La grève des boulangers bien suivie en banlieue
Même s’il y a eu des boulangeries qui ont boycotté le mot d’ordre décrété par la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal (Fnbs), la grève générale de 72 heures des boulangers a été très bien suivie surtout en banlieue. Les populations ont eu du mal à se procurer du pain. D’où les longues files devant les quelques boulangeries ouvertes, pour se procurer du pain. Les populations vont encore souffrir les deux jours restants. D’ailleurs si l’on se fie au vice-président du Rbs, Bada Gassama, le mouvement d’humeur sera également observé dans certaines localités à l’intérieur du pays comme Sédhiou.
Les PPP, un instrument innovant de mobilisation des investissements
Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération internationale a présidé hier la rencontre du Groupement Environnement des Affaires et Compétitivité (Geac) des Partenaires au Développement, élargie et initiée par l’Usaid. Selon Amadou Hott, l’initiative de mettre en place le Geac témoigne de la volonté de l’Usaid d’apporter une contribution à l’amélioration de l’environnement des affaires afin d’attirer plus d’investissements privés structurants dans notre pays. Pour cette rencontre, il a été choisi de discuter de la thématique : les PPP, un instrument innovant de mobilisation des investissements dans le contexte du Plan d’Actions Ajusté et Accéléré (PAP 2A). A en croire M. Hott, face aux effets néfastes de la pandémie de Covid-19, le fait d’imaginer des réponses innovantes pour rétablir nos trajectoires de croissance est devenu un impératif pour nos Etats. Pour ce faire, dit-il, «nous devons concilier résilience et relance rapide de nos économies en faisant plus et mieux. Le besoin de relance des économies nécessite l’amélioration continue de l’environnement des affaires pour non seulement booster les investissements privés, mais également permettre une forte implication du secteur privé dans le financement du développement, a déclaré Amadou Hott. Pour cela, il informe que le gouvernement est en train de piloter d’importantes réformes dans des secteurs clés, dans le cadre du PAP2A. Il pense que les différents acteurs doivent commencer à s’organiser pour l’opérationnalisation avec l’implication de toutes les parties prenantes.
03 nouveaux cas de covid-19 enregistrés
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a signalé de nouvelles contaminations liées au coronavirus hier. Sur 762 tests réalisés, 03 cas ont été déclarés positifs, soit un taux de positivité de 0,39%. Les nouveaux cas, détectés dans la région de Dakar, sont issus de la transmission communautaire. Si 04 patients suivis ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, 02 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Selon les autorités sanitaires, 01 décès a été enregistré ce lundi 08 novembre 2021. Depuis le 02 mars 2020 date d’apparition de la maladie, 73.942 cas de covid-19 ont été décelés sur l’étendue du territoire national dont 72.046 guéris. Le Sénégal compte actuellement 1.881 morts causés par la maladie et 12 patients sous traitement. S’agissant de la campagne de vaccination, 1.624 personnes ont été vaccinées le lundi 08 novembre 2021, portant le nombre total à 1 303 075.
Partage des projets de codes de l’urbanisme et de la construction
Le Sénégal va se doter pour bientôt de nouveaux codes de l’urbanisme et de la construction. Hier, un atelier partage des deux codes avec l’ensemble des acteurs a eu lieu hier, afin de recueillir leurs contributions. La rencontre était co-présidée par le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow et le ministre des Collectivités Territoriales, Oumar Guèye. Selon les autorités, la révision des codes de l’urbanisme et de la construction est une nécessité au regard des transformations inédites consécutives à l’urbanisation galopante, aux changements climatiques, aux bouleversements socio-économiques, ainsi que les réformes politiques et économiques mises en œuvre. C’est la raison pour laquelle, le département ministériel dirigé par Abdoulaye Saydou Sow a entrepris cette réforme pour prendre en charge ces transformations affectant l’espace urbain, afin de mettre en place des leviers efficaces, innovants et opérationnels, en phase avec les exigences de développement durable. Il précise d’ailleurs que les projets des codes de l’urbanisme et de la construction corrigent d’importants manquements comblent de nombreuses insuffisances et instaurent des techniques novatrices à même de répondre aux besoins actuels et futurs. La Secrétaire d’État au Logement, Victorine Ndèye, le Gouverneur de la région de Dakar, Al Hassan Sall et le président de l’association des maires du Sénégal, Aliou Sall ont aussi pris part à la rencontre.
Le Président Macky Sall à Praia et Paris
Le Président Macky Sall et son épouse Marième Sall ont quitté hier Dakar pour prendre part à la cérémonie d’investiture de José Maria Neves, Président nouvellement élu du Cabo Verde. Après l’investiture du nouveau chef d’Etat, le Président Macky Sall et sa délégation feront cap sur Paris. Ils prendront part les 11 et 12 novembre au Forum de Paris sur la paix. A cet effet, il co-animera le 11 novembre un panel de haut niveau sur le financement des économies en développement. Il est attendu à Dakar samedi prochain.
