KEEMTAAN GI - SUR UN AIR DE REBELLION
Apparemment, les choix du Chef n’agréent pas tout le monde. Sauf bien sûr ceux pour qui une rébellion pourrait leur faire perdre leur prestigieux fauteuil qui leur permet de vivre grassement en politique. Ils ont intérêt à la fermer et suivre la voie que leur indique le Chef. Lui, il a cet art de les mettre au pas. Même ceux qui avaient commencé à rêver de la station de maire en débutant en fanfare leur campagne, revoient leur prétention à la baisse. A certains, il leur a demandé de porter la valise de celui qu’il a choisi et qu’ils combattaient. Suprême humiliation. Et pour ne pas perdre leur fromage, il leur faudra s’accommoder des ordres de celui qui nomme et dégomme. Et tous ces autres ? C’est-à dire ceux qui n’ont pas été nommés et qui bénéficient d’un poste électif. Ils n’ont rien à perdre et peuvent se rebeller. S’accorder un baroud d’honneur quoi ! L’ancien flic qu’il avait convié à ses côtés après l’avoir mis sur la liste des voleurs qui devraient rendre gorge. Lui, malgré ce que l’on pensait, ne s’était pas marié au Chef. Il s’offusque qu’on lui parle de divorce. Qu’ils sont impertinents, ces jeunes journalistes. Malgré tout, le flic qui s’est retrouvé en politique a quitté le domicile conjugal. Le Chef a décidé de lui priver de son fauteuil de maire. Sans état d’âme, il a mis les adversaires du flic à ses trousses. Quel cynisme ! Tant pis pour lui. Son récent sang d’encre n’a apparemment servi à rien. Il se préoccupait de l’indifférence du Chef malgré ses états de service. Notre singulière façon de faire la politique dans ce charmant pays où il faut que l’on soit récompensé en termes de prébendes. Tant pis encore pour ceux qui ne se salissent pas les mains. Dans beaucoup de coins du pays, la rébellion ira crescendo avec des listes parallèles. Et c’est l’autorité du Chef qui en souffrira. Une ambiance de fin de règne ? KACCOOR BI
ABDOULAYE BALDE UN «TRAHISSEUR» TRAHI PAR MACKY ?
En conférence de presse, l’actuel maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé dit avoir été trahi par le président Macky Sall. Parce que tout simplement le responsable morale de Bby a décidé d’investir Benoît Sambou comme candidat pour la mairie de Ziguinchor. En tout cas, « Le Témoin » jure que la mouvance présidentielle n’a jamais eu confiance en Abdoulaye Baldé depuis qu’il a trahi son jumeau Karim Wade pour sauver sa tête devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Rappelons-le, l’actuel maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé avait été contraint à justifier un patrimoine de prés 5 milliards cfa. Dans l’accusation, la justice des vainqueurs avait émis des soupçons sur ce patrimoine qu’Abdoulaye Baldé aurait bâti lorsqu’il était un très proche collaborateur de Karim Wade, le fils de l’ancien président. Une fois transhumé, Baldé aurait été pardonné par la Commission Transhumance, Vérité, Réconciliation et Nomination. Aujourd’hui, le « trahisseur » semble être trahi. Depuis un certain temps, la cote de popularité d’Abdoulaye Baldé a connu une baisse au sein de la population de la Ziguinchor. « Le Témoin » vous révélé. Tenez ! Après avoir remporté la Coupe du Sénégal de Football, l’équipe du Casa Sport a été spontanément reçue par le président Macky Sall au Palais de la République. En cours de route nous confie-t-on, un dirigeant du Casa-Sport voulait que le maire Abdoulaye Baldé soit convié à la réception si toutefois il serait à Dakar. La réponse d’un dirigeant est sans appel « Jamais ! Il n’est pas question que Baldé nous accompagne au Palais. Jamais ! » rejette-t-il avant de disparaitre discrètement au bout de fil.
