L'OEIL DU TEMOIN DE CE JEUDI

KEEMTAAN GI - COMME ON SE RETROUVE !
Tiens, tiens ! Ainsi donc, on retourne à la case départ. Quelle perte de temps ! Plutôt donc que de traiter plus rapidement les dossiers pour nous rendre la vie plus belle et pouvoir faire un plongeon spectaculaire dans un monde émergent qu’ils nous promettent, tout fonctionnait à pas de tortue. Et c’est maintenant seulement que le Chef vient de se rendre compte que son fameux « Fast-track » fonctionnait en mode ralenti ! Il vient donc de faire adopter en Conseil des ministres un projet de loi portant réforme de la Constitution pour rétablir le poste de Premier ministre. Quand il avait décidé de supprimer cette station, sa cour de flagorneurs n’avait pas manqué de louer le génie du Chef et de rivaliser d’arguments pour justifier la pertinence de sa décision. Et aussi l’inutilité du poste de PM ! On est impatients de voir à présent quels arguments les mêmes vont utiliser pour nous convaincre de l’impérieuse nécessité de la restauration de cette fonction qu’ils jugeaient inutile il y a 30 mois seulement ! Retour donc à la dure réalité. Et ça a commencé depuis hier avec le tailleur constitutionnel qui s’est muni de ses ciseaux pour dire le contraire de ce qu’il professait lors de la suppression de ce poste de notre nomenclature institutionnelle. Retour donc à la dure réalité où le Premier ministre devra aller au charbon. Peut - être pour contenir une opposition pas du tout bête et décidée à défendre crânement le respect de la Constitution. Ce qui vaut mieux que cette hypocrisie qui consiste à faire signer une charte sur laquelle le pouvoir sera le premier à chier. Et surtout, surtout face à un homme dont ses détracteurs disent avec amusement que tout qu’il dit est bâti sur la duplicité, sauf l’amour qu’il voue à son épouse… Et encore !
KACCOOR BI
POSTE-FINANCES PLUS DE 1 MILLIARD DE FRANCS DÉTOURNÉS
Pour le moment l’affaire est tenue secrète mais « Le Témoin quotidien » en a eu vent ! En effet, une somme de 1,3 milliard de francs aurait été détournée à « Poste-Finance », la filiale de la société nationale « La Poste ». Le trou est découvert au moment où l’ancien responsable de l’agence principale, M. Manga, après une prolongation de deux ans suite à son départ à la retraite, a reçu notification de cessation de travail, et où son remplacement, un certain M. Kobar, a été nommé. Les deux hommes n’ont pas encore eu le temps de faire la passation de service et le coffre-fort qui se trouve dans le bureau du partant n’a pas fait l’objet d’un inventaire. Ce qui étonne les employés de Poste-Finances », c’est que la direction générale n’a pas encore porté plainte. C’est comme ce qui s’était passé à l’Ipres il y a quelques années : lorsque « Le Témoin » avait annoncé un détournement de plusieurs centaines de millions (plus exactement 575 millions) de francs au niveau des tickets de restauration, beaucoup de gens étaient incrédules. A l’époque, nous nous demandions pourquoi le directeur général, Mamadou Diagne Sy Mbengue, n’avait pas porté plainte. Il est vrai que son assistante était mêlée à l’affaire. Ce n’est que des mois plus tard que la justice avait été saisie ! Là aussi, à « Poste-Finances », on espère qu’elle le sera. Ce détournement est d’autant plus fâcheux, en effet, qu’il est découvert au moment où l’établissement est en passe d’être transformé en une banque…
PERFORMANCE DE LA GESTION PUBLIQUE
Le président Macky Sall tient à la performance de la gestion publique à travers deux (2) principes directeurs : la transparence et la reddition des comptes. Le chef de l’Etat a salué la qualité du dispositif législatif et réglementaire encadrant l’organisation et le fonctionnement de la Cour des Comptes du Sénégal qui, dans le cadre de ses missions, a su asseoir: (i) un système de référence en matière contrôle des comptes ; (ii) une efficacité des missions de contrôle réalisées respectivement par les chambres des affaires budgétaires et financières, des affaires administratives et des entreprises publiques ; (iii) une pertinence des audits de performance des politiques publiques et le suivi des recommandations nécessaires à l’amélioration de la gouvernance publique.
