KEEMTAAN GI – TRAHISON
Ce pays secrète de la pourriture. Tout y est en putréfaction. Ses hommes, ses femmes, sa classe politique et ses élites. Sur cette liste, on pourrait pousser l’affront et y mettre insidieusement sa classe maraboutique. L’une des plus belles escroqueries de ce pays. Tous sont inoculés d’un virus pernicieux, plus nocif que la Covid-19 et qui s’appelle Argent. Le dieu Mammon pour lequel ils sont prêts à tuer et s’entretuer. Des hommes sans foi ni loi qui disparaissent avec la liste de leur parti, mettant leurs ex-camarades dans l’inconfort. Sans une once de dignité, ils sont allés se réfugier sous la camisole du parti au pouvoir qui payera au prix fort leur traitrise. Personne pour dénoncer cette forfaiture. On ricane même de l’audace de ces salopards à Matam et à Mbour et qui rêvent de voir leur vie connaitre un changement. Derniers exemples en date d’une société en phase de perdre ses repères les plus solides. On fonctionne par l’Argent qui est à la base de cette dégradation. Depuis hier, la meute est lâchée. On discute avec une dose de voyeurisme sur l’infanticide commis par un médecin désespéré. De la lettre d’adieu du défunt à une femme qu’il a aimée et chérie, la meute n’a retenu que la vie sexuelle du couple. D’autres, plus belliqueux, un combat opposant les hommes et les femmes. Une ligne vite tracée par deux camps. Des machos et des enragées féministes. Chacun défendant un camp, celui du médecin et de ses enfants contre celui de l’ex-femme qui a tout perdu. Ces forcenés oublient que, derrière ce drame, se dégage toute la pestilence immorale de cette société qui n’est plus celle de la Téranga. Les bases sur lesquelles reposait cette bonne société sont aujourd’hui à terre. Des valeurs rageusement piétinées si elles ne sont pas préférées à celles venues d’ailleurs et que nous impose pernicieusement l’Occident. Aujourd’hui, tout est à reconstruire dans ce pays. Ce qui passe fondamentalement par l’existence de dirigeants intègres et d’une Justice qui ne tremble pas pour dire le Droit. Une utopie ? KACCOOR BI
OMISSION MATERIELLE « LE TEMOIN » S’EN EXCUSE !
Dans sa derniére édition (Vendredi), « Le Témoin » avait annoncé à sa « Une » un mariage princier délocalisé en Turquie au cours duquel les dépenses faramineuses ont frôlé la barre des deux milliards cfa. Au finish, l’article n’a pas été publié en page 2. Un impair dû à l’étourdissement de notre graphiste-monteur sous la pression de l’imprimerie et de son dead-line qui ne pardonne pas. Les familles libanaises qui ont célébré leur mariage digne des mille et une nuits sur les rives du Bosphore nous ont-elles marabouté ? Bon, en tout cas, l’article en question est bel et bien publié dans cette présente édition. Toutes nos excuses à nos fidèles lecteurs !