RUFISQUE SOULEYMANE NDOYE A DEPOSE SA CAUTION
Le président du Conseil départemental de Rufisque Souleymane Ndoye après mis sur pied la coalition Boolo defar Tengueth ce vendredi est passé à la vitesse supérieure. Il a déposé hier sa caution à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) pour participer aux élections locales où il conduira la liste majoritaire de la mairie de ville pour le compte sa coalition. Vendredi dernier, il avait lors d’un point de presse justifié son acte politique qui serait lié aux rumeurs que le président de BBY aurait porté son choix sur le ministre Ismaïla Madior Fall pour conduire la liste majorité du camp présidentiel. Ce que refuse totalement le président du Conseil départemental. «Nous sommes dans la coalition mais nous avons choisi le chemin de la vérité», avait-il affirmé le député, décriant le choix supposé porté sur Ismaïla Madior Fall qu’il considère comme «une personne pas très crédible pour relever le défi de la victoire pour la coalition». «Nous ne nous retrouvons pas dans le choix porté sur Ismaïla Madior Fall, c’est pourquoi notre organisation, regroupant 13 partis et mouvements politiques, a choisi de faire équipe autour du président Souleymane Ndoye pour se donner toutes les chances pour sortir vainqueur des Locales», avait souligné son allié Amadou Diallo qui procédait à la lecture de la résolution. Souleymane Ndoye a ainsi annoncé procéder dès lundi au dépôt de sa caution. Exercice pour lequel des femmes soutenant sa candidature lui ont remis une enveloppe de 2 millions en guise de participation.
ISMAÏLA MADIOR FALL, LE PLUS GRAND DIVISEUR COMMUN
En maths, on apprend dès les premières leçons, la notion de diviseur commun. Appliquée à la politique, la notion revêt toute son importance surtout lorsqu’il s’agit du cas de Ismaïla Madior Fall. L’entrée en politique à Rufisque du tailleur constitutionnel de Macky Sall en 2017 n’a été ponctué que de « dégâts ». A la recherche d’une base politique et d’une assise sympathique dans la ville dont il s’est réclamé dans le tard comme un citoyen modèle, l’homme est devenu le plus grand diviseur commun le plus catastrophique pour le camp présidentiel. A l’annonce de sa possible investiture à Rufisque comme tête de liste majorité, la coalition présidentielle a totalement implosé. C’est la débandade de partout. Surtout qu’un choix porté sur l’ancien ministre de la Justice est injustifiable à Rufisque. Ismaïla Madior Fall n’a aucune base politique dans la vieille cité. Il est resté impopulaire. Les Rufisquois ne le connaissent guère parce que malgré que depuis 2012 il a été aux côtés du chef de l’Etat, ce n’est que lorsqu’il faut nommé en 2017 ministre de la Justice qu’il a commencé à afficher « sa rufisquoisité ». En outre, le choix porté sur lui pose problème parce que l’homme n’a jamais eu un mandat électif contrairement aux ténors politiques de Rufisque du camp présidentiel comme les Boubacar Albé Ndoye, Souleymane Ndoye, Doudou Meïssa Wade, Karim Mbengue du PS qui sont les vrais porteurs de voix du camp présidentiel. Aujourd’hui, tous ces ténors ont décidé de quitter la coalition BBY pour se présenter sous leurs propres bannières. La coalition présidentielle dirigée par Ismaïla Madior aura de la peine alors à embarquer des ténors du camp présidentiel. Le candidat de la majorité n’est entouré que de laudateurs qui n’ont aucun poids politiques à Rufisque.
LAUREAT DU PRIX INTERNATIONAL DE LITTERATURE NEUSTADT 2022 BOUBACAR BORIS DIOP A UN PAS DU PRIX NOBEL
Vingt et un ans après le Grand prix littéraire d’Afrique noire pour l’ensemble de son œuvre. L’écrivain Boubacar Boris Diop vient encore, à l’âge de 75 ans, de se voir décerner, hier, le jour de son anniversaire - il est né le 26 octobre 1946 - le Prix international de littérature Neustadt pour l’ensemble de son œuvre littéraire. Le «Prix international de littérature Neustadt», d’un montant de 50 000 dollars en plus d’une médaille d’argent et d’un certificat, reconnaît des contributions importantes à la littérature mondiale et a une histoire qui a précédé le prix Nobel de littérature. Créée par la législature territoriale de l’Oklahoma en 1890, l’Université de l’Oklahoma est une université de recherche délivrant des doctorats au service des besoins éducatifs, culturels, économiques et de santé de l’État, de la région et de la nation. Le prix Neustadt est le premier prix littéraire international de cette envergure à avoir son origine aux États-Unis et est l’un des très rares prix internationaux pour lesquels les poètes, les romanciers, les scénaristes et les dramaturges sont également éligibles. Depuis 2003, il est décerné tous les deux ans, en alternance avec le Prix NSK, à un écrivain vivant en reconnaissance d’une œuvre importante. Les lauréats précédents sont Czesław Miłosz, Gabriel García Márquez et Edwidge Danticat. Le lauréat du prix Neustadt 2020 était l’auteur albanais Ismail Kadare.