Les autorités invitées à assurer la sécurité des militants de YAW…
Le mouvement «Y en a marre» craint que les militants de la coalition Yewwi Askan wi (Yaw) qui ont décidé d’accompagner aujourd’hui le maire de Mermoz Sacré-Cœur au tribunal fassent l’objet d’attaques de la part de nervis ou des forces de l’ordre. La coordination du mouvement appelle l’Etat du Sénégal à assurer la sécurité de ces citoyens et de leurs leaders, en évitant toute attaque provenant de nervis et de zélés des forces de l’ordre. Aliou Sané rappelle que les évènements du mois de mars dernier ont été exacerbés par la volonté des autorités d’empêcher un leader de l’opposition d’aller répondre librement à la justice, selon l’itinéraire choisi par lui-même. Ainsi, «Y en a marre» met en garde les autorités contre une éventuelle répétition de ce type de scénario qui avait failli faire sombrer le Sénégal dans le chaos. Par ailleurs, le mouvement Y en a marre condamne les violences et l’abus de pouvoir exercés sur un élu du peuple à Kédougou, notamment M. Moustapha Guirassy. Selon Aliou Sané, de telles pratiques ne participent pas à garantir un climat apaisé en direction des élections. Pour finir, Y en a marre rappelle aux autorités leur devoir d’organiser des élections libres, transparentes, équitables et dans le respect des droits des citoyens à pouvoir choisir librement entre toutes les parties prenantes
Tambacounda : 11 affaires au rôle avec 19 accusés de divers crimes
Les audiences de la Chambre criminelle du Tribunal de Grande Instance de Tambacounda démarrent à partir du mercredi 17 novembre 2021. Selon un communiqué du parquet, 11 affaires sont inscrites au rôle avec 19 accusés de divers crimes. Il s’agit des chefs d’association de malfaiteurs, vol en réunion avec violence, usage et port d’armes, viol aggravé, trafic international de drogue, pédophilie et meurtre.
Infanticide à Grand Yoff
La dame Y. B a été arrêtée et déférée au parquet par la Police de Grand-Yoff pour infanticide. La mise en cause a accouché dans sa chambre avant de mettre le nouveau-né dans un seau. Elle a éé trahie par les taches de sang qu’elle a laissées dans un autre seau. Dénoncée, Y. B. a été cueillie par la police avant d’être déférée au parquet pour infanticide.
La famille de Ndiaga Diouf veut que l’affaire soit vidée…
La famille de Ndiaga Diouf tué lors d’une fusillade devant la mairie de Mermoz Sacré-Cœur souhaite que la justice vide définitivement le dossier qui l’oppose à Barthélémy Dias. L’oncle du défunt, Mouhamadou Lamine Thiam, veut que l’affaire soit tranchée définitivement par la Cour d’appel de Dakar.
Cheikhou Oumar Sy candidat à la mairie de Golf Sud
L’ancien député de «Bés du Ñakk», Cheikhou Oumar Sy, compte prendre part aux élections territoriales dans la commune de Golf Sud. Coordonnateur de la coalition nationale «And liguey Kat yi», Cheikhou Oumar Sy entend faire une politique de rupture basée sur une gestion participative. A ce sujet, il invite d’ailleurs le candidat de Benno Bokk Yaakaar (Bby), Lat Diop qui veut succéder à Aida Sow Diawara, à un débat public portant sur leurs programmes.
Bataille rangée entre les supporters de Guélewar et de «Gouney zinc» à Pikine
La violence refait surface dans le championnat populaire de football communément appelé «Navétanes», à Pikine. Ce, malgré les campagnes de sensibilisation. Hier, les supporters de l’As Guélewar et de «Gouney Zinc» se sont affrontés. Il y a eu des échanges de jets de pierres qui ont fortement indisposé les commerçants du marché zinc de Pikine-Nord. Ces derniers ont été obligés de fermer boutique
Plus de 450 mille dossiers en attente à la DER
La Délégation à l’Entrepreneuriat Rapide (Der), en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères, a mis en place un Fonds de Diaspora de la Der d’un montant de 3 milliards Fcfa annuellement. Se réjouissant de cette convention, Pape Amadou Sarr a indiqué que depuis le début de leurs activités, ils ont eu des demandes de Sénégalais de l’Extérieur qui souhaitent investir au Sénégal, rentrer et faire du cofinancement. La journée mondiale de l’entrepreneuriat a été aussi une occasion pour la DER de faire l’état des lieux des demandes. Selon Pape Amadou Sarr, actuellement, plus de 450.000 dossiers sont en attente. Aussi, en 3 ans, il y a eu plus de 125.000 bénéficiaires pour 66 milliards de financement. Le directeur de la DER en a profité pour souligner qu’il y a eu des échecs à cause notamment de la Covid-19.
