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24 avril 2025
Media
4EME EDITION DU PRIX E-JICOM DE JOURNALISME, 11 PRIX EN COMPETITION DONT SIX SPECIAUX
Les Prix E-jicom de Journalisme ont été lancés depuis 2018 dans le cadre du projet Ethique et Excellence dans le journalisme (Eej) mis en oeuvre par E-jicom depuis 2017.
La quatrième édition des Prix E-jicom de Journalisme aura lieu le 22 décembre 2021, a annoncé la direction de l’Ecole supérieure de journalisme et des métiers de l’internet et de la communication (E-jicom), dans un communiqué. Après trois éditions réussies, celle-ci sera, pour les initiateurs, celle de la «consolidation».
Les Prix E-jicom de Journalisme ont été lancés depuis 2018 dans le cadre du projet Ethique et Excellence dans le journalisme (Eej) mis en oeuvre par E-jicom depuis 2017. Ces moments sont devenus une occasion «unique» dans la vie de l’E-jicom et de la presse sénégalaise dans son ensemble. Des «prix spéciaux», pour motiver les journalistes à produire davantage d’articles de qualité sur divers sujets, vont s’ajouter aux cinq prix décernés par l’E-jicom pour cette 4ème édition. Il s’agit du prix «droit des femmes», parrainé par Osiwa pour la seconde année consécutive. «L’actualité politique et sociale de notre pays montre qu’il y a encore du chemin à faire dans ce domaine. Les journalistes y ont un grand rôle à jouer», a affirmé Hawa Ba, directrice Pays pour le Sénégal à Osiwa. Le prix «liberté de la presse», parrainé par Reporters Sans Frontières (Rsf) et ceci, pour la troisième fois consécutive. «Ce prix vise à mettre à l’honneur ceux qui incarnent les idéaux de la profession», a dit Arnaud Froger, Responsable du bureau Afrique de Rsf. Le prix «Accès à l’information», soutenu par la représentation diplomatique de la Grande Bretagne au Sénégal. «La capacité des journalistes à rendre compte librement des questions d’intérêt public est cruciale pour la démocratie», a déclaré Son Excellence Victoria Billing, ambassadrice de la Grande Bretagne au Sénégal.
Le prix «Spécial Covid-19», parrainé par la Fondation Hirondelle, sera l’opportunité pour les journalistes de mettre en avant leur production durant cette année, marquée par cette terrible pandémie. «Nous savons tous que la pandémie du Covid-19 a fortement impacté le travail des journalistes. La Fondation Hirondelle est heureuse d’être aux côtés de l’E-jicom, à travers ce prix spécial, afin de récompenser la meilleure parmi les productions permettant de savoir comment les journalistes ont traité cette information», a dit Jacqueline Dalton, Chargée de programmes à la Fondation Hirondelle. Le «Prix Spécial Pasneeg», exclusivement destiné aux journalistes femmes, est parrainé par le Projet d’appui à la stratégie nationale pour l’équité et l’égalité de genre. Il va récompenser les meilleures productions des journalistes femmes traitant avec pertinence des questions de femmes. «Nous saluons ce moment fort du journalisme sénégalais initié par l’E-jicom et voulons y faire entendre la voix des femmes dans les médias, au même titre que celle de leurs collègues hommes», a déclaré Mme Awa Nguer Fall, coordonnatrice du Pasneeg.
Et enfin, le prix «Energie durable», parrainé par Energy 4 Impact et ceci, pour sa première participation. «Ce partenariat vise à amener les acteurs des médias à contribuer à la promotion des investissements dans les énergies renouvelables à partir des retombées du gaz et du pétrole, en faveur de l’éducation, la santé et l’autonomisation économique des femmes et des filles», a tenu à souligner Abdou Karim Dosso, directeur Pays de Energy 4 Impact. Outre ces prix spéciaux, cinq autres prix (presse écrite, télévision, radio, presse en ligne et Grand Prix E-jicom de Journalisme) seront décernés lors de la cérémonie, rappelle le communiqué.
Macky recolle les morceaux
Bien que confiant quant à l’issue des locales, le chef de l’Etat n’entend pas croiser les bras pendant que certains de ses lieutenants sont au bord de la rupture avec son parti à cause de ses choix. Le week-end dernier, « L’As » a appris qu’il a multiplié les audiences pour ainsi éviter par exemple à Diouf Sarr la bérézina. Nos radars ont aperçu, le weekend dernier, l’ancien Dage de la Présidence en pleine discussion avec le Boss.Il semble que la première victime du troisième mandat était fâchée contre Diouf Sarr dont les investitures au niveau de Yoff sont loin de faire l’unanimité. Si l’on se rappelle déjà que les alliés à l’image de Babacar Ndiaye de Ldr Yeessal, avaient rué dans les brancards à l’aube des investitures, il y a fort à parier que Yoff risque de basculer si le Président ne recollent pas les morceaux.
Macky Sall à Bissau
Le président de la République sera en Guinée Bissau aujourd’hui. Sur invitation de son homologue le Général Umaro Sissoco M’ballo, le Président Macky Sall va prendre part à la célébration du 48e anniversaire de l’indépendance de la Guinée Bissau. Le chef de l’État et sa délégation vont rentrer au pays après la cérémonie.
