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19 avril 2025
Sports
LA FLAMME DES JOJ DAKAR 2026 IRA AU-DELA DES FRONTIÈRES
Dans le cadre de ses activités de préparation, le Comité d’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (COJOJ) Dakar 2026 a effectué, mercredi, une tournée des infrastructures sportives.
Dans le cadre de ses activités de préparation, le Comité d’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (COJOJ) Dakar 2026 a effectué, mercredi, une tournée des infrastructures sportives. Les visites ont concerné plusieurs sites clés, notamment le Stade Iba Mar Diop et le complexe du Tour de l’Œuf à Dakar, ainsi que des installations à Diamniadio et sur la plage de Saly Ouest.
Lors d’une conférence de presse, Abdoulaye Kanouté, directeur de la communication des JOJ Dakar 2026, a annoncé plusieurs innovations majeures. Parmi celles-ci, la tournée de la flamme olympique qui s’étendra pour la première fois au-delà des frontières du pays hôte. Grâce à l’approbation du Comité international olympique (CIO), la flamme visitera trois autres pays africains : le Botswana, le Nigeria et la Tunisie.
M. Kanouté a justifié ce choix en rappelant que Dakar était en compétition avec ces pays pour l’organisation des JOJ 2026. « Cette initiative montre que les Jeux ne concernent pas uniquement le Sénégal, mais représentent un projet continental », a-t-il déclaré.
La flamme parcourra également les 14 régions du Sénégal, renforçant ainsi l’inclusion nationale.
Autre nouveauté : la participation d’une équipe de réfugiés à ces Jeux, à l’image des JO de Paris 2024, une démarche qui reflète les valeurs d’inclusion et de solidarité portées par le mouvement olympique.
Des infrastructures en pleine évolution
La tournée a permis d’évaluer l’état des infrastructures sportives. Le Stade Iba Mar Diop, en chantier depuis le 4 octobre, subit une transformation majeure pour devenir un complexe multisports. Selon Saliou Sène, coordonnateur adjoint du programme d’amélioration des infrastructures, « les travaux sont réalisés à 30 % en termes d’engagement et à 15 % en termes de concrétisation ».
Le stade rénové comprendra une tribune principale augmentant la capacité de 5 000 à 8 000 places, une piste d’athlétisme à neuf couloirs répondant aux normes de l’IAAF, ainsi que plusieurs terrains dédiés au rugby, à la boxe, et au handball avec une tribune couverte de 3 000 places.
La piscine olympique de Dakar accueillera quant à elle neuf disciplines, réparties en deux phases, dont la natation, le breaking, le basket et le baseball. À Diamniadio, le stade Abdoulaye Wade sera dédié au tir à l’arc et au cyclisme, tandis que Saly accueillera des compétitions de badminton, de football en salle et d’autres disciplines.
Le COJOJ Dakar 2026 entend aussi impliquer les jeunes dans l’événement. En janvier, un concours pour la création de la mascotte sera lancé, ouvert aux élèves de 6 à 17 ans. « Nous voulons que ces Jeux soient un moment de communion pour les jeunes Africains et une vitrine de notre continent », a souligné Abdou Diaw, directeur des opérations.
Les responsables se veulent rassurants quant au respect des délais. « Les infrastructures ne constituent pas une préoccupation majeure », a affirmé M. Diaw, en soulignant que les installations temporaires nécessaires seront mises en place à temps.
« Avec ces préparatifs, Dakar s’inscrit dans une dynamique où les JOJ dépassent leur cadre local pour devenir un symbole de la coopération africaine et de l’intégration régionale. Les infrastructures modernes et l’approche inclusive promettent de faire des JOJ 2026 un événement mémorable pour le Sénégal et tout le continent », promet M. Diaw.
LIGUE AFRICAINE FEMININE : L’ASC VILLE DE DAKAR ET LA JEANNE D’ARC TOUJOURS DANS LA COURSE
L’ASC Ville de Dakar et la Jeanne d’Arc se sont qualifiées pour les quarts de finale de Ligue africaine féminine de basket lors desquels les deux représentants du Sénégal vont rencontrer le Rwanda Energy Group (Rwanda) et Ferroviario Maputo (Mozambique)
L’ASC Ville de Dakar et la Jeanne d’Arc se sont qualifiées pour les quarts de finale de Ligue africaine féminine de basket lors desquels les deux représentants du Sénégal vont rencontrer le Rwanda Energy Group (Rwanda) et Ferroviario Maputo (Mozambique) respectivement.
L’équipe de la municipalité de la capitale sénégalaise va rencontrer son adversaire du Rwanda, vendredi, à 18 h 00 GMT, l’autre quart de finale Jeanne d’Arc de Dakar-Ferroviario Maputo étant prévu le même jour à 21 heures.
L’ASC Ville de Dakar a terminé deuxième du groupe A avec deux victoires et une défaite en trois matchs, bilan qui lui permet d’occuper la deuxième place de sa poule, derrière Al Ahly (Égypte), leader avec trois succès en autant de sorties.