KEEMTAAN GI - LES PYROMANES
Comme elle peut être drôle la politique sous nos cieux ! Surtout quand elle prend des raccourcis. A entendre les mollassons d’hier jouer les durs à cuire, on ne peut s’empêcher de ricaner. Le mec qu’ils défendaient hier avec pugnacité, est devenu aujourd’hui la bête à abattre. Tous le défendaient. Le peignant en victime. Les assassins, eux, ils étaient de l’autre côté du pouvoir d’alors. Tous avaient sorti les griffes pour se dresser contre les mangeurs d’hommes. La raison aujourd’hui de ce retournement spectaculaire de vestes ? Ils sont aux affaires et ont pris des vitamines après la saison des vaches maigres. Quant à celui qu’ils défendaient, après avoir été des leurs, il s’est retrouvé de l’autre côté. Où sont donc les convictions de ceux qui défendaient le supposé assassin ? Ils s’en servent certainement en guise de suppositoire ! « Nous avons l’obligation morale et républicaine de défendre les populations, les institutions, les commerces, les Sénégalais. On s’organisera pour faire face ». Faire face contre des Sénégalais. Qui parle ? Un vulgaire voyou ? Non, c’est plutôt un ministre de la République qui veut se substituer aux forces de l’ordre. Un ministre qui, il n’a guère, était de l’opposition avant de transhumer pour se retrouver sous les ors de la République. Son discours va-t-en-guerre est plus liberticide que celui contre qui lui et les gens de son nouveau camp de l’alliance « mbourou ak soow » veulent se dresser. A propos de « mbourou », on n’en trouve plus dans nos kiosques encore moins dans nos boutiques et boulangeries mais le Chef s’en tamponne ! Pour en revenir à notre ministre va-t-en-guerre, c’est comme s’il y avait dans ce charmant pays deux catégories de Sénégalais. Les bons et les mauvais. Les premiers étant toujours du côté du pouvoir. Autant l’opposant a le devoir de se mettre à la disposition de la Justice, autant un ministre de la République ne peut se substituer aux forces de l’ordre. Tenir un discours aussi irresponsable relève du crétinisme d’un pyromane. Nous n’avons pas encore pansé nos blessures de mars dernier qu’ils veulent encore rajouter une louche d’huile sur le feu. En ces périodes si difficiles pour notre économie, il nous faut être lucides. Ce procès de l’opposant candidat à la mairie de Dakar n’est point une urgence. Mais puisque les pyromanes sont à l’affut. Tant pis !!! KACCOOR BI
COMMUNAUTE LIBANAISE UN SATISFAIT DECERNE AU « TEMOIN »
Décidément ! Entre « Le Témoin » Hebdo des années 90 devenu « Le Témoin » quotidien et la communauté libanaise du Sénégal, c’est une « amitié » vieille de 30 ans basée sur la fidélité, le partenariat et le bon voisinage. Même si, par le passé, notre ligne éditoriale a fait subir à cette amitié des hauts et des bas. Pour ce coup ci, des hauts ! Pour cause, dans sa dernière édition, « Le Témoin » a dénoncé le mariage princier des époux Ezzedine dont les dépenses faramineuses ont pulvérisé la barre des deux milliards CFA. Ces deux richissimes familles libanaises vivant entre Dakar et Abidjan ont délocalisé le mariage de deux de leurs rejetons à Istanbul (Turquie). Outre la location d’un Palace Royal disposant de centaines de suites ainsi qu’une immense salle de réception et piste de danse, des centaines d’invités milliardaires triés sur le volet et venus des quatre coins du monde ont assisté au mariage des époux Ezzedine. Comme l’avait révélé « Le Témoin », pour convoyer certains invités privilégiés au pays d’Erdogan, des jets privés ont été affrétés pour faire la navette entre le reste du monde et la capitale turque (Istanbul). Dès la parution de notre article hier, notre standard a failli disjoncter ! De nombreux dignitaires de la communauté libanaise de Dakar ont appelé pour manifester leur désolation et leur indignation face à tel gaspillage. Et surtout décerner un satisfécit au « Témoin » pour avoir dénoncé et condamné ce genre de cérémonies qualifiées d’outrage financier. « Surtout du coté de l’époux Ezzedine qui vit et travaille dans un pays aussi pauvre que le Sénégal où pratiquement les gens ne mangent plus à leur faim. Pourtant, une partie de cet agent pouvait financer des écoles en dur et des cases de santé en milieu rural…Hier, votre journal (Ndlr : Le Témoin) a retrouvé sa vraie ligne éditoriale des années 90… » se sont désolés beaucoup de ressortissants du pays du Cèdre qui nous ont appelés…
INVESTITURE DU PRESIDENT JOSE MARIA NEVES MACKY SALL A PRAIA
Selon l’Agence de Presse sénégalais (Aps), le président de la République, Macky Sall, a assisté, hier, à la cérémonie d’investiture de José Maria Neves, président nouvellement élu du Cap-Vert. D’après des médias internationaux, quatre autres chefs d’Etat, João Lourenço (Angola), Umaro Sissoco Embaló (Guinée-Bissau), Nana Akufo-Addo (Ghana), président en exercice de la CEDEAO, et Marcelo Rebelo de Sousa (Portugal) étaient également présents à cette cérémonie, à laquelle ont aussi assisté une douzaine de délégations. José Maria Neves, 61 ans, a remporté le 17 octobre dernier l’élection présidentielle cap-verdienne, avec 51, 7 % des voix aux dépens de sept autres candidats. Le président nouvellement élu, qui a gagné dès le premier tour, fut député, maire de Santa Catarina, président du parti PAICV et Premier ministre. Il est diplômé en administration publique. Jusqu’à son élection, il était maître de conférences à l’université du Cap-Vert (UNICV), un établissement public d’enseignement supérieur situé dans la capitale Praia. Après Praia apprend-t-on, le président Macky Sall se rendra à Paris, où il prendra part les 11 et 12 novembre au Forum de Paris sur la Paix. «Dans ce cadre, il co-animera le 11 novembre un panel de haut niveau sur le financement des économies en développement», souligne la présidence sénégalaise.
