Les Lionnes ont enchaîné une deuxième victoire. Après avoir battu la Hongrie (63-61), elles ont dominé, ce mardi, le Brésil. Après deux premiers quarts temps difficiles remportés par les Brésiliennes (21-14 et 36-35), les Lionnes ont réussi à renverser la tendance, en remportant le 3e quart temps (51-47). Au milieu du quatrième quatre temps, un tir primé avec faute réussi par Dillard a permis au Sénégal de prendre 10 points d'avance.
Agressives et conduites par une excellente Cierra Dillard (21 points), les Lionnes ont terminé très fort en s’imposant (69-59).
Le Sénégal affrontera demain les Philippines, pour le dernier match du groupe C.
SADIO MANE INDESIRABLE À AL-NASSR ?
L'ailier international sénégalais (106 capes, 43 buts) n'est plus en odeur de sainteté chez les Bleu et Jaune
Sadio Mané (32 ans), pensionnaire d'Al-Nassr en Saudi Pro League depuis une saison seulement, est déjà indésirable dans le club saoudien.
Des rumeurs circulent à ce sujet depuis plusieurs semaines mais cette fois on peut dire que c'est confirmé… L'ailier international sénégalais (106 capes, 43 buts) n'est plus en odeur de sainteté chez les Bleu et Jaune, et comme le confirme nos confrères de Foot Mercato : le club saoudien souhaite s'en séparer. En cause ? Ses relations, qui ne seraient pas au beau fixe avec Cristiano Ronaldo, la star de l'équipe. Le Portugais ne s'est d'ailleurs pas distingué de la meilleure des façons face à Al-Hilal samedi soir (défaite 1-4) en finale de la Supercoupe d’Arabie saoudite. Le buteur de 39 ans, fou de rage, s'est en effet moqué de ses coéquipiers en les mimant de manière controversée…
Mané, positionné au poste d'ailier gauche, est de son côté resté muet devant les cages. Pire, le joueur passé par le FC Metz au début de sa carrière n'a pas tiré une seule fois au but, et s'est montré globalement trop timoré (0 dribble tenté, 1 duel gagné sur 8). Son rendement inquiétant de ces dernières semaines (voire de ces derniers mois) – qui provoque des critiques parmi les fans du club de Riyad – pourrait aussi être l'une des raisons pour laquelle les dirigeants saoudiens souhaitent s'en séparer.
La première saison de Sadio Mané au sein de l'écurie saoudienne avait pourtant été plutôt encourageante puisqu'il avait marqué 19 fois et délivré 11 passes décisives en 46 matchs toutes compétitions confondues, ce qui lui permettait de retrouver quelque peu ses sensations de buteur après un exercice contrasté au Bayern Munich. Qu'il semble tout de même loin, le temps où il raflait les titres et enfilait les perles avec Liverpool…
Un transfert bien possible
Le Lion va devoir rebondir. Un départ semble en effet quasiment inévitable pour le natif de Bambaly, malgré son contrat qui court jusqu'en juin 2026 et des émoluments de 40 millions d'euros par an. Toujours selon Foot Mercato, le buteur a déjà été proposé à Al-Ittihad, une autre formation de première division saoudienne entraînée par Laurent Blanc et où évolue notamment les internationaux français Karim Benzema, N'Golo Kanté et Moussa Diaby. Des négociations ont même été entamées dernièrement même si aucun accord n'a encore été trouvé à l'heure actuelle.
Le mois dernier, des rumeurs de départ avaient déjà fait surface. Un retour dans son ancien club du RB Salzbourg, en Autriche (2012-2014), avait été évoqué par Sky Sport Germany, ce qui avait été démenti par son agent Björn Bezemer. “Je n'ai eu aucune réunion avec des clubs concernant Sadio. Il prépare la saison avec Al-Nassr et n'a absolument pas l'intention de partir. Son club est extrêmement content de lui“, avait clamé le Norvégien. Sauf que la situation a changé et un départ paraît désormais inéluctable…
HABIB BEYE APRES THIERRY HENRY?
