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23 novembre 2024
Sports
INTERCLUBS DE LA CAF, LE JARAAF DE DAKAR DÉBUTE SA CAMPAGNE CONTRE LES EAST END LIONS
Le match aller se déroulera, ce dimanche 18 août, à 16 heures GMT, au Southern Arena Stadium, et les joueurs de Malick Daf devront se transcender pour maximiser leurs chances avant la manche retour prévue à Lat Dior de Thiès.
Le Jaraaf de Dakar entame ce dimanche 18 août, à 16 heures GMT, sa campagne en Coupe de la Confédération (CAF) avec un déplacement périlleux à Freetown pour affronter les East End Lions de Sierra Leone. Ce match constitue le premier tour préliminaire de la compétition, et la double confrontation contre l’un des clubs les plus titrés de Sierra Leone sera cruciale pour les ambitions sénégalaises.
Pour espérer atteindre la phase de groupes de la Coupe CAF, les « Vert et Blanc » doivent impérativement obtenir un bon résultat lors de ce premier match avant de recevoir les East End Lions pour le retour à Dakar, une semaine plus tard. Cette double confrontation est essentielle pour les hommes de Malick Daf, qui, malgré leur expérience africaine, devront faire preuve de solidité et de détermination.
Le Jaraaf, qui a terminé deuxième du championnat sénégalais, a connu des changements notables avec le départ d’éléments clés comme Aimé Tendeng et Souleymane Cissé. Malgré ces départs, le club de la Médina a pour objectif de réaliser un parcours comparable à celui de 2021, lorsqu’il avait atteint les quarts de finale de la compétition.
Le match aller se déroulera au Southern Arena Stadium, et les joueurs de Malick Daf devront se transcender pour maximiser leurs chances avant la manche retour prévue à Lat Dior de Thiès.
En cas de qualification pour le second tour, le Jaraaf affrontera le vainqueur du duel entre Union Touarga Sport Rabat (Maroc) et le Racing Club d’Abidjan (Côte d’Ivoire), avec les matchs de ce tour se jouant entre le 13 et le 15 septembre pour l’aller, et du 20 au 22 septembre pour le retour.
TOUR PRÉLIMINAIRE LIGUE DES CHAMPIONS CAF, STADE D’ABIDJAN ET TFC FONT MATCH NUL
La phase retour est prévue du 23 au 25 août. Le deuxième tour préliminaire aura lieu en septembre prochain. Les vainqueurs des matchs se qualifieront pour la phase de groupes.
Le Teungueth FC et le Stade d’Abidjan ont fait match nul, samedi, dans la capitale ivoirienne, en match comptant pour le premier tour préliminaire aller de la Ligue des champions de la Confédération africaine de football.
Le Teungueth FC était parvenu à prendre l’avantage avec un but marqué contre son camp d’un joueur ivoirien à la 73e mn. Les Abidjanais réussiront à remonter la pente en égalisant dans les dernières minutes du temps additionnel (94e mn).
La phase retour est prévue du 23 au 25 août. Le deuxième tour préliminaire aura lieu en septembre prochain.
Les vainqueurs des matchs se qualifieront pour la phase de groupes.
L’ASC Jaraaf, l’autre équipe sénégalaise dans cette compétition, jouera, dimanche, à 16 h, à Freetown, contre l’East End Lions de la Sierra Leone.
Les phases de groupes de ces compétitions vont se dérouler d’octobre à décembre. Tandis que les phases à élimination directe et la finale auront lieu de mars à mai 2025.
Le club égyptien Al Ahly est le champion en titre du football africain. Le Zamalek d’Egypte détient également le trophée de la Coupe de la Confédération.
GORGUI SY DIENG : CES ECUEILS SUR LE CHEMIN DU RETOUR
Retrouver un club, son statut de n2 de la Fsbb…Un an après avoir annoncé la fin de sa carrière de basketteur, Gorgui Sy Dieng a émis le souhait de retrouver les parquets. Mais ce comeback est loin d’être un long fleuve tranquille
Un an après avoir annoncé la fin de sa carrière de basketteur, Gorgui Sy Dieng a émis le souhait de retrouver les parquets. Mais ce comeback est loin d’être un long fleuve tranquille pour l’ancien capitaine des Lions. Détails.
