil des ministres que ces infrastructures de nouvelle génération, participent à mieux organiser le développement des activités économiques et commerciales au Sénégal, à partir du Pôle urbain de Diamniadio. Le Chef de l’Etat a indiqué, en outre, que la création de la Société d’Exploitation du Marché d’Intérêt national et de la Gare des Gros Porteurs (SEMIG SA), avec une forte implication du secteur privé national dans le capital, devra servir à impulser et intensifier la modernisation du système de conservation, de transport, de distribution et de valorisation des productions (agricole, maraichère, halieutique, animale…), en conformité avec les meilleurs standards internationaux. Le Président de la République a demandé, dès lors, au Ministre du Commerce de veiller : (i) au fonctionnement adéquat des infrastructures concernées ; (ii) à la consolidation du positionnement stratégique de la SEMIG SA à travers des actions de marketing et la délivrance de services de qualité aux opérateurs économiques ; (iii) à l’exploitation rentable (pour l’Etat et ses partenaires), des ouvrages réalisés dans le cadre du contrat d’affermage à signer.
CAMPAGNE AGRICOLE DÉMARRAGE CE JEUDI 25 NOVEMBRE
Ce jeudi 25 novembre 2021, la campagne de commercialisation arachidière démarre sur l’ensemble du territoire national. A ce titre, le Président de la République a rappelé au Gouvernement l’impératif d’assurer un bon déroulement de la campagne de commercialisation des produits agricoles (l’arachide en particulier) sur l’étendue du territoire national.
MESURES INDIVIDUELLES
M. Coumba Ndoffène FALL, Titulaire d’un Master 2 en gestion des ressources humaines, est nommé Président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANSER). M. Cheikhou Oumar GAYE, Titulaire d’un Diplôme d’Etudes Approfondies en Analyse économique et Quantitative, précedemment Directeur des Transports routiers, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER). M. Valdiodio NDIAYE, Ingénieur des Transports, est nommé Directeur des Transports routiers au Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, en remplacement de Monsieur Cheikhou Oumar GAYE, appelé à d’autres fonctions. M. Mamadou DIOUF, Inspecteur en animation du développement, Titulaire d’un Master 2 en management de développement local et d’ingénierie sociale, est nommé Inspecteur technique au Ministère du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale.
POINT E LE TAXIMAN MOUSTAPHA GUÈYE TUÉ PUIS ABANDONNÉ DANS SON VÉHICULE: 2 SUSPECTS ARRÊTÉS
Un crime crapuleux choque plus d’un au Point E où un corps sans vie a été découvert dans la nuit du mercredi (hier) non loin de la piscine olympique ! Selon des informations exclusives de Seneweb, un chauffeur de taxi dénommé Moustapha Guèye a été atrocement tué à l’aide d’un objet tranchant puis abandonné dans son véhicule vers 03 heures. Mais ce crime commis sur Moustapha Guèye ne sera pas impuni ! En un temps record, les policiers du commissariat du Point E en charge de l’enquête ont réussi à mettre la main sur les deux meurtriers présumés de ce chauffeur âgé d’une quarantaine d’années. En effet, les hommes du commissaire Thiam ont interpellé l’un d’eux aux initiales M.D, ce mercredi vers 15 heures. Et le second mis en cause aux initiales I. S a été arrêté vers 21 heures d’après des sources autorisées de Seneweb. Actuellement, les deux tueurs présumés du chauffeur de taxi sont en garde à vue pour meurtre dans les locaux du commissariat du Point E. L’enquête suit son cours.