Sous contrat jusqu’en 2025, Thierry Henry a décidé de quitter ses fonctions de sélectionneur de l’équipe de France espoirs. L'ancien international sénégalais, Habib Bèye, est cité parmi ses successeurs potentiels, renseigne RMC.
iGFM (Dakar) Sous contrat jusqu’en 2025, Thierry Henry a décidé de quitter ses fonctions de sélectionneur de l’équipe de France espoirs. L'ancien international sénégalais, Habib Bèye, est cité parmi ses successeurs potentiels, renseigne RMC.
C'est la deuxième place obtenu par l'équipe de football de France lots des Jeux olympiques de Paris que Thierry Henry a décidé de partir vers d’autres cieux. Se pose désormais la question de sa succession que la Fédération souhaite régler rapidement. Qui pour endosser la lourde tâche de prendre la place de l’ancien attaquant des Bleus, dans un contexte où les Bleuets seront bientôt mobilisés pour la campagne de qualification à l’Euro 2025, avec un match à jouer face à la Slovénie le 6 septembre au stade Raymond-Kopa, à Angers.
Bèye, un pari risqué ?
Que la Fédération française de football se rassure, les options ne manquent pas pour remplacer Thierry Henry, certains plus expérimentés que d’autres. RMC Sport se propose de les énumérer. Si l’instance est d’humeur joueuse, le cas Habib Beye pourrait séduire. Certes, l’ancien défenseur de l’OM ne dispose pas d’une immense expérience, mais il a fait ses preuves au Red Star. De 2021 à 2024, Beye a pu faire ses gammes dans le club francilien qui végétait en National depuis 2019, et est remonté en Ligue 2 la saison dernière.
Désireux de franchir un palier en découvrant la Ligue 1, Habib Beye n’a pour l'instant pas trouvé chaussure à son pied. À 46 ans, l'ancien joueur franco-sénégalais a encore du temps devant lui, et entraîner les espoirs pourrait lui offrir un CV encore plus intéressant pour les clubs de l’élite.
Gourvennec et Vieira cités aussi
Au cas où la FFF privilégie un coach avec plus d’expérience afin d’encadrer les coéquipiers de Rayan Cherki, Jocelyn Gourvennec et Patrick Vieira sont libres. Le premier cité est bien connu de notre championnat de France, avec des aventures plus ou moins réussies à Guingamp, Bordeaux, Lille et Nantes dernièrement. Autre argument qui pourrait donner du poids à cette option, le fait que la Fédération ait déjà pensé à lui pour succéder à Sylvain Ripoll en 2023.
Et si pour remplacer un acteur de l'épopée du Mondial 1998, il en fallait un autre ? Pour s’inspirer de la réussite de Thierry Henry, le président Philippe Diallo pourrait donner sa chance à Patrick Vieira. Dans sa carrière d'entraîneur, le quadragénaire a souvent géré des jeunes pousses. L'ancien milieu de terrain a vu son aventure alsacienne prendre fin en juillet dernier, et officie désormais comme consultant chez DAZN, le nouveau diffuseur de la Ligue 1. Rappelons qu’avant de coacher les Bleuets, Henry était consultant Prime Video, ancien diffuseur du championnat français.
D’autres idées pourraient être envisagées comme Philippe Montanier, sans club depuis 2023 et son aventure à Toulouse où il a gagné la Coupe de France. Le Français était comme Gourvennec dans la liste des potentiels successeurs de Ripoll. Dans la liste des entraîneurs cités, Rudi Garcia est probablement le plus expérimenté (Le Mans, Lille, AS Rome, OL, OM, Naples) et serait une prise de premier choix pour la FFF. Passé chez les jeunes du FC Nantes avant de prendre en charge l’équipe première pendant quelques mois (de mai à novembre 2023), le nom de Pierre Aristouy peut aussi ressortir.
MANE PAR-CI, MANE PAR-LÀ
Avenir incertain à Al-Nassr, bisbille avec Ronaldo…Défait par Al-Hilal en Supercoupe d’Arabie saoudite, samedi soir, Al-Nassr a subi une nouvelle déconvenue.
Défait par Al-Hilal en Supercoupe d’Arabie saoudite, samedi soir, Al-Nassr a subi une nouvelle déconvenue. Une soirée compliquée où Cristiano Ronaldo s’est notamment distingué, et pas forcément de la meilleure des manières. Si le Portugais a inscrit le seul but des siens au cours de cette rencontre, il a surtout fait parler de lui en affichant son mécontentement, face à la performance de ses coéquipiers dont Sadio Mané.