GUINEE COLONEL DOUMBOUYA ECONDUIT L’ENVOYE SPECIAL DE LA CEDEAO
La Guinée ne recevra pas Mohamed Ibn Chambas, désigné envoyé spécial de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) révèlent nos confrères de « Dakaractu ». Le colonel Mamady Doumbouya, chef de l’État et président du Cnrd l’a bien fait savoir à la commission de l’institution sous-régionale à travers une missive. Selon l’homme fort de Conakry, « la nomination d’un Envoyé spécial ne nous paraît ni opportune, ni urgente dans la mesure où aucune crise interne, de nature à compromettre le cours normal de la Transition n’est observée (…). La mise en place des organes de la Transition se déroule comme prévu, dans un climat apaisé et en parfaite symbiose avec les Forces vives du pays », a fait savoir le tombeur du président Alpha Condé. Qui a tenu toutefois à jouer à la diplomatie. « Nous restons disposés à recevoir les missions ponctuelles de la Commission de la Cedeao comme celle qui a récemment séjourné à Conakry, pour travailler avec le Gouvernement sur les axes d’accompagnement en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel normal ». Rappelons-le, les chefs d’État de la Cedeao avaient décidé de maintenir les sanctions contre les putschistes consistant à geler leurs avoirs et à réduire leur liberté de mouvement hors de la Guinée. Une série de décisions à laquelle s’ajoute la suspension du pays des instances de l’institution d’intégration sous-régionale. Pour rappel, au mali aussi, autre pays où une junte militaire est au pouvoir, le représentant de la Cedeao a été déclaré persona non grata récemment
La coalition Gueum Sà Bopp dépose un recours à Dakar
La coalition Gueum Sà Bopp a engagé la bataille juridique pour être rétabli dans ses droits. Le mandataire de la coalition à Dakar, le maire de la Médina Bamba Fall, en compagnie de leur conseil, a déposé un recours à la Cour d’appel de Dakar pour contester le rejet de la candidature de Bougane Guèye Dany pour la ville de Dakar. La coalition Gueum Sà Bopp est déterminée à porter son candidat Bougane Guèye Dany à la tête de la mairie de la capitale.
Plainte de l’exépouse de Dr Falla Paye à la CDP
L’ex-épouse de Dr Falla Paye qui s’est suicidé après avoir tué, diton, ses trois enfants, est traumatisée par ses photos publiées sur les réseaux sociaux et sur des sites d’informations ainsi que la publication d’une lettre qu’elle juge diffamatoire. N. A. Diagne a déposé une plainte à la commission de protection des données personnelles du Sénégal (CDP). Il ressort des informations reçues par la CDP que les images de la plaignante sont utilisées pour illustrer des articles de presse en ligne et sur Facebook, avec des propos injurieux portant atteinte à sa vie privée, son honneur et sa réputation, renseigne une note de la CDP qui a saisi Facebook et le CORED pour instruire la plainte.
HSF alerte sur le rapatriement de 22 Sénégalais
Le président d’Horizon Sans Frontières alerte sur la volonté des autorités allemandes et espagnoles de rapatrier des compatriotes. Dans un communiqué, Boubacar Sèye renseigne que des informations alarmantes parvenues à Horizon Sans Frontières font écho d’expulsions de ressortissants sénégalais en provenance d’Allemagne et d’Espagne. Ils seraient au nombre de 22 en situation irrégulière dont 10 en Allemagne et 12 en Espagne. Un vol spécial aurait été affrété par le Frontex pour effectuer le rapatriement. Sauf changement, ils quitteront l’Allemagne cette nuit (hier, Ndlr) avec une escale prévue en Espagne avant d’atterrir à Dakar ce mardi 9 novembre 2021. Selon la même source, parmi les personnes à expulser figurent des migrants ayant vécu plus de 08 années en Allemagne avec des enfants scolarisés dans le pays.