C’est le coach des Lions qui a vendu la mèche : «Gorgui Sy Dieng m’a dit qu’il veut revenir en sélection.» Mais Ngagne Desagana Diop a vite fait de préciser : «Je lui a dit d’aller jouer. Je ne vais pas prendre quelqu’un qui ne joue pas. Je le lui ai dit carrément. Il doit retrouver la compétition pour revenir en sélection. Ce n’est pas professionnel de prendre un joueur sans compétition. Je ne le prendrai pas s’il n’est pas compétitif.» Des propos rapportés par Record.sn et qui ont le mérite d’être clairs. Un message somme toute logique pour un technicien professionnel en charge de la gestion de joueurs… professionnels.
Donc à ce niveau, l’ancien capitaine des Lions est averti, et il sait ce qu’il doit faire pour son retour dans la Tanière. Un come-back lié donc à une condition, à savoir retrouver la compétition qu’il avait décidé de quitter il y a près d’un an.
En effet, pour rappel, c’est en décembre 2023 que Gorgui Sy Dieng (34 ans), après avoir passé 10 ans sur les parquets de la Nba, a décidé de prendre sa retraite. Dans les colonnes de San Antonio Express News, le natif de Kébémer avait expliqué son choix.
«Tout le monde autour de moi savait que je voulais jouer pendant 10 ans et pas plus. Et j’ai toujours rappelé ce souhait. Quand j’ai donc atteint ces 10 ans, j’ai dit que j’avais atteint mon objectif. Il était temps de s’arrêter et d’essayer autre chose», avait-il déclaré. Avant d’argumenter par rapport à ses nouvelles fonctions de stagiaire dans le staff technique des San Antonio Spurs : «J’aime San Antonio et j’aime être ici. Je ne le fais pas pour l’argent ou quoi que ce soit. Je veux juste apprendre. J’ai fait mon temps en Nba. Je le fais juste parce que j’aime être avec les gars et j’aime apprendre.»
Evidemment, un tel départ a laissé forcément un gros trou dans le panier de l’Equipe nationale pour un leader de la trempe du natif de Kébémer qui a fait ses gammes en Nba, en passant par Minnesota, Memphis, Atlanta...
Son statut de joueur et de no2 de la Fsbb ne passe pas !
Capitaine des Lions, Gorgui Sy Dieng a aussi marqué la sélection en prenant part aux Afrobasket 2015, 2017 et 2021, avec des distinctions comme 2 fois meilleur marqueur (2015 et 2021) et meilleur rebondeur (2021). Du coup, son retour pourrait être bénéfique pour une Equipe sénégalaise version Desagana Diop, assez jeune et qui a perdu beaucoup de ses cadres expérimentés.
Son envie de retrouver les parquets est donc une nouvelle donne qu’il faudra gérer. Car au-delà de la conditionnalité posée par coach Desagana qui lui demande de retrouver la compétition, le retour du président de Kébémer Basket Club pourrait aussi «déterrer» une polémique liée à son statut de no2 de la Fédération sénégalaise de basket (Fsbb).
En effet, après son élection comme 1er vice-président de la Fsbb en juin 2023, des voix se sont élevées pour poser le débat sur l’incompatibilité dudit poste avec celui de joueur en activité. Dans leur argumentaire, certains dirigeants soutenaient : «Selon les textes de la Fsbb et les statuts du joueur en particulier, on ne peut être joueur et dirigeant. Il y a des risques de conflit d’intérêts. Gorgui Dieng doit faire un choix, comme l’ont fait certains joueurs Nba qui ont intégré les instances après leur retraite. Je peux citer Hedo Turkoglu (Turquie), Vlade Divac (Serbie), Jorge Garbajosa (Espagne), Boris Diaw (France).» Comme pour dire que ce débat, qui n’est pas encore tranché, risque de rebondir. Certains acteurs de la balle orange étant toujours prêts à contester un tel «cumul».
Mais aujourd’hui, la priorité pour l’ancien pivot des Lions, c’est de trouver un club. Les éliminatoires de l’Afrobasket 2025, c’est dans… 3 mois.
BOULAYE DIA S’ENGAGE OFFICIELLEMENT AVEC LA LAZIO ROME !