En effet, Foot Mercato, se fiant aux médias saoudiens, indique que la relation entre Sadio Mané et son capitaine est devenue très froide et que des tractations sont en cours pour trouver une porte de sortie au joueur sénégalais de 32 ans.
Du coup, l’avenir de Sadio Mané au sein de l’écurie saoudienne constitue un autre dossier qui fait parler. Le natif de Bambali pourrait en effet ne pas s’éterniser au sein du club basé à Riyad.
Selon les dernières informations, ce dernier souhaiterait, en effet, se séparer du double Ballon d’Or africain. Un choix fort notamment qui s’explique par les relations froides entretenues entre l’intéressé et le quintuple Ballon d’Or, Cristiano Ronaldo.
Dans cette optique, Al-Nassr a d’ores et déjà proposé l’ailier gauche de 32 ans à différentes formations dont Al-Ittihad. Toujours d’après certaines indiscrétions, des négociations ont, à ce titre, été entamées pour tenter de trouver un terrain d’entente entre les différentes parties. Si aucun accord n’a, pour l’heure, été trouvé, cette démarche confirme, quoi qu’il en soit, la volonté de la direction saoudienne de se séparer de l’ex-joueur des Reds.
Formé à Metz avant de faire ses armes du côté du Rb Salzbourg ou encore de Southampton, Mané a longtemps porté l’attaque de Liverpool avant de s’exiler en Allemagne, du côté du Bayern Munich. Après une carrière riche en Europe, le Sénégalais a finalement, lui aussi, fait le choix de rejoindre l’Arabie Saoudite, réputée pour sa capacité à offrir de véritables ponts d’or. Sous contrat jusqu’en juin 2026, l’ailier gauche pourrait donc connaître un nouveau challenge dans les semaines à venir. Il faudra pour cela s’entendre avec les potentiels clubs intéressés. Affaire à suivre…
LA RANÇON DE L’IMPRÉPARATION AUX JO DE PARIS
À deux ans des Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar 2026, le Sénégal doit urgemment repenser sa stratégie sportive pour éviter un nouveau fiasco sur la scène internationale
Le sport sénégalais devra encore repasser pour pouvoir espérer décrocher sa deuxième médaille olympique. Si les performances réalisées par Louis François Mendy et Cheikh Tidiane Diouf aux JO de Paris, avec à la clé un record national aux 400 mètres, offrent un bon bol d’air à l’athlétisme, le marasme des athlètes sénégalais noté depuis plusieurs olympiades, remet en cause, les problèmes récurrents de la gestion du sport de haut niveau. Surtout en direction des prochains Jeux olympiques de la Jeunesse de 2026 à Dakar auxquels le Sénégal s’est engagé avec un ambitieux programme de réhabilitation des infrastructures sportives en cours.
Il faudra encore attendre d’autres olympiades pour accrocher une deuxième médaille. La marche a encore été haute pour les 11 athlètes engagés aux Jeux olympiques Paris 2024 qui se sont achevés le 11 août dernier. Zéro médaille !
Toutefois, pour l’athlétisme, la première discipline olympique, il y a eu bel et bien un frémissement au niveau des résultats. Du moins si on le compare aux derniers J0 où les athlètes sénégalais n’ont été que l’ombre d’eux même. Sur les pistes parisiennes, les trois représentants, à défaut de médailles, ont pu relever leurs performances individuelles. Louis François Mendy qui a terminé troisième place en demi-finale du 110 m haies avec temps de 13″34, a réussi un exploit individuel en battant son record personnel avec 13’’31. Même s’il n’a pas réussi à se qualifier pour la finale, Cheikh Tidiane Diouf a également performé en réalisant un bond qualitatif. Puisqu’il a tout bonnement effacé des tablettes, avec un temps de 44’94, le vieux record vieux de 56 ans d’Amadou Gakou au 400 m (45 s 01).
Malgré la performance de ces deux espoirs de l’athlétisme sénégalais, le résultat des athlètes reflète à bien des égards le marasme que le sport sénégalais continue de vivre aux JO.
