KEEMTAAN GI - ET MAINTENANT, LES DANSES CANAILLES JUSQUE DANS LE PALAIS !
On ne s’ennuie plus dans ce pays alors si ringard et si constipé sous Léopold Sedar Senghor. Vous connaissez le premier Président de ce charmant pays ? L’homme qui a posé les bases d’une véritable République que les Libéraux ont complétement clochardisée avec des gens de peu de vertu. Sous Senghor, on parlait un français émérite de France, s’habillait chic comme les Toubab et avait de la tenue et de la retenue. Gare aux journalistes du service public qui osaient maltraiter la langue de Molière que Baay Seng maitrisait mieux que les Français de souche. Une véritable République, on vous dit avec des gens élégants et raffiné. Ça ne criait pas, ça ne baillait pas en public, ça ne crachait pas n’importe où et ça ne gesticulait pas non plus. Les hommes de loi étaient craints, honnis et respectés à la fois. Les députés n’étaient pas de vulgaires trafiquants de passeports diplomatiques et ne s’empêtraient pas dans des affaires louches de faux monnayage. Même si de Senghor, le savant Cheikh Anta Diop disait qu’il se contentait de se parer de certaines idées pour briller d’un éclat stérile. Quelle élégance verbale ! La preuve que tout a foutu le camp aujourd’hui ? La polissonne et canaille danse, devenue virale sur nos très cannibales réseaux sociaux, de la Première Dame, l’authentique sénégalaise. Une chorégraphie qui s’est achevée par un vigoureux et très viril coup de reins. Ça se dit« Tëyëx ! Le Chef ne doit assurément pas s’ennuyer et on comprend maintenant sa passion pour la lutte. Que dis-je, pour les chants gymniques de ces gladiateurs de nos arènes. Rien que pour ça, on peut commencer à savourer une fin d’année qui se termine avec notre savoureux Ceebu Jén devenu Patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Et preuve de notre entrée dans l’Histoire, ce TER qui a complètement ébloui un confrère. Il ne faut pas douter de son émerveillement puisque l’émotion est nègre. Senghor avait raison ! KACCOOR BI
LOCALES 2022 PORT D’ARMES ET EXPLOSIFS INTERDITS POUR DEUX MOIS À PARTIR DE CE LUNDI
A partir de lundi 20 décembre 2021, le port d’armes et la détention d’explosifs seront interdits durant deux mois, soit avant, durant et après la campagne électorale. L’arrêté pris par le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, concerne les détenteurs d’armes de toutes catégories et de matières explosives, qui devront s’en dessaisir dans un délai de deux mois. « Est interdit sur l’ensemble du territoire national, dans la période allant du 20 décembre 2021 au 20 février 2022, le port d’armes de toutes catégories et de matières explosives », dispose l’article premier de l’arrêté. Qui précise qu’« aucune arme, quelle que soit sa catégorie ou sa nature, ne pourra être transportée hors des domiciles ou des lieux de travail ». « Cette interdiction est applicable aux nationaux, ainsi qu’aux étrangers ayant leur résidence habituelle au Sénégal et titulaires de port d’arme », selon l’article 2 du même arrêté. Voilà qui a le mérite d’être clair. On espère seulement que les »marrons du feu », les gros bras de l’Alliance Pour la République (APR) sont concernés par cette mesure !
AMADOU BA « CE QUE MACKY SALL M’A DIT »
L’ancien ministre de l’Economie et des Finances, et ex-chef de la diplomatie sénégalaise, Amadou Ba, brise le silence pour s’adresser à ses militants et aux populations des Parcelles Assainies. Dans une interview exclusive accordée à Dakaractu alors qu’il recevait les imams, les groupements de jeunes et des femmes des Parcelles Assainies, le ministre Amadou Ba a éclairé la lanterne de ses militants sur ses rapports avec le président Macky Sall, les choix qu’il a opérés dans le cadre des investitures pour les locales et ce que le président lui a confié aux dernières nouvelles. Pour l’actuel coordinateur national de BBY, la seule chose qu’il souhaite aujourd’hui, c’est l’unité des leaders et militants des Parcelles Assainies et de Dakar en général. C’est dans ce cadre qu’il annonce une série de rencontres avec les différents responsables des Parcelles Assainies et de Dakar, notamment le candidat de la majorité présidentielle à la ville de Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr...