Réunion du gouvernement sur le loyer
Les locataires espèrent que cette fois-ci sera la bonne. Après avoir reçu des instructions du chef de l’Etat sur la nécessité de revoir la loi sur le loyer qui a été un échec dans sa mise en application, le gouvernement commence à bouger. Le ministre du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises a convié aujourd’hui tous les acteurs à une réunion sur le loyer. Selon Momar Ndao de l’Association des consommateurs, la rencontre permettra de mettre sur pied des mécanismes de régulation. Ainsi, des représentants des ministères du Commerce, de la Justice et de l’Habitat ainsi que d’autres acteurs, vont réfléchir sur une régulation efficiente du loyer afin de faire des propositions concrètes. A l’en croire, beaucoup de failles ont été décelées dans la mise en application de la loi. Il est attendu une forte déclaration du ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta. Espérons que les mesures prises ne vont pas encore créer des querelles entre les bailleurs et les locataires comme lors de l’adoption de ladite loi.
Blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme
Des journalistes ont été outillés hier sur la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme lors d’un atelier initié par l’Observatoire de la Qualité des Services Financiers (OQSF). Cette rencontre s’inscrit dans un contexte de démarrage des journées de l’inclusion financière (JIF)-édition 2021 qui pose inéluctablement les jalons d’un cadre de collaboration entre le réseau des journalistes économiques et les acteurs du dispositif de la LBC/FT pour une meilleure diffusion des informations dans ce domaine. Présidant la cérémonie d’ouverture au nom du ministre des Finances et du Budget, Momar Diop PCO de l’Oqsf précise que dans sa définition conceptuelle, le blanchiment de capitaux est un processus par lequel la source illicite d’actifs obtenus ou produits par une activité délictuelle est dissimulée pour masquer le lien entre les fonds obtenus et le délit initial. A l’en croire, le blanchiment de capitaux consiste à retraiter des produits d’origine criminelle pour en masquer l’origine illégale, de manière à légitimer des biens mal acquis. En dépit des nombreuses initiatives menées par les autorités monétaires et des organes de contrôle, dit-il, la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme reste encore un défi majeur dans l’écosystème au regard des effets néfastes sur la stabilité économique et financière.
Dix coalitions à l’assaut de la mairie de Kolda
La préfecture de Kolda a rejeté deux listes de candidatures et jugé recevables 10 autres en lice pour les élections départementales et municipales de cette entité administrative. Pour l’élection du conseil municipal de Kolda, indique l’APS, les listes de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) dirigée par le maire sortant Abdoulaye Bibi Baldé, de l’Alliance pour des valeurs citoyennes, conduite par Abdourahmane Baldé dit Doura, ont été déclarées recevables. La coalition Wallu Sénégal dirigée par le journaliste Tidiane Tamba, la Convergence patriotique pour la justice et l’équité «Naay Leer», conduite par Mame Boye Diao, le directeur des Domaines, la coalition Yewwi Askan Wi dirigée l’économiste Mountaga Diao ont été également déclarées recevables par le préfet. L’Union citoyenne Buntou Bi, conduite par Sanoussi Diakhité, ex-directeur général de l’Office national de formation professionnelle, a déposé une liste acceptée par l’autorité administrative.
Les listes de Bokk Gis-Gis et de Defar Sa Gox irrecevables à Kolda
Pour l’élection du conseil départemental de Kolda, quatre listes de candidature ont été déclarées recevables : celles de la coalition BBY, dirigée par le président sortant du conseil départemental Moussa Baldé, de la coalition Wallu Sénégal dirigée par Ndiogou Dème, de la coalition Gëm Sa Bopp conduite par une femme, Ndèye Ndoumbé Mbengue, et de YewwiAskan Wi, menée par Sassoum Lèye Kouyaté, un enseignant. La liste Defar Sa Gox, en lice pour l’élection du conseil départemental, a été déclarée irrecevable, car elle est «incomplète». La liste de Bokk Gis-Gis pour l’élection départementale de Kolda a également été rejetée pour non-respect de la parité hommes-femmes entre les personnes investies.
Le recours de Zator Mbaye
La bataille des recours fait rage. Cette fois-ci, c’est bien Benno qui dépose un recours en annulation contre Yewwi Askan au niveau de Mermoz Sacrée Cœur. Le mandataire de la coalition Benno Bokk Yakaar de la commune de Mermoz Sacré-Cœur a déposé hier après-midi auprès de la Cour d’Appel de Dakar un recours en annulation de la liste de YEWI ASKAN WI.
Trois blessés dans une attaque d’une base d’une société chinoise
La base de la société chinoise China Road And Bridge Corporation de Sindia qui a construit l’autoroute Ila Touba a fait l’objet d’une attaque à main armée dans la nuit du samedi au dimanche. Elle se trouve à la sortie de Sindia sur la route allant à Bandia. Selon des témoins, plusieurs individus armés ont débarqué sur les lieux avant de tenir à respect les préposés à la sécurité. Les assaillants ont blessé trois responsables avant d’emporter une forte somme d’argent. Les trois blessés dont un grièvement ont été évacués à l’hôpital de Mbour.