L’un des feuilletons de l’été a pris fin en Italie. Boulaye Dia débarque à la Lazio Rome sous forme de prêt pour deux ans avec obligation d’achat.
L’un des feuilletons de l’été a pris fin en Italie. Boulaye Dia débarque à la Lazio Rome sous forme de prêt pour deux ans avec obligation d’achat. Longtemps annoncé ailleurs, notamment en Angleterre, c’est finalement dans la capitale italienne que l’attaquant sénégalais pose ses valises.
Quels drôles de mercatos que ceux de Boulaye Dia depuis un an. Très proche de Wolverhampton l’été 2023, désiré par plusieurs autres clubs, à l’instar d’Everton, West Ham, Brentford en Angleterre, de l’AC Milan, Bologne en Italie ou encore de Girona en Espagne, entre janvier dernier et durant ce mercato estival, l’attaquant international sénégalais débarque finalement à Rome, dans l’équipe de la Lazio. Une formation qui n’a jamais caché son admiration pour le joueur qui portera le numéro 19 au dos.
Pour s’offrir Boulaye Dia, les dirigeants de la Lazio Rome, dont la situation financière n’est pas totalement au beau fixe, n’ont eu d’autres choix que de proposer un prêt de deux ans avec obligation d’achat (12 M€) à leurs homologues de la Salernitana. Malgré leur intransigeance ces derniers mois face aux propositions réalisées par d’autres formations pour signer l’ancien Rémois, les pensionnaires du Stade Arigis ont donc accepté l’offre, qui inclue également l’arrivée de Fabio Ruggeri, jeune défenseur de 19 ans. Pour sa part, le champion d’Afrique 2022 sera en tout cas attendu dès ses premières apparitions avec les Biancocelesti. Car avec 16 buts et 6 passes décisives en 33 matchs lors de sa première saison en Italie, le joueur de 27 ans, débarqué de Villarreal il y a deux ans (14M€), avait prouvé qu‘il en a des qualités pour marquer encore plus son empreinte dans la Serie A italienne. Mais il faudra certainement mettre de côtés ses derniers mois mouvementés pour pouvoir véritablement repartir de l’avant.
À la Lazio, Boulaye Dia aura la lourde tâche de remplacer Ciro Immobile, l’emblématique buteur du club qui a rejoint Beşiktaş cet été. Mais il faudra d’abord chercher à se faire une place puis à réveiller les souvenirs de sa première campagne italienne. Qualifiée pour l’Europa League 2024- 2025, l’équipe de Marco Baroni accueillera Venise, ce dimanche 18 août (18h45 GMT), pour la 1ère journée de Serie A. Dia, qui a vécu un dernier match contrasté avec la Salernitana lundi dernier, devrait être du rendez-vous.
TEUNGUETH ET JARAAF A L’ASSAUT DE L’AFRIQUE
Compétitions interclubs, Les deux représentants du football sénégalais engagent ce week-end les compétitions africaines 2024-2025.
Les deux représentants du football sénégalais engagent ce week-end les compétitions africaines 2024-2025. Champions du Sénégal, Teungueth FC fait le premier pas ce samedi 17 août en Côte d’Ivoire pour le match qui l’oppose au club Ivoirien du Stade d’Abidjan en préliminaire de la Ligue des clubs champions. De son côté, le Jaraaf de Dakar, entre en lice ce dimanche 18 août, en affrontant à Freetown, le club sierra-léonais des East End Lions pour le compte du premier tour préliminaire de la Coupe de la Confédération africaine.
Champion en titre, Teungueth FC engage ce samedi 17 août 2024, la compétition interclubs avec le déplacement qu’il effectue au stade Félix Houphouët Boigny d’Abidjan (Côte d’Ivoire). Le club rufisquois fera face au Stade d’Abidjan, pour le compte du match aller du premier tour des préliminaires de la Ligue africaine des champions. Ce sera la troisième participation de Teungueth Fc dans cette compétition africaine après celle de 2020-2021 et celle de 2021-2022.