Le Saes en débrayage mercredi et jeudi prochains
Les enseignements dans les universités seront encore perturbés à partir de demain. Le Secrétariat national du Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (Saes) qui s’est réuni le week-end après plusieurs alertes, décrète un mot d’ordre de débrayage de 48h, le mercredi 10 et le jeudi 11 novembre 2021. A ce propos, il est demandé aux enseignants affiliés au Saes de surseoir à toutes les activités pédagogiques et administratives y compris les formations payantes. Ainsi, des assemblées générales de campus seront convoquées par les coordinations durant la période de débrayage. La cause de grève de ce syndicat est «l’inertie et le dilatoire du gouvernement sur l’ensemble des points de revendication et plus particulièrement sur la finalisation et l’adoption des textes de gouvernance des universités». A cela s’ajoute, d’après le communiqué, le harcèlement fiscal sur les budgets des universités publiques qui arrivent à peine à couvrir les dépenses de fonctionnement et plus particulièrement le blocage des comptes de l’Université Gaston Berger par les services fiscaux.
L’armée honore ses blessés de guerre
Le chef de l’Etat a honoré les soldats blessés et mutilés de guerre lors de la 18e édition de la journée nationale des forces armées. C’est ainsi que des médailles de militaires blessés en action ont été décernées à l’adjudant Amadou Ba, engagé avec la 3e compagnie commando dans «l’opération Gabou» en Guinée Bissau en 1998. Il a participé à toutes les actions décisives de la force expéditionnaire, dès le 22 juin 1998. Pendant les combats, il a reçu des éclats de roquettes anti personnel lui ayant occasionné une plaie traumatique de la jambe gauche. Le soldat de 1ère classe Gora Ndiaye a été aussi décoré. Le 13 juin 2020, il a été engagé avec la 1ère compagnie commando dans le cadre d’une opération de sécurisation dans le secteur Nord Sindian, le véhicule de tête de la 2e section à bord duquel il se trouvait a sauté sur une mine antichar. Le dimanche 27 juin 2020, progressant à la tête de la Section d’appui spécialisée du Bataillon de parachutistes, lors d’une mission de sécurisation au Sud du village de Mbissine, le soldat Mame Ibou Mané a marché sur une mine dont l’explosion a occasionné des blessures ayant entraîné l’amputation de sa jambe droite au niveau du genou.
L’armée honore ses blessés de guerre (bis)
Restons avec les décorations pour indiquer que, de retour d’une mission de reconnaissance de la nouvelle position de Sikoum, le véhicule à bord duquel était embarqué le soldat de 1ère classe Dibocor Sène a sauté sur une mine antichar renforcée. Ce dernier est amputé de sa jambe gauche. De même que le soldat de 1ère Classe, Samuel Corréa, qui s’en est sorti avec une fracture ouverte du fémur droit. Sergent-chef engagé dans le cadre de l’opération visant à détruire des positions de bandes armées dans les localités de Badem, Bagame, Ahinga et Bouniak, Souleymane Loum a marché accidentellement sur un engin explosif occasionnant l’amputation traumatique de sa jambe gauche au niveau du genou. Lors de la même opération, le soldat de 1ère classe Abdoulaye Diémé a reçu une balle lors d’un accrochage à hauteur du village d’Eliote, lui occasionnant une fracture au niveau de la main droite. Quant au Sapeurpompier, mineur, Mamadou Ba, engagé dans la même opération, il a été blessé par balle à l’abdomen lors d’une contre-offensive ennemie vigoureusement repoussée.
Les boulangers décrètent une grève de 72h à partir d’aujourd’hui
C’était prévisible. Après les meuniers qui ont observé une cessation de production de blé de plusieurs jours, les boulangers entrent dans la danse. Face à la presse hier, la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal(Fnbs) et le regroupement des boulangers du Sénégal (Rbs) annoncent la suspension de production de pain pendant trois jours à partir d’aujourd’hui. Selon les boulangers, les conditions actuelles de production ne leur permettent pas de répondre à la demande nationale. Le président de la fédération des boulangers du Sénégal, Amadou Gaye, souligne que le secteur de la boulangerie connaît une crise chronique et continue qui est arrivée à son paroxysme. A l’en croire, depuis maintenant trois jours, le sac de farine de 50 kg fait l’objet de forte spéculation de la part des distributeurs dans certaines régions. Ainsi, les boulangers dénoncent avec la plus grande fermeté cette situation et rappellent à l’État sa responsabilité. Selon Amadou Gaye, il n’est donc pas surprenant que la farine qui représente l’essentiel de leurs facteurs de production tombe dans l’instabilité sans qu’aucune mesure d’accompagnement ne soit apportée aux boulangers du Sénégal. La corrélation entre la farine et la production de pain est telle qu’il n’est pas envisageable une augmentation du prix de la farine sans réviser le prix du pain.