FARBA NGOM EN COLERE CONTRE LES ATTAQUES SUR SA PERSONNE
Le député Farba Ngom est en colère contre les attaques contre sa personne. Le maire des Agnam ne comprend pas l’acharnement dont il est victime depuis quelques temps. D’ailleurs, son équipe de communication est montée hier au créneau pour s’attaquer aux contempteurs du célèbre député et griot du président Macky Sall dont on dit qu’il est mouillé dans toutes les affaires de la République. Farba Ngom Head Office précise que Farba Ngom ne bénéficie d’aucune fonction au sein de l’administration sénégalaise, en conséquence il n’est nullement lié à L’OFNAC. « Le député se réserve par ailleurs d’apporter une suite judiciaire à ces attaques viles et de dénuées de tout professionnalisme et en appelle à la vigilance et au sens des responsabilités des organisations faîtières des médias en charge des questions d’éthique et de déontologie » selon le communiqué parvenu à la Rédaction.
UNE CONVENTION COLLECTIVE POUR LA BOULANGERIE
Le patronat et les travailleurs du secteur de la boulangerie accordent leur violon. Les deux entités ont trouvé un accord qu’ils vont parapher, ce jeudi. L’accord, une convention collective, selon Emedia « doit contribuer à instaurer des relations sociales apaisées dans les lieux de travail, à un moment où le secteur de la boulangerie est à la croisée des chemins. Les partenaires sociaux ayant pris conscience des transformations qui sont intervenues dans le secteur ont décidé de participer à l’œuvre de modernisation de l’activité », renseigne un communiqué du ministère du Travail. La boulangerie est un secteur phare de l’économie nationale. Elle emploie plus de 30 mille personnes qui travaillent dans près de 1400 unités, plus ou moins importantes, avec un chiffre d’affaires annuel de plus de 500 milliards de Francs Cfa. Elle contribue, en outre, à hauteur de 3% au PIB. Rien qu’à Dakar, par exemple, il existe environ 580 boulangeries formelles. C’est pourquoi, le ministère compte accompagner la signature de cette convention collective. « Le ministère en charge du travail conformément à sa lettre de mission a accompagné ce processus qui entre dans le cadre du vaste chantier de réactualisation du droit négocié entrepris ces dernières années par les mandants tripartites. Ce processus a débouché sur la signature de nouvelles conventions collectives notamment dans les secteurs de l’enseignement privé, de la presse, de la sécurité privée, du pétrole et du gaz et plus récemment de celui du transport routier d’hydrocarbures », lit-on sur le communiqué du ministère.