MARCHÉ D’INTÉRÊT NATIONAL, GARE DES GROS PORTEURS
La question liée au développement des activités et de l’exploitation optimale du Marché d’Intérêt national et de la Gare des Gros Porteurs reste une forte préoccupation du Président de la République. Macky Sall a rappelé en Conseil des ministres que ces infrastructures de nouvelle génération, participent à mieux organiser le développement des activités économiques et commerciales au Sénégal, à partir du Pôle urbain de Diamniadio. Le Chef de l’Etat a indiqué, en outre, que la création de la Société d’Exploitation du Marché d’Intérêt national et de la Gare des Gros Porteurs (SEMIG SA), avec une forte implication du secteur privé national dans le capital, devra servir à impulser et intensifier la modernisation du système de conservation, de transport, de distribution et de valorisation des productions (agricole, maraichère, halieutique, animale…), en conformité avec les meilleurs standards internationaux. Le Président de la République a demandé, dès lors, au Ministre du Commerce de veiller : (i) au fonctionnement adéquat des infrastructures concernées ; (ii) à la consolidation du positionnement stratégique de la SEMIG SA à travers des actions de marketing et la délivrance de services de qualité aux opérateurs économiques ; (iii) à l’exploitation rentable (pour l’Etat et ses partenaires), des ouvrages réalisés dans le cadre du contrat d’affermage à signer.
CAMPAGNE AGRICOLE DÉMARRAGE CE JEUDI 25 NOVEMBRE
Ce jeudi 25 novembre 2021, la campagne de commercialisation arachidière démarre sur l’ensemble du territoire national. A ce titre, le Président de la République a rappelé au Gouvernement l’impératif d’assurer un bon déroulement de la campagne de commercialisation des produits agricoles (l’arachide en particulier) sur l’étendue du territoire national.
MESURES INDIVIDUELLES
M. Coumba Ndoffène FALL, Titulaire d’un Master 2 en gestion des ressources humaines, est nommé Président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANSER). M. Cheikhou Oumar GAYE, Titulaire d’un Diplôme d’Etudes Approfondies en Analyse économique et Quantitative, précedemment Directeur des Transports routiers, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER). M. Valdiodio NDIAYE, Ingénieur des Transports, est nommé Directeur des Transports routiers au Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, en remplacement de Monsieur Cheikhou Oumar GAYE, appelé à d’autres fonctions. M. Mamadou DIOUF, Inspecteur en animation du développement, Titulaire d’un Master 2 en management de développement local et d’ingénierie sociale, est nommé Inspecteur technique au Ministère du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale.
POINT E LE TAXIMAN MOUSTAPHA GUÈYE TUÉ PUIS ABANDONNÉ DANS SON VÉHICULE: 2 SUSPECTS ARRÊTÉS
Un crime crapuleux choque plus d’un au Point E où un corps sans vie a été découvert dans la nuit du mercredi (hier) non loin de la piscine olympique ! Selon des informations exclusives de Seneweb, un chauffeur de taxi dénommé Moustapha Guèye a été atrocement tué à l’aide d’un objet tranchant puis abandonné dans son véhicule vers 03 heures. Mais ce crime commis sur Moustapha Guèye ne sera pas impuni ! En un temps record, les policiers du commissariat du Point E en charge de l’enquête ont réussi à mettre la main sur les deux meurtriers présumés de ce chauffeur âgé d’une quarantaine d’années. En effet, les hommes du commissaire Thiam ont interpellé l’un d’eux aux initiales M.D, ce mercredi vers 15 heures. Et le second mis en cause aux initiales I. S a été arrêté vers 21 heures d’après des sources autorisées de Seneweb. Actuellement, les deux tueurs présumés du chauffeur de taxi sont en garde à vue pour meurtre dans les locaux du commissariat du Point E. L’enquête suit son cours.
