SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
23 avril 2025
SENEPLUS TV
VIDEO
VIOL OU CORRUPTION DE LA JEUNESSE
POINT DE MIRE SENEPLUS - Procès d’Ousmane Sonko, le procureur a requis cette nuit une peine de 10 ans mais entrouve la porte pour une peine alternative de 5 ans... Le jugement mis en délibéré au 1er juin
Après une longue journée, c'est autour de 3h du matin que le verdict du procès pour viol d'Ousmane Sonko a été mis en délibéré pour le 1er juin 2023.
Le procureur a requis une peine de 10 ans de prison pour viol ou de 5 ans de prison pour "corruption de la jeunesse". Ousmane Sonko, qui invoque un « complot », était absent du palais de justice de Dakar mardi 23 mai. Ses avocats, qui ont dénoncé une violation des droits de la défense, ont quitté la salle d'audience à midi.
Regardez les vidéos des différentes réactions dont celle d'El hadj Diouf, l'avocat d'Adji Sarr à la sortie de l'audience.
VIDEO
RÉVÉLATIONS FRACASSANTES
POINT DE MIRE SENEPLUS - Les minutes de l'audience du procès Sonko - Adji Sarr a partagé les détails troublants des actes qu'elle prétend avoir subis de la part d'Ousmane Sonko. Ces propos ont provoqué une onde de choc parmi l'audience
Dans la cadre de son procès contre Ousmane Sonko, Adji Sarr a fait des révélations fracassantes.
Elle a partagé les détails troublants des actes qu'elle prétend avoir subis de la part d'Ousmane Sonko. Ces révélations ont provoqué une onde de choc parmi les spectateurs présents à l’audience.
Adji Sarr a décrit avec une grande précision les agressions sexuelles répétées qu'elle aurait endurées. Elle a raconté comment, lors de la deuxième agression, elle aurait été sodomisée et comment elle a été confrontée à des traces d'excréments sur le sexe de son agresseur. Elle a également expliqué les difficultés qu'elle a rencontrées pour aller aux toilettes et la souffrance qu'elle a dû supporter en silence.
Les révélations ont continué, et Adji Sarr a relaté une troisième agression où elle se trouvait épuisée au point de ne pas pouvoir nettoyer le jacuzzi. Elle a déclaré que Sonko avait alors introduit ses doigts dans son sexe et l'avait contrainte à les sucer. De plus, elle a affirmé qu'il l'avait agressée à plusieurs reprises après avoir renvoyé l'autre masseuse.
Adji Sarr a également révélé que chaque fois que Sonko commandait un massage à quatre mains, il excluait la deuxième masseuse avant de la brutaliser. Elle a avoué qu'il lui remettait ensuite de l'argent pour acheter la pilule du lendemain.
Les révélations fracassantes ont atteint leur apogée lorsque Adji Sarr a décrit la quatrième agression, dépassée par la situation et incapable de continuer à endurer. Elle a alors pris la décision d'appeler Sidy Ameth Mbaye, qui est venu accompagné d'un médecin pour lui venir en aide.
Ces révélations ont eu un impact considérable, alimentant les débats et suscitant de vives réactions dans la salle d’audience.
VIDEO
CETTE AFFAIRE NE DEVAIT PAS ÊTRE RETENUE AUJOURD'HUI
Les avocats d'Ousmane Sonko dénoncent une violation flagrante des droits de la défense, après leur sortie de l'audience en guise de protestation
Les avocats de Ousmane Sonko et de Ndèye Khady Ndiaye qui se sont retirés de la salle d’audience se sont expliqués à la presse. Ils ont dénoncé une violation flagrante des droits de la défense car estiment-ils que tout accusé doit être assisté par un avocat, « une prescription absolue du code de procédure pénale ».
Me Macodou Ndour, conseil nouvellement constitué pour Ndèye Khady Ndiaye a apporté quelques précisions.
« La chambre criminelle nous a refusé un droit basique, fondamental de la défense. Le droit de disposer du dossier, et le droit à disposer d’un temps suffisant pour le consulter » a expliqué le conseil de la propriétaire du salon de massage.
« C’est un dossier qui est composé de 471 pages, d’après ce que m’ont dit les confrères déjà constitués. Le dossier est constitué de plusieurs éléments vidéos et de plusieurs éléments audios. Un renvoi en huitaine ou en quinzaine aurait été insuffisant pour nous permettre de prendre connaissance de ce dossier-là » a éclairé Me Ndour.
