LA FAAPA AU SECOURT A L'AGENCE DE PRESSE BENINOISE
La Fédération Atlantique des Agences de Presse Africaine (FAAPA), a exprimé vendredi à Dakar, son soutien à l’Agence béninoise de presse (ABO), ’’menacée de dissolution’’, a indiqué son président, Khalil Hachimi Idrissi.
Dakar, 26 nov (APS) – La Fédération Atlantique des Agences de Presse Africaine (FAAPA), a exprimé vendredi à Dakar, son soutien à l’Agence béninoise de presse (ABO), ’’menacée de dissolution’’, a indiqué son président, Khalil Hachimi Idrissi.
’’Le dossier du processus de dissolution de l’ABP, a été étudié par le comité pour prendre un certain nombre d’initiatives en vue d’essayer de plaider en faveur du maintien de cette agence de presse’’, a-t-il dit lors des travaux de son 8ème Comité exécutif de la FAAPA qui se tient à Dakar.
’’Ce processus de dissolution de l’ABP, est une mauvaise nouvelle’’, a ajouté le président de la FAAPA qui dit ’’ne pas comprendre pas ce geste, surtout en ces moments où, les États africains ont besoin de leurs agences de presse et plus que jamais, d’un service public de qualité’’.
Selon lui, dans un Etat comme le Bénin, est ’’conscient’’ des enjeux de la communication mondiale et continentale, et qui crée des agences spécialisées ou dédiées à des missions ponctuelles, ’’rien ne remplacera le service public d’une agence de presse’’.
’’Nous allons accompagner l’ABP pour qu’elle survive et continue à se développer et à faire partie du réseau d’agences de presse africaine. Nous ne pourrons jamais nous résoudre à la disparition d’une agence de presse’’, a encore relevé Hachimi Idrissi.
Il a engagé la FAAPA à ’’tout faire’’ pour que l’Agence de presse béninoise ’’survive au même titre que toutes les agences de presse’’ membre de son réseau.
Hachimi Idrissi, également directeur général de l’Agence de Presse marocaine (MAP) a rappelé que l’ABP, est agence du ’’service public, fonctionnant selon les règles de l’art, avec un statut clair, des missions précises et demeure au service du gouvernement, de l’État et de l’opinion publique’’.
Il a déploré cette situation ’’incompréhensible’’, au moment où la Faapa se félicite de voir certains pays, comme le Sénégal, renforcer, leur Agence de presse, en leur donnant des moyens, des nouveaux statuts.
’’L’agence de presse du Bénin date de 1960. C’est un acquis considérable de l’accumulation de l’expérience et elle a une présence rayonnante dans la sous-région’’,a-t-il rappelé.
Le président de la FAAPA a dit qu’il compte adrsser une lettre au Chef de l’Etat béninois, ’’pour mettre en valeur les atouts d’une agence de Presse (dans son pays) et aussi plaider pour la restauration et la modernisation de cette dernière’’.
À DAKAR, JUAN GOMEZ PARLE DE L'AVENIR D'APPEL SUR L'ACTUALITÉ
De passage à Dakar pour l’enregistrement de l’émission, Juan Gomez a dévoilé les coulisses de son magazine au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) en présence des étudiants en journalisme.
Depuis 1996, Juan Gomez, animateur et producteur anime l’émission interactive «Appel sur l’actualité » sur radio France internationale (RFI), très écouté en Afrique francophone. Avec cette émission, les auditeurs africains appelle pour avoir des éclairages sur une information qui leur tient à cœur, ils peuvent exprimer leur indignation, pousser un coup de gueule contre un chef d’État ou exprimer une satisfaction par rapport à une problématique. Et ça fait 25 ans que cette émission passe sur les ondes de la radio publique française.
Très populaire auprès de la jeunesse d’Afrique francophone, le succès d’ «Appels sur l’actualité » est tel qu’au fil des ans, elle est passée de 20 minutes à 40 minutes. De passage à Dakar pour l’enregistrement de l’émission, Juan Gomez a dévoilé les coulisses de son magazine au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) en présence des étudiants en journalisme.