Les avocats de Benno au front
A deux mois des élections territoriales, la guerre de la communication fait rage entre la mouvance présidentielle et l’opposition. Hier, les conseils de la coalition Benno Bokk Yaakaar se sont prononcés sur l’actualité politique marquée par l’affaire Barthélémy Dias et le rejet des dossiers de candidature de la coalition Yewwi Askan Wi(Yaw) dans certaines localités. Répliquant aux leaders de Yaw, le pool d’avocats de la coalition présidentielle a balayé d’un revers de main les accusations de Khalifa Sall et compagnie. Selon Me Ousmane Sèye, l’opposition mène une campagne de désinformation, d’intoxication fondée sur la mauvaise foi. Sur l’affaire Barthélémy Dias, la robe noire renseigne que la date de l’audience a été fixée lors de la dernière audience le 6 mai, alors que le chef de l’Etat n’a pris un décret que le 10 mai pour fixer la date des élections locales. Evoquant le rejet de certains dossiers de candidatures de Yaw, Me Sèye et Cie rappellent que le code pénal dispose : «N’est pas recevable une liste incomplète».
L’imam de Médina Baye parmi les 50 musulmans les plus influents
L’imam de la grande mosquée de Médina Baye figure parmi les 50 musulmans les plus influents au monde, selon une publication du centre stratégique de Oman en Jordanie. Imam Cheikh Tidiane Cissé est le seul Sénégalais et occupe la 24e place sur la liste. C’est le Président turc Erdogan qui est à la tête de la liste. L’imam de la grande mosquée de Médina Baye est un petit-fls de Baye Niasse.
04 nouveaux cas de covid-19 enregistrés
Le Sénégal a enregistré 04 nouvelles contaminations sur 1 111 tests réalisés, soit un taux de positivité de 0,36%. Les nouveaux cas, détectés dans le département de Dakar, sont issus de la transmission communautaire. Si 01 patient suivi a été déclaré guéri, 02 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Selon les autorités sanitaires, aucun décès n’a été enregistré ce dimanche 07 novembre 2021. Depuis le 02 mars 2020, 73.939 cas ont été signalés sur l’étendue du territoire national dont 72.044 guéris. Le Sénégal compte actuellement 1.880 morts causés par la maladie et 14 patients sous traitement. S’agissant de la campagne de vaccination, 380 personnes ont été vaccinées le dimanche 07 novembre 2021, portant le nombre total à 1.301.451.
Birahime Seck dénonce les incohérences de la Cedeao
Le coordonnateur national du Forum Civil tacle sévèrement les chefs d’Etat des pays de la Cedeao qui ont une posture incohérente par rapport aux coups d’Etat en Guinée et au Mali. Au Mali, relève Birahime Seck, la Cedeao demande à un régime d’exception d’organiser des élections dès février 2022 alors qu’un régime légalement assis comme le Sénégal n’a pas organisé les élections locales à date échue par des arrangements internes sous couvert de dialogue politicien. M. Seck ajoute que la CEDEAO dit vouloir renforcer le dialogue avec les autorités de la transition de Guinée en décidant de nommer Dr Mouhamed Ibn Chambas comme envoyé spécial, et se permet de prendre des sanctions personnalisées. Quelles incohérences ! s’exclame le coordonnateur du Forum Civil. Il rappelle que les peuples du Mali et de Guinée ont toujours fait montre de courage, de dignité et de détermination au moment où la Cedeao était muette lors des tueries et des brimades. Pour Birahime Seck, il faut de la prudence avec le Mali et la Guinée parce que personne n’a intérêt à l’embrasement de l’Afrique de l’ouest.
Guy Marius Sagna a perdu son père
L’activiste et secrétaire administratif de Frapp, Guy Marius Sagna a perdu hier son père au village Ètomé. Dans son témoignage, Guy Marius Sagna dira que le défunt était d’une générosité qui les dépassait. Car il aimait ses enfants et il semble qu’il aimait aussi les autres comme il aimait ses enfants, leur accordant ce qu’il accordait à ses enfants. Selon l’activiste, son père n’a fatigué personne, ne s’est plaint de rien, n’étant un fardeau pour personne.