L’objectif comme tous les clubs sénégalais sera de franchir ce premier tour des préliminaires qui semble infranchissable depuis des années. Tous les clubs qui se sont alignés ces dernières éditions ont tous connu des éliminations précoces. Mais le club du président Babacar Ndiaye est sans doute prévenu. Le club peut se prévoir d’avoir l’un des meilleurs parcours en compétition interclubs. Il avait en effet atteint la phase de poule dès sa première participation. Ce qui était d’ailleurs perçu comme une qualification historique. Même si au cours de l’édition suivante 2021-2022, il a été éliminé d’entrée de compétitions par les Ivoiriens de l’ASEC Mimosas. Cette fois, il faudra réussir un bon résultat à l’aller pour espérer aborder avec plus de sérénité la phase retour et continuer l’aventure. En cas de qualification, Teungueth héritera du vainqueur du duel entre Milo FC le champion de Guinée et le FC Nouadhibou, champion de Mauritanie.
LE JARAAF A L’EPREUVE DU STADE D’ABIDJAN
Le Jaraaf de Dakar, représentant le Sénégal en Coupe de la Confédération entre en lice demain, dimanche 18 août. Les « Vert et Blanc » effectuent également le déplacement à Freetown où il affrontera au premier tour préliminaire les East End Lions FC de Sierra Leone, l’un des clubs les plus titrés. Le Jaraaf n’en est pas à sa première expérience africaine et mesure sans doute les enjeux de ce match aller.
Eprouvés déjà par un long périple, Malick Daf et ses poulains devront se transcender pour maximiser leurs chances de passer ce cap. Surtout qu’ils auront l’avantage de jouer le match retour à domicile. En cas de qualification au second tour, le club du président Cheikh Seck affrontera au tour suivant le vainqueur du match devant opposer Union Touarga Sport Rabat (Maroc) au Racing club d’Abidjan (Côte d’Ivoire). Le match aller de ce tour se jouera du 13 au 15 septembre et le retour du 20 au 22 septembre
14 JOUEUSES RETENUES POUR PARTICIPER AU TOURNOI DE PRE-QUALIFICATION
L’entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal féminine de basket, Ortis Hughley Jr, a publié, mercredi, la liste des quatorze joueuses retenues pour le tournoi de pré-qualification à la Coupe du monde 2026, prévu du 19 au 25 août, à Kigali (Rwanda)
L’entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal féminine de basket, Ortis Hughley Jr, a publié, mercredi, la liste des quatorze joueuses retenues pour le tournoi de pré-qualification à la Coupe du monde 2026, prévu du 19 au 25 août, à Kigali (Rwanda), a appris l’APS de la Fédération sénégalaise de basketball. Dans un communiqué, l’instance dirigeante du basket sénégalais rappelle que le Rwanda et le Mexique ont été désignés par la FIBA pour abriter les éliminatoires de la Coupe du monde féminine de basket 2026 à Berlin.
Le Sénégal, vice-champion d’Afrique, évoluera à Kigali dans le groupe C avec le Brésil, la Hongrie et les Philippines.
L’équipe nationale masculine de basketball du Sénégal s’est inclinée, mercredi, devant celle de la Tunisie, 60 points à 65, lors du second match amical joué par les deux sélections en vue de la préparation des éliminatoires de l’Afrobasket 2025.
L’équipe nationale masculine de basketball du Sénégal s’est inclinée, mercredi, devant celle de la Tunisie, 60 points à 65, lors du second match amical joué par les deux sélections en vue de la préparation des éliminatoires de l’Afrobasket 2025. Les Sénégalais ont difficilement dominé les champions d’Afrique en titre (66-64), au terme de la première rencontre amicale, qui a eu lieu lundi à Dakar, où s’est également tenu le second match.
L ’équipe tunisienne, comme métamorphosée, a abordé ce second match amical dans un tout autre état d’esprit en montrant plus d’envie et faisant preuve de générosité, pour un jeu percutant. À la voir évoluer mercredi au stadium Marius-Ndiaye de Dakar, rien n’indiquait que l’équipe de la Tunisie est en pleine phase de reconstruction, avec l’arrivée du technicien français Mehdy Mary en décembre 2023 pour la diriger. L’adresse des basketteurs tunisiens sur les tirs à trois points et leur facilité à se retrouver dans la bouteille ont fait mal à une équipe du Sénégal déboussolée devant son public.