En marge de cette rencontre, il a accepté de répondre aux questions d’AfricaGlobe tv notamment sur l’avenir de cette émission, la relation qu’il a développé avec ses fidèles auditeurs africains. Ainsi, selon lui, après 25 ans, tant que les auditeurs du continent continuent d’avoir un intérêt pour cette émission interactive et à l’écouter, participer à travers leurs appels, il n’y a aucune raison de la supprimer de l’antenne RFI. Il n’exclut même pas au contraire la possibilité que la direction accorde un peu plus de temps à l’émission pour l’innover.
Un comité ad hoc se penche sur une fiscalité propre au département
Le département pourrait bientôt avoir une fiscalité qui lui est propre. C’est la proposition faite par la commission des lois de l’Assemblée nationale en marge du vote du projet de loi portant modification du code général des collectivités territoriales. Interpellé en commission par les députés sur le marasme des collectivités territoriales, Oumar Guèye a indiqué que l’Etat fait beaucoup d’efforts en augmentant annuellement les dotations qu’il alloue aux collectivités. S’agissant du département qui ne dispose pas de fiscalité propre, le maire de Sangalkam a soutenu qu’un Comité ad hoc a été mis en place, en relation avec le ministère en charge des Finances, pour réfléchir sur la question. Sur un autre registre, il a annoncé que le transfert des ressources financières aux collectivités territoriales peut être revu à la hausse.
Les députés de plus en plus muets en plénière
Il faut le dire. Tout projet de loi présenté à l’Assemblée nationale depuis quelques mois passe sans débats pratiquement. Les députés ont perdu le goût de la parole. En séance plénière, ils se montrent peu diserts. A la place de 50 ou plus d’orateurs, maintenant il y en a moins de 5 à 10.Ils n’interrogent plus les ministres sur la quintessence des textes qu’ils examinent. Ils ne se contentent que de voter. Et de manière Fast-track. Par exemple, lors du vote du projet de loi modifiant le code général des collectivités territoriales hier, seuls deux députés, Adama Kadam et Me Djibril War, ont demandé la parole lors de l’ouverture des débats. C’était également le cas lors de l’examen du projet de loi sur la seconde Loi de Finances Rectificative et du projet de loi autorisant la création de la Société Nationale de Gestion et d’Exploitation du patrimoine bâti de l’Etat (SOGEPA SN). Seulement, il urge de souligner que ce silence un inhabituel à l’hémicycle coïncide avec la préparation des élections territoriales
Samuel Sarr entendu à la brigade de recherches
L’ancien ministre de l’Energie, Samuel Sarr a été entendu hier dans l’affaire des deux milliards FCFA l’opposant à l’homme d’affaires Cheikh Amar. Les enquêteurs de la brigade de recherches de la gendarmerie ont auditionné aussi le plaignant, Cheikh Amar, d’après Dakaractu. Selon l’accusation, les deux milliards FCFA qui ont été prêtés à Samuel Sarr par l’homme d’affaires pour le compte de Me Wade depuis 2014, n’ont jamais été remis au Pape du Sopi. C’est de guerre lasse que Cheikh Amar aurait décidé de porter plainte contre Samuel Sarr pour récupérer son argent. Mais l’ancien ministre balaie d’un revers de main ces accusations et soutient que le plaignant veut lui soutirer de l’argent. C’est pourquoi, à son tour, Samuel Sarr a porté plainte contre Cheikh Amar et son avocat Me Seydou Diagne. Mbaye Kane Lo, cité comme un témoin de Cheikh Amar et qui a également porté plainte contre Samuel Sarr, a été auditionné.