Il faut noter que le nombre des athlètes qualifiés dans les disciplines phares s’est considérablement rétréci d’une olympiade à une autre. En cause, l’incapacité d’atteindre les minimas requis dans le ranking mondial de la discipline. Ce qui réduit les chances de athlètes des différentes disciplines. Mais la véritable cause de la contreperformance reste lier à l’impréparation. Avec en toile de fond les nombreux impairs dans le processus d’organisation des grandes compétitions à la dimension des Jeux olympiques ou des championnats du Monde. En somme le sport de très haut niveau
«Une médaille olympique demande beaucoup de moyens financiers, une bonne préparation. Le haut niveau n’est pas une plaisanterie. On ne pouvait pas rêver mieux avec mon niveau de préparation. Je n'avais pas tous les moyens que je voulais pour aller en finale. Il est normal que je m’arrête là, en demi-finales. Je me suis débrouillé comme je pouvais. Plus de considération envers les athlètes est nécessaire, si le Sénégal veut une autre médaille olympique. C'était un plaisir de représenter le pays», a déclaré Louis François Mendy.
Ces propos publiés à la fin de la compétition sont illustratifs. Le constat reste aussi valable pour les athlètes des autres disciplines. Elles peinent pour la plupart à dérouler un programme de participation cohérente pour les différentes compétitions internationales. A commencer l’obtention des minimas requis pour les champions du monde où les Jeux olympiques qui se préparent sur quatre ans au minimum. Ces obstacles traduisent le problème récurrent de la gestion du sport de haut niveau et de l’élite le temps d’une olympiade. Mais sur cette nécessité de mettre à temps à la disposition des sportifs des moyens et d’un accompagnement de qualités. Le tout sous-tendu par une politique sportive structurée.
L’athlétisme sur une rampe
En perte de vitesse depuis plusieurs années l’athlétisme sénégalais, plus que le judo, le canoë Kayak ou le tennis de table, devrait optimiser les résultats obtenus au cours de ces dernières années. Elle reste sur une bonne rampe en direction des prochains JO de 2028 prévus à Los Angeles. Si l’on tient en compte la belle dynamique enclenchée par les athlètes depuis les Jeux africains et titres glanés aux derniers championnats d’Afrique. Des performances qui sont aujourd’hui accompagnés par un ambitieux programme des infrastructures.
En plus de la réhabilitation en cours des stades Leopold Senghor et Iba Mar Diop, les deux seuls disposant d’une piste d’athlétisme praticable, ajouté à celui de l’annexe du stade Abdoulaye Wade qui accueille depuis deux ans le retour du meeting international, sont notables. Ces infrastructures de base devraient grandement contribuer à relancer la première discipline olympique. Ce, à moins de deux ans de l’organisation en 2026 des jeux olympiques de la jeunesse (JOJ). Un évènement majeur du sport mondial avec ces multiples défis sur les plans de l’organisation, de la participation mais aussi économique, culturel et touristique.
La flamme de Dakar 2026 rallumée
Le coup d'envoi de ces 4e Jeux Olympiques de la Jeunesse sera donné dans 924 jours (du 31 octobre au 13 novembre 2026 à Dakar). Un rendez-vous planétaire qui rassemblera quelque 4 000 jeunes athlètes de 15 à 18 ans dans la capitale sénégalaise pour deux semaines de compétition, de fête et de célébration de l'esprit olympique. Ces 4e JOJ initialement prévus en 2022 ont été reportés de 4 ans en raison de la pandémie. Il s'agira du premier événement sportif olympique qui sera organisé sur le continent africain. Un rendez-majeur qui permettra de relancer et de donner un nouveau souffle aux multitudes disciplines olympiques dont la plupart sont longtemps restées dans la léthargie.
MBAPPÉ DÉJÀ SECOUÉ EN ESPAGNE
Dimanche, l'attaquant du Real Madrid Kylian Mbappé a réalisé ses grands débuts en Liga contre Majorque (1-1). Marca estime que l'ancien Parisien "n'a pas brillé pour ses débuts en championnat".