MAGISTRATURE SONKO DÉNONCE LA MAINMISE DE L’EXÉCUTIF
Pour Ousmane Sonko, les changements intervenus au sein du Conseil supérieur de la magistrature montrent combien l’exécutif a une mainmise sur le judiciaire. « Il est illusoire de parler d’indépendance de la justice au Sénégal. » « La réponse qui a été servie au magistrat qui a eu le courage de dire ce qu’il pensait lors de la rencontre du Conseil Supérieur de Magistrature par le ministre de la Justice prouve que c’est l’exécutif qui choisit ses juges. L’illustration parfaite en est sur les profils qui ont été retenus pour les postes du procureur de la République et pour le poste de doyen des juges », a laissé entendre Ousmane Sonko lors de sa conférence de presse tenue hier. Par ailleurs, la tête de file de Pastef/ Les patriotes, dit constater le départ de l’ex-procureur de la République Sérigne Bassirou Guèye. Toutefois, il reste sceptique quant à son successeur. « Je ne me réjouis absolument pas du départ de Serigne Bassirou Guèye. Parce qu’entre lui et celui qui vient, c’est la même chose et peut être même ce sera pire. Je ne m’en réjouis absolument pas. Je constate seulement et je dirais à Serigne Bassirou Guèye qu’il s’est vanté partout qu’il va avoir la tête de Sonko. Il a osé même proférer des menaces publiques et a osé même s’attaquer à ma vie privée. Mais aujourd’hui, il part et me laisse où je suis et s’il plaît à Dieu, il me verra longtemps », a laissé entendre Ousmane Sonko, lors du point de presse qu’il organisait...
ÉLECTIONS LOCALES LA COUR D’APPEL VALIDE LA CANDIDATURE DE AMADOU LAMINE DIENG
L’actuel maire de Wack-Ngouna, candidat à sa propre succession, va bel et bien prendre part aux prochaines élections locales. Ce, en dépit du recours introduit par M. Mamadou Diouf, économiste rural, aux fins d’annulation de sa candidature. Le requérant avait ainsi estimé que la tête de liste communale de Benno Bokk Yakaar à Wack Ngouna ne pouvait pas briguer un mandat électif conformément à la loi sur le statut des magistrats en citant l’article L.273 du Code électoral qui dispose que «les magistrats de la Cour des comptes sont inéligibles pendant l’exercice de leurs fonctions et 3 mois après l’expiration de celles-ci». Mais la Cour d’appel de Kaolack n’a pas suivi la requête du sieur Diouf, car elle vient tout simplement de valider la candidature du maire de Wack-Ngouna Amadou Lamine Dieng. Motif, la cour déclare irrecevable ledit recours pour avoir dépassé les délais requis pour attaquer la décision préfectorale. Le requérant compte porter l’affaire au niveau de la Cour suprême...
BARRAGES MONDIAL- AFRIQUE RECOURS À DES ARBITRES EUROPÉENS ?
L’Afrique tout entière a les yeux rivés sur les derniers et ultimes matches de barrage pour la Coupe du monde 2022 au Qatar. Dix pays qualifiés (Sénégal, Tunisie, Maroc, Algérie, Nigeria, Égypte, Ghana, Cameroun, Mali, et Rd Congo) attendent tous avec impatience le tirage au sort pour connaître leur adversaire. La Coupe du monde de football, on le sait, est le plus grand événement sportif de la terre. En dehors de l’immense engouement populaire et médiatique, la participation à une Coupe de Monde est liée à des enjeux géopolitiques. Donc chaque équipe rêve d’y aller, chaque pays veut y participer, quitte à sacrifier son budget national ! D’où l’importance de prendre toutes les dispositions et garanties pour que les matches se jouent dans le fair-play et dans le respect de l’éthique sportive. Tout cela pour dire que certains pays qualifiés doivent demander à la Fifa de réquisitionner des arbitres européens pour les barrages. « Pour avoir voyagé en Afrique, je connais de richissimes fédéraux dont la fortune personnelle dépasse le budget du ministère sénégalais des sports. Ces gens-là, qui ne vivent que du football, sont capables de signer un pacte de corruption pour une sentence arbitrale. Donc, les arbitres européens sont plus sûrs pour ces matches couperets dès lors que l’Afrique est le continent le plus corrompu…» met en garde le dirigeant d’un grand club africain. « Souhaitons qu’au sortir de ces barrages, l’histoire ne me donnera pas raison » prévient notre lanceur d’alerte