8 tonnes de produits impropres saisies à Thiès
Le marché central de Thiès est-il devenu la plaque tournante des produits impropres à la consommation. Au vu des performances réalisées par la brigade départementale d’hygiène, on est tenté de répondre par l’affirmative. En effet, dans le cadre du contrôle de l’hygiène des denrées alimentaires et du strict respect des bonnes pratiques d’hygiène de vente, les éléments de la brigade ont mené des opérations au marché central. Elles sont traduites par la saisie de 8 tonnes de produits impropres à la consommation, soit une valeur de plus de 6 millions de FCFA. Il s’agit entre autres de lait Gloria, de la mayonnaise, des bouillons, du lait en poudre, de sacs de farine, etc. Selon les responsables départementaux de l’hygiène cette dynamique va se poursuivre à travers des descentes inopinées dans les marchés et dans ce sillage, ils ont appelé les populations à la vigilance
Erreur sur une photo
Dans note précédente édition, nous avons malencontreusement illustré un article parlant de la gestion du directeur général de l’Aser, Baba Diallo par la photo d’Ibrahima Amadou Sarr, le Président de la Commission de régulation du secteur de l’électricité. Une erreur qui nous a valu un appel matinal. Nous présentons nos excuses à Ibrahima Amadou Sarr et à nos lecteurs.
Thierno Diallo auditionné par la brigade de la cybercriminalité
Les autorités judiciaires sont en train de diligenter la plainte de Kilifeu du mouvement Y en a marre contre son ami, Thierno Amadou Diallo. La coordination du mouvement renseigne que Thierno Amadou Diallo a été extrait de sa cellule hier (avant-hier, Ndlr) et entendu par la brigade de cybercriminalité dans le cadre de l’enquête, suite à la plainte de Kilifeu pour collecte et diffusion illicites de données à caractère personnel. Ainsi, le mouvement Y en a marre engage l’autorité judiciaire à mener un travail sérieux et impartial pour identifier toutes les personnes ayant participé au processus de collecte et de diffusion de ces vidéos.
Affaire miss Sénégal : Plainte de Jamra contre Aminata Badiane
L’Ong Jamra est passée à l’acte hier après avoir annoncé des poursuites judiciaires contre Aminata Badiane du Comité d’organisation de Miss Sénégal. Pour le compte de l’Ong Jamra, Me Moussa Sarr a déposé au parquet une plainte contre Aminata Badiane et X pour apologie du viol, association de malfaiteurs et complicité passive de proxénétisme. Cette plainte vient s’ajouter aux 300 plaintes déposées contre Aminata Badiane par un collectif de femmes
40 millions d’euros à la Sonacos pour la campagne 2021/2022
Une bouffée d’oxygène pour la Sonacos qui peut désormais entamer la campagne de commercialisation de l’arachide sans soucis financiers. Elle a reçu un financement de 40 millions d’euros de la Société internationale islamique de financement du commerce (Itfc) pour financer une partie de la campagne arachidière 2021-2022. Cette enveloppe règle environ 45% des besoins de la Sonacos pour assurer l’achat de 150.000 tonnes d’arachides. D’après le directeur d’exploitation de l’ITFC, Nazeem Noordali, l’engagement de l’ITFC à soutenir le secteur agricole, en particulier le secteur de l’arachide au Sénégal, s’inscrit dans le long terme et présente un grand intérêt pour le Sénégal. Croyant en la croissance du secteur agricole en Afrique sub-saharienne, il est prêt à soutenir les acteurs clés tels que la Sonacos sur des projets qui, non seulement apportent une valeur financière, mais aussi ont un impact direct sur les communautés agricoles et rurales. Ainsi, l’ITFC compte soutenir la relance de l’économie nationale et régionale afin de contribuer à la création et au maintien d’emplois ainsi qu’à l’autonomisation des agriculteurs. Pour le Directeur général de la Sonacos, Modou Diagne Fada, le partenariat entre la Sonacos et l’Itfc est d’une importance capitale. Selon lui, ce financement est une étape fondamentale pour assurer le succès de la campagne commerciale d’arachide 2021/2022 au Sénégal.