Les Lions, en manque d’efficacité en l’absence de certaines vedettes, dont El Hadji Branco Badio, étaient méconnaissables. Et c’est donc logiquement que les Aigles de Carthage vont mener à la mi-temps par plus de 10 points d’écart.
Les hommes de Ngagne Desagana Diop sont revenus de la pause dans un tout autre état d’esprit, avec une volonté de mettre plus de rigueur dans leur jeu, ce qui s’est traduit par une bonne défense de leur part en début de seconde période.
De cette manière, ils ont surpris les Tunisiens pour réduire l’écart à deux points seulement, à moins de cinq minutes de la fin du match, avant de retomber dans leur travers.
À la fin du quatrième quarttemps, la Tunisie, qui a fait preuve de constance dans le jeu, s’impose sur le score de 65 à 60. Le Sénégal jouera les éliminatoires de l’Afrobasket 2025 contre le Rwanda, le Gabon et le Cameroun, du 22 au 24 novembre, à Dakar. L’Afrobasket masculin se tiendra à Luanda, la capitale de l’Angola, en août de l’année prochaine.
REACTIONS… REACTIONS… REACTIONS…
DESAGANA DIOP, SELECTIONNEUR DES LIONS « Ce match va nous aider pour l’avenir »
Vainqueur à l’aller avec deux points d’écart (66-64), l’équipe du Sénégal a perdu le second duel lors de sa deuxième rencontre qui l’a opposé ce mercredi à la Tunisie. Sans ses cadres, les Lions se sont inclinés sur la marque de 60 à 65. Au bout, le sélectionneur Ngagne Desagana Diop tire les enseignements et bilan de ce double test entrant dans le cadre de la préparation des éliminatoires de l’Afrobasket 2025.
« C’est un bilan positif. Comme je l’ai dit la dernière fois, bien sûr on veut gagner mais c’est aussi pour voir les jeunes jouer. Surtout aujourd’hui, on a 6 à 7 jeunes qui n’ont jamais joué un match comme ça. C’était l’essentiel de les faire jouer, de les voir faire des erreurs. Je pense que jouer un match comme cela, va nous aider pour l’avenir si on va en Coupe d’Afrique, s’ils sont dans l’équipe. Ce n’est pas facile et c’est frustrant de voir certaines erreurs. Parce qu’on a travaillé pendant deux semaines. Mais comme je dis ce sont des jeunes, parfois ils font des erreurs tellement élémentaires. C’est la nature du coach de réagir. C’est un peu frustrant. On doit continuer à travailler
« ON VA CONTINUER À TRAVAILLER LES TIRS PRIMÉS »
C’est vrai, mais on va continuer à travailler les tirs primés. Mais comme j’ai dit aux joueurs, ce n’est pas notre point fort. On est conscient de cela. C’est pourquoi quand on shoote, on va rapidement aux plus bas pour avoir les balles et avoir une seconde chance.
« LES JOUEURS SERONT PRÊTS EN NOVEMBRE
» On va voir. Parce qu’en novembre, on ne sait pas si on aura tous les joueurs qui évoluent en Europe comme les Branco Badio, Mbaye Ndiaye, Pape Moustapha Diop… C’est pourquoi je voulais faire jouer des jeunes pour leur permettre d’avoir l’expérience de ces matchs. Les joueurs seront prêts en novembre
«IL FAUT QU’ON CONTINUE À TRAVAILLER »
Je suis vraiment satisfait. Parce que j’ai vu les erreurs qu’on est en train de faire lors des séances d’entrainement. Et ce que je viens de leur dire dans les vestiaires. Si on fait ces erreurs, on va perdre. Et c’est ce qui s’est passé. Mais je suis fier d’eux parce qu’on a été mené de 15 points et ils se sont battus. La défense était là, mais on ne pouvait pas scorer. On a perdu avec 5 points d’écart, il faut qu’on continue à travailler. Le match d’aujourd’hui était dur un instant. Il n’y avait pas Branco Badji, et Gora Camara qui sont repartis dans leur club. Ce n’était donc pas évident. Lamine Samb, c’est un joueur de 35 ans, je l’ai mis au repos. Ibou Faye s’est blessé au genou »
par Oumou Wane
JOJ 2026 : LES GARDIENS DU TEMPLE OLYMPIQUE
Pour accueillir dignement les athlètes et spectateurs du monde entier, il faut mettre les bouchées doubles. Les infrastructures sportives doivent être à la hauteur, les hôtels prêts à recevoir, et la sécurité assurée. Le compte à rebours est lancé
‘’Monsieur le président Thomas Bach, chers membres de la grande famille de l’olympisme, Ainsi c’est à Paris, ville lumière, Et c’est à l’occasion de Jeux étincelants, que le monde regarde avec envie qu’il m’est donné de recevoir, de la Commission exécutive du CIO, la prestigieuse distinction de l’Ordre Olympique en argent. Au-delà de la signification personnelle qu’elle a pour moi, et de l’émotion qu’elle suscite en moi, Je vois, dans cette distinction et dans l’heureuse conjonction de symboles qui l’accompagnent, un appel à célébrer la puissance du sport, et son pouvoir d’unir, d’inspirer et de transformer le monde. J’y vois l’affirmation triomphale de la primauté de l’esprit humain, de son génie, de son énergie régénératrice, de son extraordinaire résilience, qui consolent de tous les avatars, autorisent tous les espoirs. J’y vois, par-dessus tout, une aspiration universelle à la Paix et à l’Amitié.’’ Mamadou Diagna Ndiaye.