MAGISTRATURE SONKO DÉNONCE LA MAINMISE DE L’EXÉCUTIF
Pour Ousmane Sonko, les changements intervenus au sein du Conseil supérieur de la magistrature montrent combien l’exécutif a une mainmise sur le judiciaire. « Il est illusoire de parler d’indépendance de la justice au Sénégal. » « La réponse qui a été servie au magistrat qui a eu le courage de dire ce qu’il pensait lors de la rencontre du Conseil Supérieur de Magistrature par le ministre de la Justice prouve que c’est l’exécutif qui choisit ses juges. L’illustration parfaite en est sur les profils qui ont été retenus pour les postes du procureur de la République et pour le poste de doyen des juges », a laissé entendre Ousmane Sonko lors de sa conférence de presse tenue hier. Par ailleurs, la tête de file de Pastef/ Les patriotes, dit constater le départ de l’ex-procureur de la République Sérigne Bassirou Guèye. Toutefois, il reste sceptique quant à son successeur. « Je ne me réjouis absolument pas du départ de Serigne Bassirou Guèye. Parce qu’entre lui et celui qui vient, c’est la même chose et peut être même ce sera pire. Je ne m’en réjouis absolument pas. Je constate seulement et je dirais à Serigne Bassirou Guèye qu’il s’est vanté partout qu’il va avoir la tête de Sonko. Il a osé même proférer des menaces publiques et a osé même s’attaquer à ma vie privée. Mais aujourd’hui, il part et me laisse où je suis et s’il plaît à Dieu, il me verra longtemps », a laissé entendre Ousmane Sonko, lors du point de presse qu’il organisait...
ÉLECTIONS LOCALES LA COUR D’APPEL VALIDE LA CANDIDATURE DE AMADOU LAMINE DIENG
L’actuel maire de Wack-Ngouna, candidat à sa propre succession, va bel et bien prendre part aux prochaines élections locales. Ce, en dépit du recours introduit par M. Mamadou Diouf, économiste rural, aux fins d’annulation de sa candidature. Le requérant avait ainsi estimé que la tête de liste communale de Benno Bokk Yakaar à Wack Ngouna ne pouvait pas briguer un mandat électif conformément à la loi sur le statut des magistrats en citant l’article L.273 du Code électoral qui dispose que «les magistrats de la Cour des comptes sont inéligibles pendant l’exercice de leurs fonctions et 3 mois après l’expiration de celles-ci». Mais la Cour d’appel de Kaolack n’a pas suivi la requête du sieur Diouf, car elle vient tout simplement de valider la candidature du maire de Wack-Ngouna Amadou Lamine Dieng. Motif, la cour déclare irrecevable ledit recours pour avoir dépassé les délais requis pour attaquer la décision préfectorale. Le requérant compte porter l’affaire au niveau de la Cour suprême...
BARRAGES MONDIAL- AFRIQUE RECOURS À DES ARBITRES EUROPÉENS ?
L’Afrique tout entière a les yeux rivés sur les derniers et ultimes matches de barrage pour la Coupe du monde 2022 au Qatar. Dix pays qualifiés (Sénégal, Tunisie, Maroc, Algérie, Nigeria, Égypte, Ghana, Cameroun, Mali, et Rd Congo) attendent tous avec impatience le tirage au sort pour connaître leur adversaire. La Coupe du monde de football, on le sait, est le plus grand événement sportif de la terre. En dehors de l’immense engouement populaire et médiatique, la participation à une Coupe de Monde est liée à des enjeux géopolitiques. Donc chaque équipe rêve d’y aller, chaque pays veut y participer, quitte à sacrifier son budget national ! D’où l’importance de prendre toutes les dispositions et garanties pour que les matches se jouent dans le fair-play et dans le respect de l’éthique sportive. Tout cela pour dire que certains pays qualifiés doivent demander à la Fifa de réquisitionner des arbitres européens pour les barrages. « Pour avoir voyagé en Afrique, je connais de richissimes fédéraux dont la fortune personnelle dépasse le budget du ministère sénégalais des sports. Ces gens-là, qui ne vivent que du football, sont capables de signer un pacte de corruption pour une sentence arbitrale. Donc, les arbitres européens sont plus sûrs pour ces matches couperets dès lors que l’Afrique est le continent le plus corrompu…» met en garde le dirigeant d’un grand club africain. « Souhaitons qu’au sortir de ces barrages, l’histoire ne me donnera pas raison » prévient notre lanceur d’alerte