ZAMBIE 180 SENEGALAIS MENACES D’EXPULSION
C’est une information que « Le Témoin quotidien » livre en exclusivité au ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Me Aïssata Tall Sall, ainsi qu’à son collègue de l’Intérieur, Antoine Félix Diom. Environ 180 de nos compatriotes vivant en Zambie sont menacés d’expulsion. La raison ? Ils ne disposent pas de passeports en cours de validité et ne peuvent donc pas renouveler leurs titres de séjour dans ce pays qui ne badine pas avec le défaut de cartes de séjour. Or, d’après des compatriotes qui nous ont joints depuis Lusaka, la capitale de la Zambie, c’est depuis 2020 qu’ils ont alerté sur les difficultés auxquelles ils sont confrontés pour faire renouveler leurs passeports. Ils ont adressé de multiples correspondances aux autorités sénégalaises. En vain. Et vivent depuis plusieurs mois avec la peur au ventre de se voir expulser du jour au lendemain…
BARTHELEMY DIAZ UNE COMPARUTION A CONTRE COURANT DE SES AVOCATS
Appuyé par une frange de l’opposition, l’actuel maire de Mermoz Sacré Cœur Barthélémy Diaz a décidé d’engager un bras de fer avec la Cour d’Appel devant laquelle il est convoqué demain. En conférence de presse, le candidat de Yewwi Askan Wi à la ville de Dakar a déclaré qu’il ira au tribunal avec ses enfants pour être jugé le même jour. « Car je n’accepterai plus un renvoi ! Au mois de mars dernier, j’avais clairement dit qu’il ne s’agissait pas de Ousmane Sonko mais de la démocratie sénégalaise. Et aujourd’hui, je reviens dire encore qu’il ne s’agit pas de Barthélémy Diaz mais de la démocratie sénégalaise. Le problème du Sénégal, c’est sa justice. J’ai été condamné à deux ans de prison dont six mois ferme. J’ai fait appel. Depuis que j’ai interjeté appel, le dossier ne fait que l’objet de renvois. J’ai pris l’engagement de n’insulter aucun magistrat. Mais dire que, aujourd’hui, ma convocation a été programmée bien avant ma candidature à la mairie de Dakar, cela relève d’un gros mensonge » a fait savoir Barthélémy Diaz convoqué dans le cadre de l’affaire Ndiaga Diouf, du nom de ce gros bras tué en 2011 lors d’une attaque à la mairie de Mermoz-Sacré cœur. Donc vous conviendrez avec nous que Barth veut etre jugé séance tenante. Pourtant, « Le Témoin » a appris que ses avocats ont décidé, une fois à l’audience de demain, de faire renvoyer l’affaire jusqu’après les élections locales de janvier 2022 c’est-à-dire courant février ou mars 2022. Comme quoi, le prévu Barthélémy Diaz va ramer à contre-courant de ses avocats. Qui vivra verra !
JOURNEE DES FORCES ARMEES AUX ORIGINES D’UN CEREMONIAL !
Parachutée dans un milieu inconnu borné de képis et de bérets, notre reporter sportive Anta Faye Diop a traqué, hier, les origines de la Journée des forces armées : La journée des Forces armées, rappelle-t-elle, est un événement qui commémore la remise, le 10 novembre 1960, du drapeau du premier régiment des tirailleurs sénégalais au premier Bataillon d’Infanterie, entérinant ainsi la date historique de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale, le 24 août 1960. Célébrée pour la première fois en 2004, sur décision de Me Abdoulaye Wade, alors Chef suprême des armées, cette date symbolique du 10 novembre est désormais inscrite dans le calendrier républicain comme étant la journée dédiée aux Forces armées.
HUIT (08) MILITAIRES BLESSES DECORES RETOUR SUR LES LIEUX DU DRAME
Au total, ce sont huit (08) militaires blessés gravement que Chef suprême des armées a décorés, hier, lors de la Journée des forces armées. il s’agit de l’adjudant Amadou Ba, engagé dans l’opération « Gabou» en Guinée-Bissau. Il avait reçu des éclats de roquettes anti-personnels lui ayant occasionné une plaie traumatique de la jambe gauche. Gora Ndiaye, lui, engagé dans le cadre de l’opération du secteur Nord-Sindian, a vu son véhicule sauter sur une mine. Un accident qui lui a occasionné une fracture au niveau du tibia. Le soldat Mame Ibou Mané, lui, s’est blessé lors d’une mission de sécurisation au sud du village de Mbissine en Casamance. il a marché sur une mine antipersonnel, dont l’explosion a occasionné des blessures ayant entrainé l’amputation de sa jambe droite au niveau du genou. Décoré par le chef de l’Etat, le soldat Dibicor Séne, qui de retour d’une mission de reconnaissance à Sikoum, a sauté sur une mine anti-char. Un accident qui lui vaut une amputation de sa jambe gauche. Quant à Samuel Corréa, de retour d’une mission de reconnaissance de la position de Sikoum, son véhicule a également sauté sur une mine anti-char. Une explosion qui lui a causé une fracture ouverte du fémur droit. Quant au sergent-chef Souleymane Loum décoré, il a marché accidentellement sur un engin explosif occasionnant l’amputation traumatique de sa jambe gauche. De même que son camarade d’armes Abdoulaye Diémé. Lors d’une opération de sécurisation à Bouniak, il a reçu une balle qui lui a fait perdre sa main droite. Distinqué à son tour, le soldat Mamadou Ba a reçu une balle à l’abdomen lors d’une contre-offensive ennemie vigoureusement repoussée par l’Armée dans les localités de Bouniak, Bagame et Ahinga en Casamance.