La Jeanne d’Arc de Dakar a pour sa part terminé la phase de groupe avec une victoire et deux défaites, se qualifiant pour les quarts de finale en s’adjugeant l’une des places réservées aux deux meilleures troisièmes.
Pour le compte des autres quarts de finale prévus le même jour, Al Ahly va jouer contre la CNSS (RD Congo) à 12 h 00 GMT et Friend’s Basketball Association (Côte d’Ivoire) va défier l’Armée patriotique rwandaise (Rwanda) à 15 h 00 GMT.
Ces deux formations étaient logées dans le groupe B, dans la phase de poules.
Les matchs de classement sont prévus ce jeudi. Forces armées et Police Basketball (Cameroun) va affronter l’ASB Makomeno (RD Congo) à 15 h 00 GMT, pour les 11ᵉ et 12ᵉ places du tournoi.
Le Sporting Alexandria (Égypte), double tenant du titre, va affronter Mountain of Fire and Miracles (Nigeria) pour déterminer les 9e et 10e places de la Ligue africaine féminine de basketball.
Les demi-finales et la finale sont programmées samedi et dimanche, au stadium Marius Ndiaye.
MAMADOU DIAGNA NDIAYE ENROLE LE PROFESSEUR KADER BOYE
Le Professeur Abdel Kader Boye a fait son entrée dans le Comité d’organisation des prochains Jeux olympiques de la Jeunesses (JOJ) qui vont se dérouler en 2026 à Dakar.
Le Professeur Abdoul Kader Boye sera au cœur du dispositif en place pour les Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) Dakar 2026. L’ancien recteur de l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar a été enrôlé dans le Comité d’organisation par le président dudit comité, Mamadou Diagna Ndiaye, pour présider la Commission nouvellement mise en place. Passionné du sport, l’éminent praticien du droit est tout enthousiaste de cette collaboration avec le patron de l’olympisme sénégalais et pour cette mission de réussir le grand défi du Sénégal et de la jeunesse africaine en 2026.
Le Professeur Abdel Kader Boye a fait son entrée dans le Comité d’organisation des prochains Jeux olympiques de la Jeunesses (JOJ) qui vont se dérouler en 2026 à Dakar. L’ancien recteur de l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar a été enrôlé dans le Comité d’organisation par le président Mamadou Diagna Ndiaye. Dans sa volonté de promouvoir la dimension éthique, le président de l’olympisme sénégalais a sorti l’éminent professeur de sa retraite, en lui confiant cette nouvelle commission.
Ces nouvelles charges cadrent avec le profil du Professeur Kader Boye qui, au-delà de sa casquette de patricien du droit, est un grand passionné du sport et ancien footballeur. «Je tiens à remercier le président du Comité d’organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse qui se tiendra pour la première fois en Afrique et au Sénégal. Mamadou Diagna Ndiaye est un ami et un parent. Malgré mes ennuis de santé, j’ai tenu à le seconder dans cette mission qui est une mission essentielle pour le Sénégal et pour l’Afrique. Parce qu’il faut que nous réussissions. Il faut souhaiter au président Diagna Ndiaye cette réussite parce que c’est le couronnement de tout ce qu’il fait dans le sport au Sénégal et au niveau international», a-t-il confié. Dans cet élan, il peut se prévaloir de son parcours de juriste imprégné aussi par sa passion du sport.
«JE VAIS M’INVESTIR AUTANT QUE MES FORCES ME LE PERMETTENT»
«J’ai eu et je continue d’avoir des rapports avec le sport. Tous ceux qui me connaissent savent que j’adore le football et j’adore l’athlétisme. Voilà les deux sports que j’ai pratiqués quand j’étais jeune élève. Je me suis tellement adonné au football que mes parents m’ont isolé à Paris pour que je continue mes études à l’internat en France. Mais, j’appartiens à une famille de juriste. J’adore tout ce qui activité publique, ce qui est construction de l’État. Ce qui est en dehors du droit. Vous me voyez souvent prendre des positions publiques qui parfois dérangent», ajoute-t-il Le Professeur Boye s’est ainsi réjouis d’avoir retrouvé, dans cette collaboration, d’anciens de ses étudiants et particulièrement Ibrahima Wade, qui n’est autre que le Coordonnateur du Comité d’organisation (COJOJ). Ce qui, selon lui, le conforte dans cette nouvelle mission. «J’espère, avec ce bagage que j’ai en droit, avec ce petit savoir, m’investir autant que mes forces me le permettent pour la réussite de la mission confiée à Mamadou Diagna Ndiaye. Monsieur Wade, que vous voyez là, fût mon étudiant à la Faculté de Droit. Donc je me retrouve en famille. Ce que nous souhaitons, depuis que l’annonce a été faite, que le CIO avait confié au Sénégal cette belle mission qui nous a rendu tous fiers, on s’est demandé chacun comment apporter son aide à la réussite de cette mission. J’ai quelques appréhensions parce que je sais qu’il faut être très rigoureux. Je compte sur eux.»