Tous les hommes d’un village environnant mis aux arrêts
Restons avec l’attaque de la base de la société chinoise China Road And Bridge Corporation pour indiquer que la gendarmerie de Popenguine a ouvert une enquête. Les investigations sont allées très vite. Puisqu’hier, tôt le matin, la gendarmerie de Popenguine a effectué une descente au village de Konkoma situé non loin de la base pour interpeller plusieurs personnes. La fille du chef de village, Oulèye Ka, déplore ces arrestations et la manière de faire des gendarmes. A en croire Oulèye Ka, les gendarmes ont violé leur intimité en fouillant toutes leurs chambres tôt le matin. Affaire à suivre.
Réception d’un lot de 265 590 doses de vaccins Pfizer
Alors que le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr déplore l’absence d’affluence des candidats au vaccin contre la covid-19, il a réceptionné hier un lot de 265 590 doses de vaccins Pfizer, un don du gouvernement américain à travers le mécanisme Covax. Le Secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Alassane Mbeugue qui a réceptionné les doses de vaccins Pfizer, a indiqué qu’elles sont accompagnées de seringues et de solvants. M. Mbengue a salué la belle collaboration qui a permis de manière synergique avec l’Usaid et Gavi-Alliance de recevoir et de garder ces vaccins dans des conditions optimales, avec une chaîne de froid performante ultra-basse de 05 réfrigérateurs. Il n’a pas manqué de magnifier le soutien permanent des partenaires à l’endroit des efforts entrepris par le Sénégal pour la mise aux normes de ce dépôt de vaccins pour la conservation des vaccins, selon les standards de la G.E. Pour lui, ce don doit être une source de motivation pour la relance de la stratégie de vaccination contre la Covid-19 afin de parer à ces vagues. A rappeler que c’est le premier lot de vaccins Pfizer réceptionnés par le Sénégal depuis le lancement de la campagne de vaccination contre la Covid-19 en février. Le Sénégal n’avait reçu que des doses de Sinopharm, Astra Zeneca et Johnson and Johnson.
04 nouveaux cas de covid-19 enregistrés
Le Sénégal a encore enregistré de nouvelles contaminations liées au coronavirus. Sur 1 269 tests réalisés, 04 cas ont été déclarés positifs, soit un taux de positivité de 0,31%. Les nouveaux cas sont composés de 02 cas contacts et 02 cas issus de la transmission communautaire. Ces derniers ont été détectés dans le département de Dakar. Si 02 patients suivis sont déclarés guéris, 03 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Selon les autorités sanitaires, aucun décès n’a été enregistré ce dimanche 14 novembre 2021. Depuis le 02 mars 2020, 73 958 cas de covid-19 ont été signalés sur l’étendue du territoire national dont 72 613 guéris. Le pays compte actuellement 1 881 décès causés par la maladie et 13 patients sous traitement. S’agissant de la campagne de vaccination, 409 personnes ont été vaccinées le dimanche 14 novembre 2021, portant le nombre total à 1 308 675.
La Cour d’appel de Thiès tranche en faveur de YAW
La bataille judiciaire bat son plein avant même les élections territoriales. Les verdicts de Cours d’appel continuent de tomber suite aux nombreux recours déposés par l’opposition, particulièrement la coalition Yewwi Askan wi. Si elle a été déboutée sur le recours pour la commune de Kédougou, Yewwi Askan wi a obtenu gain de cause dans deux communes du département de Bambey. Hier, dans l’après-midi, la Cour d’appel de Thiès a autorisé le dépôt des listes de YAW des communes de Lambaye et Ndondol.
Frustrations dans les rangs de l’Apr à Saint-Louis
La publication des listes continue de susciter des vagues de colère dans les rangs de l’Alliance pour laRépublique (Apr). Khalifa Ababacar Mbaye, militant de la première heure de l’Alliance pour la République et farouche défenseur du maire de Saint-Louis Amadou Mansour Faye, a été zappé sur les listes de Benno Bokk Yaakaar alors qu’on lui avait demandé de fournir un dossier pour son investiture. Suffisant pour qu’il sorte de ses gonds. Selon lui, son quartier où l’Apr a toujours gagné a été laissé en rade contrairement à d’autres qui ont été bien servis. A l’en croire, c’est une injustice qui ne dit pas son nom. Khalifa Ababacar Mbaye pense que de tels actes doivent cesser. En attendant, il a décidé de geler ses activités au sein de l’Apr, tout en promettant d’aller en campagne. La question qui taraude les esprits est pour quelle liste battra-t-il campagne avec ses nombreux militants ?
Louga : la tension monte entre Moustapha Diop et Mamour Diallo
La guerre fait rage actuellement dans la commune de Louga. Les élections locales sont parties pour être âprement disputées dans la capitale du Ndiambour. Entre la liste Benno Bokk Yaakaar (Bby) dirigée par le maire sortant, Moustapha Diop et celle de «Jammi Louga» incarnée par Mamadou Mamour Diallo, la tension a déjà commencé à monter. Les deux camps qui se regardent en chiens de faïence se lancent des flèches incendiaires. Avant-hier, c’est l’adjoint au maire DjibyDiallo qui est monté au créneau pour lancer des piques à Mamour Diallo et compagnie. Il indique que la liste de M. Diallo ne peut rien apporter à Louga et que les populations, très matures, sauront prendre leurs responsabilités. Le collaborateur de Moustapha Diop enfonce le clou en soutenant que les populations ne confieront pas leur destinée à un leader en perte de repère. La riposte de l’autre camp n’a pas tardé. Pour Maniang Faye, le terrain fera la différence. Il est convaincu qu’au soir du 23 janvier, la liste «Jammi Louga » sortira victorieuse.