KEEMTAAN GI – TRAHISON
Ce pays secrète de la pourriture. Tout y est en putréfaction. Ses hommes, ses femmes, sa classe politique et ses élites. Sur cette liste, on pourrait pousser l’affront et y mettre insidieusement sa classe maraboutique. L’une des plus belles escroqueries de ce pays. Tous sont inoculés d’un virus pernicieux, plus nocif que la Covid-19 et qui s’appelle Argent. Le dieu Mammon pour lequel ils sont prêts à tuer et s’entretuer. Des hommes sans foi ni loi qui disparaissent avec la liste de leur parti, mettant leurs ex-camarades dans l’inconfort. Sans une once de dignité, ils sont allés se réfugier sous la camisole du parti au pouvoir qui payera au prix fort leur traitrise. Personne pour dénoncer cette forfaiture. On ricane même de l’audace de ces salopards à Matam et à Mbour et qui rêvent de voir leur vie connaitre un changement. Derniers exemples en date d’une société en phase de perdre ses repères les plus solides. On fonctionne par l’Argent qui est à la base de cette dégradation. Depuis hier, la meute est lâchée. On discute avec une dose de voyeurisme sur l’infanticide commis par un médecin désespéré. De la lettre d’adieu du défunt à une femme qu’il a aimée et chérie, la meute n’a retenu que la vie sexuelle du couple. D’autres, plus belliqueux, un combat opposant les hommes et les femmes. Une ligne vite tracée par deux camps. Des machos et des enragées féministes. Chacun défendant un camp, celui du médecin et de ses enfants contre celui de l’ex-femme qui a tout perdu. Ces forcenés oublient que, derrière ce drame, se dégage toute la pestilence immorale de cette société qui n’est plus celle de la Téranga. Les bases sur lesquelles reposait cette bonne société sont aujourd’hui à terre. Des valeurs rageusement piétinées si elles ne sont pas préférées à celles venues d’ailleurs et que nous impose pernicieusement l’Occident. Aujourd’hui, tout est à reconstruire dans ce pays. Ce qui passe fondamentalement par l’existence de dirigeants intègres et d’une Justice qui ne tremble pas pour dire le Droit. Une utopie ? KACCOOR BI
OMISSION MATERIELLE « LE TEMOIN » S’EN EXCUSE !
Dans sa derniére édition (Vendredi), « Le Témoin » avait annoncé à sa « Une » un mariage princier délocalisé en Turquie au cours duquel les dépenses faramineuses ont frôlé la barre des deux milliards cfa. Au finish, l’article n’a pas été publié en page 2. Un impair dû à l’étourdissement de notre graphiste-monteur sous la pression de l’imprimerie et de son dead-line qui ne pardonne pas. Les familles libanaises qui ont célébré leur mariage digne des mille et une nuits sur les rives du Bosphore nous ont-elles marabouté ? Bon, en tout cas, l’article en question est bel et bien publié dans cette présente édition. Toutes nos excuses à nos fidèles lecteurs !
ZAMBIE 180 SENEGALAIS MENACES D’EXPULSION
C’est une information que « Le Témoin quotidien » livre en exclusivité au ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Me Aïssata Tall Sall, ainsi qu’à son collègue de l’Intérieur, Antoine Félix Diom. Environ 180 de nos compatriotes vivant en Zambie sont menacés d’expulsion. La raison ? Ils ne disposent pas de passeports en cours de validité et ne peuvent donc pas renouveler leurs titres de séjour dans ce pays qui ne badine pas avec le défaut de cartes de séjour. Or, d’après des compatriotes qui nous ont joints depuis Lusaka, la capitale de la Zambie, c’est depuis 2020 qu’ils ont alerté sur les difficultés auxquelles ils sont confrontés pour faire renouveler leurs passeports. Ils ont adressé de multiples correspondances aux autorités sénégalaises. En vain. Et vivent depuis plusieurs mois avec la peur au ventre de se voir expulser du jour au lendemain…
BARTHELEMY DIAZ UNE COMPARUTION A CONTRE COURANT DE SES AVOCATS
Appuyé par une frange de l’opposition, l’actuel maire de Mermoz Sacré Cœur Barthélémy Diaz a décidé d’engager un bras de fer avec la Cour d’Appel devant laquelle il est convoqué demain. En conférence de presse, le candidat de Yewwi Askan Wi à la ville de Dakar a déclaré qu’il ira au tribunal avec ses enfants pour être jugé le même jour. « Car je n’accepterai plus un renvoi ! Au mois de mars dernier, j’avais clairement dit qu’il ne s’agissait pas de Ousmane Sonko mais de la démocratie sénégalaise. Et aujourd’hui, je reviens dire encore qu’il ne s’agit pas de Barthélémy Diaz mais de la démocratie sénégalaise. Le problème du Sénégal, c’est sa justice. J’ai été condamné à deux ans de prison dont six mois ferme. J’ai fait appel. Depuis que j’ai interjeté appel, le dossier ne fait que l’objet de renvois. J’ai pris l’engagement de n’insulter aucun magistrat. Mais dire que, aujourd’hui, ma convocation a été programmée bien avant ma candidature à la mairie de Dakar, cela relève d’un gros mensonge » a fait savoir Barthélémy Diaz convoqué dans le cadre de l’affaire Ndiaga Diouf, du nom de ce gros bras tué en 2011 lors d’une attaque à la mairie de Mermoz-Sacré cœur. Donc vous conviendrez avec nous que Barth veut etre jugé séance tenante. Pourtant, « Le Témoin » a appris que ses avocats ont décidé, une fois à l’audience de demain, de faire renvoyer l’affaire jusqu’après les élections locales de janvier 2022 c’est-à-dire courant février ou mars 2022. Comme quoi, le prévu Barthélémy Diaz va ramer à contre-courant de ses avocats. Qui vivra verra !