Convention de financement entre la BNDE et la BAD
La Banque Africaine de Développement (BAD) renfloue les caisses de la Banque Nationale pour le Développement Économique (BNDE). En présence du ministre de l’Économie, du Plan et de la coopération Amadou Hott, le «Country Manager» de la Bad, Mohamed Chérif et le Directeur Général de la BNDE, Thierno Seydou Nourou Sy ont procédé hier, à la signature d’un accord de financement de 22,5 millions d’euros, soit environ 14,74 milliards Fcfa dans les locaux du ministère de l’Économie. Cet accord de financement entre dans le cadre d’un partenariat entre les deux institutions bancaires qui vise à mieux accompagner la BNDE à soutenir le développement économique des entreprises sénégalaises. D’après un communiqué parvenu à «L’As», cette ligne d’accord de crédit permettra de soutenir les Petites et Moyennes Entreprises (PME) à travers la mise en place de financements destinés à la transformation et à l’industrialisation dans le cadre de la chaîne de valeur agricole. Cette ligne dont la maturité est de six ans s’accompagne d’une subvention de 131 millions FCFA. Elle a pour objectif de créer plus d’un millier d’emplois directs en zones rurales, essentiellement pour les jeunes et les femmes, rapporte la même source. La Bad et la Bnde marquent ainsi leur volonté d’accompagner le secteur économique à trouver les financements nécessaires à l’atteinte des objectifs de croissance.
Kolda : Relance des travaux du centre délocalisé de l’université ASZ
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Dr Cheikh Oumar Hann était à Kolda hier pour relancer les travaux du centre délocalisé de l’université Assane Seck de Ziguinchor en arrêt depuis deux ans. En compagnie de son collègue de l’Agriculture et président du Conseil départemental de Kolda, Pr Moussa Baldé, le ministre de l’Enseignement Supérieur a annoncé que le chantier sera livré en 2022. Selon Dr Hann, c’est une revendication légitime des populations de Kolda de voir l’achèvement des travaux. A l’en croire, ce projet s’inscrit dans le cadre de la politique d’extension de la carte universitaire initiée par le chef de l’Etat. Le chantier est constitué de bâtiments du campus académique et du campus social. Au total, précise Dr Cheikh Oumar Hann, le coût de l’investissement est de 04 milliards FCFA. Le centre délocalisé de l’université Assane Seck de Ziguinchor à Kolda va pouvoir accueillir 3000 étudiants dans 04 ou 5 ans, selon le ministre. Il promet que le centre va ouvrir ses portes en 2023 avec l’ouverture de deux unités de formation et recherche à savoir une l’UFR agro-sylvopastorale et l’UFR Lettres et Sciences Humaines.
Suspension des «navetanes» à Guédiawaye
Le championnat national populaire communément «Navétanes» a été suspendu hier, à Guédiawaye par le préfet du département, Chérif Blondin Ndiaye. Ce, à cause des scènes de violences qui y ont été notés Le stade Amadou Barry a été saccagé lors du match Jubo contre Mag Bah remporté par le dernier nommé. Aussi, des supporters se bagarrent souvent, cassent des biens d’autrui et dépouillent d’honnêtes citoyens, notamment les femmes qui tiennent leurs petits commerces. La décision préfectorale a été bien accueillie par des riverains du stade qui vivent un calvaire durant cette période avec les agressions après chaque match.
Suspension des «navetanes» à Guédiawaye (bis)
Restons avec la suspension des navetanes à Guédiawaye pour dire que le directeur du stade Amadou Barry de Guédiawaye Khalifa Guèye, par ailleurs, président du Conseil départemental de la jeunesse, a exprimé son indignation sur les actes de vandalisme contre l’infrastructure réalisée à coups de millions. Il trouve incompréhensible que des jeunes qui ont tant réclamé la construction d’un stade digne de ce nom, viennent encore détruire leur joyau. Des actes d’incivisme qui ont poussé le préfet à suspendre les matches le temps que les dégâts puissent être évalués et ré- parés.