KEEMTAAN GI - LE DEBAT
Après que le pays a son Goncourt à travers un talentueux jeune écrivain, il faudra que l’on rehausse le niveau du débat politique. Pas seulement celui qui concerne la politique, d’ailleurs, mais le débat tout court. C’est un impératif moral et sociologique pour ne pas continuer à abrutir la masse en débitant à longueur de journées des sottises. Surtout pour cette jeunesse qui se cherche des modèles et qui ne trouve souvent que des idiots. Dans ce pays des paradoxes, le débat est pour le moins biaisé en plus d’être d’une indigence affligeante. Ça vole bas et souvent en dessous de la ceinture et au ras des pâquerettes. A la manette, on trouve toujours des politiciens ! Toujours eux ainsi que ceux qui leur servent de frotte-manches. Pensez- vous. Est-ce sérieux qu’un ministre de la République se présente devant des téléspectateurs pour disserter sur la solidité des reins d’un adversaire ? Ou que l’on se perde en conjonctures sur les talents de sprinter d’un opposant qui les empêche de dormir tranquille et pour qui ils ne souhaitent que la géhenne. Ou encore, plutôt que de parler des questions de développement, celui qui devrait rehausser le débat nous annonce qu’il n’a peur de rien et que personne ne peut l’intimider ? Non, il faut que nos hommes politiques et leurs caudataires redeviennent sérieux si tant est qu’ils en soient capables. On ne peut pas voir un des nôtres sur le toit de la littérature française et nous attarder sur des banalités, voire des frivolités, pendant que tout est urgence. Qu’est-ce que cela rapporte à la masse de disserter sur les reins ou les qualité de sprinter d’un adversaire que l’on voulait faire rosser par sa flicaille sans égard pour sa qualité de député du peuple ? En quoi cela le disqualifie-t-il d’une course à la présidentielle ? Il nous faut instaurer un vrai débat sur la place publique et rompre avec ces petitesses qui ne grandissent pas leurs auteurs. Et puis, la propension du Chef à enclencher des combats contre des ennemis qui n’existent que dans son imaginaire commence à nous indisposer. KACCOOR BI
KEDOUGOU LE CANDIDAT MOUSTAPHA GUIRASSY RECALE PAR LA COUR D’APPEL
Tête de liste de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) de Kédougou, le député Moustapha Guirassy ne sera pas de la course pour les mairies de 2022. Sa candidature a été rejetée voire recalée, hier, par la Cour d’appel de Kaolack. Une décision suite au recours que le député avait introduit. Un manquement technique voire administratif serait le motif de ce rejet par la préfecture de Kédougou, puis la Cour d’Appel de Kaolack. Selon Déthié Fall, le mandataire de la coalition Yewwi Askan Wi, cette décision est un bras armé qui vise à éliminer un adversaire politique en l’occurrence M Moustapha Guirassy. « Nous allons avec nos avocats porter cette affaire au niveau de la Cour suprême. De même que les cas de Diourbel commune et Diourbel département ainsi que les communes de Boké Dialloubé, Tivavouane Peulh-Niaga, Tankanto, Ndombo Sandjiry… dont les listes ont aussi fait l’objet de rejet » a-t-il fait savoir. Toujours est-il qu’à Kédougou, certaines sources avancent que le nombre insuffisant de suppléants déposés par l’ancien ministre-maire, 11 au lieu de 16, serait le motif évoqué par l’autorité judiciaire. En tout cas, l’ancien maire de Kédougou n’entend pas laisser passer ce qu’il qualifie de « diaye doolé » politique car il compte saisir la Cour de cassation pour faire « casser » cette décision.
BAMBEY ET LAMBAYE DES TETES DE L’OPPOSITION SAUVEES PAR LA COUR D’APPEL
Si au niveau de Kédougou la Cour d’Appel de Kaolack a coupé des têtes, celle de Thiès a par contre sauvé des têtes ! Pour cause, notre confrère de Dakaractu nous apprend que la Cour d’appel de Thiès a autorisé le dépôt des listes des communes de Lambaye et Ndondol dans le département de Bambey. Mme Aida Mbodj avait mis en pole position Assane Dia, un de ses poulains, comme tête liste de la coalition Yewwi Askan Wi. Pour rappel Mme Aida Mbodj la coordonnatrice départementale « Yeewi Askan Wi » avait décidé de ne pas s’étre investie ni à la Commune de Bambey, ni au conseil départemental de ce terroir du Baol. Néanmoins, elle a misé sur ce candidat capable, selon elle, d’éjecter le maire sortant de Bambey Gana Mbaye aux prochaines élections locales 2022.