PUBLICATION DES PHOTOS D'ENFANTS TUÉS, LE CORED RAPPELLE À L'ORDRE
Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) a invité, lundi, les journalistes et techniciens des médias à plus de vigilance et à veiller au respect des règles éthiques et déontologiques en matière d’images.
Dakar, 8 nov (APS) - Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) a invité, lundi, les journalistes et techniciens des médias à plus de vigilance et à veiller au respect des règles éthiques et déontologiques en matière d’images.
Dans un communiqué parvenu à l’APS, le CORED indique avoir constaté que des organes de presse ont "montré ou publié les photos des trois enfants tués par leur père qui s’est suicidé par la suite sans les précautions requises en la matière".
Un médecin-dentiste a tué ses trois enfants avant de se donner la mort, dimanche, à Sacré-Cœur, un quartier résidentiel dakarois.
Le CORED, revenant sur cette affaire, rappelle que les images diffusées par les médias "auraient dû être floutées".
Il estime que les organes de presse impliqués "violent ainsi l’article 17 du Code de la presse et l’article 7 de la Charte des journalistes du Sénégal qui font obligation aux médias de respecter I’intimité et la vie privée des personnes".
Tout en disant privilégier le dialogue, le CORED prévient qu’"au terme des articles 53 et 54 du Code de la Presse", il "a les pleins pouvoirs pour sévir contre les organes qui continuent à faire fi du respect des règles d’éthique et de déontologie les plus élémentaires".
Il considère que "la publication de ces images telles quelles, est une atteinte grave à la dignité et aux droits de ces enfants et des familles des victimes de cette tragédie".
"Le traitement des faits, quand ils sont tragiques ou touchent de surcroit des mineurs, requiert une autre approche qui intègre le respect de la dignité des victimes mais aussi de la douleur des familles", rappelle le CORED.
Il estime qu’"en toute circonstance", les journalistes doivent rester "prudents mais aussi très précautionneux dans la manière de traiter des informations aussi graves et qui soulèvent tant de douleur".
La sécurité de Sonko interpelle un policier pour espionnage…
L’agent de renseignements du commissariat de police de Dieuppeul ignorait qu’il était filé comme il le fait avec le leader de Pastef. Les éléments de sécurité d’Ousmane Sonko, qui ont identifié quasiment tous les éléments de renseignement de la police qui rôdent à la Cité Keur Gorgui, avaient épié samedi dernier l’agent de police Fall qui suivait le cortège du leader de Pastef en route chez Déthié Fall. Ils ont attendu que Ousmane Sonko arrive au siège du parti de Déthié Fall pour les besoins de la conférence de presse des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) pour le surprendre en train de filmer, avant de l’interpeller. Les éléments de sécurité ont confisqué son téléphone. Il a fallu l’intervention de Ousmane Sonko pour calmer les esprits, sinon le policier aurait pu passer un sale temps. Invité à décliner sa profession, le bonhomme déclare qu’il est un élément de la section de recherches de la Gendarmerie. C’est ainsi qu’il est conduit à la brigade de la Foire. Devant les gendarmes, il se débine et sort sa carte professionnelle de Police. Néanmoins, son téléphone a été remis à Ousmane Sonko qui a visionné la vidéo d’espionnage depuis chez lui jusqu’au lieu où le policier est arrêté. En live sur sa page facebook, Sonko dira au pouvoir de mobiliser les forces de l’ordre pour lutter contre l’insécurité grandissante au lieu d’espionner des leaders de l’opposition.