Dimanche, l'attaquant du Real Madrid Kylian Mbappé a réalisé ses grands débuts en Liga contre Majorque (1-1). Encensé par les médias espagnols après ses premiers pas avec les Merengue contre l'Atalanta Bergame (2-0) mercredi en Supercoupe d'Europe, l'international français reçoit cette fois-ci des critiques. "Retour sur terre" titre Marca, qui estime que l'ancien Parisien "n'a pas brillé pour ses débuts en championnat".
Même ton du côté de AS, qui évoque une "crevaison" pour l'ère Mbappé "qui commence de travers" en Liga. "Il continue de s'adapter aux automatismes de l'équipe. Et sa seule présence les modifie", a jugé le quotidien madrilène. Dans les deux médias, on estime surtout que Vinicius Junior reste le leader des Merengue : "Vinicius est parti seul à la guerre et l'a perdue" pour Marca et "le véritable taulier de l'équipe reste Vinicius, un entrepreneur infatigable" pour AS.
Sans surprise, les médias catalans se régalent de l'échec de la Maison Blanche pour le coup d'envoi de la saison en championnat. "Chute galactique pour la première", a résumé Sport. Dans le même temps, Mundo Deportivo se délecte de la "déception blanche" et insiste bien évidemment sur une "première sans intérêt de Mbappé".
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BONNE ENTREE EN MATIERE DES LIONNES QUI DOMINENT LA HONGRIE
Une première victoire pour les filles de Coach Otis Hughley
Les lionnes du Sénégal démarrent bien le tournoi de pré-qualification à la Coupe du Monde Féminine FIBA 2026. Ndioma Kane et ses coéquipières ont battu ce lundi la Hongrie (63-61). Une première victoire pour les filles de Coach Otis Hughley.
LES LIONNES EN RODAGE A KIGALI
L’équipe nationale féminine de basket du Sénégal défiera celle de la Hongrie ce lundi à 9h Gmt pour sa première sortie dans le tournoi pré-qualificatif à la Coupe du monde prévu du 19 au 25 août à Kigali (Rwanda).
Bés Bi le Jour |
Lamine Mandiang DIEDHIOU |
Publication 19/08/2024
L’équipe nationale féminine de basket du Sénégal défiera celle de la Hongrie ce lundi à 9h Gmt pour sa première sortie dans le tournoi pré-qualificatif à la Coupe du monde prévu du 19 au 25 août à Kigali (Rwanda). Les Lionnes tenteront de faire bonne figure dans une poule relevée pour une compétition où il sera plis question de préparation au prochain Afrobasket.
Après plus de deux semaines de préparation, les Lionnes descendront dans l’arène de la Bk Arena de Kigali pour leur première rencontre dans ces éliminatoires de la Coupe du monde féminine 2026 à Berlin (Allemagne). Le groupe des 12 retenu par Otis Hughley Jr a certes fière allure et essaiera de bousculer la hiérarchie même si c’est loin d’être gagné d’avance.
Si elles défendront crânement leurs chances face à des adversaires qui leur sont supérieurs sur le papier, ce tournoi sera beaucoup plus une question de préparation en direction de l’Afrobasket 2025 pour les partenaires de Yacine Diop, nouvelle capitaine, comme l’avait indiqué leur entraineur. «Il s’agit d’une compétition très difficile. Mais quand nous retournerons à l’Afrobasket 2025, elles auront de l’expérience, ce qui va peser sur la balance. Donc, n’attendez rien de l’étape de Kigali, c’est très tôt.
L’objectif est la première place à l’Afrobasket. (…) Le premier match, c’est contre la Hongrie, numéro 4 mondiale. La FIBA est une organisation européenne. La plupart des gens qui la contrôlent, c’est des Européens. Le deuxième match, c’est le Brésil, qui a même battu les USA. Là, il ne faut rien espérer non plus. C’est juste la bonne pratique qui nous intéresse. Le troisième adversaire, Les Philippines, a battu la Chine pour la première fois depuis 1970. Elles sont très bonnes mais il y a une chance. Il y a une chance pour gagner tous les matchs, mais pour les deux premiers, c’est très infirme», avait indiqué Otis Hughley Jr lors de sa présentation.