J’AIME ENTENDRE LES GENS DIRE DU MAL DE MOI, ME CRITIQUER SUR LE TERRAIN
Peu épargné par les critiques depuis son arrivée à Chelsea, Nicolas Jackson ne perd pas le Nord. Dans l’émission Big Interview, le Sénégalais révèle qu’elles sont davantage une source de motivation qu’autre chose.
Peu épargné par les critiques depuis son arrivée à Chelsea, Nicolas Jackson ne perd pas le Nord. Dans l’émission Big Interview, le Sénégalais révèle qu’elles sont davantage une source de motivation qu’autre chose.
UNE SAISON IMPRESSIONNANTE AVEC CHELSEA
À 23 ans, le natif de Banjul (Gambie) s’est imposé comme un élément clé de la bonne dynamique de Chelsea en ce début de saison. L’attaquant sénégalais a inscrit huit buts et délivré trois passes décisives en 14 apparitions en Premier League, affichant des progrès significatifs sous la houlette d’Enzo Maresca. Sa finition, cible de railleries l’année passée, s’améliore nettement. Et son profil est désormais indispensable au système mis en place par l’entraîneur italien. Beaucoup d’observateurs s’inquiétaient de l’absence de recrues majeures pour l’attaque des Blues cet été, après l’échec des pistes menant au Nigérian Victor Osimhen et à l’Espagnol d’origine nigériane Samu Omorodion. Cependant, Jackson est en train de prouver qu’il peut assumer ce rôle d’attaquant principal.
LES CRITIQUES COMME MOTEUR !
Les critiques font partie intégrante de la carrière d’un joueur. Mais alors que la majorité d’entre eux préfèrent les ignorer pour se protéger, le joueur formé à Casa Sports va au-devant. Il affirme même qu’il les apprécie et qu’elles représentent une source de motivation. « J’aime entendre les gens dire du mal de moi, me critiquer sur le terrain. C’est agréable, ça t’aide, j’adore ça, vous savez », a-t-il confié mardi lors de l’émission Big Interview.Une déclaration qui ne passe pas inaperçue au Royaume-Uni, où l’attaquant commence à être loué pour sa mentalité et ses efforts. Mais s’il dit aujourd’hui apprécier les critiques, l’ancien attaquant de Villarreal n’avait pourtant que peu goûté celles du Nigérian John Obi Mikel, ancienne légende de Chelsea, à son égard. « Ferme ta bouche. Arrête de dire de la m***, on est en train de se tuer pourl’Afrique », avaitil posté fin août dernier sur sa story Instagram. Une sortie qui lui avait valu des retours contrastés, mais surtout un recadrage express de son agent, l’ancien international sénégalais Diomansy Kamara. Un épisode qui a visiblement porté ses fruits…
TOUJOURS DISCRET EN SÉLECTION
Si son rendement en club est encourageant, les Lions attendent toujours de voir le meilleur de Jackson dans la tanière. En 19 sélections, l’ancien attaquant de Villarreal n’a marqué qu’un petit but, accumulant les ratés. En mars, pour la reprise des éliminatoires à la Coupe du monde, il auraunenouvelle occasiond'ajusterle tir.
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VIOLENCES AU STADE, LE DG DE LA SOGIP PRÉSENTE UNE FACTURE SALÉE À LA FSF
Dame Mbodj qui dirige la Société de gestion des infrastructures publiques, des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose, réclame des compensations suite aux violences du match Jaraaf-USM Alger comptant pour la coupe de la Confédération de la CAF.
La Sogip réclame des compensations suite aux violences du match Jaraaf-USM Alger comptant pour la coupe de la Confédération de la CAF.
Le Directeur général de la Société de gestion des infrastructures publiques, des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (Sogip), Dame Mbodji, a dénoncé dans Libération « le comportement des supporters algériens », les accusant de « ne pas avoir respecté les consignes de sécurité interdisant, entre autres, les fumigènes et de se tenir debout sur les sièges du stade ». Il a estimé le préjudice de ces incidents à « 5 millions de francs CFA », une somme qu’il réclame à la Fédération sénégalaise de football (FSF).
« Nous avons fait constater les dégâts par un huissier avant de rédiger notre rapport. Les supporters de l’USM Alger ont allumé des fumigènes, fumé des cigarettes et cassé des écrans de télévision. C’est inacceptable. Nous allons envoyer la facture à la FSF, à qui nous avons loué le stade », a-t-il déclaré.
5 millions, la FSF doit passer à la caisse
Le responsable de la Sogip a aussi annoncé des mesures futures, précisant qu’une « assurance sera désormais exigée avant la location du stade Abdoulaye Wade ». Des instructions ont été données en ce sens au directeur d’exploitation. « C’est ce que nous faisons avec toutes nos autres infrastructures, comme le Dakar Arena, le centre des expositions, etc. La FSF avait pris l’engagement de souscrire à une police d’assurance, mais nous constatons que cela n’a pas été respecté », a regretté Dame Mbodji.