La Douane saisit des médicaments d’une valeur de 60 millions
11 colis contenant 5230 boîtes de médicaments dont la distribution est frappée de restrictions particulières ont été saisis par le Bureau postal des Douanes de Dakar. Dans une note parvenue hier à «L’As», les soldats de l’économie ont expliqué que ces médicaments rares et chers, composés essentiellement d’antidépresseurs, d’anticoagulants, d’hypolipidémiants et de lasilix, proviennent de la France. D’après les gabelous, les premières investigations révèlent que le réseau ainsi démantelé opérait en introduisant dans le territoire national des médicaments frauduleux par petites quantités. Selon les documents de transport, les médicaments étaient destinés à une officine qui, en réalité, n’est qu’un dépôt clandestin détenu par ce réseau criminel. Pour les douaniers, la valeur totale des médicaments saisis est estimée à 60 millions FCFA. Les soldats de l’économie précisent que l’évaluation a été faite en présence du Dr Madické Diagne de la Direction de la Pharmacie et du Médicament. Ils ont également informé que deux individus impliqués dans ce trafic sont interpellés et que l’enquête se poursuit en collaboration avec les services compétents. La Douane rappelle que parallèlement aux opérations de bouclage des réseaux et couloirs de trafics illicites par voie terrestre, maritime ou aérienne, les unités douanières combattent avec détermination les courants de fraude par infiltration ou dissémination par le biais de courrier postal ou tout autre moyen dé- tourné.
L’ocrtis saisit 137,5 kg de yamba
Les éléments de la Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Thiès ont administré un coup fatal à un vaste réseau de trafiquants de chanvre indien. Dans la nuit du samedi au dimanche, les limiers ont, grâce à un renseignement, fait une saisie de 137,5 kg de yamba. Le département de Mbour est un véritable lieu de transit de la drogue qui est acheminée dans la capitale, vers les autres régions du Séné- gal ou même à l’étranger. Après la saisie de 5 colis de yamba d’une quantité de 142 kgs par les gendarmes de Joal, c’est au tour des policiers de leur emboîter le pas. Selon une source policière, les éléments du commissaire Bassirou Ndiaye ont fait la saisie vers 5h du matin. C’est grâce à un renseignement que les limiers spécialisés dans la lutte contre la drogue se sont rendus au village des pêcheurs sis au nord ouest du département de Mbour. En civil, ils avaient pris d’assaut le village de Guereo (commune de Sindia) pour épier tout mouvement suspect. Grâce à la mission de surveillance, ils ont surpris les dealers qui étaient en train de décharger tranquillement le produit. Dès qu’ils se sont montrés, les trafiquants ont pris la poudre d’escampette. Moins chanceux, le propriétaire du matériel, répondant au nom de P. S, a été arrêté. Conduit au commissariat, il a soutenu que la pirogue lui appartient. Toutefois, il ajoute que les propriétaires de la marchandise prohibée ont pris la tangente. Après la durée légale de sa garde à vue, il a été déféré au parquet pour association de malfaiteurs, détention et trafic de chanvre indien. Ainsi, le procureur du tribunal de grande instance va sceller son sort. Quant à la drogue, elle a été mise sous scellés.
Deux nouveaux décès liés au coronavirus
Le Sénégal a enregistré une nouvelle contamination liée au coronavirus. Sur 692 tests réalisés dans le bilan du jour d’hier, 01 est revenu positif, soit un taux de positivité de 0,14%.Détecté dans la région de Ziguinchor, le seul cas signalé est issu de la transmission communautaire. Selon les autorités sanitaires, deux cas de décès ont été enregistrés lundi dernier. Si aucun patient n’a été contrôlé négatif et déclaré guéri ce mardi, 02 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Depuis l’apparition de la pandémie dans le pays, 73.970 cas de Covid-19 ont été décelés sur l’étendue du territoire national dont 72.078 guéris. Le pays compte actuellement 1.885 morts causés par la maladie et 06 patients sous traitement. S’agissant de la campagne de vaccination, 1830 personnes ont été vaccinées, portant le nombre total à 1.318 231.
