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23 avril 2025
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EMPLOIS : CE QU'ATTENDENT LES RECRUTEURS
Pourquoi le diplôme n’est pas le premier élément pertinent dans le processus de recrutement ? Que vaut le diplôme dans le processus ? Dans cette entrevue, la consultante en Sciences sociales Odome ANGONE nous entretient sur la problématique de l'emploi
Odome Angone est docteure en philologie espagnole, enseignante-chercheure en poste à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Au fil du temps, elle est devenue Consultante en Gouvernance Scientifique et une Conférencière internationale en Sciences Sociales.
Près de dix ans d’expérience dans le monde de l’Éducation l’ont conduite à interroger les limites du système éducatif francophone en Afrique où certaines formations proposées ne répondent pas toujours au besoin du marché en termes d’adéquation professionnelle et d’employabilité, non pas parce que les profils ne sont pas brillants, mais parce que l’offre pédagogique semble quelque peu décalée des besoins du marché AFRICAIN.
Dans ce 1er numéro de « Conversations avec Odome », l’universitaire attire l’attention sur le fait que le diplôme n’est pas une garantie d’emploi.
Un diplôme est un parchemin qui accorde une présomption de savoirs théoriques à la détentrice (ou au détenteur) du parchemin, dans un domaine spécifique sur un axe précis. Il n’est pas gage d’emploi ni la condition sine qua non pour décrocher son 1er boulot.
Pourquoi le diplôme ne suffit-il pas pour avoir du travail? Quels atouts avoir en plus du diplôme? Que faut-il donc pour décrocher son premier emploi ? Quelles stratégies pour mieux se vendre sur le marché du travail ? Existe-t-il un organe chargé de veiller à une adéquation entre le marché du travail et les formations données au sein des Universités et diverses écoles supérieures ? Réponse de la Dre. Odome dans cette vidéo diffusée à l’occasion du 1er mai, journée internationale du travail.
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BÉNIN : LA MARMITE DU PRÉSIDENT
Pris dans la dureté de la gouvernance de Patrice Talon, des Béninois devraient consentir à des sacrifices et chacun devrait patienter puisque la marmite mijotait patiemment. Des années après, on fait le point avec le journaliste Marcel Zoumenou
Élu pour la première fois en 2016, passant des affaires ou pouvoir alors qu’il n’était jusque-là que bailleur des aspirants au pouvoir, les Béninois ont été pris de court par le système Patrice Talon : des impôts par ci et par là, des changement parfois brusques et sans mesure d'accompagnement... Très clairement, les Béninois sont invités à se serrer la ceinture.
Pris dans la dureté, voire la violence de cette gouvernance, malgré des changements, des Béninois devraient subir violences et endosser la pression sociale. Mais. Chacun devrait patienter puisque la marmite mijotait patiemment. Des années après, on fait le point avec le journaliste Marcel Zoumenou dans la deuxième partue de cette entrevue.
Alors que les citoyens subissaient la brutalité de sa méthode de gestion et se plaignaient, le président avait laissé entendre au détour d’une audience, dans un propos imagé que la marmite est au feu. Lorsque le repas sera cuit, tout le monde sera servi. Le repas est au feu le meilleur est devant.
En d’autres termes, des mesures et des réformes qui font mal, qui appauvrissent les plus pauvres, seront d’un intérêt pour tous demain. Et donc de patience. Quelque huit ans, après où en sommes-nous ? Le repas, est-il prêt ou mijote-t-il encore au feu ? Est-ce que les Béninois à côté des infrastructures, le projet de relance du tourisme avec les différentes infastructures, les Béninois vivent mieux ? Nous avons posé la question au journaliste Marcel Zoumenou, observateur de la vie politique béninoise et directeur de publication du journal La Nouvelle Tribune, à Cotonou.
Pour notre invité, c’est sans aucun doute le changement est réel sur le plan des infrastructures sauf que l’humain est laissé en rade. La priorité étant donnée aux choses.