Le match entre le Jaraaf et l’USM Alger, comptant pour la 2e journée de la Coupe CAF, a dégénéré en violents affrontements après le coup de sifflet final de l’arbitre (0-0). Une bagarre a éclaté entre les supporters du Jaraaf et ceux de l’USM Alger. N’eût été l’intervention rapide des forces de sécurité, la situation aurait pu être bien pire.
Par ailleurs, la Confédération africaine de football, réagissant aux incidents, a indiqué que « l’affaire a été transmise aux instances compétentes pour un examen approfondi et des investigations complémentaires ».
CAF AWARDS 2024: MARRAKECH VA CELEBRER LES STARS DU FOOT AFRICAIN
Le compte à rebours est lancé pour les CAF Awards 2024, qui se tiendront le lundi 16 décembre au Palais des Congrès de Marrakech, à partir de 19h00 (heure locale), a indiqué mardi l’organisation sur son site internet.
Le compte à rebours est lancé pour les CAF Awards 2024, qui se tiendront le lundi 16 décembre au Palais des Congrès de Marrakech, à partir de 19h00 (heure locale), a indiqué mardi l’organisation sur son site internet.
Le Maroc encore à l’honneur pour abriter les CAF Awards 2024. En droite ligne avec une tradition de la Confédération Africaine de Football qui, depuis la création, a confié l’organisation de ses compétitions à divers pays africains, mettant en valeur leur capacité logistique et leurs infrastructures sportives.
L’Égypte et le Ghana figurent parmi les hôtes les plus récurrents de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), tandis que des pays comme le Maroc et l’Afrique du Sud ont accueilli des éditions majeures.
La cérémonie à Marrakech mettra en lumière les figures majeures du football africain, avec des distinctions pour les meilleurs joueurs, entraîneurs et équipes du continent.
Parmi les prix attendus figurent notamment “Joueur de l’année”, “Entraîneur de l’année” et “Gardien de but de l’année”.
Les trophées consacreront aussi les meilleurs clubs etcsélections nationales, et le plus beau but de l’année voté par les supporters.
Des figures emblématiques comme Samuel Eto’o, Yaya Touré et Asisat Oshoala figurent parmi les grands noms ayant marqué l’histoire des CAF Awards.
Marrakech, ville au riche patrimoine culturel, offrira un cadre exceptionnel pour cette célébration du football africain.
LA FIFA VA REVELER LES PAYS HOTES DES COUPES DU MONDE 2030 ET 2034
Le congrès virtuel de ce mercredi ne réserve guère de surprises, marquant la révélation des choix pour les Coupes du monde 2030 et 2034. Les candidatures retenues, fruit d’intenses manœuvres géopolitiques, ont déjà fait l’objet de consensus.
Le congrès virtuel de ce mercredi ne réserve guère de surprises, marquant la révélation des choix pour les Coupes du monde 2030 et 2034. Les candidatures retenues, fruit d’intenses manœuvres géopolitiques, ont déjà fait l’objet de consensus.
La Coupe du monde 2030 célébrera un siècle d’histoire footballistique par une organisation sans précédent. Trois pays sud-américains, – l’Uruguay, le Paraguay et l’Argentine – accueilleront les matchs inauguraux intitulés « Célébrations du Centenaire » les 8 et 9 juin. Ces rencontres marqueront un hommage à la première édition, tenue en Uruguay en 1930. Par la suite, la compétition se déplacera en Espagne, au Maroc et au Portugal, les principaux hôtes des 101 matchs restants, jusqu’à la finale prévue le 21 juillet.
Cette candidature transcontinentale s’est concrétisée après plusieurs évolutions majeures. Initialement, des propositions concurrentes incluaient une candidature des îles britanniques et un projet asiatique mené par la Corée du Sud. L’UEFA avait, quant à elle, soutenu un partenariat Espagne-Portugal-Ukraine, mais l’Ukraine fut discrètement écartée lorsque le Maroc s’est joint à la candidature ibérique.
En 2034, l’Arabie saoudite sera l’hôte exclusif du tournoi. Ce choix s’impose après le retrait de candidats potentiels tels que l’Australie et l’Indonésie. Le royaume prévoit un vaste programme d’investissements pour construire douze stades ultramodernes, complétant deux infrastructures existantes, en prévision du format élargi à 48 équipes.
Cependant, ces éditions n’échappent pas aux critiques. Des organisations comme Amnesty International et Sports and Rights Alliance (SRA) appellent la FIFA à garantir des protections pour les travailleurs, les supporters et les populations locales. Ces revendications reflètent des préoccupations liées à l’exploitation et aux discriminations potentielles.
Percée historique du Maroc
Après cinq tentatives infructueuses étalées sur trois décennies, le Maroc atteint enfin son objectif. Depuis sa première candidature pour l’édition 1994, le pays a démontré une détermination sans faille, renforcée par les performances de son équipe nationale, notamment sa qualification historique en demi-finale lors de la Coupe du monde 2022 au Qatar.