Pikine-nord vote son budget
La Commune de Pikine-Nord dirigée par le maire Amadou Diarra a voté son projet de budget pour l’année 2022 qui a été porté à la somme de 777.313.030 FCFA. Comparé à l’exercice précédent, il a connu une hausse de 200 millions FCFA en valeur absolue. La réunion du Conseil municipal a servi de tribune au maire pour baptiser la nouvelle salle de délibération de l’institution municipale «Macky Sall», actuel président de la Ré- publique.
Charretier et vigile fumeurs de chanvre indien
Adeptes de l’herbe qui tuent, Kh. Bitèye et A. Keita respectivement charretier et vigile n’ont pas vraiment de chance. Ils ont été surpris à la Zone de Captage, par les éléments de la brigade de recherches de la Police de Grand Yoff, en train de griller tranquillement leurs joints. Ils ont jeté les joints dès qu’ils ont aperçu les policiers. Les limiers ont retrouvé sur les lieux un cornet de chanvre indien dans un flacon. Ce qui va motiver leur conduite à la Police de Grand Yoff. Lors de son audition Kh. Bitéye a réfuté les faits tandis que son acolyte, lui, est passé aux aveux. Placés en garde à vue par la suite, les deux quidams ont été déférés au parquet pour détention aux fins d’usage de chanvre indien.
KEEMTAAN GI - CES VIOLEURS
Ce pays est extraordinaire et secrète également d’ahurissantes contradictions. Tout y marche sur la tête et tout s’y fait à l’envers. Comme ce rétablissement du poste de Premier ministre pour la justification duquel les députés vont nous servir des arguments qui seront l’exact opposé de ce qu’ils nous disaient lorsque leur génie de Chef avait décidé de supprimer ce poste de notre architecture institutionnelle. Et c’est avec joie et enthousiasme qu’ils vont encore violer notre pauvre Constitution. Il y en a qui font d’ailleurs déjà l’apologie de son viol ! Ce au moment où nos féministes enragées sont toutes griffes dehors pour combattre l’apologie du viol… Apparemment, il n’y a pas que des violeurs de miss dans ce charmant pays. Car, de même que ceux qui pénètrent sans leur consentement des jeunes filles ou des femmes méritent qu’on leur applique les rigueurs de la loi — qui criminalise le viol ! —, de même, ceux qui culbutent la Constitution quand l’envie leur prend sont de grands dangers pour la démocratie. Ce au même titre que les violeurs le sont pour les naïades. Et encore… Le ridicule ne tuant plus, pendant qu’un jeune homme est retenu en prison pour une affaire de trafic de passeports diplomatiques et que des députés incriminés dans cette même sale affaire vaquent tranquillement à leurs activités, un criminel économique dans un pays aussi pauvre que le nôtre qui vit de l’aide internationale, ce criminel économique, donc, fait dans la menace. Au moment surtout où l’on veut faire signer à une partie de l’opposition une connerie de charte pour la non - violence. Un faux monnayeur donc, bénéficiant d’une liberté provisoire pour des raisons prétendument médicales, déclare avec solennité que pour ce qui concerne le cas de ce dangereux Ousmane Sonko à qui le pouvoir ne souhaite pas du bien, ce sera œil pour œil et dent pour dent. Apparemment l’ex - bagnard mourant, injustement élargi pour sa proximité avec la Dame de cœur du Chef, doit avoir la certitude qu’il ne retournera plus en prison pour oser sortir ces saillies. Et personne pour le rappeler à l’ordre ou l’accuser de faire l’apologie de la violence. Les salauds sont apparemment toujours de l’autre côté. Le genre d’injustices flagrantes qui font enrager. Ils diront toujours, l’air blasé, tant pis. Et tant pis !!! KACCOOR BI
ARMEE DES OPÉRATIONS DE SÉCURISATION EN COURS À ZIGUINCHOR