L’humain n’est pas au centre de l’action de Patrice Talon. Et pour répondre à la métaphore de la marmite qui est au feu Marcel estime que cette dernière ne contiendrait vraisemblablement pas de repas mais une tisane amer qu’on à faire boire de force aux Béninois. Dit autrement, les citoyens continuent de subir la dureté du régime.
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AU SOIR DE LEUR VIE, NEUF TIRAILLEURS ENFIN DE RETOUR AU SÉNÉGAL
Neuf tirailleurs très âgés, qui ont combattu pour la France notamment en Indochine et en Algérie, sont arrivés vendredi au Sénégal pour finir sereinement leur vie, après une longue bataille avec l'administration française
Lorsque le premier d'entre eux a franchi les portes de l'avion à l'aéroport Blaise Diagne, installé dans son fauteuil roulant, la barbe toute blanche, vêtu d'un boubou traditionnel marron, les familles et anciens combattants ont lancé les premiers applaudissements.
L'heure des retrouvailles avait sonné.Certains souriaient, d'autres pleuraient, tous marqués par l'émotion de rentrer au crépuscule de leur vie dans leur pays d'origine.
Un moment rendu possible grâce à une mesure dérogatoire décidée par le gouvernement français, qui leur permet de vivre en permanence au Sénégal sans perdre leur allocation minimum vieillesse de 950 euros par mois.
"Très heureux de retrouver ma famille, mes frères, mes enfants", a déclaré en arrivant Oumar Diémé, 91 ans.
Quelques minutes avant, son frère Sidi le présentait à l'AFP comme "le patriarche", "le baobab de la famille", qui leur manquait énormément.Ses proches lui ont préparé pour son retour un mafé, son plat préféré.
"La mesure est peut-être arrivée un peu tard, mais aujourd'hui le sentiment qui domine c'est la joie", a-t-il confié, disant que son seul regret est que son aîné "ne pourra pas bénéficier du même plateau médical qu'en France".
Les neuf tirailleurs ont ensuite été reçus au palais présidentiel par le président Macky Sall, qui les a décorés.
- "Injustice réparée" -
"Nous célébrons aujourd'hui une injustice réparée.Vous pouvez enfin vivre chez vous, en famille et en percevant l'intégralité de vos pensions", a déclaré le président Sall.
"Cette cérémonie est un exercice de mémoire en reconnaissance des sacrifices.C'est aussi un rappel de la longue série des injustices contre les tirailleurs qui ont été de tous les combats", a-t-il ajouté.
"Tous les tirailleurs sénégalais ont donné entière satisfaction à la France.C'est une dette que la France nous a payée", a réagi Yoro Diao, leur porte-parole.
Tous élégants en impeccables costumes ou en tuniques traditionnelles, portant avec prestance leurs médailles militaires, ces tirailleurs sénégalais avaient quitté à l'aube leurs studios de 15 mètres carrés dans un foyer à Bondy, en région parisienne, où ils vivaient depuis des années.
"Vive nos pères !", "Vive la France et le Sénégal !", a-t-on entendu fuser lors des moments émouvants de photos de groupe ou d'échanges avec la secrétaire d'Etat française aux Anciens combattants et à la Mémoire, Patricia Mirallès, avant leur départ."Vous allez nous manquer!mais la famille vous attend là-bas...", leur a lancé la secrétaire d'Etat, émue.
"Je suis très content de rentrer au Sénégal et de continuer à bénéficier des droits que j'avais en France; depuis 25 ou 20 ans, c'était dur pour nos proches de faire la navette, et pour notre âge aussi...", a dit à l'AFP N'Dongo Dieng, 87 ans, portant ses médailles militaires sur une tunique moutarde.
Cela arrive "tardivement", car "beaucoup de camarades sont morts avant de bénéficier de cette mesure...", a déploré l'ancien combattant.
Une aide exceptionnelle finance aussi leur déménagement, leur vol retour et leur réinstallation.
- "Soulagement" -
"Je suis extrêmement émue", a confié à l'AFP avant de prendre l'avion Aïssata Seck, présidente de l'Association pour la mémoire et l'histoire des tirailleurs sénégalais.