LES FORCES DE SECURITE APPELEES A COLLABORER AVEC LES POPULATIONS
Les forces de sécurité sont appelées à collaborer avec les populations dans leur mission de protection des personnes et des biens, a souligné lundi le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome. ’Les forces de sécurité qui sont chargées de la protection des personnes et des biens sont appelées à rechercher la collaboration avec les populations en matière de police administrative et judiciaire dans le respect des lois et règlements’’, a-t-il dit. Le ministre intervenait à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la conférence nationale sur la sécurité collaborative initiée par l’Ambassade des Etats-Unis à Dakar, à travers l’Institut américain de la Paix. Diome a fait savoir que cette attitude souhaitée des forces de sécurité ’’n’est pas une remise en cause de la fonction essentielle et exclusive de l’Etat en la matière, mais plutôt dans une dynamique de faire participer de façon active et dans l’intérêt de toutes les populations à cette question’’. Le ministre a expliqué que la sécurité collaborative ’’permet d’adapter notre système de sécurité aux enjeux actuels et futurs en la rendant plus dense grâce à l’apport bienveillant des populations’’. ’’C’est ainsi que le Sénégal fera face à toutes les nouvelles formes de violence telles que le trafic de drogue qui connaît une nouvelle mutation, à la traite des personnes, à la criminalité transfrontalière, à la cyber criminalité, mais aussi au terrorisme’’, a soutenu Diome
C’est selon que l’on s’appelle Jean ou Paul. Que l’on soit puissant ou misérable. Grande gueule ou faiblard. Souteneur du Chef ou son irréductible contempteur. Lui, il est si rancunier qu’il est prêt, sous ses dehors candides, à « tuer », politiquement et économiquement s’entend bien sûr. Ceux qui pensent qu’il a enterré son rêve d’un troisième mandat après les évènements de mars dernier peuvent déchanter. Il s’y prépare et fera face à toutes les éventualités. Le maure du palais l’a déjà dit. Et pour y arriver, il faudra tuer ou éliminer tous ces empêcheurs de tourner en rond. Toutes ces personnes de mauvaise foi qui soutiennent que le pays est peuplé de pauvres alors que tout le monde sait qu’on y mange à sa faim. Le timonier à la barre depuis 2012 ayant radicalement changé le pays en Eden. Il faut donc exterminer tous ces gens des médias qui prétendent le contraire. Les réduire à leur plus simple expression comme il l’a promis et fait à son opposition. Quel démocrate, il est le jeune président né après nos glorieuses indépendances ! Et croyeznous, c’est le vœu du Chef, il faut réduire à leur plus simple expression tous ces médias estampillés opposition dont bien sûr ce vilain canard de 33 ans qui n’est pas du rang de ce qu’un ministre idiot appelle presse traditionnelle. Le Chef et sa cour ont leur presse. Celle chez qui ils s’abonnent, à qui ils offrent à gogo des pubs à coup de millions. Pubs dans lesquelles, bien entendu, ils dessinent leur monde tel qu’ils le voient. Ils engraissent leur presse avec l’argent public et tentent d’appauvrir celle qui leur résiste. Ils envoient en chômage des centaines de pères de famille pendant que lui, le Chef, peine à en créer. Que l’on se comprenne bien. Tout citoyen doit payer ses impôts. Mais il arrive que certains actes posés se lisent sous la grille d’un acharnement. De ce point de vue, la présence de gendarmes dans les locaux d’une entreprise de presse constitue un véritable recul démocratique. KACCOOR BI
TENTATIVE D’ASSASSINAT SOKHNA AÏDA DIALLO AUDITIONNÉE HIER, SES AVOCATS NE DÉMORDENT PAS.
C’est au bout de plusieurs heures d’attente que les avocats de Sokhna Aïda Diallo ont fait face à la presse pour venir à la rescousse de la veuve du guide des Thiantacones, qui fait l’actualité depuis le dimanche 17 octobre courant suite à une affaire présumée de tentative d’assassinat déjouée et qui serait perpétrée contre sa personne à la résidence « Coffel » où elle vit, à Médinatoul Salam. Accompagnée de plusieurs personnes ainsi que de ses avocats, Sokhna Aïda Diallo, veuve de Cheikh Béthio Thioune, était durant plusieurs heures hier à la brigade de gendarmerie de Mbour pour une audition. Elle y était pour être entendue dans l’affaire de la tentative de meurtre dont elle serait victime. Il y a quelques jours, la garde rapprochée de Sokhna Aïda Diallo a annoncé avoir déjoué une tentative de meurtre visant la veuve de Cheikh Béthio Thioune. Ce qu’avait réfuté la Gendarmerie, qui a parlé d’une tentative de cambriolage qui a échoué. Ce lundi, Sokhna Aïda Diallo a été convoquée à la Gendarmerie de Mbour, pour une audition. Après cette dernière, ses avocats ont tenu un point de presse à Médinatoul Salam même Ainsi, Maître Cheikh Khoureychi Bâ a réitéré sa position. Pour lui, les faits sont constants et si la Gendarmerie fait son travail, on ne devrait guère tarder à élucider cette affaire. Il affirme que les images mises à la disposition des hommes en bleu depuis dimanche dernier grâce aux caméras de surveillance montrent clairement l’existence des faits, avec des personnes qu’on pourrait bien identifier. Dans cette affaire, l’on parle d’une version de la maréchaussée qui aurait écarté l’hypothèse d’une tentative d’assassinat, se limitant tout juste à une tentative de cambriolage perpétrée par un « malade mental ». Me Khoureychi Bâ de balayer ces allégations. La robe noire est d’avis que jusqu’ici la Gendarmerie n’a pas encore communiqué sur cette affaire et que tout ce qui se dit ne relève que de l’affabulation.