Grand format de ce vendredi 19 mai avec Ousmane SONKO
LA DÉFERLANTE DE L'IA
Chat-GPT, Bard, Midjourney... Comment appréhender la technologie de l'intelligence artificielle ? Quelles en sont les implications ? Réponses dans l'Amérique et vous sur VOA avec René Lake, Koundougoumi et Beaugas Orain Djoyoum
Chat-GPT, Bard, Midjourney... Comment appréhender la technologie de l'intelligence artificielle ? Quelles en sont les implications ? Réponses dans l'Amérique et vous sur VOA avec René Lake, Koundougoumi et Beaugas Orain Djoyoum.
VIDEO
LA PIÈCE MANQUANTE APRÈS LE DIPLOME ET LE SALAIRE
Le travail et le salaire c’est bon pour vivre. Mais dans un monde où « La guerre des intelligences » est déclenchée grâce à l’évolution technologique, les humains devraient se montrer plus ambitieux dans l’acquisition des savoirs. Ken Bugul le recommande
AfricaGlobe Tv |
Fred ATAYODI |
Publication 19/05/2023
Première invitée du « Dialogue des savoirs », une initiative de discussions et d’échange de l’UCAD, l’écrivaine Ken Bugul a exposé de manière magistrale son parcours invraisemblable devant des étudiants, des intellectuels et autorités universitaires dans l’auditorium de l’UCAD II, ce mercredi 17 mai 2023.
L'acquisition des connaissances, à travers la lecture, a été un bon refuge qui lui a permis de devenir une excellente romancière aujourd'hui. Refusant tout sectarisme, elle veut apprendre toute sorte de connaissances et met tous ses sens à contribution pour y arriver. C'est ce à quoi elle invite les jeunes.
« Mon peuple périt faute de connaissances », lit-on dans la bible. Cela prouve à suffisance combien est indispensable la connaissance et les savoirs. Il faut des savoirs pour que le médecin fasse mieux son travail, il faut des savoir pour que les architectes dessine mieux les plans des édifices, il faut des connaissances pour que ceux qui enseignent la parole de Dieu ne provoquent des mésinterprétation qui engendrer des extrémistes…
Qu’elles soient d’ordre fondamental ou appliqué, l’être humain a besoin de connaissances. Ce sont sans doute les connaissances, à travers la lecture des livres y compris du coran qui ont aidé Ken Bugul dans sa longue traversée du désert aussi bien en Afrique qu’en Europe. C’est pourquoi elle comprend fort bien l’enjeu de l’acquisition des connaissances.
Répondant aux questions des journalistes en marge de la conférence, elle a encouragé fortement les étudiants à se cultiver, à s’ouvrir surtout dans ce monde où l’intelligence artificielle concurrence très fortement l’intelligence humaine. Pour elle, avoir des diplômes, un boulot et son salaire, n’est pas avoir tout fait. Il faut aiguiser sa curiosité, continuer à apprendre en y mettant tous ses sens d’ailleurs dans cette quête du savoir.
Pour le diplôme n’est qu’une présomption de savoir dans un domaine donné. Elle qui n’a eu que son BAC fait des choses extraordinaires en matière de littérature. Elle est de ce point de vue un exemple qui devrait inspirer la jeunesse. Face à son exposé qui est le résumé très bref de sa vie et qu’elle romancé dans la plupart de ses livres autobiographie, la discutante, le Dr Odome Angone n’a pas hésité à parler d’une master class en développement personnel.
VIDEO
L'UCAD DÉROULE LE TAPIS ROUGE À KEN BUGUL
Femme oui, mais avec un cou trop court, Africaine et Sénégalaise oui, mais trop Noire pour être acceptée en famille, grande romancière, très cultivée oui, mais trop moche. Ken Bugul, cette grande écrivaine a fait quoi pour mériter cette aversion ?
Ken Bugul a toutes les raisons du monde de faire siennes l’affirmation d’André Gide qui écrit dans Les nourritures terrestres « Familles, je vous hais ! Foyers clos, portes refermées, possessions jalouses du bonheur », si elle était rancunière, mais elle n’a certainement pas du temps pour cela. La conférencière internationale et célèbre écrivaine a connu toutes les formes de rejet et de souffrances sans jamais se désespérer ou renoncer à vivre, sans céder à la fatalité, mais elle s'est accrochée à la vie. En revanche, tous ces problèmes existentiels ont forgé la femme digne qu'elle est devenue. Elle a donné une leçon de vie ce mercredi 17 mai à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar devant parterre d'étudiants, de personnalités et d'autorités universitaires.