WACK NGOUNA (KAOLACK) LA VALLEE COUPE LE CHEMIN DE L’ECOLE
D’après nos confrères de l’Aps, des élèves de Keur Amadou Néné et des villages environnants éprouvent d’énormes difficultés pour rejoindre leur établissement à cause du niveau de l’eau de la vallée de Koutango, a déploré le premier adjoint au maire de Wack Ngouna. Cette situation, a-t-il ajouté, ’’ne fait que réduire le taux de scolarisation de nombreuses filles des villages environnants de Wack Ngouna’’, a souligné Ibrahima Sall lors d’un point de presse. ’’Le non maintien des filles à l’école dans notre commune est surtout dû à cette eau abondante dans la vallée de Koutango’’, a encore déploré Ibrahima Sall. Il a ainsi invité les autorités étatiques et des bonnes volontés à œuvrer à trouver des solutions à ’’ce phénomène’’ qui, selon lui, est dû au changement climatique qui sévit dans le monde. ’’Nous sommes en train de rencontrer actuellement des difficultés dues au changement climatique dans la commune de Wack Ngouna. Et, ce changement climatique entraine la remontée de l’eau dans la vallée de Koutango’’, a dit le premier adjoint au maire. Selon lui, ce changement climatique a aussi entrainé le développement du typha, des herbes envahissantes qui font que l’eau remonte vers les routes empêchant les populations de se déplacer vers Wack Ngouna et surtout les élèves de se rendre à leur école.
DISCOURS MODY NIANG FAIT SA RENTREE DES COURS ET TRIBUNAUX !
Décidément ! Notre Mody Niang national compte mourir les armes, voire la plume à la main ! Connu pour ses contributions fleuves, ses attaques ouvertes et frontales contre la mouvance présidentielle, Mody Niang a pondu, hier, une très longue contribution aux allures d’un discours de rentrée des Cours et Tribunaux. Pour preuve, l’instituteur à la retraite a dispensé un cours de civisme, de droit, de morale, d’éthique et autres aux magistrats, politiciens de tous bords. De même qu’aux agents des forces de défense et de sécurité « J’ai beaucoup réfléchi avant de donner un titre à ce texte. J’ai, en particulier, supprimé le premier projet qui laissait l’impression d’une interpellation. Ce serait très osé, prétentieux et peut-être même risqué de ma part d’interpeller les compatriotes à qui il est destiné. Je peux par contre, je crois, m’adresser à eux pour leur exprimer la vive inquiétude du citoyen, à eux sans qui rien ne peut se faire dans ce pays, en matière de gouvernance du pays tout au moins. Nous vivons une situation de plus en plus lourde de dangers. Les événements de mars 2021 comme ceux de la journée du mercredi dernier ont été des signaux forts, malheureusement lus à sa manière par l’homme qui nous gouverne depuis le 2 avril 2012. Il est responsable, pour l’essentiel, par ses actes et propos de tous les jours, des lourdes menaces qui pèsent sur la stabilité de notre pays » a écrit l’enseignant à la retraite avant de s’adresser aux magistrats, policiers, gendarmes ainsi qu’aux politiciens.
COVID 19 LE SENEGAL REÇOIT UN LOT 265.590 DOSES DE VACCIN PFIZER
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé la réception, ce lundi, d’un lot de 265.590 doses de vaccins Pfizer, un don du gouvernement américain à travers le mécanisme Covax. ’’Le Secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale a réceptionné ce matin, un lot de 265.590 doses de vaccins Pfizer accompagnés de seringues et de solvants, un don du Gouvernement Américain à travers le mécanisme Covax au peuple sénégalais’’, a indiqué le ministère sur son compte twitter. Il s’agit du premier lot de vaccins Pfizer réceptionnés par les autorités depuis le lancement de la campagne de vaccination contre la Covid19 au Sénégal en février. La plupart des personnes vaccinées ont pris soit le vaccin Sinopharm, AstraZeneca ou Johnson and Johnson. Le dernier bulletin quotidien du ministère de la Santé sur la pandémie de Covid-19 annonce quatre nouvelles infections, dont deux causées par la transmission communautaire. Depuis l’apparition de la pandémie de coronavirus sur son territoire, le 2 mars 2020, le Sénégal a recensé 73.958 cas, dont 72.613 guéris. La maladie a fait 1.881 morts dans le pays. A ce jour, 13 malades se font soigner à domicile ou dans les centres de traitement épidémiologique. Selon le ministère de la Santé, 1.308.375 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin contre la Covid-9.
par l'éditorialiste de seneplus, serigne saliou guèye
MÉDIA CULPA
EXCLUSIF SENEPLUS - Le 10 novembre, le CNRA dans son omnipotence, a réussi à domestiquer certains médias traditionnels au point de les réduire à de vils gate-keepers, privant la sphère publique d'une information à laquelle elle a, irrécusablement, droit
Serigne Saliou Guèye de SenePlus |
Publication 15/11/2021
Le traitement médiatique que la presse a effectué sur l’affaire concernant le maire coriace Barthélemy Dias convoqué à la Cour d’Appel de Dakar le 10 novembre dernier laisse beaucoup de Sénégalais dubitatifs sur l’honnêteté de plusieurs journalistes de la presse écrite. À lire, le lendemain, certaines unes goguenardes quasi-identiques sur le soi-disant échec de la mobilisation populaire autour de Dias, on se demande si réellement, ils ont vécu et couvert le même événement retransmis en direct par les médias alternatifs que constituent les réseaux sociaux. Mais en termes de malhonnêteté et d’imposture intellectuelles, rien de nouveau sous le soleil médiatique puisqu’il est arrivé le mercredi 3 août 2016 qu’une même interview, signée par chaque rédacteur en chef ou directeur de publication des médias concernés, apparût concomitamment dans quatre quotidiens : « Le Témoin », « Libération », « Le Populaire » et « L’Observateur », avec les mêmes chapeaux, les mêmes titres, les mêmes questions et les mêmes ponctuations. L’écosystème informationnel en était tellement secoué et honni au point que l’alors président du Cored, Bacary Domingo Mané, exaspéré, parlât d’une « affaire gravissime, manipulatrice et suspecte » violant l’éthique et la déontologie journalistiques. « Le Cored ne peut pas comprendre que quatre organes de presse présentent à leurs lecteurs une même interview qui a le même titre et le même contenu et à la virgule près », s’était indigné Mamadou Thior, chargé de la communication du Cored.