et invite la Police à récupérer le téléphone de l’agent et un ordinateur
Restons avec Ousmane Sonko qui révèle que les éléments du renseignement rôdent autour de lui, mais ignoraient qu’ils sont aussi en filature. A l’en croire, les membres de sa famille ont la psychose en pensant être suivis dans tous leurs déplacements. Néanmoins, il a demandé à la Police de Dieuppeul de venir récupérer le téléphone de l’agent Fall dont les photos ont fini par devenir virales sur les réseaux sociaux. Sonko en a profité pour inviter la direction de la Police à venir récupérer aussi l’ordinateur que ses agents de sécurité avaient pris lors d’une altercation avec des éléments qui espionnaient sa maison à bord d’une fourgonnette banalisée. Selon Ousmane Sonko, l’ordinateur est plein de secrets de la République d’où son invite à la Police de ne pas exposer la sécurité du pays.
Grève de 72 heures des boulangers à partir de mardi
Les boulangers n’avaient pas abandonné la lutte. Ils déterrent encore la hache de guerre à la suite des meuniers. Pour exiger l’homologation du prix de la baguette de pain de 190 grammes à 200 Fcfa, la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal (Fnbs) et le Regroupement des Boulangers du Sénégal (Rbs) ont décidé d’entamer une grève de trois jours à compter de demain matin sur toute l’étendue du territoire national. Le vice-président du Rbs, Bada Gassama, justifie ce mouvement d’humeur par le fait que les boulangers ne peuvent plus supporter le prix de la farine et de certains intrants.
Yewwi Askan Wi de Pikine en colère contre le Préfet
Les responsables de la coalition Yewwi Askan Wi de Pikine sont prêts à en découdre avec le Préfet de Pikine, Moustapha Ndiaye qui, selon eux, a rejeté leur liste dirigée par Magaye Seck pour la Ville. Ils soupçonnent le régime d’être derrière cette décision qui, selon eux, ne passera pas et risque de plonger la banlieue dans le chaos parce qu’il y aura une résistance populaire.
Les acteurs du transport déterminés à aller en grève
Les acteurs du transport routier regroupés autour d’un cadre unitaire se disent déterminés à aller en grève de 48 heures les 1er et 02 décembre prochain sur toute l’étendue du territoire national. Ils ont réitéré leur détermination à paralyser le transport samedi dernier à Pikine au cours d’une caravane de sensibilisation qui les a menés respectivement dans les gares routières et aux aérogares des bus Aftu et des stations de taxis.
Trois bus calcinés dans un incendie
Un violent incendie s’est produit hier, vers 04 heures du matin à Wakhinane-Nimzaat, dans un garage de mécaniciens (Mbadiou nar). Ainsi, trois bus d’Aftu ont été consumés par le feu malgré l’intervention très rapide des sapeurs-pompiers. L’origine de l’incendie reste inconnue pour le moment, mais la police de Wakhinane-Nimzaat a ouvert une enquête.
Menaces contre les prédateurs fonciers à la Cité Apix
Les habitants de la zone de recasement de Keur Massar et de Tivaouane-Peul crient leur rasle bol contre les prédateurs fonciers qui lorgnent les espaces de loisirs de leurs cités. Ils ont tenu hier un point de presse pour interpeller directement le président de la République sur cette situation. Les habitants de la cité l’Apix sont victimes d’intimidations de la part de promoteurs immobiliers qui les assignent en justice par des plaintes. Une situation qui est devenue intenable pour eux. D’ailleurs, ils ont arboré hier des brassards rouges pour exprimer leur mécontentement et exiger l’arrêt des spoliations foncières sur les espaces de jeux destinés aux impactés, la reprise des travaux sur les talwegs, le renforcement des infrastructures éducatives et dénoncer le retard de la délivrance des actes de propriété et les chèques d’accompagnement.