JOURNEE DES FORCES ARMEES AUX ORIGINES D’UN CEREMONIAL !
Parachutée dans un milieu inconnu borné de képis et de bérets, notre reporter sportive Anta Faye Diop a traqué, hier, les origines de la Journée des forces armées : La journée des Forces armées, rappelle-t-elle, est un événement qui commémore la remise, le 10 novembre 1960, du drapeau du premier régiment des tirailleurs sénégalais au premier Bataillon d’Infanterie, entérinant ainsi la date historique de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale, le 24 août 1960. Célébrée pour la première fois en 2004, sur décision de Me Abdoulaye Wade, alors Chef suprême des armées, cette date symbolique du 10 novembre est désormais inscrite dans le calendrier républicain comme étant la journée dédiée aux Forces armées.
HUIT (08) MILITAIRES BLESSES DECORES RETOUR SUR LES LIEUX DU DRAME
Au total, ce sont huit (08) militaires blessés gravement que Chef suprême des armées a décorés, hier, lors de la Journée des forces armées. il s’agit de l’adjudant Amadou Ba, engagé dans l’opération « Gabou» en Guinée-Bissau. Il avait reçu des éclats de roquettes anti-personnels lui ayant occasionné une plaie traumatique de la jambe gauche. Gora Ndiaye, lui, engagé dans le cadre de l’opération du secteur Nord-Sindian, a vu son véhicule sauter sur une mine. Un accident qui lui a occasionné une fracture au niveau du tibia. Le soldat Mame Ibou Mané, lui, s’est blessé lors d’une mission de sécurisation au sud du village de Mbissine en Casamance. il a marché sur une mine antipersonnel, dont l’explosion a occasionné des blessures ayant entrainé l’amputation de sa jambe droite au niveau du genou. Décoré par le chef de l’Etat, le soldat Dibicor Séne, qui de retour d’une mission de reconnaissance à Sikoum, a sauté sur une mine anti-char. Un accident qui lui vaut une amputation de sa jambe gauche. Quant à Samuel Corréa, de retour d’une mission de reconnaissance de la position de Sikoum, son véhicule a également sauté sur une mine anti-char. Une explosion qui lui a causé une fracture ouverte du fémur droit. Quant au sergent-chef Souleymane Loum décoré, il a marché accidentellement sur un engin explosif occasionnant l’amputation traumatique de sa jambe gauche. De même que son camarade d’armes Abdoulaye Diémé. Lors d’une opération de sécurisation à Bouniak, il a reçu une balle qui lui a fait perdre sa main droite. Distinqué à son tour, le soldat Mamadou Ba a reçu une balle à l’abdomen lors d’une contre-offensive ennemie vigoureusement repoussée par l’Armée dans les localités de Bouniak, Bagame et Ahinga en Casamance.
PUBLICATION DES PHOTOS D'ENFANTS TUÉS, LE CORED RAPPELLE À L'ORDRE
Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) a invité, lundi, les journalistes et techniciens des médias à plus de vigilance et à veiller au respect des règles éthiques et déontologiques en matière d’images.
Dakar, 8 nov (APS) - Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) a invité, lundi, les journalistes et techniciens des médias à plus de vigilance et à veiller au respect des règles éthiques et déontologiques en matière d’images.
Dans un communiqué parvenu à l’APS, le CORED indique avoir constaté que des organes de presse ont "montré ou publié les photos des trois enfants tués par leur père qui s’est suicidé par la suite sans les précautions requises en la matière".
Un médecin-dentiste a tué ses trois enfants avant de se donner la mort, dimanche, à Sacré-Cœur, un quartier résidentiel dakarois.
Le CORED, revenant sur cette affaire, rappelle que les images diffusées par les médias "auraient dû être floutées".
Il estime que les organes de presse impliqués "violent ainsi l’article 17 du Code de la presse et l’article 7 de la Charte des journalistes du Sénégal qui font obligation aux médias de respecter I’intimité et la vie privée des personnes".
Tout en disant privilégier le dialogue, le CORED prévient qu’"au terme des articles 53 et 54 du Code de la Presse", il "a les pleins pouvoirs pour sévir contre les organes qui continuent à faire fi du respect des règles d’éthique et de déontologie les plus élémentaires".
Il considère que "la publication de ces images telles quelles, est une atteinte grave à la dignité et aux droits de ces enfants et des familles des victimes de cette tragédie".
"Le traitement des faits, quand ils sont tragiques ou touchent de surcroit des mineurs, requiert une autre approche qui intègre le respect de la dignité des victimes mais aussi de la douleur des familles", rappelle le CORED.
Il estime qu’"en toute circonstance", les journalistes doivent rester "prudents mais aussi très précautionneux dans la manière de traiter des informations aussi graves et qui soulèvent tant de douleur".