C’est devenu une trivialité de voir quotidiennement des journaux qui affichent les mêmes unes, abstraction faite de toute coïncidence. Mais rien de surprenant si l’on sait que les rédacteurs en chefs et directeurs de publications de plusieurs de ces journaux sont sustentés, voire stipendiés par des affairistes de haut vol flirtant avec le pouvoir politique dominant. Il appert que la presse subit existentiellement les coups et contrecoups d’une crise économique avec les charges multiples relatives aux salaires, à l’impression, au fisc et à la location pour certains organes, mais ce n’est point une raison pour prostituer sa sainte plume. Par conséquent, quand l’on ne peut pas résister aux voluptés enivrantes des espèces sonnantes et trébuchantes, on marchandise son information au plus offrant. Si certains médias sont devenus poreux aux miasmes du gain et au prurit du lucre, c’est parce qu’ils subissent servilement la mainmise et l’emprise des puissances d’argent dont les intérêts sont portés et colportés par certains journalistes bassement véreux et vénaux.
Et le journaliste français Jean-Claude Guillebaud de parler ainsi de « journalisme de révérence, de conformisme et de suivisme progressivement englué dans un réseau de connivence et de sympathie qui habillent de sourires déculpabilisants une corruption new-look ». Ainsi les médias considérés contre-pouvoir, avec de telles pratiques ignobles qui avilissent et discréditent la profession, deviennent un pouvoir du pouvoir pour ne pas dire des médias au service du pouvoir.
Pour beaucoup, si les journalistes traitent invariablement et simultanément la même actualité de la même façon, c’est parce qu’ils sont sous le joug de leurs bailleurs encartés au pouvoir politique dominant leur enjoignant systématiquement l’article qu’il faut publier en une. Souvent après certaines revues de presse, on a le profond sentiment que la majorité des journalistes écrivent dans la même direction. Les politiciens Mohamed Ndiaye Rahma et Habib Niang, à force de faire régulièrement des unes mémifiées, sont devenus les chouchous d’une certaine presse écrite en déliquescence, d’une certaine presse en ligne en décadence et d’une certaine revue presse fortement « griotisée ». Il ne se passe pas une semaine sans que l’un des deux ou les deux en même temps ne bénéficie(nt) d’un article bien ripoliné par la pointe d’une plume suintante exhalant les senteurs fétides d’une encre corrompue. Leur moindre rictus public est survalorisé, surmédiatisé dans les colonnes des journaux et les revues de presse. La désinvolture a atteint son paroxysme.
Ces travers sont symptomatiques de l’état de collapsus économique dans lequel geint la presse sénégalaise. Au Sénégal, le président Sall s’enorgueillit sur certains tréteaux de n’avoir pas dans ses prisons un seul journaliste embastillé pour avoir exprimé ses opinions ou divulgué une vérité factuelle. Pourtant le Sénégal a reculé dans l’édition 2021 du Classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF). Notre pays occupe la 49e place sur le placement mondial de la liberté de la presse. Il est 7e sur le continent africain perdant ainsi deux places. Une manière de dire que la presse va mal dans ce pays. Aujourd’hui, beaucoup de journalistes végétant dans des organes de presse impécunieux étouffent dans les prisons crasseuses et crapoteuses des difficultés financières asphyxiantes auxquelles ils sont confrontés dans leur tragique quotidienneté. Et pour s’en affranchir, certains sont prêts à mettre à l’encan les deux vertus les plus quintessentielles chez un professionnel des médias : la dignité et l’honnêteté.
Revenant à la convocation du maire de Mermoz-Sacré-Cœur à la Cour d’Appel, il faut aussi noter que les grands médias audiovisuels ont préféré se carapater plutôt que couvrir l’événement en live. Comme une sorte de conspiration tacite, ces médias mainstream ont refusé de retransmettre en direct ce qui constituait l’actualité phare ce jour du 10 novembre. Certains médias télévisuels très suivis pendant ces moments de tension politique ont préféré diffuser des programmes hypnagogiques allant dans le sens d’endormir les sens et d’annihiler toute sensibilité pouvant susciter une forme de révolte individuelle contre toute injustice de la justice inféodée au pouvoir politique dominant. C’est leur liberté éditoriale.