INDIGNATION DE L’ENTOURAGE DE SOKHNA AIDA
Avant la sortie de ses avocats hier, c’est l’entourage de la veuve la plus convoitée du Sénégal qui, vendredi dernier, avait fait face à la presse pour crier son « inquiétude » et son « indignation ». Sokhna Bator, ancienne coépouse et disciple de Sokhna Aïda Diallo, était montée au créneau pour dire que l’heure était grave. Ses condisciples Thiantacounes, de ressasser « trop c’est trop ». Hier, lors de son audition, la principale concernée a confirmé sa plainte contre X. Pour rappel, une plainte contre X a été déposée devant le procureur de Mbour dans le but d’élucider cette affaire de tentative d’assassinat présumée. Dans leur plainte, Mes Khoureychi Bâ et Bamba Cissé visent les délits suivants : association de malfaiteurs, tentative d’assassinat, vol en réunion commis la nuit avec violences et voies de fait, usage d’armes, de véhicule. C’est dire que cette affaire qui défraie la chronique depuis le 17 octobre, est loin de connaître son épilogue. Portée devant la justice, il appartient maintenant à Dame Justice de mettre en branle tous les procédés idoines pour que la vérité éclate enfin sur cette sordide histoire qui a une nouvelle fois mis sous les projecteurs le fief religieux du défunt guide des Thiantacounes, dont l’une des veuves, en l’occurrence Sokhna Aïda Diallo, s’est retrouvée depuis la disparition de son mari en mai 2019 audevant de l’actualité du fait d’un leadership spirituel qu’elle entend incarner et qui lui est souvent contesté.
MALI GOÏTA "CHASSE" LE REPRÉSENTANT SPÉCIAL DE LA CEDEAO
Le Mali a déclaré « persona non grata » le représentant spécial de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), Hamidou Boly, pour « agissements incompatibles » avec son statut, a annoncé lundi la télévision publique. « Le gouvernement de la République du Mali a décidé de déclarer persona non grata le représentant spécial de la Cédéao au Mali, au vu de ses agissements incompatibles avec son statut », a rapporté l'ORTM dans un bandeau. Le diplomate ouestafricain « a 72 heures pour quitter » le pays, précise le texte qui ne précise pas les reproches qui sont faits au diplomate.
ALIOU SALL RETROUVE SES ANCIENS CONFRÈRES DE L’INFO 7
C’est autour d’un succulent « Ceebu Jeen » que le maire de Guédiawaye, Aliou Sall, a convié à son domicile ses anciens confrères du défunt quotidien l’Info 7. Bien entendu, le doyen Pape Samba Kane ne pouvait pas ne pas être de la partie. Lui qui a été leur maître dans la profession de journaliste. Ensemble, ses anciens confrères ont revécu les moments heureux de l’info 7 des belles années. La maîtresse d’œuvre de ces retrouvailles, la charmante Salimata Dieng, une ancienne du groupe et aujourd’hui dans un autre secteur où elle déploie son expertise.
INVENTAIRE À DMÉDIA LE FISC DÉCLENCHE UNE PROCÉDURE DE SAISIE
Le fisc ne lâche pas le groupe Dmédia. Après les Avis à tiers détenteur (Atd), un avocat et un huissier, escortés par les gendarmes, étaient hier dans les locaux du groupe de presse pour procéder à l’inventaire du matériel. Ce, en vue d’une procédure de saisie. Dans un plateau spécial diffusé au cours de la journée sur Zik Fm, propriété du groupe, plusieurs intervenants ont dénoncé un « acharnement » contre le groupe de presse avant d'appeler à la mobilisation. Dans un communiqué, Y'en a marre "réitère que ce groupe de presse doit continuer de rayonner dans le paysage médiatique du Sénégal. Le tuer, c'est amputer notre pays d'un groupe de presse ayant apporté une contribution certaine dans l'approfondissement de notre démocratie. L'anéantir, c'est plonger dans la précarité et l'incertitude des centaines de mères et pères de famille...".
Pape Diop claque la porte Il fallait s’y attendre.