En tant que co-hôte de 2030, le Maroc rejoint l’élite des nations organisatrices. Cette réussite illustre une stratégie à long terme, soutenue par des partenariats stratégiques, comme les 44 accords signés avec des fédérations africaines. Cette diplomatie sportive s’inscrit dans un cadre plus large de réaffirmation de l’influence marocaine en Afrique depuis son retour à l’Union africaine en 2017.
Pour se préparer au tournoi, le Maroc mise sur un programme d’infrastructures d’envergure. Le projet phare, le Stade Hassan II près de Casablanca, ambitionne de devenir le plus grand stade du monde avec une capacité de 115 000 places. Six villes – Rabat, Casablanca, Fès, Tanger, Marrakech et Agadir – feront l’objet de modernisations majeures, incluant des extensions aéroportuaires, des améliorations routières et des développements hôteliers.
Cette stratégie, à la fois sportive et économique, vise à générer des retombées durables. Fouzi Lekjaa, président du Comité de la Coupe du monde 2030, souligne l’opportunité unique d’accélérer la croissance économique et de renforcer l’attractivité internationale du pays.
Un enjeu majeur reste en suspens : le lieu de la finale. Casablanca, avec son futur Stade Hassan II, rivalise avec des sites emblématiques en Espagne, comme le Santiago Bernabeu à Madrid et le Camp Nou à Barcelone. Le Maroc, en cas de victoire, marquerait une première historique : organiser une finale de Coupe du monde sur le sol africain. Cette décision répondrait aux objectifs affichés par la FIFA d’accroître la portée mondiale du football.
L’Espagne, forte de son patrimoine footballistique et de son expérience en tant qu’hôte de l’édition 1982, fournit une concurrence redoutable. Avec 11 stades prévus pour le tournoi, elle joue un rôle central dans cette organisation conjointe. Cependant, le Maroc espère que son engagement exceptionnel dans le développement du football africain et son ambition infrastructurelle feront pencher la balance en sa faveur.
LES REVELATIONS DE NICOLAS JACKSON SUR SA NOUVELLE PUNCHLINE
Peu épargné par les critiques depuis son arrivée à Chelsea, Nicolas Jackson ne perd pas le Nord. Dans l’émission Big Interview, le Sénégalais révèle qu’elles sont davantage une source de motivation qu’autre chose.
Peu épargné par les critiques depuis son arrivée à Chelsea, Nicolas Jackson ne perd pas le Nord. Dans l’émission Big Interview, le Sénégalais révèle qu’elles sont davantage une source de motivation qu’autre chose.
Une saison impressionnante avec Chelsea
À 23 ans, le natif de Banjul (Gambie) s’est imposé comme un élément clé de la bonne dynamique de Chelsea en ce début de saison. L’attaquant sénégalais a inscrit huit buts et délivré trois passes décisives en 14 apparitions en Premier League, affichant des progrès significatifs sous la houlette d’Enzo Maresca. Sa finition, cible de railleries l’année passée, s’améliore nettement. Et son profil est désormais indispensable au système mis en place par l’entraîneur italien.
Beaucoup d’observateurs s’inquiétaient de l’absence de recrues majeures pour l’attaque des Blues cet été, après l’échec des pistes menant au Nigérian Victor Osimhen et à l’Espagnol d’origine nigériane Samu Omorodion. Cependant, Jackson est en train de prouver qu’il peut assumer ce rôle d’attaquant principal.
Les critiques comme moteur !
Les critiques font partie intégrante de la carrière d’un joueur. Mais alors que la majorité d’entre eux préfèrent les ignorer pour se protéger, le joueur formé à Casa Sports va au-devant. Il affirme même qu’il les apprécie et qu’elles représentent une source de motivation.
« J’aime entendre les gens dire du mal de moi, me critiquer sur le terrain. C’est agréable, ça t’aide, j’adore ça, vous savez », a-t-il confié mardi lors de l’émission Big Interview.
Une déclaration qui ne passe pas inaperçue au Royaume-Uni, où l’attaquant commence à être loué pour sa mentalité et ses efforts.
Mais s’il dit aujourd’hui apprécier les critiques, l’ancien attaquant de Villarreal n’avait pourtant que peu goûté celles du Nigérian John Obi Mikel, ancienne légende de Chelsea, à son égard. « Ferme ta bouche. Arrête de dire de la m***, on est en train de se tuer pour l’Afrique », avait-il posté fin août dernier sur sa story Instagram. Une sortie qui lui avait valu des retours contrastés, mais surtout un recadrage express de son agent, l’ancien international sénégalais Diomansy Kamara. Un épisode qui a visiblement porté ses fruits…
Toujours discret en sélection
Si son rendement en club est encourageant, les Lions attendent toujours de voir le meilleur de Jackson dans la tanière. En 19 sélections, l’ancien attaquant de Villarreal n’a marqué qu’un petit but, accumulant les ratés. En mars, pour la reprise des éliminatoires à la Coupe du monde, il aura une nouvelle occasion d’ajuster le tir.