Mais l’on considère que l’oukase du Tsar du CNRA Babacar Diagne prohibant, lors des événements de mars dernier, « toute diffusion d’émissions, de programmes, de contenus ou de propos faisant explicitement ou implicitement l’apologie de la violence » est encore rémanent. Aujourd’hui, la quasi-totalité des médias audiovisuels n’ose plus diffuser les images de manifestations du genre de mars dernier. La censure institutionnelle a laissé place à l’autocensure professionnelle. Ce 10 novembre, le CNRA dans son omnipotence a réussi à domestiquer certains médias traditionnels au point de les réduire à de vils gate-keepers, privant la sphère publique d’une information à laquelle elle a, irrécusablement, droit. Mais comme le dit la Charte de déontologie des journalistes français universalisante « le droit du public à une information de qualité, complète, libre, indépendante et pluraliste, guide le journaliste dans l’exercice de sa mission. Cette responsabilité vis-à-vis du citoyen prime sur toute autre ».
À y regarder de près, ce principe sacro-saint du journalisme ne parvient pas encore à franchir la porte de certaines rédactions. L’actualité doit rythmer le tempo et la couverture médiatique des faits. Mais pour la journée du 10 novembre, c’est la pétoche ou la poche qui sont passées par là. Et cela au grand dam des téléspectateurs qui, en pareille occurrence, restent scotchés à leur petit écran pour être au parfum de l’événement du jour. En cette ère numérique révolutionnaire où les médiawebs font tomber les Bastilles médiatiques naguère inexpugnables, il serait salutaire pour les médias dominants réputés pour leur rétivité et leur disruption de ne pas se laisser intimider par un CNRA déphasé dont la mission première est d’anesthésier ou de museler leur grande gueule puante de vérité dérangeante. Faute de quoi, l’opinion se détournera d’eux sans barguigner. Et la remontada, en cas de perte d’audience, risque d’être pénible.
Pr Alioune Sall membre de la Commission de Droit international de l’ONU
La belle saison des intellectuels sénégalais se poursuit. Après le «Prix international de littérature Neustadt» de Boubacar Boris Diop etle Goncourt de Mohamed Mbougar Sarr, Pr Alioune Sall est élu membre de la commission de droit international des Nations unies (CDI). Les élections se sont déroulées ce vendredi à New York, à l’occasion des travaux de la session de l’Assemblée générale de l’ONU. Parmi les 34 juristes qui siègeront à la Commission du droit international pour un mandat de cinq ans à compter du 1er janvier, figure Pr. Alioune Sall qui fait ainsi partie des neuf élus pour le groupe des États d’Afrique, avec Yacouba Cissé (Côte d’Ivoire); Ahmed Amin Fathalla (Égypte); Charles Chernor Jalloh (Sierra Leone); Ahmed Laraba (Algérie); Ivon Mingashang (République démocratique du Congo); Phoebe Okowa (Kenya); Hassan Ouazzani Chahdi (Maroc) et Louis Savadogo (Burkina Faso). Créée en 1947, la Commission a pour mandat de promouvoir le développement progressif du droit international et sa codification. Agrégé en droit et Pr titulaire des Universités, Alioune Sall est licencié en lettres, avocat conseil à la Cour Internationale de Justice de La Haye, la Cour de justice de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et la Cour de justice de la Communauté Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest(CEDEAO) où il a également exercé un mandat de juge. Il est par ailleurs membre du jury du concours d’agrégation du Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement Supérieur (CAMES). L’éminent juriste est notamment auteur de plusieurs livres, dont « Les mutations de l’intégration des Etats en Afrique de l’Ouest. Une approche Institutionnelle (Harmattan 2006)», «L’affaire Hissein Habré : Aspects judiciaires nationaux et internationaux (L’Harmattan, 2013) » et «Les relations extérieures de la CEDEAO(L’Harmattan, 2016)». Ancien enfants de troupe, Pr Sall est le frère cadet de l’ancien ministre du Plan sous Diouf El Hadj Ibrahima Sall actuel collaborateur du chef de l’Etat qui lui a assigné une mission.
Liberté provisoire de Kilifeu et Simon
Les avocats de Kilifeu et Simon vont plaider demain à la Cour d’appel de Dakar leurs demandes de liberté provisoire que le juge d’instruction avait refusées à leurs clients. C’est ainsi que les conseils de ces deux membres fondateurs du mouvement Y en a marre ont saisi la Cour d’appel dans l’espoir d’obtenir une liberté provisoire pour leurs clients. C’est la raison pour laquelle, des membres de la société civile et des artistes, qui avaient prévu de tenir un point de presse sur la situation de Kilifeu et de Simon, ont reporté la rencontre avec la presse, qui se tiendra finalement le jeudi prochain.
Le Forum du Justiciable préoccupé
Le Forum du Justiciable se dit très préoccupé par la santé de certains détenus malades parmi lesquels l’artiste Simon Kouka membre du mouvement Y en a marre. Dans un communiqué, l’organisation de défense des droits humains qui se dit très attachée à la santé particulière des personnes privées de liberté rappelle aux autorités étatiques le caractère fondamental du droit à la santé. Elle interpelle les autorités judiciaires sur le fait qu’aucun détenu ne devrait être maintenu en détention si son état de santé physique ou mentale est durablement incompatible avec la prison. C’est dans ce cadre que le Forum du justiciable, informé de la dégradation de l’état de santé de Simon Kouka, attire l’attention des autorités habilitées sur la prise en charge des détenus malades. Le président de cette organisation, Boubacar Ba, invite donc les autorités judiciaires à reconsidérer la situation carcérale de Simon Kouka si son état de santé est devenu incompatible avec la détention et nécessite par ailleurs des soins particuliers et un suivi en dehors du milieu carcéral.