La coalition Wàllu Sénégal n’a pu aller à terme à cause de la boulimie du Pds qui refuse de voir la réalité, malgré la forte saignée qu’il a subie depuis sa perte de pouvoir en 2012. En voulant avoir ses hommes à la tête de toutes les communes, Karim Wade a réduit toutes les chances de voir le parti de son père renaître avec cette nouvelle configuration qui se profile. A l’image de l’Apr et de Pastef, le Pds a voulu tout prendre de ses alliés. Conséquence : Bokk Gis Gis a claqué la porte de la coalition. D’après des sources de L’As, l’ancien maire de Dakar ne pouvait comprendre que sa candidature pour être maire de Dakar ne soit évidente, compte tenu bien sûr de son vécu. Il a donc déposé sa caution avant de se rendre à Touba pour informer le Khalife général des mourides de sa décision et de recevoir la bénédiction de ce dernier pour la suite. L’ancien président de l’Assemblée et du Sénat entend d’ailleurs présenter des listes dans plusieurs localités du pays.
Les investis de Benno connus incessamment
L’accouchement très long et très douloureux. La liste des heureux élus du président de Bby commence à circuler dans les chaumières. Elle devrait être connue du grand public incessamment. Sans trop de surprises, en dehors «des bannis» ceux que l’on considère comme extraordinairement impopulaires, la quasi-totalité des maires et présidents de département va être reconduit sur les listes. Une grosse colère gronde d’ailleurs d’autant qu’entre temps, beaucoup de maires sont devenus impopulaires. Seulement, pour juguler la colère, le chef de l’Etat n’entend plus sanctionner ceux qui dresseront des listes parallèles, notamment au Fouta. C’est dire donc….
Aïda Diallo auditionnée
Aïda Diallo a été auditionnée à la compagnie de la gendarmerie de Mbour suite à sa plainte contre un commando qui était entré chez elle. Selon son avocat Cheikh Khoureyssi Ba, c’est la dame qui a décidé de faire le déplacement à la gendarmerie puisque les pandores lui avaient proposé de recueillir sa déposition à son domicile sis à Keur Samba. Mais l’épouse de feu Cheikh Béthio Thioune avait donc décidé de se rendre à la compagnie où elle était attendue par de nombreux Thiantacounes. Les pandores ont entendu la dame pendant presque un tour d’horloge. D’après son conseil, la plaignante a remis les vidéos de surveillance et les captures d’écran aux pandores pour appuyer ses allégations. L’avocat d’Aïda Diallo est convaincu que d’ici une semaine, les gendarmes enquêteurs pourront mettre le grappin sur le commando. Pour rappel, dans la nuit du 17 au 18 octobre, la dame a soutenu avoir été victime d’une tentative d’assassinat par des individus encagoulés.Une plainte a été déposée auprès du tribunal de grande instance de Mbour pour tentative d’assassinat, tentative de vol en réunion commis la nuit avec toutes les circonstances aggravantes, usage d’armes et violence avec voies de fait par escalade, et usage de véhicule.
Braya rejoint Gueum Sà Bopp
Malgré les défections dans la coalition, Gueum Sà Bopp continue de grossir. Bougane Guèye Dany est renforcé par l’arrivée du responsable libéral Ameth Fall Braya. Non désiré au Parti Démocratique Sénégalais (Pds), le responsable politique de Saint-Louis a décidé de rejoindre la coalition Gueum Sà Bopp. Il ira aux élections territoriales à Saint-Louis sous la bannière de la coalition dirigée par Bougane Guèye Dany. L’édile socialiste de Mbour, écarté des investitures par la majorité présidentielle, a également rejoint la coalition Gueum Sà Bopp pour croiser le fer avec Benno Bokk Yaakaar aux élections territoriales. Fallou Sylla et ses militants ont tourné le dos à la coalition présidée par Macky Sall.