Macky Sall nomme Serigne Bassirou Guèye ministre conseiller
L’ancien procureur de la République du Tribunal de Grande Instance (Tgi) de Dakar n’a chômé que quelques heures, après son remplacement lundi dernier. Serigne Bassirou Guèye a été nommé hier ministre conseiller en charge des affaires juridiques par le Président Macky Sall. Il remplace à ce poste le nouveau Médiateur de la Ré- publique, le juge Demba Kandji.
Yaw va recevoir le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal
Suite à sa demande, une délégation du Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal(Cudis) sera reçue aujourd’hui par la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi (Yaw). D’après le communiqué signé par le mandataire national de Yaw, Déthié Fall, la rencontre doit se tenir à 17h au siège du Parti Républicain pour le Peuple (Prp) sur la Vdn. D’après le document, l’ordre du jour portera sur deux points : échange général sur la situation du Sénégal et discussion sur le projet de charte de non-violence. A l’issue de la rencontre, une importante déclaration sera faite, selon Déthié Fall.
1227 policiers, gendarmes, douaniers, auxiliaires de justice formés
Le Sénégal s’est renforcé dans la lutte contre la traite des personnes et de trafic de migrants. En partenariat avec l’Union Européenne, 1227 policiers, gendarmes, douaniers et auxiliaires de justice sénégalais ont été formés sur les questions de traite des personnes et de trafic de migrants. Dans le but de faire le bilan, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, et l’ambassadrice de l’Union Européenne ont co-présidé, hier, le 2e Comité de pilotage de ce projet intitulé Partenariat Opérationnel Conjoint (POC), financé par l’Union Européenne pour un montant de 9 millions d’euros et mis en œuvre par Civipol. Ce programme a ainsi permis de réaliser 47 actions de formation, 14 actions de mentorat auprès de la Division de Lutte contre le Trafic de Migrants et Pratiques assimilées (DNLT) et à l’aéroport de Dakar, 5 voyages d’étude par les personnels de la Direction de la Police de l’Air et des Frontières (DPAF) en Espagne et en France, 6 ateliers/séminaires dont un à caractère régional entre autres.
Les potaches de Dahra iront à l’école finalement
La nouvelle avait fait l’effet d’une bombe. Mais finalement, l’organisation de la Journée de l’Elevage ne va pas priver les élèves de Dahra Djolof de l’école. En effet, dans une note de service, l’inspecteur de l’académie de Louga a décidé de lever la suspension des cours initialement prévue du jeudi 25 au samedi 27 novembre 2021. Cela fait suite au CRD tenu à Dahra, le 22 novembre 2021, et en rapport avec le comité d’organisation. Ainsi, des solutions d’ajustement ont été trouvées pour abriter les délégations d’organisations d’éleveurs dans d’autres sites autres que les établissements scolaires de la commune de Dahra. Enfin, l’inspecteur Mamadou Alioune Diallo dit attacher du prix à l’exécution correcte de cette directive. C’est dire que l’inspecteur de l’Académie de Louga, qui avait pourtant pris la décision de suspendre les cours, a retrouvé ses esprits.
Délocalisation du commissariat de Police de Golf sud
Le Commissariat d’arrondissement de Golf Sud établi près du Service départemental des Impôts et Domaines et de la Perception Municipale de Guédiawaye est maintenant délocalisé à la Cité Aliou Sow dans un nouveau bâtiment réalisé à hauteur de 200 millions Fcfa par l’Etat du Sénégal. La cérémonie d’inauguration des locaux du commissariat a été présidée hier par le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome en présence des autorités municipales de Golf Sud, de la Ville de Guédiawaye, mais aussi préfectorales. Dans son propos, le ministre de l’Intérieur a invité les populations à collaborer avec les forces de l’ordre. Il a exhorté les policiers d’améliorer les conditions d’accueil des citoyens dans leur service. Antoine Diome promet également, dans le cadre de la croisade contre l’insécurité, de transformer l’ancien local du Commissariat d’arrondissement de Golf Sud en cantonnement du Groupement d’intervention mobile (Gmi).