Petite-fille d'un tirailleur, elle a été la cheville ouvrière qui depuis 10 ans a travaillé à leur reconnaissance, jusqu'à la décision du président français Emmanuel Macron début 2023 d'annoncer cette mesure dérogatoire pour leur allocation.
"Le fait qu'ils puissent enfin rentrer chez eux, c'est un vrai soulagement et c'est l'aboutissement d'un très long combat" pour qu'ils aient "une fin de vie digne", selon Mme Seck, qui estime que l'Etat français "a fait ce qu'il fallait".
Pour Claire Miot, maîtresse de conférence en histoire à l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence (France), "c'est une reconnaissance de leurs sacrifices au service de la France qui est extrêmement tardive car ce sont des hommes qui ont 90 ans".
Le corps français des "Tirailleurs sénégalais", créé sous le Second Empire (1852-1870) et dissous dans les années 1960, rassemblait des militaires des anciennes colonies d'Afrique. Le terme a fini par désigner l'ensemble des soldats d'Afrique qui se battaient sous le drapeau français.
Après les départs de vendredi, il reste encore en France 28 tirailleurs - tous d'origine sénégalaise -, dont plusieurs sont susceptibles de bientôt rentrer définitivement.
Engagé volontaire dans l'armée française par tradition familiale, Yoro Diao, 95 ans, Légion d'honneur à la boutonnière, veut "se reposer" à Kaolack, dans le centre du Sénégal.
"C'est un jour très important pour nous, et mémorable!", a-t-il confié à l'AFP avant de monter dans l'avion."Nos enfants et nos petits-enfants s'en rappelleront toujours...que papy est, ce jour-là, revenu de France très content".
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LES REVELATIONS DE SONKO ET LE MALAISE DANS LE SECTEUR DE LA SANTE A LA UNE DE LA REVUE DES JOURNAUX DE L'APS CE JEUDI
Les livraisons de ce 27 avril exposent les révélation de tentative d'assassinat du leader d'opposition Ousmane Sonko et le malaise dans le secteur de la santé.
Les livraisons de ce 27 avril exposent les révélations de tentative d'assassinat du leader d'opposition Ousmane Sonko et le malaise dans le secteur de la santé. Suivez dans cette vidéo de l'aps le point de l'actualité relaté dans la presse quotidienne.
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« LA JUSTICE EST UN PILIER ESSENTIEL. ELLE DOIT RASSURER LE PEUPLE SENEGALAIS »
Serigne Saliou Gueye, invité de Pape Alé Niang dans l’émission Autour du Micro
Serigne Saliou Gueye, invité de Pape Alé Niang dans l’émission Autour du Micro.
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DEPART DE LA DEPUTE MARIETOU DIENG DE BENNO ET L'INSTALLATION DU CEMGA AU MENU DE LA REVUE DE L'ACTUALITE DE L'APS CE MERCREDI
Les parutions de ce mercredi 26 avril évoquent le départ de la député Mariétou Dieng du groupe parlementaire Benno et l'installation du Général Mbaye Cissé dans ses fonctions.
Les parutions de ce mercredi 26 avril évoquent le départ de la député Mariétou Dieng du groupe parlementaire Benno et l'installation du Général Mbaye Cissé dans ses fonctions. Suivez dans cette vidéo la point de l'actualité fait par l'Aps.
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OBJECTION AVEC MOMAR THIAM
L'expert en communication électorale commente l'actualité sociopolitique nationale marquée par les sorties de Macky Sall et d'Idrissa Seck, au micro de l'émission dominicale de Sud FM avec Baye Omar Gueye
L'expert en communication électorale commente l'actualité sociopolitique nationale marquée par les sorties de Macky Sall et d'Idrissa Seck, au micro de l'émission dominicale de Sud FM avec Baye Omar Gueye.