Comme il l’a si bien exprimé, l’infatigable patron du CNOSS, Comité National Olympique et Sportif Sénégalais, ce samedi 10 août : "Le sport choisit d’opposer la volonté assumée de faire humanité ensemble, dans l’expression plurielle de nos singularités et la dissonance harmonieuse du dialogue des cultures, crédo olympique par excellence." Cette perspective résonne particulièrement alors que le Sénégal se prépare à accueillir le monde, en mettant en avant ses valeurs de tolérance et d'ouverture.
Le président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, lors de son discours du 25 juillet à Paris, avait déjà sonné la mobilisation. En avant toute !
En 2026, le Sénégal s'apprête à faire vibrer la planète en accueillant les Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ), un événement qui transcende le sport pour célébrer la jeunesse, la fraternité et l'engagement citoyen. Inspiré par le succès des Jeux Olympiques de Paris 2024, le Sénégal entend créer une édition inédite, où l'originalité africaine s'allie aux meilleures pratiques internationales. C'est une occasion unique pour le pays de se hisser sur la scène mondiale, avec un sourire aussi large que la baie de Dakar et une détermination à toute épreuve.
Paris 2024 a brillamment réussi son pari. Malgré le scepticisme ambiant, les râleurs professionnels et les punaises de lit qui avaient envahi les gros titres, la Ville Lumière a montré au monde entier ce que la France savait encore faire : un grand spectacle. Les Français se sont retrouvés presque candides, la fierté nationale au rendez-vous. Les Jeux ont été un coup de pouce salvateur pour un tourisme malmené, et ils en parlent encore avec des étoiles dans les yeux. Alors, pourquoi le Sénégal ne pourrait-il pas, lui aussi, réaliser cet exploit ?
Le Sénégal n'est pas la France, et c'est tant mieux ! Ici, l'hospitalité est une seconde nature, et le partage une valeur sacrée. Le pays de la Téranga, notre hospitalité légendaire, compte bien faire des JOJ 2026 un événement à son image : chaleureux, accueillant, et tourné vers l'avenir. Mais l'ambition ne suffit pas. Pour accueillir dignement les athlètes et spectateurs du monde entier, il faut mettre les bouchées doubles. Les infrastructures sportives doivent être à la hauteur, les hôtels prêts à recevoir, et la sécurité assurée. Un défi de taille, mais le Sénégal a plus d'un tour dans son sac, et le CIO, qui a effectué plus de quatorze visites au Sénégal, veille au grain. Son président, Monsieur Thomas Bach, tient à ce que ces premiers Jeux Olympiques en Afrique soient un succès.
Pour que ces Jeux soient un succès, le Sénégal doit investir dans des infrastructures de qualité. Les stades, les routes, les hôtels : tout doit être au top. Cela passe par des partenariats solides avec le secteur privé, qui ne demande qu'à soutenir un événement d'une telle envergure. Les entreprises locales et internationales seront des alliées précieuses pour financer et organiser les JOJ, tout en créant des emplois et en dynamisant l'économie locale. Un win-win, comme dit le Directeur du Comité d’Organisation, Monsieur Ibrahima Wade, qui nous assure que Dakar a mis le Turbo sur les JOJ 2026.