Sécurité aux Parcelles Assainies
Restons avec la Police pour dire que la sécurité est renforcée dans la Commune des Parcelles Assainies. Elle va connaître une nette amélioration avec l’inauguration la semaine passée du poste de Police à l’Unité 15 des Parcelles Assainies. Car, il était difficile pour les quelques éléments du Commissariat de Police d’assurer la sécurité de plus de 350.000 habitants
Justice pour le prof de philosophie agressé
Des professeurs de philosophie se sont constitués en collectif pour défendre leur camarade officiant au lycée de la Zone de Recasement de Keur Massar, Mor Fall, agressé par un groupe de charretiers. Ils ont tenu hier, un point de presse au lycée Seydina Limamou Laye pour exiger que justice soit faite dans cette affaire. Puisque leur camarade agressé n’a fait que défendre leur outil de travail à travers les ré- seaux sociaux en dénonçant l’infiltration dans leur profession de personnes n’ayant pas le profil pour dispenser des cours de philosophie. Ils demandent d’ailleurs à toute la communauté éducative, la société civile et aux autorités à se joindre à leur lutte pour la défense de l’intérêt de l’école sénégalaise.
Enlèvement des enfants du maire de Keur Massar
C’était la panique hier au quartier Grand Médine de la commune de Keur Massar. A l’origine de cette panique : la disparition des sœurs jumelles, filles du dé- puté-maire de Keur Massar, Moustapha Mbengue en voyage au pays d’Erdogan. La nouvelle s’est vite répandue comme une traînée de poudre dans la localité. Une dame du nom de Coumba Dème qui s’est invitée lors d’une fête dans la maison de l’édile de Keur Massar lundi dernier a profité de l’inattention des gens pour prendre les petites et partir avec elles. Dès que la nouvelle est tombée, les proches du maire ont investi les plateaux des médias pour demander secours. Ayant eu vent de la recherche des filles, Coumba Dème habitant le quartier Alioune Ndiaye a ramené les enfants. Elle a d’ailleurs échappé au lynchage. La Gendarmerie a investi les lieux pour essayer de calmer la situation avant d’auditionner Coumba Dème. D’aucuns se demandent si Coumba Dème jouit de toutes ses facultés mentales. En tout cas, l’enquête ouverte par les pandores nous édifiera sur les raisons qui ont poussé Coumba Dème à partir avec les deux filles.
KEEMTAAN GI – DEFOULOIR
C’est comme à la borne-fontaine à la seule différence qu’il n’y a pas encore de bagarre qui ferait gicler le sang. Mais, pour le reste, tout y est puisque ça s’insulte et ça se traite de sorcier. Fort heureusement, les acteurs de ce vaudeville ne sont pas de la racaille de la politique. Ce sont des gens prétendument beaucoup plus « classe ». Ça s’appelle activistes ou influenceurs. Allez savoir qui ces messieurs et dames influencent. En tout cas, ils ont droit à la parole et sont souvent écoutés dans leurs délires. La raison de leur subit accès de colère qui fait se déchainer les réseaux sociaux, c’est le supposé viol suivi de grossesse subi par la plus belle fille de Galsen en 2020. Son attendrissante confession a eu l’effet de libérer de leurs chaines d’autres belles filles. Et la meute est ainsi lâchée contre la malheureuse Amina Badiane. Parmi ses détracteurs, en plus de ces « influenceurs », de supposées féministes et organisations de défense des femmes sont en première ligne pour la taillader, elle qui n’est pourtant pas moins femme qu’elle ! Elle, la pauvre Amina Badiane, ne serait qu’une Madame -maquerelle. Au pilori, elle est accusée, à travers des « Live » souvent lâchement anonymes, de tous les péchés d’Israël. Ça, c’est une de nos « Sénégalaiseries ». Traiter des gens de « dëm » sans détenir des preuves de nos accusations. Mais les réseaux sociaux ne sont-ils pas devenus des espaces de défouloir quoi où l’on s’autorise tous les écarts ? Bon, on se calme ! On n’est pas là pour défendre une dame contre ses sœurs et frères. Kàccoor Bi a bourlingué dans