L’ancien coach du Nigeria compte utiliser cette compétition comme leitmotiv pour trouver la meilleure composition, développer de jeunes joueuses et leur donner une expérience des grands tournois. Cette première contre les Hongroises sera cependant une belle opportunité pour jauger les Lionnes dans un parquet qui n’est pas inhabituel pour certaines avec la présence de 7 vice-championnes d’Afrique 2023(Cierra Janay Dillard, Yacine Diop, Fatou Pouye, Mathilde Aicha Diop, Arame Niang, Fatou Babou Diagne et Madjiguène Sène) sur la liste des 12 retenus par le technicien américain.
Pour rappel, chaque tournoi (Mexico et Kigali) sera composé d’une phase de groupes (deux groupes de quatre équipes chacun), suivie de demi-finales et d’une finale. Chaque groupe comportera une équipe de chacune des quatre régions. Les deux meilleures équipes de chaque groupe se qualifieront pour les demi-finales et celle qui remportera le tournoi se qualifiera pour les Tournois de Qualification pour la Coupe du Monde Féminine FIBA 2026 qui auront lieu en mars 2026.
Programme
Lundi 19 aout 2024 Bk Arena de Kigali
9h00 Hongrie - Sénégal
Liste des 12 joueuses sélectionnées
Meneuses : Cierra Janay Dillard (Melbourne Tigers, Australie), Maty Fall (Bihorel Basket, France), Sabou Ndiaye Guèye (Florida University, USA)
JOUER UN MATCH EN SELECTION EST L'UN DE MES PLUS BEAUX RÊVES
Dans cet entretien facilité par un partenariat avec la Ligue de Football professionnel française, Arouna Sanganté s’est bien défendu. Le capitaine du Havre AC parle du niveau du championnat d’élite de la France, de ses ambitions.
iGFM (Dakar) Dans cet entretien facilité par un partenariat avec la Ligue de Football professionnel française, Arouna Sanganté s’est bien défendu. Le capitaine du Havre AC parle du niveau du championnat d’élite de la France, de ses ambitions. Il évoque également sa carrière internationale avec le Sénégal, les Jeux Olympiques Paris 2024 qu’il a raté de peu…
Vous démarrez la nouvelle saison de Ligue 1 contre le champion en titre, le Paris Saint-Germain (PSG). N’est-ce pas un bon challenge pour commencer ?
C’est une belle première affiche. Parce qu’on reçoit le Paris Saint-Germain et on démarre la saison à la maison. Maintenant, l’enjeu va être gros, parce que tu commences par un gros. Et si tu arrives à faire un bon résultat, ça te mène directement dans le bain pour la suite.
Pour votre deuxième saison en Ligue 1, quelles vont être vos ambitions et celles du club ?
En Ligue 1, pour ma deuxième saison, personnellement, j’ai commencé par ça, c’est de prendre le plus d’expérience. C’est l’occasion de m’épanouir un peu plus, connaître un peu plus le championnat, m’affirmer en tant que capitaine. Et l’objectif est de rester en Ligue 1 pour l’année qui va suivre encore, ce qui veut dire se maintenir et gagner le maximum de matches possibles en appliquant nos nouveaux principes de jeu.
Est-ce que le Havre a les moyens de bousculer la hiérarchie cette saison ?
Pour cette saison, je suis confiant. Parce qu’il y a l’arrivée du nouveau coach. Le staff et le groupe sont restés les mêmes. On a fait une bonne fin de saison. Donc, je suis confiant pour ce début de saison. Les matchs de préparation, les entraînements nous mettent en confiance. Maintenant, on va faire le nécessaire pour gagner plus de matches et se maintenir. Parce que c’est très important pour nous, en tant que club doyen, de pouvoir rester dans ces championnats élites qui nous permettent d’être mieux médiatiquement et financièrement pour la suite. Et c’est très important.
A 21 ans, vous avez été le plus jeune capitaine de la Ligue 1 la saison passée. Quel est le message que vous en décodez ?
Il n’y a pas d’âge pour être leader. Ça peut être 16, 20 ou même 30 ans, 40 ans. Ce rôle, je le prends à cœur, j’essaie de faire de mon mieux, de demander conseils à gauche et à droite pour être le meilleur capitaine que je puisse être. Ce n’est pas évident. Mais, c’est faisable pour tout le monde.