Grande romancière, Mariétou Mbaye, connue sous le pseudonyme populaire de Ken Bugul, n’a eu aucun diplôme universitaire. Elle a décroché son BEBPC et son BAC dans des conditions difficiles, voire laborieuses parce que sa scolarisation elle-même était le fruit de sa propre volonté, donc du hasard contrairement à ses ainé.e.s.
Benjamine née de parents âgés notament le père octogénaire et âgé, ses frères, ses sœurs, sa grand-mère presque personne ne la porte dans le coeurs alors que son, qu'elle considère comme un grand-père est aveugle. Même sa grand-mère ne lui a pas donné de l'attention. Sa vie d’enfance, de jeunesse et d’adulte est faite de souffrances et de frustrations diverses.
Ballottée, à gauche et à droite, détestée par les siens sans raison apparente, notamment par sa propre mère qui l’a abandonnée dès ses 5 ans en quittant le foyer sans être formellement divorcée. Ken Bugul pendant longtemps n'avait même pas conscience d'elle ni conscience de beaucoup de choses. Cette carence affective l’a mène à fréquenter la nature, vivant comme une vraie sauvage, parlant et embrassant les arbres se nourrissant de fruits sauvages dans la nature... Mais ce fut son grand réconfort, la nature.
Sans avoir pu étudier normalement et sérieusement dans tel environnement, elle réussit à ses examens in extremis. Adulte, rien n’a changé dans sa vie. Ken Bugul a vécu mille vies, les unes plus douloureuses que d’autres. Quand elle s’envole vers l’Europe, elle connaît la précarité, la violence physiques et psychologiques d’un homme qui prétendait et en qui elle pensait trouver réconfort, humanité et amour À cela, s'ajoute le racisme pour elle qui était déjà jugée de trop Noire par ses propres soeurs sénégalaises bon teint. Ses fortes illusions de départ sur l'Europe se transforment en désillusion profonde. Puis elle décide de rentrer au Sénégal après quelques années difficile passé en Europe.
Mais le sort semble s’acharner sur elle. Toujours personne pour l'accepter à son retour au bercail. Une Africaine SDF, en Afrique, au Sénégal pays de la teranga ? Marietou Mbaye l’a vraiment été dans ce pays. Elle se tape un an dans les rues de Dakar. La ville ne veut pas d’elle, le village ne veut pas d’elle, le quartier ne veut pas d’elle. Quid de la famille ? C’est la première à la rejeter depuis son enfance. Tout le monde l’assimile à une folle et la traite comme telle.
Malgré tout, Ken Bugul a tenu à force de détermination et de la rage d’exister. Réfugiée dans la lecture comme depuis toujours, elle réussit à amasser une grande culture générale. Et se lance accidentellement dans l’écriture sans savoir là où cela la mènerait. Sans doute son amour pour la lecture qui l'a aidé à réussir facilement ses examens du BEPEC et du BAC, elle qui n'avait pas d'encadrement, d'aucun suivi et ne se donnait pas du temps pour apprendre ses laçons, mais se cultivait sérieusement.
Résiliente, elle est finalement devenue écrivaine. Une grande. En témoigne le succès de ses œuvres traduites en d’innombrables langues et la conférencière internationale qu’elle est devenue. Ses expériences multiples et multiformes méritent d’être partagées.
L’Université Cheik Anta Diop qui est dans une dynamique d’ouverture et de promotion d’échange a fait d’elle sa première invitée dans le cadre de ses « Dialogues des avoirs », en lui déroulant le tapis rouge à l’Ucad II ce jeudi 18 mai.
L’institution permet ainsi cette romancière de renom d’ assouvir un vieux fantasme, elle qui n’avait jamais mis pied à l’université Cheikh Anta Diop, elle qui admire tant ce monde : l’université, les étudiants, leurs grade et leurs diplômes. Malgré sa densité intellectuelle, sa culture générale étendue, Ken Bugul dit se sentir quelque part complexée de n’avoir pas été étudiante et dérocher des diplômes universitaires.