les coulisses des concours de beauté jusqu’au plus prestigieux d’entre eux réservés aux « Jongoma » aux formes généreuses dont il raffole. Ça, c’est le must ! Seulement voilà, personne n’était jamais venu accuser ces messieurs qui s’y bousculaient la bave à la bouche d’agression sexuelle. Kàccoor Bi sait bien qu’il ne se passe pas que des trucs de saints dans ces concours. Il s’agit plutôt souvent d’arènes de débauche avec des requins en costumes cravates ou grands-boubous mais à l’appétit sexuel débordant. Cela dit, quand on se défoule sur une personne, l’accusant d’être une maquerelle et qu’elle porte plainte, pas vraiment besoin d’ameuter les gens. Des preuves, des preuves, messieurs et dames les procureurs ! KACCOOR BI
MENSONGES D’ETAT UNE ICONE NOMMÉE ZAHRA IYANE THIAM
Les promesses non tenues par une personnalité étatique sont-elles des mensonges d’Etat ? Oui ! Car de nombreux imams et oulémas ainsi que des islamologues et sociologues certifient bel et bien que les promesses non tenues par un ministre de la République ne diront pas le contraire. Dans ce cas alors, « Le Témoin » reste convaincu que Mme Zahra Iyane Thiam Diop ministre de la Microfinance et de l'Economie sociale excelle très bien dans ce domaine. Tenez ! Depuis presque quatre ans, Mme Zahra Iyane Thiam a eu à recevoir plusieurs délégations de femmes issues de divers quartiers de Dakar. De Castors aux Hlm en passant par Derklé, Mermoz, Sacré Cœur, Nord Foire etc., ils étaient nombreux les « Mbotay », associations féminines, amicales de commerçantes et Gie à s'être enthousiasmés d’avoir été reçus par l’honorable Zahra Iyane Thiam. Au sortir de toutes ces rencontres, tout ce monde se réjouissait d’avoir reçu des promesses de financements de la part de Mme Zahra Iyane Thiam ou la femme aux mille et un foulards : leader du parti UDS/Innovation, responsable politique de l’Apr/Sicap Liberté, membre du Secrétariat Exécutif de Bby, coordinatrice des femmes And Jeego, candidate de Bby à la mairie de Sicap-Liberté, ministre la Microfinance et de l'Economie sociale etc. Allez faire un pèlerinage dans ces Mbotay et autres regroupements de commerçantes des marchés Castors ou Hlm mais ne leur parlez surtout pas de Mme Zahra Iyane Thiam. « Dou tousss ndaw sosou… ! (Elle ne vaut rien cette dame là). Féne rék…féne rék… (Elle ne fait que mentir car elle ne respecte jamais ses promesses) » se désolent des femmes qui ont eu à rencontrer Zahra Iyane Thiam. Selon les accusations de ces bonnes dames, Mme Iyane Thiam serait en passe d’être le symbole du mensonge d’Etat. Astafourlah !
COUP D’ETAT CONTRE ALPHA CONDÉ AUX ORIGINES, UN CORBEAU D’ETAT
Comme nous aimons beaucoup les menteurs d’Etat, restons-y ! Cette fois-ci, parlons de la Guinée Conakry où les langues commencent à se délier sur le déclic du coup d’Etat militaire ayant renversé le président dictateur Alpha Condé. C’était le dimanche 05 septembre 2021. Justement, « Le Témoin » quotidien a appris que deux jours avant ce putsch, c’est-à-dire le vendredi 03 septembre, le président Alpha Condé avait appelé un de ses hauts conseillers militaires pour lui demander de convoquer un conseil de défense qu’il allait, lui-même, présider le lundi 06 septembre. Dans la même foulée, le président Alpha Condé avait câblé un autre conseiller juridique spécialiste en matière de projets de nomination aux emplois militaires pour la rédaction d’un décret. Comme quoi, l’un des officiers était chargé de convoquer les hauts gradés (Armée, police et gendarmerie), l’autre de rédiger le décret portant révocation du colonel Mamady Doumbouya de la tête du commandement des forces spéciales. On ne sait trop comment la réunion et le projet de décret ont fuité jusqu’à atterrir dans l’oreille du colonel Mamady Doumbouya. Prenant les devants, le colonel Doumbouya a fait une descente commando dans le Palais pour capturer le président Condé et mettre fin à son règne controversé.