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IL Y VA DE LEUR INTÉRÊT DE VENIR DISCUTER AVEC LA MAJORITÉ
Le président de la République a confirmé samedi la volonté du gouvernement de faire amnistier les faits pour lesquels plusieurs opposants, notamment Khalifa Sall et Karim Wade, ont été privés de leurs droits de voter et d’être éligibles
‘’Il y va de leur intérêt de venir discuter avec la majorité. On ne devrait pas discuter seulement de questions d’éligibilité’’, a dit Macky Sall en parlant de sa main tendue à l’opposition et du projet de loi d’amnistie de faits concernant certains leaders politiques.
S’exprimant en wolof comme invité de l’émission ‘’Yoon Wi’’ de la radio privée RFM, il a nommément cité Khalifa Sall et Karim Wade comme de potentiels bénéficiaires, avec ‘’d’autres’’, de ce projet d’amnistie visant à leur restituer leurs droits de vote et d’être éligibles.
Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, et l’ancien ministre Karim Wade ont été respectivement condamnés à cinq et six ans de prison pour des faits d’escroquerie sur les deniers publics et d’enrichissement illicite.
Pour cette raison, le Conseil constitutionnel avait invalidé les candidatures à l’élection présidentielle de 2019 de ces deux opposants.
Selon Macky Sall toujours, aucune médiation n’est en cours pour apaiser les relations tendues qui existent entre lui et une partie de l’opposition, la coalition Yewwi Askan Wi notamment, dirigée par Ousmane Sonko et Khalifa Sall.
‘’Je ne suis au courant d’aucune médiation. J’ai lancé un appel au dialogue mais je ne suis au courant d’aucune médiation’’, a-t-il dit.
Le président de la République a déclaré aussi n’avoir jamais conclu avec Idrissa Seck une alliance pour l’élection présidentielle de février 2024.
Le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) a annoncé ce samedi qu’il va remettre, lundi, à Macky Sall, sa lettre de démission de la présidence de ladite institution.
Au cours de cette semaine, des membres du bureau du CESE ont bloqué son fonctionnement pour faire payer à Idrissa Seck le fait de déclarer sa candidature à l’élection présidentielle de 2024 sans prévenir ses alliés de Benno Bokk Yaakaar et d’avoir dit que Macky Sall n’a pas le droit d’entrer en lice.
Le chef de l’Etat a confirmé à la RFM la rupture de leur alliance scellée en 2020.
Il a salué l’engagement de son épouse aux côtés des personnes malades, auxquelles elle vient en aide avec la fondation Servir le Sénégal.
Marième Faye Sall n’exerce toutefois aucune fonction officielle à ses côtés, a-t-il précisé. ‘’La Première Dame faisait partie de l’organigramme de la présidence de la République. C’est moi qui ai mis fin à cela’’, a-t-il dit.
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MACKY SALL RENOUVELLE SON APPEL AU DIALOGUE
Le chef de l’Etat a réaffirmé, samedi, à Dakar, en marge de la prière de l’Aïd el fitr, son ouverture au dialogue avec toutes les forces vives de la Nation dans le respect de l’Etat de droit
Le chef de l’Etat a réaffirmé, samedi, à Dakar, en marge de la prière de l’Aïd el fitr, son ouverture au dialogue avec toutes les forces vives de la Nation dans le respect de l’Etat de droit.
‘’(…) profitant de cette journée, je renouvelle mon appel à toutes les forces vives de la Nation. Un appel au dialogue et à la concertation dans le respect de l’Etat de droit’’, a-t-il déclaré, après avoir relevé que l’Islam était aussi ‘’une religion d’humanité, de paix, de solidarité et de justice sociale ; une religion de concertations sur nos affaires communes’’.
Macky Sall s’exprimait à la fin de la prière de l’Aïd el fitr à la grande mosquée de Dakar en présence du Premier ministre, du ministre de l’Intérieur, entre autres.
Le 3 avril dernier, dans son message à la Nation, à la veille de la célébration de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, le chef de l’Etat s’était dit ouvert au dialogue.
‘’Dans cet esprit, je reste ouvert au dialogue et à la concertation avec toutes les forces vives de la nation, dans le respect de l’État de droit et des institutions de la République, pour un Sénégal uni, un Sénégal de paix, de stabilité et de cohésion nationale’’, avait dit Macky Sall.