Pour ceux qui s'inquiètent des coûts que pourrait engendrer un tel événement, rassurez-vous. L'argent investi pour ces Jeux n'est pas une dépense à fonds perdus, et ce n'est certainement pas celui des Sénégalais qui sera dilapidé. Au contraire, il s'agit d'une formidable opportunité de développement économique pour le pays. Grâce à des partenariats public-privé bien ficelés, le financement sera soutenu par des investisseurs internationaux et des sponsors, garantissant que l'économie locale en sortira renforcée. Il ne s'agit pas de reproduire les erreurs de Rio, mais de saisir cette chance unique pour propulser le Sénégal vers de nouveaux horizons.
"Je vois, dans cette distinction et dans l’heureuse conjonction de symboles qui l’accompagnent, un appel à célébrer la puissance du sport, et son pouvoir d’unir, d’inspirer et de transformer le monde."
Guidés par cette vision de Monsieur Ndiaye, nous ferons des Jeux Olympiques de la Jeunesse un tremplin vers un avenir où le sport occupe une place centrale dans la construction d'une société plus juste et pacifique. Ces mots sont une flamme qui doit éclairer notre chemin vers les JOJ. En insufflant cette flamme dans le cœur de chaque jeune participant, nous ferons de ces Jeux un moment inoubliable, où le sport se révélera être un puissant vecteur de changement positif.
Le compte à rebours est lancé. Le Sénégal a deux ans pour se préparer, deux ans pour montrer au monde qu'il est prêt à relever le défi. Les JOJ 2026 ne seront pas qu'une simple compétition sportive, mais un véritable catalyseur de changement social, une vitrine pour le pays, et un tremplin pour la jeunesse. Alors, prêts à briller sous les projecteurs du monde entier ? Oui ! Le Sénégal n'attend que ça ! Rendez-vous en 2026 pour un spectacle qui promet d'être formidable, si l’on s’en donne les moyens. Voici les enjeux de l’heure et la Presse devrait s’intéresser plus à ça que de se divertir dans des débats futiles et abscons !
Oumou Wane est présidente de Citizen Media Group/A7.
JE ME SUIS DÉMERDÉ COMME JE POUVAIS
Troisième de sa série en demi-finale avec un chrono de 13s34, Louis-François ne verras pas la finale du 110m haies. le hurdler sénégalais n’accomplira pas son vœu de de décrocher la deuxième médaille olympique du Sénégal après l’argent de El Hadj Amadou
Niveau du championnat, échec à la Bal, son avenir avec l’As Douanes…Après près de dix ans sur le banc de l’As Douanes, l’envie de départ hante l’esprit du technicien sénégalais Mamadou Guèye Pabi
Après près de dix ans sur le banc de l’As Douanes, l’envie de départ hante l’esprit du technicien sénégalais Mamadou Guèye Pabi. La mauvaise saison des Gabelous marquée par une élimination à la prochaine Basketball Africa League (Bal), avec la perte du titre de champion et un seul trophée remporté, l’absence de terrain d’entraînement pour son équipe ont fini de peser dans le panier de coach Pabi. Qui dresse le bilan d’une longue et difficile saison.
Quel bilan tirez-vous de la saison ?
Ça a été une saison difficile parce qu’on ne parvenait pas à gagner nos matchs comme on le voulait. C’est beaucoup plus facile de s’entraîner et de gagner que de s’entraîner et de perdre des matchs, surtout importants. C’est cela aussi le sport, le fait qu’on ressente ce que les autres ressentaient lorsqu’ils perdaient des matchs pendant les dix dernières années. Maintenant, on va essayer de faire l’évaluation pour voir ce qui a marché et qui ne l’a pas été pendant cette saison pour essayer de revenir plus fort l’année prochaine.
Qu’est-ce qui a été le plus difficile, perdre le championnat, les autres trophées ou ne pas prendre part à la prochaine Basketball Africa League (Bal) ?