Grève des travailleurs de la Siba
Les employés de la société industrielle de bois et d’acier (Siba) sont en mouvement d’humeur depuis jeudi dernier. Ils reprochent à leur direction de remettre en cause tous leurs acquis et de vouloir installer la précarité dans leur espace de travail avec des statuts de journalier permanent et l’absence de dialogue social.
Colère des étudiants de la formation professionnelle
Les étudiants des écoles de formation professionnelle sont en colère contre leur ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation professionnelle, Dame Diop. Ils estiment que ce dernier est beaucoup plus préoccupé par son agenda politique que par les problèmes de son département ministériel. Selon les étudiants, le secteur est assailli par plusieurs problèmes dont l’insuffisance d’enseignants, le manque de matériels didactiques, l’absence de stage et le retard de paiement des bourses. Ces étudiants qui se sont réunis au lycée Limamou Laye menacent d’en découdre avec le ministre Dame Diop s’il ne solutionne pas leurs problèmes.
Financements de groupements féminins
Une trentaine de groupements de femmes de Bango et d’autres quartiers de Saint-Louis ont reçu un financement du Directeur général de l’Appui des sénégalais de l’Extérieur, Amadou François Gaye. Selon lui, ces financements permettront aux femmes de mener des activités génératrices de revenus et de lutter contre la pauvreté.
Visite de proximité de l’édile de Louga
Le maire de Louga Moustapha Diop n’a pas perdu de temps après le dépôt de la liste de la coalition Benno bokk Yaakaar aux élections locales. La tête de liste de la coalition au pouvoir, candidat à sa propre succession, effectue des visites de proximité dans les différents quartiers de Louga. Au cours de ses visites, Moustapha Diop a promis de ne ménager aucun effort pour mériter la confiance des populations.
Six candidatures validées à la Présidentielle en Gambie
Quinze dossiers de candidature à l’élection présidentielle prévue le 4 décembre en Gambie ont été rejetés et six autres validés, a appris samedi l’AFP auprès de la Commission électorale indépendante (CEI). La plupart des dossiers rejetés ne remplissent pas les exigences constitutionnelles, a déclaré le porte-parole de la CEI Makan Khan interrogé par l’AFP. Il a cité parmi les manquements notés dans les dossiers rejetés le non-respect du parrainage par des électeurs. L’article 47 du code électoral stipule que chaque candidat doit soumettre une liste de parrainage d’au moins 200 électeurs inscrits dans chaque circonscription. Parmi les dossiers qui n’ont pas été acceptés, 8 ont été présentés par des candidats indépendants, selon le porte-parole de la CEI. Six dossiers ont été validés dont ceux du président sortant Adama Barrow du National People’s Party (NPP) et d’Ousainu Darboe du Parti démocratique unifié (UDP). Les autres sont Mama Kandeh du Congrès démocratique de la Gambie, Halifa Sallah de l’Organisation démocratique du peuple pour l’indépendance et le socialisme (PDOIS), ainsi que les indépendants Essa Mbaye Faal et Abdoulie Ebrima Jammeh. L’élection du 4 décembre sera la première depuis le départ de Yahya Jammeh. Elle est considérée comme un test de la transition démocratique du pays.
113 listes déposées à Thiès
Tous les ingrédients sont en train d’être réunis pour de très chaudes empoignades à Thiès, à l’occasion des élections locales de janvier 2022. Après la clôture des dépôts des listes auprès des autorités administratives, il a été recensé 113 listes à Thiès, en attendant la publication officielle. Il s’agit des listes au niveau des 03 Communes, de la Ville et du Département. Sur les 113 listes, 13 seront en compétition dans la Ville de Thiès et 03 au Conseil départemental.
La liste de Yewwi Askan Wi de la commune de Kédougou rejetée
Au moins qu’il soit rétabli dans ses droits par la justice, le candidat de la coalition Yewwi Askan Wi de Kédougou est hors de course aux élections locales. Le candidat de Yewwi Askan Wi pour la commune de Kédougou, Moustapha Guirassy, dit avoir reçu le courrier de l’autorité administrative hier (vendredi 5 novembre) vers 17h l’information du rejet de sa liste. Pour le motif du rejet, le préfet évoque des manquements sur le nombre de suppléants proposés. Mais pour Moustapha Guirassy, il s’agit de manœuvres pour écarter sa candidature. Sans doute, va-t-il saisir la justice.