Ce samedi, à 17 heures, le président de la République sera l’invité de l’émission ‘’Yoon wi’’ sur la FRM, animée par le journaliste Assane Guèye.
La bande annonce de l’émission indique que Macky Sall abordera, entre autre sujets, la question du troisième mandat, son alliance avec Idrissa Seck, ses rapports avec l’opposant Ousmane Sonko, l’arrestation de plusieurs responsables de Pastef, la question de l’amnistie de Karim Wade et Khalifa Sall.
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LE F24 POUR FAIRE BARRAGE À MACKY SALL
Plus de 100 organisations politiques et de la société civile ont lancé dimanche à Dakar une coalition contre un éventuel troisième mandat du chef de l'État, à 10 mois de l'élection présidentielle
Plus de 100 organisations politiques et de la société civile ont lancé dimanche à Dakar une coalition pour faire barrage à un éventuel troisième mandat du président Macky Sall, à 10 mois de l'élection présidentielle, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le "Mouvement des forces vives du Sénégal F24", en référence à la présidentielle prévue en février 2024, a été lancé en présence de plusieurs chefs de l'opposition, dont Ousmane Sonko. La coalition est formée notamment de partis, d'organisations de la société civile et de personnalités indépendantes. Elle vise "le respect par le président Macky Sall (élu en 2012 et réélu en 2019) de la Constitution et de la parole donnée et son renoncement à présenter sa candidature pour un troisième mandat illégal et illégitime", selon sa déclaration publiée dimanche.
Le président Sall, après plusieurs déclarations dans lesquelles il affirmait qu'il ne se présenterait pas en 2024, reste aujourd'hui muet sur ses intentions par rapport à ce scrutin, alors que ses opposants estiment qu'il finit ses deux mandats légaux. Le dirigeant sénégalais a maintenu ouverte la question de sa candidature en faisant valoir que seuls des facteurs politiques, et non pas constitutionnels, l'empêcheraient de se présenter, dans un entretien publié mi-mars par le magazine français L'Express. "Sur le plan juridique, le débat est tranché depuis longtemps" en sa faveur, déclare-t-il dans cet entretien. "Maintenant, dois-je me porter candidat pour un troisième mandat ou non ? (...) Je n'ai pas encore apporté ma réponse. Le moment venu, je ferai savoir ma position".
Plus de 120 entités ont signé dimanche la charte du Mouvement F24, selon ses initiateurs. La coalition réclame aussi la libération des "détenus politiques" arrêtés lors des manifestations liées au procès en diffamation intenté contre Ousmane Sonko par le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, également responsable du parti présidentiel.
Des centaines de personnes ont été ces dernières semaines arrêtées lors de ces manifestations, selon le parti de M. Sonko, à qui le ministre Niang reprochait d'avoir déclaré qu'il avait été épinglé par un rapport d'une institution de contrôle pour sa gestion d'un fonds pour l'emploi des jeunes. M. Sonko doit être jugé en appel lundi, après avoir été condamné le 30 mars à deux mois de prison avec sursis et 200 millions de francs CFA (300.000 euros) de dommages et intérêts. L'opposant conserve cependant son éligibilité pour la présidentielle de 2024, selon ses avocats. Le parquet et la partie civile ont fait appel de ce jugement. M. Sonko et ses soutiens accusent le pouvoir d'instrumentaliser la justice pour l'empêcher de se présenter à la présidentielle de 2024.
Le parti présidentiel accuse de son côté M. Sonko de vouloir paralyser le pays et de se servir de la rue pour échapper à la justice. En mars 2021, la mise en cause de M. Sonko dans une autre affaire, de viols présumés, et son arrestation sur le chemin du tribunal avaient contribué à déclencher les plus graves émeutes depuis des années au Sénégal, ilôt de stabilité dans une région ouest-africaine troublée. Elles avaient fait au moins une douzaine de morts. Le procès n'a pas encore eu lieu.