Les armées sénégalaises mènent des opérations de ‘’sécurisation’’ dans la région de Ziguinchor (sud), depuis le 1er novembre, a-t-on appris jeudi de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA). ‘’En appui aux actions de désenclavement menées par les structures compétentes de l’Etat, les armées sénégalaises sont engagées dans la sécurisation de travaux de rétablissement d’axes et d’itinéraires au sud du département d’Oussouye, depuis le 1er novembre’’, écrit la DIRPA dans un communiqué. ‘’Il s’agit principalement de créer les conditions propices au retour des populations dans leurs localités d’origine et à la relance des activités socioéconomiques’’, précisent les journalistes militaires. Qui rappellent que des opérations similaires ont déjà été menées dans l’arrondissement de Niaguis, situé dans le département de Ziguinchor. ‘’La libre circulation des populations et de leurs biens est aujourd’hui devenue une réalité’’ dans cette zone, assure la DIRPA. ‘’Les armées ne ménageront aucun effort pour appuyer toutes les initiatives de l’Etat dans le sens de l’amélioration des conditions de vie des populations et d’un retour définitif de la paix dans cette partie du pays’’, promet-elle.
MAIRES ET PDTS DE CONSEIL DEPARTEMENTAL ELUS AU SUFFRAGE DIRECT LA LOI ADAPTÉE AU CODE ÉLECTORAL DES COLLECTIVITÉS
L'Assemblée nationale a adopté ce jeudi en séance plénière le projet de loi modifiant la loi 2013 du 28 décembre 2013 portant code général des collectivités territoriales. Selon le ministre des Collectivités territoriales, qui défendait le projet de loi devant les parlementaires, l'élection du maire et du président du conseil départemental au suffrage universel direct induit des changements. "Il s'agit de conformer le code général des collectivités territoriales au code électoral, sur le mode d'élection du maire et du président du conseil départemental au suffrage direct par électeurs. Parce que, dans l'ancien code général des collectivités territoriales, le maire était élu par les conseillers", a précisé le ministre des Collectivités territoriales, Oumar Guèye...
RESTAURATION POSTE PM L’APR SE DIT EN PHASE AVEC LE PRÉSIDENT MACKY SALL
Le contraire aurait étonné. L’Alliance pour la République (APR) est totalement en phase avec la décision du président Macky Sall de restaurer le poste de Premier ministre. Dans un communiqué signé par son porte-parole national, Seydou Guèye, ce parti estime que la décision du président de la République s’inscrit dans une perspective de renouveau institutionnel et de performance administrative en vue de renforcer notre modèle de gouvernance. A cet effet, l’Alliance Pour la République (APR) se félicite de l’accueil enthousiaste réservé, selon elle, à cette décision par de larges segments de la société, convaincus de son bienfondé et de sa pertinence. Dans ce sillage, l’Alliance Pour la République (APR) marque sa parfaite adhésion et exprime son soutien total au président de la République qui exerce, à travers ce projet de révision, une prérogative fondamentale que lui confère la Constitution : définir la politique de la nation et choisir la forme institutionnelle la plus appropriée pour sa mise en œuvre lit-on dans le document du ministre Seydou Guèye. Selon qui cette décision participe de la logique d’efficacité et d’efficience qui caractérise en permanence l’action du Président SALL, exclusivement orientée vers la satisfaction des attentes des populations et l’édification d’un Sénégal de tous, un Sénégal pour tous. Dans ce cadre, cette révision constitutionnelle, selon toujours l’Apr, traduit sa ferme volonté « d’adapter l’organisation du Pouvoir exécutif à un nouvel environnement économique et socio-politique » marqué par la crise de la Covid-19, l’adoption du Plan de relance de l’économie nationale (PAP2A) et un agenda diplomatique international dont l’Afrique et le monde attendent beaucoup du Sénégal et du Président Macky SALL. A titre d’illustration, le Président Macky Sall, Président en exercice de l’Union Africaine en 2022-2023, devra prendre en charge les questions relatives au développement du Sénégal, de l’Afrique et de leur place dans l’échiquier mondial. Et pourquoi pas prendre en charge les affaires du monde tant qu’on y est ?