Trouvez-vous que vous faites un bon capitaine ?
Je ne suis pas le meilleur, mais je fais de mon mieux. C’est ça le plus important.
Après votre belle saison, il y a eu des rumeurs de transfert en Italie. Qu’en est-il réellement ?
Il y a des approches de plusieurs clubs. Mais, aujourd’hui, la réalité, c’est que je suis encore au club. Mon projet est de me projeter sur ce match de ce vendredi et sur la saison qui va suivre. Pour l’instant, il n’y a pas de départ prévu ni de questions à se poser. Je suis encore au Havre.
N’est-ce pas une bonne idée de rester en Ligue 1 une saison supplémentaire pour grandir ?
On est dans un bon championnat. C’est le meilleur en France. Je suis dans mon club où j’ai été formé, où la formation est bonne. Les entraînements sont bons. Pour moi, c’est un palier de plus que je peux passer. Donc pourquoi pas !
Comment trouvez-vous le niveau de la Ligue 1, est-ce que c’est un champion qui vous fait progresser ?
Ça change beaucoup. Parce qu’en Ligue 2, ce n’était pas les mêmes critères, ni les mêmes attentes. Là, c’est plus précis, c’est plus professionnel. Il y a beaucoup plus de qualités. Et ce qui en ressort, c’est que la Ligue 1 a énormément de gros enjeux. C’est un championnat qui est vraiment top au niveau mondial. La Ligue 1 est vraiment bonne.
Peut-on dire que la Ligue 1 a été une bonne vitrine pour vous, puisque le Sénégal vous a découvert et vous avez eu des convocations en Equipe nationale ?
Elle est top. Il y a beaucoup de visibilité comme vous avez pu le voir avec des joueurs qui proviennent de partout et qui sortent de la Ligue 1, et aussi comme beaucoup de faits de match. Franchement, c’est un top championnat qui produit et forme énormément de joueurs. C’est ce qui m’a permis d’être sélectionné par Aliou Cissé ces derniers temps. C’est grâce à mes performances collectives et individuelles que j’ai pu passer ce cap que je voulais franchir. C’est très bien pour moi.
Vous avez eu deux convocations en Equipe nationale, mais vous n’avez toujours pas eu l’occasion de saisir votre chance parce vous êtes souvent forfait à cause des blessures ?
C’est ça. Maintenant, je suis très content d’avoir été appelé deux fois. Malheureusement, il y a eu ce fait que l’on ne contrôle pas, la blessure. Mais le coach (Aliou Cissé) a confiance en moi, donc je donnerai toujours le meilleur. J’espère que la prochaine fois sera la bonne. En tout cas, j’attendrai mon moment quand il viendra. Mais je m’y prépare bien et je suis prêt.
Pensez-vous pouvoir avoir une place de titulaire en Equipe nationale avec le niveau de concurrence qui s’y est installé ?
Il y a beaucoup de grands noms. Des joueurs à fort potentiel qui jouent dans de bons championnats avec une personnalité. Humainement, ils sont très corrects. C’est de là que je m’inspire. Quand je regarde le niveau de la nation, c’est encourageant. Je vais essayer de faire mon petit trou et pourquoi pas avoir ma chance et prendre ma place parce que ça serait un des plus beaux rêves pour moi de pouvoir jouer un match avec la sélection.
En attendant votre premier match avec les «Lions», comment s’est passé votre intégration dans la ‘’Tanière’’ ?
Ils m’ont bien accueilli. Tout le monde, c’est-à-dire le staff et les joueurs, m’a mis à l’aise. C’est vraiment encourageant et ça facilite. Parce que quand vous êtes mal intégré, c’est plus compliqué. Ça paraît long et compliqué. Mais, ils ont géré. Ils m’ont mis dans le bain et j’espère que le meilleur reste à venir.
Avez-vous des anecdotes sur vos premiers pas en Equipe nationale du Sénégal, qui a facilité votre intégration ?