Recours de Yewwi Askan Wi sur sa forclusion à Matam
La période contentieuse a démarré après le dépôt des listes des candidats aux élections territoriales. La coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) a ouvert le bal. Les avocats de ladite coalition ont déposé hier dans la matinée un recours auprès de la Cour d’Appel de Saint-Louis contre l’abus de pouvoir du Préfet de Matam. L’autorité avait exigé la restitution des documents remis au mandataire de Yewwi Askan Wi, DjibrilNgom, pour reconnaître les nouveaux mandataires et accepter le dépôt des listes. Or, Djibril Ngom qui avait disparu avec les documents, a transhumé à l’Alliance pour la République (Apr). Ce qui a occasionné la forclusion des listes de Yewwi Askan Wi dans le département de Matam. Le mandataire national de YAW, Déthié Fall espère qu’ils seront rétablis dans leurs droits par la justice.
YAW de Mbour dépose son recours à la Cour d’Appel de Thiès
Restons avec la coalition Yewwi Askan Wi qui a engagé maintenant la bataille judiciaire après le rejet de plusieurs de ses listes. Pour le cas de la commune de Mbour, Me Abdoulaye Tall et compagnie ont déposé leur recours contre le refus du Préfet de Mbour de recevoir leurs listes conformément à la loi. Ils croisent les doigts et prient que la Cour d’Appel de Thiès les rétablisse dans leurs droits.
Saint-Louis : rejet des listes de «Gueum Sà Bopp» et YAW
Hier, la Commission de réception des candidatures (CRC) mise en place à Saint-Louis a examiné sous le contrôle et la supervision de la commission électorale départementale autonome (CENA) les dossiers de candidatures aux élections départementales et municipales du 23 janvier 2022. A l’issue de ses travaux, note-t-on dans une note parvenue à «L’As», la Commission a déclaré certaines listes irrecevables particulièrement pour le scrutin départemental. Il s’agit ainsi des coalitions «Gueum Sà Bopp», «Yewwi Askan Wi» et Defar sa Gox. Pendant ce temps, les listes du parti de l’espoir et du progrès représenté par Mary Teuw Niane, de l’Union Citoyenne Buntu Bi, de la Convergence patriotique pour la justice et l’équité, de BBY et de Wàllu Sénégal ont été déclarées recevables. Par contre, en ce qui concerne les élections municipales, tous les partis et coalitions de partis ont vu leurs candidatures déclarées recevables.
Oumar Sarr candidat de Bby remobilise ses troupes
Tête de liste majoritaire de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) à Dagana,Oumar Sarr a organisé un rassemblement en présence des militants de son parti PLD et des partis de la mouvance présidentielle. L’édile de Dagana, candidat à sa propre succession, a remercié le Président Macky Sall avant d’appeler à l’unité. Il a promis de tout mettre en œuvre pour la victoire de la coalition Bby. Selon lui, tous les alliés ont fait bloc comme en témoigne leur engagement. Il ne doute pas de la victoire de la mouvance présidentielle parce que, dit-il, ils ont non seulement une grande coalition composée de partis valeureux, mais aussi un bon bilan. Pour ce qui est de la stratégie de campagne, Oumar Sarr souligne que l’accent sera mis sur la proximité.
«Abcdaires» roulent pour Mansour Faye
Hier, un vibrant hommage a été rendu au défunt médiateur de la République, Me Alioune Badara Cissé à Saint-Louis en présence du maire Mansour Faye. L’émotion était forte. Les larmes ont coulé. Certains comme Oumar Thioye et Rose Cissé (sœur du défunt) avaient du mal à tenir un discours. Tous ceux qui se sont succédé au micro sont revenus sur la personne d’Alioune Badara Cissé entièrement dévouée à la cause humaine. Mais ce qu’il faut surtout retenir durant cette rencontre tenue au centre Action Sénégal, une initiative de Mme Néné Camara, c’est que les «Abcdaires» ont décidé de soutenir le maire Mansour Faye aux élections locales. C’est donc un soutien de taille pour Mansour Faye qui se réjouit de cette décision avant de s’engager à accompagner le legs de Me Alioune Badara Cissé.