Or à quoi sert le diplôme quand on sait qu’il n’est qu'une présomption de savoirs théorétique dans un domaine donnée ? Encore qu’aujourd’hui, il n’est pas rare de trouver des étudiants avec des niveaux douteux comparés à son épaisseur intellectuelle à elle qui a beaucoup lu et a toujours soif d’apprendre
Ken Bugul a tenir un pratiquement un cours magistrale sur son parcours, en condensé d’ailleurs dès ce qui figure déjà sans livres dont la plupart sont des autobiographies.
Rejetée par les siens, elle a vécu dans la précarité, la déchéance, un an dans les rues dans un pays africain, au Sénégal, pays de la teranga. Un mariage qui tourne mal subit toute sorte de violences. Elle subit tout parvient à remonter la pente Ken Bugul est le parfait exemple de la résilience et de la combativité.
Ken Bugul a un faible pour les espace universités où se discute et se partage les connaissances. La romancière dit rêver d’intégrer l’université pour décrocher elle aussi des diplômes universitaires pas seulement la licence, mais dans la mesure du possible aller au doctorat, et même passer l’agrégation.
En somme, Ken Bugul a assez à donner à la jeunesse d'Afrique et du monde aussi bien de par ses connaissances livresques que par son expérience de vie. Elle refuse toute fatalité et ne s'apoittoie pas sur son sort. La vie lui a enseigné quantité de choses en plus de ses lectures J-M Domenach sera bien en phase avec Ken Bugul, lui qui a écrit que : «Ceux qui apprennent dans les livres doivent aussi apprendre dans la vie, mais celle-ci ne les instruira que s'ils ont lu d'abord, ou en même temps, les livres qu'il fallait».
Ken Bugul invite instamment les jeunes à se cultiver, à être curieux, à s'armer de volonté et de détermination dans l'acquisition du savoir quel que soient les diplômes dont on a déjà acquis.
Dans ce projet de l'initiative d Dialogue des Savoirs, Felwine Sarr, et Mohamed Mbougar Sarr sont sur la liste d'attente. L'Ucad cherche ainsi à s'ouvrir à d'autres savoir notamment des savoirs endogènes. L'on peut bien avoir des choses à partager sans être sorti d'une école occidentale.
VIDEO
RECONNAI’SENS ACTE II CÉLÉBRÉ AVEC FASTE AU GRAND-THÉÂTRE
Reconnaissance Acte II a vécu sous le signe de l’œcuménisme ce lundi premier mai au Grand-théâtre de Dakar. Pour l’occasion, Armand Koffi a réussi un coup de maître. Avec son staff, il a fédéré autour de sa vision, l’ensemble des chantres et hommes de Dieu du Sénégal ainsi que plusieurs autres chantres tout droit de la Côte d’Ivoire, son pays d’origine. Cette grand-messe de l’unité chrétienne matérialisée sous sa houlette ne pouvait qu’être de Dieu, nous explique -t-il dans cette entrevue accordée à AfricaGlobe Tv.
Le 30 avril 2022, Reconnai’Sens Acte I avait été célébré au théâtre national Daniel Sorano. Pour mémoire, Armand Koffi avait fait salle comble. Ce 1er mai 2023, Rebelote. Au prestigieux et splendide Grand Théâtre, à nouveau, avec un public déchaînée, le peuple de Dieu médusé et réceptif à ce qui est en train de se jouer sous ses yeux, il a fait le le plein.
Ça a été un spectacle et une adoration haut en couleur, très emballant, voire très entrainant. Chacun a, selon toute vraisemblance, eu pour son compte, en termes de rythmes, de sons et de style. Mais surtout en termes de louanges et d’adoration. Le répertoire est diversifié à l'instar de ce public forcément hétéroclite aux goûts forcément diverses.
Tous les chantres invités du Sénégal comme de la Côte d’Ivoire n’ont pas fait dans la demi-mesure. Ils en ont bien mis plein la vue au peuple de Dieu tout comme pour dire, vous êtes venu, vous allez en recevoir.