QUAND ON VEUT ETRE PROFESSIONNEL, IL FAUT FAIRE DES SACRIFICES
Tout comme sa voix enthousiaste au bout du fil, Rosalie Marie Ciss (ancienne basketteuse) a voulu partager avec Wiwsport son histoire avec le sport sénégalais.
Tout comme sa voix enthousiaste au bout du fil, Rosalie Marie Ciss a voulu partager avec Wiwsport son histoire avec le sport sénégalais. Ancienne basketteuse passée par le Saltigué de Rufisque avant de s’envoler en France son lieu de naissance, cette binationale issue d’une famille passionnée par le sport, suit de près le sport sénégalais depuis l’Hexagone.
Pouvez-vous vous présentez et rappeler un peu votre identité ?
Alors, je m’appelle Rosalie Marie Ciss, mais je suis plus connue sous le nom de Rose. J’ai plusieurs petits surnoms (Rires). Alors il faut savoir que je suis née en France et j’ai grandi au Sénégal où j’ai fait une partie de mon cursus, mon parcours scolaire et sportif. Ce qui a d’ailleurs fait de moi une binationale.
Pouvez-vous revenir sur votre histoire d’amour avec le basket ? Comment ça a commencé ? Où est-ce que ça a pris ?
Alors, mon amour pour le basket, c’est… Comme tous les jeunes, quand c’est la rentrée des classes, on essaie de trouver une activité sportive, histoire de s’occuper le week-end ou le mercredi. Et mon grand-frère avait un ballon de basket à la maison. Donc, en m’amusant parfois avec le ballon, sans pour autant avoir un vrai tas de basket, j’avais créé un petit cerceau à la maison, parce qu’on avait une grande maison avec une cour immense. Et j’avais accroché ça au bout de la terrasse et j’avais mis des briques, histoire d’avoir un cerceau. Et un bon matin, je me suis dit qu’il était temps d’aller me renseigner sur l’existence d’un club de basket dans la ville. Et c’est par la suite que mes copines et moi avions découvert un club du nom de SALTIGUE DE RUFISQUE. À noter que j’avais opté pour l’athlétisme au début. J’avais commencé à m’entraîner, mais j’avais jugé les entraînements un peu redondants. Je n’adhérais pas autant, même si je savais courir. Mais je ne kiffais pas. Donc, je suis partie au basket. Et c’est de là que j’ai commencé à jouer, à apprendre à dribbler, à faire des tirs au panier, des lay-up, comme on dit, dans le jargon actuel. Et de fil en aiguille, je me suis retrouvée à faire que du basket. J’ai également eu à faire un peu de hand, ce qui m’avait permis de participer à diverses activités sportives de mon école tout en ayant pour sport favori le basketball. Ce qui m’avait permis d’avoir été sélectionnée pour représenter la ville de Dakar lors des rencontres sportives de la semaine nationale de la jeunesse. Je vous assure que c’était le rendez-vous des sportifs de l’année. C’était beau comme début d’histoire.
Donc, vous avez eu à jouer quelques saisons en pro avec Saltigué ?
Oui, j’ai joué en senior avec le Saltigué, équipe avec laquelle nous avions pratiquement parcouru toutes les régions du Sénégal avant de monter en première division.
Quel était le plus grand défi quand vous avez finalement opté pour le basket ? Les études, la famille ?
Alors, le plus grand défi, c’était les études parce que quand on a un papa qui favorise les études, c’est dire qu’on n’a pas le droit à l’erreur, on est obligé de bosser. Et comme j’étais à fond dedans, je savais qu’à la moindre baisse de régime, la sanction allait être catégorique. Les études c’était primordial à la maison et le sport n’a jamais été une contrainte. L’essentiel c’est qu’il fallait qu’on bosse à l’école et dès qu’on avait fait tous nos devoirs, tout ce qu’il fallait faire, on avait carte blanche et pouvait aller au sport.
Et j’imagine que vous avez fait comme désiré qui est maintenant docteur ?
Alors, tout le monde a son domaine de prédilection et dans chaque famille chacun a ses choix dans un domaine bien précis. L’essentiel c’est d’être soutenu dans ses choix, chose qui a été faite par nos formidables parents qui ont toujours été là pour nous.
Maintenant que vous avez accroché, ça vous manque parfois de jouer au basket ? Ou arrivez-vous parfois à trouver le temps de tâter un peu le ballon ?
Alors, ça ne me manque pas du tout. Ça m’arrive de temps en temps d’aller toucher un peu la balle, histoire de courir, d’entretenir le corps, comme on dit. S’inscrire dans une salle de sport c’est bien, mais quand tu as l’habitude de faire du sport collectif et que tu te retrouves à faire du sport solo c’est bizarre, ce n’est pas le même confort. C’est pourquoi je préfère aller de temps en temps dans mon petit club, histoire de me rappeler les bons moments passés sur le parquet.
Quels ont été vos moments les plus mémorables sur le terrain, en club ou en sélection ?