UNIVERSITE SOULEYMANE NIANG MATAM HÉRITE DE LA TUTELLE ACADÉMIQUE
C’est connu. L’Université Souleymane Niang sera construite sur un site à Matam. A l’étude depuis son annonce, le projet avait été placé sous la coordination du recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. La restitution a été faite lors d’un comité régional de développement (Crd) tenu à Matam. Dans le nouveau schéma proposé par les acteurs, la région de Matam va abriter l’infrastructure qui sera domiciliée dans un site unique de la ville de Matam. « Il y a beaucoup de débats sur l’offre multi-sites mais la pertinence d’un site unique avec un schéma académique retenu qui est d’aller à Matam ville et çà de façon définitive », tranche le ministre Cheikh Oumar Anne. Selon le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation cette démarche obéit à un besoin qui repose sur la nouvelle démarche d’une carte universitaire s’appuyant sur deux principes. Celui de l’ouverture géographique avec une diversification des offres de formation au niveau universitaire mais aussi le renforcement de l’Uvs avec la création d’un réseau national de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel ISEP dans chaque région du pays.
LOCALES DU 23 JANVIER 2022 UN CANDIDAT ENTOURÉ D’AGRESSEURS
L’insécurité hante le sommeil des populations de GrandYoff qui ne savent plus quel chemin sûr emprunter pour se rendre à leur destination ou rentrer chez elles. Pour un rien, on agresse ou on tue dans ce quartier populeux de Grand-Yoff. La dernière victime en date, c’est le vigile Ousmane Faye tué sur les lieux de son travail la semaine dernière. Pendant ce temps, un candidat pour les locales de Grand-Yoff n’a rien trouvé d’autre que de recruter des agresseurs pour être ses gardes de corps. Pendant ce temps, des agresseurs figurent sur une liste rivale. Ceux qui souhaitent la fin de l’insécurité à Grand-Yoff devront donc prendre leur mal en patience.
BRAQUAGE CHEZ L’ANCIEN RECTEUR DE L’UCAD 4 BANDITS ARMÉS DÉPOUILLENT IBRAHIMA THIOUB DE SES...
Une scène digne d’un scénario hollywoodien s’est passée récemment dans le domicile de l’ancien Recteur de l’Ucad situé à Yenne ! Quatre (4) bandits armés de machettes et de bâtons ont fait irruption nuitamment dans cette concession, raconte Seneweb. En effet, ces assaillants encagoulés ont défoncé les portes avant de surprendre le Professeur Ibrahima Thioub à l’intérieur. Les malfrats ont rassuré le maître des lieux en ces termes : « Nous ne vous ferons aucun mal, mais montrez-nous le coffre-fort «. Après leur fouille sous le regard du maître des lieux, les visiteurs nocturnes n’ont emporté qu’un montant de 60.000 francs CFA et des téléphones portables. Ainsi, ces quatre (4) hommes armés ont rebroussé chemin sans brutaliser ni malmener l’ancien Recteur de l’Ucad. Alertés de ce cambriolage commis nuitamment à Yenne, la gendarmerie a fait le constat avant d’ouvrir une enquête. Les redoutables enquêteurs de la Brigade de Recherches de Dakar sont aux trousses des mis en cause.
PROPAGANDE DÉGUISÉE LE CNRA DÉPLORE !
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a relevé dans son évaluation de la couverture médiatique des élections territoriales de janvier 2022, des violations les vendredi 17 et samedi 18 décembre lors de la retransmission du meeting d’investiture du candidat de Bokk Guiss Guiss, Pape Diop. Plusieurs télévisions et radios ont laissé passer, selon le Cnra, de nombreuses déclarations et manifestations publiques de soutien à l’ancien maire de Dakar. Il s’agirait là, selon l’organe de régulation, d’une propagande déguisée et punie par l’article L61 du Code électoral. Cependant, Babacar Diagne et ses services restent satisfaits dans l’ensemble du respect de la réglementation par les media.
CONSULTATION MÉDICALE GRATUITE RUSH À DIASS !