L’accident du cortège de Sidiki Kaba fait une dizaine de blessés
Des sympathisants du ministre des Forces Armées ont fait un accident hier, à une quinzaine de kilomètres de Koungheul. Le pneu d’un des véhicules du cortège du ministre SidikiKaba a crevé. Etle conducteur n’a pas pu maîtriser le véhicule qui a fait des tonneaux. Il a été dénombré une dizaine de blessés dont 05 grièvement.
Khalifa Sall sonne la révolte contre la convocation de Barth
La convocation par la Cour d’appel de Dakar du maire de Mermoz/Sacré-Cœur, Barthélémy Dias, candidat désigné de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) pour la Ville de Dakar, à l’approche des prochaines locales, révulse au plus haut point Khalifa Sall. Dans une note, l’ancien maire de Dakar a expliqué que le moment choisi par le juge de la troisième chambre de la Cour d’Appel révèle la volonté manifeste du régime en place de restreindre, illégalement, les droits à la liberté de mouvement d’un candidat qui porte l’ambition d’une vingtaine de partis et mouvements politiques. A l’en croire, la «sélectivité» parmi les dossiers judiciaires à traiter compromet les missions que la justice sénégalaise est censée assurer en matière d’égalité des citoyens devant la loi. Ainsi, il dénonce vigoureusement l’instrumentation de la justice à des fins politiques et en appelle au respect des droits et des garanties constitutionnelles du candidat Barthélémy Dias. Pour terminer, Khalifa Sall appelle tous les Dakarois à se mobiliser le 10 novembre 2021 pour accompagner Barthélémy Dias au tribunal et défendre leur candidat.
Le ministre de la Justice sur le limogeage de Souleymane N. Niane
Le ministre de la Justice Me Malick Sall estime que le départ de son directeur de Cabinet n’est pas lié à sa candidature. Dans un communiqué, il indique que le limogeage de Souleymane Nasser Niane n’a rien à voir avec la politique, en général, et aux listes parallèles en direction des élections locales, en particulier. A en croire Me Malick Sall, cette décision entre dans le cadre normal de la marche de l’Etat où les hommes passent alors que les institutions demeurent. D’après la même source, M. Niane a bénéficié de la confiance du garde des Sceaux jusqu’à la prise d’un nouvel arrêté mettant fin à sa mission et consacrant un autre cadre Sénégalais comme lui.
Deux nouveaux cas de covid-19 enregistrés
Le Sénégal a enregistré de nouvelles contaminations liées au coronavirus. Sur 1.121 tests réalisés hier, 02 cas ont été déclarés positifs, soit un taux de positivité de 0,17%. Les nouveaux cas détectés dans les régions de Matam et Kaolack, sont issus de la transmission communautaire. Deux (02) patients suivis sont déclarés guéris et 02 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Selon les autorités sanitaires, 01 décès a été enregistré le jeudi 04 novembre 2021. Depuis le 02 mars 2020, 73.933 cas de covid-19 ont été décelés sur l’étendue du territoire national dont 72.038 guéris. Le pays compte actuellement 1.880 morts causés par la maladie et 16 patients sont sous traitement. S’agissant de la campagne de vaccination, 1.265 personnes ont été vaccinées le jeudi 04 novembre, portant le nombre total à 1.298.874.