PRÉSIDENTIELLE EN GAMBIE YAHYA JAMMEH, UN CANDIDAT VIRTUEL
Contraint par les forces de la Cedeao — Sénégal en tête ! — à quitter le pouvoir en 2017, l’ex -président Yahya Jammeh est l’absent le plus présent dans la campagne présidentielle en cours en Gambie. Depuis le démarrage de la campagne électorale, Yahya Jammeh intervient au téléphone dans tous les meetings de l’opposition et apporte au son soutien candidat Mama Kandeh contre le président sortant Adama Barrow. Visiblement agacé et exaspéré par les incursions téléphoniques de Yahya Jammeh, ce dernier s'en était plaint avant de menacer ses adversaires en ces termes « Je vous mets en garde ! Nous voulons la paix dans ce pays, Yahya Jammeh vit en exil. Son exil lui enlève le droit de participer à la politique gambienne. Les interventions de Jammeh dans les meetings peuvent provoquer des conflits dans ce pays. Je demande à la Commission électorale de prendre ses responsabilités et de mettre en demeure Mama Kandeh et autres » avait menacé le président Barrow. Et pourtant, « Le Témoin » a appris que ce même Adama Barrow avait tenté à plusieurs reprises de nouer une alliance avec le parti de Yahya Jammeh. Une tentative de coalition qui n’était pas du goût de certains chefs d’Etat de la Cedeao qui avaient installé Adama Barrow au pouvoir après avoir chassé Yahya Jammeh…
FERMETURE DES ECOLES POUR 3 JOURS L'IEF DE LINGUÈRE REVIENT SUR SA DÉCISION…
Pas de bamboula à l'école ! Cette sentence dite par les syndicalistes d'enseignants selon qui "les écoles ne sont pas faites pour être fermées à chaque occasion", et relayée hier dans les colonnes de votre canard préféré, semble avoir été bien "lue", bien "comprise" et très bien même "approuvée" par l'inspecteur de l'Education et de la Formation de Linguère. En effet, il avait décidé de suspendre les cours dans toute la commune de Dahra pour trois jours. Ce, juste pour "faire plaisir" au ministre Aly Saleh et ses invités à l'occasion de la journée nationale de l'Elevage prévue vendredi prochain. Soit une perte de plus de 20 heures de cours dans un pays où la qualité des enseignements-apprentissages laisse à désirer. Heureusement ! Quand les enseignants ont vraiment envie d'aller à l'école, quand ils ne veulent pas faire la grève, ils refusent des jours de repos de circonstance tout en portant l'affaire au grand public. C'est d'ailleurs leur indignation qui a obligé Mamadou Alioune Diallo à revenir sur sa décision de fermer les classes de sa circonscription et hors circonscription pour 72 heures. Certes, dans sa note de service, il dit que la levée de la suspension des cours à Dahra fait suite au CRD tenu en rapport avec le comité d'organisation qui aurait trouvé des solutions d'ajustement pour abriter les délégations d'organisations d'éleveurs dans des sites autres que les établissements scolaires de la commune de Dahra. On n’aurait donc pas pu commencer par là ? …
TAMSIR BAKHOUM DU SAEMSS S'EN RÉJOUIT
Tamsir Bakhoum du Saemss dit se réjouir de la note de service de Mamadou Alioune Diallo, Ief de Linguère, notifiant la suspension des cours initialement prévue du jeudi 25 au Samedi 27 novembre dans les établissements scolaires de Dioloff pour les besoins de la Journée de l'élevage. Heureusement car, soutient-il, personne n’aurait pu le convaincre "ni de l'opportunité encore moins de l'importance de la suspension des cours". Il rappelle en outre que cette mesure de l'Ief de Linguère vient illustrer la "mauvaise gestion" de notre système scolaire et le "manque de sérieux" avec un "pilotage à vue" et avec "beaucoup de cacophonie" dans certaines structures déconcentrées tels que les IEF, les IA... Pour le chargé de la presse et de la communication du syndicat dirigé par Saourou Sène, la gestion de l'école, qui reste une affaire de la communauté, doit être "inclusive, participative et transparente". Surtout, surtout, insiste-t-il, "aucune gestion solitaire ne saurait donner de résultats probants et profitables aux acteurs de l'école à savoir les enseignants, les parents d'élèves et les partenaires techniques et financiers". Son syndicat demande à ce que "les CLD, les CDD et les CRD puissent fonctionner correctement pour que de pareilles situations ne se reproduisent plus jamais à l'école".