Les deux journées de consultations médicales gratuites organisées dans la commune de Diass par le Directeur général du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC) et leader de la coalition Euleuk Sénégal And liguey sunu deuk ont enregistré un succès retentissant dans la localité saafi. Les personnes du troisième âge qui avaient des problèmes de vision avaient pris d’assaut la permanence de l’Alliance pour la République qui jouxte la mairie de Diass pour prendre part à l’opération «beut you leer». Plus de 2000 personnes venues des 17 villages de la commune ont été consultées gratuitement et 2001 paires de lunettes offertes par le mécène Mamadou Ndione. Ne croyez surtout pas que l’opération s’est limitée aux «boroom beut you leudeum yi»! Une opération de dépistage du cancer du col de l’utérus, initiée par le même mécène, a mobilisé 200 femmes consultées gratuitement. Un challenge réussi grâce aux efforts conjugués de l’équipe médicale, des volontaires et relais communautaires et de l’Organisation africaine pour le développement académique et sportif (OADAS).
BUSINESS SCHOOLS BEM-DAKAR SE RETIRE DU CLASSEMENT DE JEUNE AFRIQUE
Bem-Dakar a décidé de ne plus se présenter au concours annuel du magazine panafricain « Jeune Afrique » sur le classement des Ecoles de commerce d’Afrique noire francophone. Cette décision a été prise ce samedi par le Président directeur général de BEM Dakar lors de la sortie de la 5ème promotion de son école. Pape Madické Diop considère en effet que BEM-Dakar n’a plus rien à prouver sur le continent du fait que c’est la 6ème fois qu’elle domine le classement de Jeune Afrique. Il laisse ainsi la compétition aux autres.
DR PAPE MADICKÉ DIOP, MAIRE DE RUFISQUE ?
Ce samedi, la cérémonie de sortie de la 5ème promotion de Bem-Dakar ne devait être qu’un moment de consécration du parcours académique de 173 étudiants. Hélas, à certains moments, le public avait de la peine à faire le discernement entre une manifestation académique et un meeting politique. Parce que finalement la salle était plus remplie de sympathisants et d’amis du Dr Pape Madické Diop qui ont fait le déplacement massivement de Rufisque à Dakar habillés en rouge-blanc, que d’élèves et leurs parents et amis. Il fallait voir et entendre la grande ovation qui faisait vibrer la salle du Grand Théâtre à chaque fois que le nom du fils de feu Mbaye Jacques Diop était prononcé par les orateurs ! Et lorsqu’il a entrepris de prendre la parole, il n’a pu empêcher un délire de traverser la salle. Chants lébous, cris de joie, louanges à l’ascendance de l’homme par le chanteur rufisquois Gorgui Ndiaye… ont obligé le patron de BEM Dakar a marquer une pause pour observer les démonstrations d’attachement de ses amis. Il dira à son ami l’ancien Premier ministre guinéen Cellou Dallein Diallo et au Pdg de Kegde Business School qu’ils avaient là sous les yeux l’expression culturelle d’un feed-back fusionnel. Et si Dr Pape Madické Diop se jetait dans le bain des locales pour devenir le prochain maire de Rufisque comme le fut son père de 1987 à 2002. On chahute bien sûr vu que les listes ont été déposées depuis longtemps surtout que le PDG de Bem-Dakar n’a jamais voulu se mouiller dans la politique malgré un pater qui fut un monstre politique.
Basé en Espagne depuis une trentaine d’année, l’artiste Sidy Samb se refuse de s’enfermer dans une musique exclusivement sénégalaise. Il mêle les sonorités sénégalaises aux sonorités andalouses et reste ouvert à toutes sortes d'expressions musicales
Basé en Espagne depuis une trentaine d’année, l’artiste Sidy Samb se refuse de s’enfermer dans une musique exclusivement sénégalaise. Étant donné l’universalité de la musique, il doit communiquer avec tous les peuples du monde. Du coup, il reste ouvert à toutes les formes musicales.
A Dakar dans le cadre de la cérémonie d’ouverture du centre culturel espagnol, Instituto Cervantes de Dakar par la reine Letizia Ortiz, AfricaGlobe a interrogé cet artiste éclectique. Son Album « IDA Y VUELTA», «DEM DIKK» qui dont la sortie est imminente, Sidy Samb mêle des sonorités, pular, mandingue au flamenco. Actuellement, l’artiste prépare la nouvelle édition de son festival afro flamenco qui sera la 4è édition.
Attiré par la musique andalouse, notamment le flamenco, c’est cette expression artistique que Sidy mêle au «mbalack» du Sénégal et qui notamment lui permet de sortir des sonorités qui vont intéresser aussi bien en Afrique (au Sénégal) qu’en Espagne (en Occident). "Je ne me considère pas comme un musicien sénégalais mais comme un Sénégalais qui fait de la musique" affirme Sidy Samb. La suite dans cet entretien