Il faut savoir que je n’ai pas eu la chance d’avoir été sélectionnée en équipe nationale sénégalaise. Mes moments les plus mémorables sur le terrain furent « la coupe des Landes », championnat bien connu du sud-ouest. Alors, il faut savoir que c’est quand tu vas en finale que toute la magie opère. C’est une finale qui se joue dans des arènes. C’est très spécifique car de base c’est une arène pour faire de la corrida (Rires).
Vous disiez tantôt que vous n’avez jamais été sélectionnée en équipe nationale. Aujourd’hui, avec le recul, avez-vous des regrets ? Qu’est-ce que cela vous a fait de ne jamais être sélectionné en équipe nationale ?
Alors, au début, j’aurais aimé. En étant jeune, j’ai eu à faire plusieurs présélections, mais jamais j’ai été sélectionnée. Sur le coup, je me disais que peut-être il y en avait qui étaient meilleures que moi à mon poste ou je n’en sais rien, tu vois. Je n’ai pas posé plus de questions que ça. À vrai dire comme tout sportif j’aurais bien aimé porter le maillot du Sénégal et le représenter, mais quand j’entendais mes copines qui ont eu à être sélectionnées, me raconter une partie de leur expérience, je peux dire aujourd’hui que je n’ai aucun regret de n’avoir pas été sélectionnée.
Combien de clubs avez-vous connus en France ? Avez-vous joué en pro, non ?
Ouais, j’ai joué en professionnel et j’ai connu plusieurs clubs durant ma carrière. Bon je vais dire les plus grands. Alors, j’ai joué à Basket Landes, à Landerneau, j’ai aussi évolué sous les couleurs de Chartres.
Avez-vous eu des modèles, des mentors, quelques joueuses, qui vous ont inspiré tout au long de votre carrière ?
Alors, moi, quand j’étais au Sénégal, celle que je kiffais, c’était Mame Maty Mbengue. C’est une légende. Il y avait aussi Nathalie Sagna ou encore Anne-Marie Dioh. Franchement, quand je les voyais jouer, j’étais en admiration. C’était génialissime. Et je suivais beaucoup le basket NBA quand j’étais plus jeune. Et la personne que je kiffais voir jouer, c’était Dennis Rodman. Je suivais les Chicago Bulls, mais à fond. Et la seule personne qui, franchement, me vendait du rêve sur un parquet, c’était Dennis Rodman.
À quel moment vous avez senti qu’il fallait mettre un terme à votre carrière professionnelle ? Comment avez-vous vécu cette transition ?
Alors, la transition, il faut savoir que ça se prépare. Beaucoup de sportifs ont du mal dans ce domaine-là. Moi, j’avais anticipé bien avant d’y mettre un terme en allant jouer à un niveau plus bas afin de pouvoir entamer et me concentrer sur ma carrière professionnelle.
Alors, quels sont vos projets actuels ? Êtes-vous toujours impliquée dans le monde du sport ?
Alors, je suis toujours impliquée dans le monde du sport, dans le sens où j’ai tendance à organiser des événements sportifs. Dans le club où j’ai arrêté ma carrière, je suis membre du bureau. Après, je fais aussi partie d’une association qui s’appelle 24 Heures d’Union Solidaire. Et tout ceux-ci n’en ai aucunement un frein à ma carrière professionnelle.
Aujourd’hui, vous êtes établie en France, mais c’est sûr, vous avez un regard particulier que vous portez sur le basket sénégalais, et notamment la jeune génération. Si aujourd’hui, vous aviez quelques conseils, au moins un à donner à ces jeunes joueuses qui aspirent à une carrière dans le basket professionnel, ce serait lequel ?
Alors, ce que je leur conseillerais, ce serait de la persévérance. Dans le sens où mettre les études en premier. Parce que qui dit devenir pro dit qu’il faut être capable de tenir un discours correct, que ce soit en France ou à l’étranger. Ce n’est pas facile, c’est un combat de tous les jours. Parce que vouloir jouer au haut niveau, déjà, il faut être bien entouré. Il faut avoir de bonnes personnes qui vous conseillent dans le bon sens et qui sont honnêtes et sincères. Ce n’est pas évident parce qu’il y a beaucoup de jeunes qui se font avoir parce qu’il suffit qu’ils dominent légèrement dans leur catégorie et là, on te fait des éloges. Les éloges, c’est bien en soi. Mais le souci, c’est qu’on te fait des éloges et tu as Pierre Paul Jacques qui viennent te parler. Oui, si tu viens avec moi, je vais t’emmener aux États-Unis ou bien je vais t’emmener en France ou bien je vais t’emmener en Espagne. Peu importe ! Il y en a, les trois quarts des discours, c’est du mensonge pur et dur. Il y a plein de jeunes qui ont atterri à l’étranger, mais il faut voir la difficulté et les galères qu’ils ont parce que les bases ne sont pas bonnes, ce qui fait qu’ils se précipitent parce qu’on leur a vendu un rêve.
Pensez-vous que le basket sénégalais, féminin en particulier, a la reconnaissance qu’il mérite ? Sinon, que pourrait on améliorer pour promouvoir davantage ce sport ?