Je connaissais déjà Pape Guèye avec qui j’ai joué en réserve au Havre. Grâce à lui, ça a été plus facile, parce que j’avais un repère. Il était déjà un gars sérieux dans le groupe. Ensuite, j’ai commencé à me mélanger avec tout le monde, parce qu’il ne faut pas rester seul dans son coin. On joue tous pour la même nation, on défend les mêmes causes. Idrissa Gana Guèye m’a vraiment fait sentir que j’ai ma place dans le groupe.
Idrissa Gana Guèye vous a-t-il appris à danser le Mbalax sénégalais ?
(Rires), non il ne m’a pas appris à danser, justement il voulait me défendre, c’est comme ça.
Jouer sous les couleurs du Sénégal représente quoi pour vous ?
Ce qui est différent, c’est que tu joues pour ton pays, ton peuple et pour la nation. C’est vraiment pour le cœur que tu joues, donc sur ça, c’est différent de ton club. Même l’engouement du stade, les gens qui ne font que danser, c’est autre chose. C’est à vivre. C’est vraiment intéressant de pouvoir passer par des matchs internationaux.
Avec l’Equipe du Sénégal des moins de 23 ans, vous avez raté la qualification aux Jeux Olympiques. Est-ce que vous avez eu des pincements au cœur en regardant à la télé cette compétition qui a fait vibrer Paris pendant trois semaines ?
J’ai eu des regrets en suivant cette compétition. Parce qu’on était à un match près de faire la Can (Can U23 organisé au Maroc en juillet 2023) qui nous aurait permis de faire les Jeux Olympiques. C’est sûr qu’on a des regrets, mais bon, on ne peut pas revenir en arrière malheureusement. On aurait dû faire le nécessaire quand on le pouvait encore. Je suis assez dégouté de ne pas avoir pu faire les JO qui ont été vraiment incroyable. Je me voyais déjà dedans, mais malheureusement, ce n’était pas le cas.
Il semble que vous avez comme model de défenseur, Antonio Rüdiger. Pourquoi lui ?
Rüdiger, c’est un top défenseur. C’est quelqu’un que je suis depuis que je suis tout petit. Ce que j’ai aimé avec lui, c’est que peu importe où il joue, il a toujours eu la même identité. Il a toujours été agressif et chiant pour tous les attaquants. Même s’il n’a pas toujours eu le niveau qu’il a aujourd’hui avec le Real Madrid, il a toujours été assez chiant et vicieux et c’est ce qui embête beaucoup les attaquants. Sur ça, j’essaie de m’inspirer, mais après je ne peux pas être Rüdiger, je suis moi-même. Dans tous cas, ça va être mon style de jeu. Mais c’est un défenseur qui m’inspire beaucoup et que j’aime regarder.
Est-ce qu’il y a une différence entre vous et Rüdiger ?
Une petite différence entre Rüdiger et moi, je dirai la taille (rire). Après, je n’ai pas encore sa qualité de passe. Il peut mettre des frappes de loin, des passes de derrière sa moitié de terrain qui se convertissent en passes décisives. Sur ça, il faut que je m’améliore et que j’essaie de travailler pour pouvoir réaliser cela.
LE JARAAF S’IMPOSE A L’EXTÉRIEUR FACE AUX EAST END LIONS FC
Avec ce succès à l’extérieur, les hommes de Malick Daf se placent en bonne position avant le match retour, prévu dimanche prochain au stade Lat Dior de Thiès.
Le Jaraaf de Dakar a entamé sa campagne africaine de manière convaincante en s’imposant 1-0 lors du match aller des préliminaires de la Coupe de la Confédération CAF face aux East End Lions FC de Sierra Leone.
L’unique but de la rencontre a été inscrit par Souleymane Dione à la 75e minute, offrant ainsi une précieuse avance aux Médinois.
Pape Souleymane Dione, ancien attaquant de la Sonacos, a été l’élément décisif de la rencontre en seconde période.µ
Il est à noter que le Jaraaf aurait pu alourdir le score, mais a raté un penalty en première période, laissant passer une occasion de sécuriser davantage leur victoire.
Avec ce succès à l’extérieur, le Jaraaf se place en bonne position avant le match retour, prévu dimanche prochain au stade Lat Dior de Thiès. Les hommes de Malick Daf devront confirmer leur avantage pour obtenir leur ticket pour le tour suivant de la compétition.