Entre l’éclectisme musical d’Armand Koffi, la douceur de Denise, en passant par la générosité de Constance Aman et la rage du Groupe Eden qui chante avec ses tripes, c’est un pari réussi. Et tout le monde part satisfait
Pari auquel on ajoutera l’amplitude des puissantes voix de Marius Le Psalmiste et Philippe Coly, ou encore de Fulgence Gackou. Quid du chœur The Glorious qui a enflammé le Grand-théâtre puisque c’est bien lui qui a ouvert la boîte de pandore et a répandu le « mal » sur le public présent.
Grand moment de louanges, d’adoration et de communion. L’innovation de l’acte II de Reconnai'Sens n’aura pas échappé au duo du Groupe Eden qui a vécu l’acte I en 2022 au théâtre national .
À la fois, concept et vision décliné aussi en album, Reconnai’Sens sonne également, somme toute, comme une dramaturgie, une pièce de théâtre faite d’actes et d’acteurs, de scènes et de séquences. Pour cet acte II célébré avec faste dans cet énorme et flamboyant édifice, Armand demeure le même metteur en scène de la pièce et ses différents invités y ont fait office d’acteurs. Et pour ça, il fallait se lever de bonne heure. «En matière d’organisation, on a commencé plus tôt depuis de longs mois», nous a confié Abel Sanou, membre du staff d’Armand Koffi.
L’acte I et II ayant été mené à bien avec maestria au Sénégal, pays de résidence d’Armand Koffi, la Côte d'Ivoire, son pays de naissance attend, lui aussi, son premier acte. Et il ne serait pas trop
demander que de voir cela se concrétiser dès le 4è acte. En tout cas, c’est le vœu secret d’Emmanuel Dja, membre du staff de la chantre Constance Aman, venus spécialement de la Côte d’Ivoire.
RECONNAI'SENS ACTE II, LE FASTE, LA FERVEUR, LES GRÂCES AU GRAND THÉÂTRE DE DAKAR
VIDEO
POURQUOI FAUT-IL S'ADONNER AUX ÉCHECS?
Capacité de concentration et de mémorisation, aptitude à la prise de décisions responsable. Ce sont quelques-unes des vertus que l’on attribue au jeu d’échec. Et en cela, il n’est que bénéfique de s’y adonner dès le bas âge. Découverte de jeunes pousses
En-dehors du fait d'être un jeu, les échecs participent à bien des égards à la construction de la personnalité. Capacité de concentration et de mémorisation, aptitude à la prise de décisions responsables. Ce sont quelques-unes des vertus que l’on attribue à ce jeu. Et en cela, il n’est que bénéfique de s’y adonner dès le bas âge.
Par cette matinée dominicale de 7 mai, un calme relatif plane sur Dakar. La circulation est plus fluide que d’ordinaire et la ville respire mieux. Aux environs de 9 heures, une dizaine d’enfants et presque autant de parents ont rallié un luxueux resto sur mer, sis à la Corniche Est. Ils n’y sont pas pour un petit-déjeuner familial. Les enfants sont ici pour un tournoi accompagné de papa ou de maman.
Disposé deux à deux par table, les jeunes joueurs s’affrontent et enchaînent les partis, changeant d’adversaires après chaque tour, sous le regard bienveillant, voire admiratif de leurs parents.
Pour certains, le jeu d’échecs est une tradition familiale transmise de génération en génération. Cas de Kéba Mbaye initié par son grand-père et qui a, à son tour initié ses trois garçons. Il connaît bien le sujet.
Pour d’autres biens que n’ayant jamais pratiqué à ce jeu, ils ont fortement encouragé leurs enfants à s’y adonner, persuadés des bénéfices qui en découlent.
Réputé être un jeu de stratégie par excellence, cette activité passe pour être formatrice en ce qu’elle aide l’individu à se construire, à savoir se défendre en société et à assumer ses choix.
Au bout d’une heure de jeu, c’est le tenant du titre qui rempile et reçoit le trophée Michel Calendini des mains du responsable du resto.
Même s’il ne semble pas très populaire au Sénégal, le jeu d’échec à ses aficionados. Dire en revanche que c’est un jeu d’aristo, c’est se tromper puisqu’il reste accessible même aux talibés et autres enfants de la banlieue.
Par ailleurs, le jeu d’échec est une activité se pratique de 7 à 77 ans. La preuve malgré l’âge avancée de Michel Calendini et en plus de souffrir d’Alzheimer, il y a joué jusqu’à ses 90 ans avec un bon niveau. Il avait lui-même remis le premier trophée des enfants, il y a 8 ans.