C’est l’ensemble. A la Bal, on n’avait pris que trois joueurs. Maintenant, la motivation des uns et des autres a forcément baissé, même s’ils ne le disent pas. C’est après qu’ils se rendent compte qu’il y avait de la place pour retourner à la Bal. Que tu perdes ou pas, les avantages sont les mêmes que pour ceux qui participent à la Bal. Je crois qu’ils s’en sont rendu compte après coup. Malheureusement l’année prochaine, on ne sera pas à la Bal. Il n’y aura pas les avantages de la Bal. On va se contenter du championnat, en essayant de le gagner à nouveau.
Est-ce que cela a été difficile de gérer la suite de la saison après l’élimination en quarts de finale de la Bal ?
Ah oui, sachant surtout que nous n’avons aucune chance de retourner à la Bal pour montrer à tout le monde que cela a été une erreur. Après avoir mené de 20 points à quatre minutes de la fin, il y avait de la place pour aller jusqu’en finale et même remporter le trophée. J’y croyais. Les joueurs y croyaient aussi. Malheureusement, le basket est tellement cruel. C’est comme ça le haut niveau. On va essayer de retenir les leçons et travailler pour revenir encore plus forts. Nous avons un métier tellement ingrat. Aujourd’hui, tu es bon, demain, tu es mauvais, après demain, tu peux être un héros national.
Mais finalement avec la Coupe du Sénégal, vous avez sauvé votre saison…
Tout à fait parce que, personnellement, depuis que je suis à l’As Douanes, je n’ai jamais connu une saison blanche. Cela fait maintenant huit à dix ans. Chaque année, on remportait deux, voire trois trophées. C’est une nouvelle situation. Cela va nous permettre de grandir et, comme je l’ai dit, de ressentir ce que les autres ressentaient en cas de contre-performance.
Maintenant focus sur la prochaine saison. Mais d’abord, est-ce que vous allez continuer à être sur le banc de l’As Douanes ?
Personnellement, j’ai des contacts un peu partout. Si cela vaut le coût, je vais partir et tenter ma chance, sinon, j’aime l’As Douanes, c’est mon club. Je pourrai continuer parce que je leur dois quelque chose. On n’avait pas le droit de faire une telle saison et je n’ai pas le droit de les laisser tomber pour autre chose.
Vous n’avez donc pas envie de partir ?
Quelque part, j’ai envie de partir afin de découvrir autre chose. Comme je l’ai dit, je suis en discussion avec certains clubs, mais il faut vraiment que cela soit quelque chose de concret pour que je puisse partir.
Qu’est-ce qui pourrait vous pousser à rester ?
L’organisation surtout. On manque de terrain. Aujourd’hui, on s’entraîne, demain, on ne s’entraîne pas. Bien que les joueurs soient payés à partir du 25 du mois, tout est Ok, on ne doit rien à personne. La première arme d’un coach, c’est un terrain d’entraînement, une salle de musculation, un médecin, un kiné… Tous ces petits trucs qui peuvent permettre à mes joueurs d’être vraiment performants sur le terrain.
Est-ce qu’il sera facile de conserver le groupe au moment où les autres déploient les mêmes moyens que l’As Douanes pour se renforcer ?
De toutes les façons, je ne retiens personne. Je leur ai dit cela. Ceux qui ont envie de partir peuvent le faire. Lorsqu’on a perdu le championnat il y a deux ans, j’avais perdu huit joueurs. Nous avons travaillé pour remporter deux championnats.
Dans une analyse générale, comment avez-vous trouvé le niveau du basket masculin cette saison ?
Un niveau très relevé. Il va falloir que tout le monde soit au même niveau. Que ce soit les joueurs, les entraîneurs et aussi les arbitres, parce qu’il y a tellement de fautes non sifflées. Ce qui fait qu’on a du mal à atteindre les 90 points par match. Le basket est un jeu d’adresse. On doit pouvoir privilégier l’aspect offensif, mais il y a trop d’accrochages, trop d’antijeu. Il va falloir donc évoluer dans ce sens pour vraiment donner du spectacle aux supporters qui viennent suivre les matchs. Il y a des équipes, comme la Jeanne d’Arc, une équipe que j’apprécie, l’Asc Ville de Dakar qui est championne, le Duc avec sa jeunesse. Il va falloir qu’on travaille pour espérer continuer à dominer le basket sénégalais comme nous l’avions fait durant ces dernières années.