03 nouveaux cas de covid-19 enregistrés
Le Sénégal a enregistré de nouvelles contaminations liées au coronavirus. Sur 1 153 tests réalisés hier, 03 cas ont été déclarés positifs; soit un taux de positivité de 0,26%. Les cas décelés sont issus de la transmission communautaire. Ils sont répartis entre le département de Dakar (01 cas), celui de Pikine (1 cas) et celui de Tambacounda (01 cas). Un patient suivi a été déclaré guéri et 02 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Selon les autorités sanitaires, aucun décès n’a été enregistré le dimanche 24 octobre 2021. Depuis le 02 mars 2020, 73.896 cas de covid-19 ont été détectés sur l’étendue du territoire national dont 71.994 guéris. D’après le ministère de la Santé, le pays a enregistré 1878 décès et 23 patients sont actuellement sous traitement. S’agissant de la campagne de vaccination, 235 personnes ont été vaccinées le dimanche 24 octobre, portant le nombre total à 1.284.720.
Fatou Sène candidate au Conseil départemental de Bambey
Une Fatou à l’assaut d’une autre Fatou. Le Haut Conseiller des Collectivités Territoriales, Fatou Sène a déclaré sa candidature à la présidence du Conseil départemental de Bambey dirigée actuellement par Fatou Sène Ka, une proche d’Aida Mbodji. La «nouvelle Lionne de Bambey», comme la surnomment ses proches, a déclaré sa candidature le week-end dernier à Bambey, à l’occasion d’un meeting organisé par les femmes de la coalition Benno Bokk Yaakaar dudit département. Dans sa déclaration, la responsable des femmes de l’Apr du département de Bambey a remercié tous les maires du département qui ont répondu à son appel ainsi que les responsables politiques locaux dont Oumar Sow, Pdg Odis Group et le ministre-maire Mor Ngom. Appelant tous les responsables du département à l’union des cœurs pour gagner toutes les communes du département, Fatou Sène a invité ses camarades à taire leurs divergences.
Colère des pharmaciens privés du Sénégal
Le syndicat des pharmaciens privés du Sénégal hausse le ton contre la violation du code de la santé publique. Dans une circulaire, le syndicat dit constater la présence massive et constante de spécialités pharmaceutiques dans beaucoup de structures sanitaires publiques et privées, en violation du code de la santé publique et de la règlementation sur les conditions d’ouverture et d’exploitation d’une pharmacie à usage intérieur. Le président du syndicat, Dr Assane Diop, précise que les structures sanitaires ne peuvent s’approvisionner en produits de médecine d’urgence qu’au niveau des pharmacies privées et, dans certains cas, auprès de la Pharmacie nationale d’approvisionnement et ses démembrements. Ainsi, le syndicat des pharmaciens privés du Sénégal invite tous les laboratoires et agences au respect rigoureux des circuits de distribution tel que prévu par la loi. Aussi, exhorte-t-il chaque pharmacien, partout où il se trouve sur le territoire national, à signaler systématiquement au bureau national la présence, dans un établissement sanitaire public ou privé, de toute spécialité qui ne soit pas un produit d’urgence, avec des preuves à l’appui. Ainsi après vérification, indique Dr Assane Diop, le syndicat prendra les mesures fermes qui s’imposeront, notamment le boycott du produit incriminé et, en cas de besoin, de tout le portefeuille de l’agence et du laboratoire fabriquant ou représentant ce produit.
Le collectif Noo Lank
Le collectif Noo Lank dénonce le retard dans la nomination du doyen des juges d’instruction du tribunal hors classe de Dakar. Le chef de l’Etat n’a pas encore remplacé le magistrat Samba Sall. A ce propos, le collectif invite le Président Macky Sall à mettre fin à la vacance des postes judiciaires, notamment celui de doyen des juges. Il est inacceptable, selon le collectif, que l’administration de la justice souffre de l’incapacité de l’Exécutif à nommer un juge. Il l’invite aussi à promouvoir les jeunes juges compétents plutôt que de nommer des magistrats déjà à la retraite comme c’est le cas du magistrat Badio Camara au Conseil constitutionnel, alors qu’il avait déjà pris sa retraite. Par ailleurs, le collectif demande au chef de l’Etat de rétablir dans leurs droits les étudiants exclus de la faculté des Sciences juridiques.
Le collectif Noo Lank (bis)
Restons avec le collectif Noo Lank qui invite le Président Macky Sall à ne pas faire dans l’artifice par le retour des «cleaning days». Cette opération d’investissement humain doit commencer, à leurs yeux, par les multiples maux de la gangrène cancérigène profondément ancrée dans l’Etat et qui ont pour nom trafic de faux billets, de drogue, de passeports diplomatiques, trafic d’influence politique, spoliations foncières, racket public des transporteurs, contournement des procédures de marchés publics, détournement de deniers publics, protection contre la justice de ses proches, violences politiques et économiques, etc. Le collectif Noo Lank trouve que ces maux sont plus graves et infectieux que les débris et saletés dans les rues de nos quartiers.