POLICE UN NOUVEAU COMMISSARIAT À GOLF SUD
Le ministre de l’Intérieur avait promis il y a deux semaines, la poursuite du maillage territorial de notre pays par des commissariats de police. Antoine Félix Diome a tenu parole puisque, hier, il a encore inauguré un nouveau commissariat de police d’arrondissement à Golf Sud situé dans la Cité Alioune Sow. En présence du directeur adjoint de la police nationale et d’autorités locales telles que le maire de Golf Sud, Aïda Sow Diawara, et du maire de la ville de Guédiawaye, Aliou Sall, le ministre Antoine Félix Diome s’est félicité de l’inauguration de ce nouveau joyau qui marque une étape importante dans le cadre de la lutte contre l’insécurité de plus en plus menaçante. Le bâtiment neuf est construit pour un montant de plus de 200 millions de francs CFA et financé par l’Etat. Il vient en appui au premier commissariat qui sera érigé en poste du Groupement mobile d’intervention.
FONCTIONNAIRES DE POLICE
Comme lors de l’inauguration du deuxième commissariat des Parcelles Assainies, le ministre de l’Intérieur a profité de la cérémonie du Golf Sud pour inviter les forces de sécurité, notamment les fonctionnaires de police, à toujours être en phase avec leurs missions. Dans son discours inaugural, Antoine Félix Diome a engagé les forces de police à plus de diligence, de courtoisie et aussi d’efficacité face à la gestion des plaintes des usagers. « Je vous invite à faire de ce commissariat un lieu de service public de qualité. Pour cela, il faudra prendre les préoccupations des usagers avec une très grande efficacité et une diligence professionnelle pour remplir votre mission en tout responsabilité », a demandé le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique aux policiers qui officieront désormais dans ce nouveau commissariat à Golf Sud. Par ailleurs, le ministre Antoine Félix Diome a appelé les forces de police et de sécurité à rester fidèles à leur mission en respectant leur devise qui est : « Dans l’honneur au service de la loi ».
KEUR MASSAR LES DEUX FILLES DU DÉPUTÉ-MAIRE MOUSTAPHA MBENGUE, ENLEVÉES, PUIS RETROUVÉES
La famille du député-maire de Keur Massar, Moustapha Mbengue, a vécu hier des moments éprouvants suite à l’enlèvement de leurs deux filles par une dame inconnue. La mère des jeunes filles, contactée par Dakaractu, a évoqué les conditions de la disparition de ses enfants et révélé au bout du fil, la bienveillance de la famille à l’égard de la dame. Selon les affirmations de l’épouse du maire de Keur Massar, Mme Khady Guèye, le tort de la famille est d'avoir été aveuglée par gentillesse et la gratitude de la dame (de teint clair) qui a rencontré à deux reprises le maire en personne. D’après Mme Mbengue, « elle a offert gratuitement ses services à la famille après qu’elle ait activement joué son rôle lors d’une cérémonie familiale chez nous. Elle est revenue hier lundi (jour de la disparition des petites filles), pour rencontrer le Maire. Mise au courant de l’indisponibilité de Moustapha Mbengue pour raison d’un déplacement en Turquie, elle est quand même restée pour prendre des nouvelles », poursuit la femme du maire. Informée de la disparition de Anta et de sa sœur Mariètou, la gendarmerie locale avait ouvert une enquête pour tenter de trouver la présumée ravisseuse et principalement les deux filles portées disparues. Heureusement qu’après des heures de recherches, les pandores ont réussi à retrouver les deux jeunes filles saines et sauves...