Tivaouane : Réouverture des lieux de culte
Une bonne nouvelle pour les fidèles musulmans de Tivaouane. Le Khalife Général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, après une large concertation avec l’ensemble de la famille de Seydi El Hadj Malick Sy ainsi que des conseillers médicaux, a décidé de rouvrir les lieux de culte relevant de son autorité, après deux années de fermeture due à la propagation de l’épidémie du covid-19, a appris Asfiyahi. D’ailleurs, le guide religieux a prévu, à cette occasion, de s’adresser aux Sénégalais en début de semaine, en vue d’informer l’opinion sur les dispositions qui seront prises.
Sénégalais tués à Denver : Les pyromanes se sont trompés de maison
Les procureurs ont déposé hier des preuves contre les suspects arrêtés dans le cadre de l’enquête sur l’incendie volontaire qui avait tué 5 membres d’une famille sénégalaise à Denver (Etats Unis). L’un des trois adolescents, mis en cause, a admis avoir déclenché l’incendie et visé la maison de nos compatriotes parce qu’il croyait que les personnes qui avaient pris son téléphone portable, lors d’un vol, y vivaient. Ce qui n’était pas le cas. Après une audience de huit heures, le juge Martin Egelhoff a confirmé tous les chefs d’accusation retenus et a refusé la libération sous caution des suspects.
03 nouveaux cas de covid-19 enregistrés
Le Sénégal a enregistré de nouvelles contaminations liées au coronavirus. Sur 1473 tests réalisés hier, 03 cas ont été déclarés positifs, soit un taux de positivité de 0,20%. Les nouveaux cas, détectés dans les départements de Dakar, Guédiawaye et Mbour, sont issus de la transmission communautaire. Si 02 patients suivis ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, 03 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Selon les autorités sanitaires, le Sénégal compte actuellement 1 881 décès et 11 patients sous traitement.. S’agissant de la campagne de vaccination, 459 personnes ont été vaccinées le samedi 13 novembre 2021, portant le nombre total à 1 308 266.
Le SADEF annonce le dépôt d’un préavis de grève
Le Secrétaire général du Syndicat Autonome pour le Développement de l’Éducation et de la formation (Sadef), Mbaye Sarr, annonce des perturbations relatives dans l’école. Ce syndicat de l’éducation envisage de déposer un préavis de grève très prochainement. Mbaye Sarr et compagnie veulent que la dignité de l’enseignant soit respectée. Dans sa plateforme revendicative, le Sadef dénonce le non-paiement des indemnités de suggestion, la lenteur sur l’éradication des abris provisoires, la situation dramatique des enseignants décisionnaires etc. Il invite le gouvernement au respect des accords signés depuis février 2014.
Une liste parallèle contre Assome Diatta
La ministre du Commerce et tête de liste de la coalition Benno Bokk Yaakaar dans la commune de Keur Massar Nord fera face à une liste parallèle de la mouvance présidentielle, en plus de l’opposition. Responsable de la coalition Benno Bokk Yaakaar, Oumar Top dirige cette liste parallèle sous la bannière «Adt». Il promet de battre la candidate de Benno, Aminata Assome Diatta, à Keur Massar-Nord. Il s’agit, selon les responsables de «Adt», de combattre leur camarade de parti, la ministre du Commerce qui a trahi l’esprit de la coalition qui devrait être bâtie sous le sceau de l’unité et de la concertation.
Fatou Tambédou crée son parti
Le divorce est désormais consommé entre Fatou Tambédou responsable de l’Alliance pour la République (Apr) à Keur Massar et le parti au pouvoir. L’ancienne ministre déléguée du Président Macky Sall, qui avait gelé ses activités politiques au sein de l’Alliance Pour la République (Apr), a décidé finalement de claquer la porte et de faire cavalière seule. Dans un communiqué reçu à «L’As», Fatou Tambédou annonce son « divorce » d’avec son ancien mentor le Président Macky Sall. Ainsi, elle a créé un nouveau parti dénommé «Parti de la liberté et du véritable changement du Sénégal Sama Yitte».
L’étudiant en prison pour usage de chanvre
C’est en prison que l’étudiant I. Diabang regrettera son acte. Grand consommateur de drogue, il a été alpagué avec du chanvre indien au quartier Arafat de Grand Yoff par les limiers en patrouille. L’étudiant a confié aux limiers qu’il fume du chanvre indien pour se maintenir en forme. Il sera déféré au parquet pour détention aux fins d’usage de chanvre indien.
Réhabilitation du marché Mame Diarra
Le marché Mame Diarra de la Commune de Ndiarème Limamou Laye sera bientôt réhabilité. L’annonce est du maire «rewmiste» Dr Mor Woré Guèye qui révèle la disponibilité d’un fonds de 2,569 milliards Fcfa financé par un partenaire de la commune. Il a fait cette déclaration au cours d’une réunion publique d’information tenue au quartier «Souf sou wekh» avec les militants de son parti, élargie aux responsables locaux de Benno bokk Yaakaar qui soutiennent sa candidature.