Me Aïssata Tall Sall ratisse large à Podor
La journée a été très riche pour Me Aïssata Tall Sall. Accompagnée d’une forte délégation, la mairesse de Podor a rendu visite aux responsables du mouvement Crap de Podor, aux responsables du parti PDL du ministre Oumar Sarr, à Aly Sarr président du mouvement «Siggil Podor», aux conseillers municipaux membres de sa coalition, à Mme Rougui Ly, coordinatrice communale de l’Apr et à Mme Aminata Astel Sall présidente du mouvement Casa.
Dr Cheikh Dieng contesté
Membre de la coalition «Wàllu Sénégal», le secrétaire général du parti «Galaxie communautaire», Alpha Deh s’oppose à la validation de la candidature du maire libéral Dr Cheikh Dieng à la Ville de Pikine. A l’en croire, l’investiture de Dr Cheikh Dieng n’a pas été consensuelle, parce que les maires avaient boycotté la manifestation. Selon lui, les comités électoraux communaux devraient d’abord être mis en place avant les investitures pour le candidat pour la ville. Alpha Deh qui dénonce le manque de démocratie interne au sein du Pds sollicite l’intervention d’Abdoulaye Wade et de Karim Wade pour faire revenir Cheikh Dieng à la raison.
Détention et trafic de chanvre indien
Menuisier de son état, E. Guèye s’active dans le commerce de l’herbe qui tue. Seulement, les hommes de Thierno Diop du commissariat des Parcelles Assainies ont mis fin à son business. Les policiers qui l’avaient mis en filature l’ont finalement alpagué en possession de 11 cornets de chanvre indien qu’il avait conditionnés dans un sachet plastique à Grand Médine. Interrogé sur la provenance de la drogue, le quidam cite un certain Lamine, mais dit ignorer son domicile. Il ajoute que la drogue est destinée à sa consommation personnelle. Placé en garde à vue, E. Guèye a été déféré au parquet pour détention et trafic de chanvre indien.
Fissel : un conseiller municipal tente de corrompre des policiers
Une rocambolesque affaire de drogue éclabousse un conseiller municipal de la commune de Fissel. A. Sow a été arrêté en possession de 02 kg de chanvre indien, par les éléments de la brigade régionale des stupéfiants (Brs) de Thiès, selon Seneweb. Pour étouffer l’affaire, le sexagénaire a tenté de corrompre les limiers en leur proposant 500.000 F Cfa. Mais c’était sans savoir qu’il était en train de corser son dossier.Agé de 61 ans, A. Sow a été embarqué et conduit dans les locaux de la Brs de Thiès pour les besoins de l’enquête. Visé pour tentative de corruption, détention et trafic de chanvre indien, le conseiller municipal A. Sow a été présenté aujourd’hui au procureur de Mbour.
Renflouement du bac de Foundiougne
La partie avant du bac de Foundiougne était engloutie sous les eaux depuis jeudi dernier au moment où des techniciens étaient en train de le réparer. Mais, le bac a été sorti des eaux dimanche dernier, peu après 12heures. Le renflouement a été possible grâce à la société africaine maritime qui a procédé hier, au carénage. Toutefois, les autorités ont refusé de se prononcer sur la prochaine mise en service du bac. Pour l’heure, les populations continueront de traverser à l’aide des pirogues.
Centre de coaching et d’incubation
Pikine a un nouvel institut de formation dénommé «Centre coaching incubation» qui porte le nom de la défunte cinquième vice-présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental (Cese), Fatoumata Ndiaye. Créé par la conseillère du chef de l’État chargée des questions de Ntic Aïssata Dièye Diaby, l’institut, qui œuvre dans la lutte contre la déperdition scolaire et le chômage des jeunes, ambitionne de promouvoir l’entrepreneuriat. Il a été inauguré samedi dernier en présence des autorités municipales et étatiques et de la fondation ivoirienne, un partenaire phare du projet. La cérémonie a servi de tribune à Madame Diaby pour solliciter l’appui de l’État.