Le Président sortant du Cabo Verde reçu au Palais
Le Président sortant du Cabo Verde, José Carlos Fonseca, séjourne au Sénégal. Il a d’ailleurs été hier l’hôte à déjeuner du Président Macky Sall avec qui il a eu ensuite un tête-à-tête dans une ambiance conviviale, pour évoquer des questions d’intérêt commun et surtout raffermir les liens d’amitié fraternelle entre le Sénégal et le Cabo Verde. Pour rappel, son successeur à la tête du pays, José Maria Neves, va prêter serment en début de semaine prochaine. Par ailleurs, le chef de l’Etat a reçu aussi le Secrétaire d’Etat chargé des Affaires étrangères de l’Inde. Les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération bilatérale dans plusieurs secteurs, notamment l’agriculture comme priorité. Le Secrétaire d’Etat est à Dakar dans le cadre de la tenue de la 3ème session de la commission mixte de coopération entre le Sénégal et l’Inde.
Don de l’amicale des anciens élèves de l’école Malick Diop
L’amicale des anciens élèves de l’école Malick Diop de Thiaroye Sur Mer contribue au rayonnement de l’éducation à Thiaroye. Elle entend faire de cet établissement une école d’excellence. Ainsi, face à la fragilité économique engendrée par la covid19, l’amicale a fait un don de fournitures aux élèves. Il s’agit, selon le coordinateur de l’amicale, Momar Samb Ndiaye, de soulager les parents d’élèves.
Rejet des listes de Yewwi Askan wi à Sahm Notaire et Golf Sud
Furieux de voir leurs listes rejetées par les autorités préfectorales dans les Communes de Sahm Notaire et de Golf Sud, les responsables locaux de la coalition Yewwi Askan wi se sont rendus devant la Sous-préfecture de l’Arrondissement de Sahm Notaire pour dénoncer cette décision. Candidate de Yewmi Askan Wi à Golf-Sud, Khadidja Mahécor Diouf, par ailleurs responsable politique de Pastef, indique comme toutes les autres coalitions, on leur avait demandé de passer le lendemain de la date de clôture des dépôts pour un complément de dossiers. Mais à leur grande surprise, le lendemain, dit-elle, les locaux de la sous-préfecture étaient fermés et puis on leur annonce le rejet de leurs listes dans les Communes deGolf et de Sahm notaire. Pour la militante de Pastef, il y a une volonté manifeste d’écarter leur coalition de la course aux locales. A l’en croire, toutes les listes des autres coalitions sont acceptées, sauf celle de YAW. Mais Khadidja Mahécor Diouf prévient qu’ils ne se laisseront pas faire. La responsable de Pastef lance un appel aux organisations de défense des droits des femmes dont l’Observatoire national de la parité, l’Association des juristes sénégalaises pour un soutien dans cette bataille judiciaire.
Coura Macky traine en justice sa petite sœur et son beau-frère
On dit souvent que le linge sale se lave famille, mais Coura Ndiaye dite Coura Macky a décidé de le faire au tribunal de grande instance de Dakar. Elle accuse son beau-frère Mbaye Sow et sa sœur Abibatou Ndiaye de vol avec usage de fausse clé et complicité. Il ressort de l’enquête que Coura Ndiaye alias Coura Macky avait confié à sa sœur, Abibatou Ndiaye sa maison avant de se rendre aux Etats Unis. Avant de partir, elle avait pris le soin de garder dans sa chambre 15 millions Fcfa et emporter la clé. Ayant besoin de l’argent pour l’achat de terrains à Mbour avant son retour, Coura Macky a demandé à sa sœur d’aller chercher le menuisier qui est en face de chez elle pour défoncer sa chambre et récupérer l’argent. Mais Abibatou Ndiaye a préféré appeler son mari pour voler 5 millions Fcfa. A son retour des Etats Unis, la plaignante n’a trouvé que 6 millions Fcfa. C’est ainsi qu’elle a traduit en justice sa sœur et son beau-frère. Face au juge des flagrants délits de Dakar, Abibatou Ndiaye a nié les faits qui lui sont reprochés. Pour sa défense, elle explique qu’il y avait trois paquet de trois millions Fcfa dans la chambre de sa sœur. Quant à son époux, Mbaye Sow, il indique qu’il s’est juste limité à aider son épouse. L‘affaire a été renvoyée jusqu’au 12 novembre prochain pour la comparution du menuisier.