Le souci, c’est que dans quasiment presque tous les sports, c’est tout le temps les hommes qui sont mis dans un piédestal. Je sens qu’on pratique quasiment la même discipline, mais plus les années passent, plus il y a un léger progrès qui se fait. On essaie de mettre en avant le sport féminin, mais pas suffisamment, en fait. C’est dommage parce que, autant les hommes vont pouvoir le faire, il y a un engouement monstre. Dès que c’est la femme, on dit souvent qu’elle n’a pas le droit de faire du sport, qu’elle est limitée. Je me dis que du moment où c’est ouvert à tout le monde, tout le monde devrait avoir le même engouement.
Suivez-vous le basket sénégalais ? Le championnat local ?
Le championnat local, je le suis très rarement. De toute façon, c’est de moins en moins médiatisé. Pour moi qui ai joué au Sénégal, qui ai fait le championnat au Sénégal, de la petite catégorie jusqu’en senior, ça n’a rien à voir avec ce qui se passe aujourd’hui. C’est le jour et la nuit. Après, je ne sais pas comment… Plus les générations passent au niveau du basket, et cela même chez les garçons, plus ça devient alarmant. C’est triste à dire. Franchement, ça n’a rien à voir avec les années 90, 2000. À l’époque, tu voyais de vrais teams. À la fin du championnat, on ne savait même pas qui va être champion du Sénégal. C’était serré de partout. Maintenant, on démarre le championnat et on sait déjà qui va être pense champion du Sénégal. C’est vrai et on me dira que c’est un peu triste en soi, mais il y a du boulot qui reste à faire et je reste disposée à partager mes expériences dans le monde du basket avec non seulement le Sénégal mais avec tous les autres pays du monde.
AL AHLY SIGNE LA PREMIERE DEFAITE DE L’ASVD
Al Ahly Sporting d’Egypte a infligé, hier, mardi 10 décembre, à l’As Ville de Dakar (ASVD) sa première défaite (61-46) à la coupe d’Afrique féminine des clubs champions qui se joue au stadium Marius Ndiaye.
L’AS Ville de Dakar a concédé hier, mardi 10 décembre 2024 sa première défaite à la Coupe d’Afrique des clubs féminins qui se joue au stadium Marius Ndiaye. Les joueuses de la municipalité se sont inclinées (61-46) face au club Égyptien d’Al Ahly. Elles perdent du coup la première place du groupe A au profit de son adversaire du jour, porté particulièrement par la pépite sénégalaise, Dioma Kane.
Al Ahly Sporting d’Egypte a infligé, hier, mardi 10 décembre, à l’As Ville de Dakar (ASVD) sa première défaite (61-46) à la coupe d’Afrique féminine des clubs champions qui se joue au stadium Marius Ndiaye. Déjà qualifiées pour le second tour du Championnat, les deux équipes disputaient la première place du groupe A. Portée par Dioma Kane et Dima Sène, les Egyptiennes ont d’entrée pris la mesure de l’adversaire.
Le manque d’adresse sur les tirs ouvert et d’amplitude sous la raquette, les Sénégalaises ouvrent vite des brèches aux Egyptiennes. Avec de rapides transitions en attaques et une bonne adresse, Al Ahly en profite pour prendre les devants (6-2, 5e). Grâce à l’impact de Fatou Faye, l’ASVD reste au contact de l’adversaire (7-7; 7e). Elle prend même l’avantage à la fin du premier quart-temps grâce l’intérieur Khady Maiga (12-9). Dans le second quart temps, la rencontre s’équilibre. Les deux équipes sont au coude-à-coude au tableau d’affichage (22-23. 5e). Couna Ndao permet aux Sénégalaises de repasser devant (27-25. 7e) et (27-28 9e). Sur la ligne des lancers répond Dioma Kane avec un point qui permet à son équipe de rétablir une égalité parfaite (28-28). Sous la houlette de Ndioma Kane, les Égyptiennes auront toutefois le dernier mot pour virer à la pause avec une avance de deux points (28-30).
Au retour des vestiaires, la rencontre penche du côté d’Al Ahly. Plus en réussite, les Égyptiennes confortent leur avantage (37-30. 5e). Dioma Kane, sort le grand jeu et fait des misères à ses compatriotes. La pépite sénégalaise permet à son équipe de prendre une avance conséquente (30-39. 6e) et le porter à (37-43) la fin du troisième quart-temps. Al Ahly tient le bon bout attaque le dernier quart temps et repose sur une défense pour limiter leurs adversaires à trois points après cinq minutes (46- 54; 5e). Dioma Kane (19 points, 14 rebonds) est dans les bons coups. Ce qui aura un écho au tableau d’affichage puisque l’ASVD va marquer le pas ( 46- 58. 7e).
Ahly en profite pour corser l’addition et de larguer les championnes du Sénégal à 15 points au coup de gong final (46-61). Après deux victoires contre les Camerounaises de FAP (57- 54) et les Nigérianes de MFM Queens (81-50), l’As Ville de Dakar essuie son premier revers. Ce qui la relègue à la deuxième place du groupe les quarts de finales