LOCALES YEWWI ASKAN WI CHOISIT SES PLÉNIPOTENTIAIRES
La coalition « Yewwi Askan Wi » choisit ses plénipotentiaires titulaires et leurs suppléants. En effet, dans un communiqué signé par le mandataire national Déthié Fall, il est demandé aux coordonnateurs départementaux des comités électoraux de proposer à la Commission nationale des opérations électorales des plénipotentiaires titulaires et leurs suppléants par arrondissement, au nom des candidats des listes communales relevant de la compétence des sous-préfets ; et un plénipotentiaire titulaire et son suppléant, agissant pour le compte des listes communales, départementales et/ou de ville du ressort des préfets. Les coordonnateurs, précise la même source, doivent se concerter avec tous les candidats des communes en ce qui concerne le choix des plénipotentiaires relevant d’une sous-préfecture donnée. S'agissant des plénipotentiaires auprès des préfectures, les concertations se feront avec les candidats des têtes de liste majoritaire pour les communes du ressort, le candidat tête de la liste majoritaire pour le conseil départemental et/ou le candidat tête de la liste proportionnelle pour la mairie de ville. Les concertations devront faire l'objet de procès-verbaux transmis au secrétariat administratif de la Commission électorale nationale de la coalition via la sous-commission nationale de suivi des opérations électorales, au plus tard le lundi 29 Novembre 2021.
FAUX MEDICAMENTS DE LA PATTE D’OIE LES 4 PRÉVENUS SONT SORTIS DE PRISON
Les quatre prévenus dans l’affaire de la saisie des faux médicaments de la Patte d’Oie au mois d’avril dernier sont libres depuis hier. En prison depuis près de 6 mois, le DG de Dipro pharma biomedic, Mamour Niang, le gérant chinois Zang Haï Dong et son employé cuisinier, Bon Wang ainsi que le docteur Aliou Ba considéré comme le directeur général de la société Dahaï Co ont bénéficié d’une liberté provisoire accordée par le président de la 2ème Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande instance de Dakar. L’affaire avait fait couler beaucoup d’encre et de salive au mois d’avril dernier. Visés pour association de malfaiteurs, vente illicite de médicaments, mise en danger de la vie d’autrui, faux et usage de faux dans un document administratif ainsi que blanchiment d’argent et de capitaux, les 4 prévenus ont tous bénéficié, ce 25 novembre, d’une liberté provisoire suite à la requête introduite en cours d’audience par leurs avocats notamment entre autres Mes El Hadj Diouf, Bamba Cissé et Abdoulaye Tall. Pour rappel, les mis en cause avaient été placés sous un mandat d’arrêt le 22 avril 2021 à la suite d’une saisie d’une importante quantité de dispositif médical et de médicaments estimés à hauteur de 46,532 tonnes dans une maison à la Patte d’Oie.
EMBOUTEILLAGE MONSTRE SUR LE PÉAGE
Un embouteillage monstre s’est produit hier tôt le matin sur l’autoroute à hauteur de la bretelle menant aux HLM. Un camion disposant d’un long plateau s’était totalement affalé le long de la Nationale sur l’axe menant vers le centre-ville. Les effets de l’imprudence du chauffeur de camion se sont traduits par un embouteille sur le péage de Keur Massar à la bretelle des HLM. Tous les travailleurs qui voulaient se rendre à leurs lieux de travail ont accusé un retard énorme. En effet, la situation ne s’est débloquée que vers les coups de 10 heures avec l’intervention des sapeurs-pompiers et la police. Le camion a pu être dégagé et la circulation rétablie. Mais les usagers ont particulièrement souffert hier matin.