VIDEOFACE À UN RÉGIME TROP FAURE, UN PRESSE FORTE
Des « Panama papers » au « Pétrole gate - affaire de 500 milliards-», en passant par les Swiss Leaks, le journal togolais L’Alternative a beaucoup mouillé le régime de Lome et a fini par provoquer sa foudre. Explications du rédacteur Isidore Kouwonou.
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Rédacteur en chef du journal togolais d’investigation L’Alternative, Isidore Kouwonou a échappé de justesse à la machine à broyer du régime de Lomé traversant forets et rivières la peur au ventre pour sortir du pays. Après un d’absence le journal soutenu a RSF a repris service récemment. C’est en marge de cette cérémonie de relance qu’AfricaGlobe Tv interrogé Isidore Kouwonou.
L’Alternative, journal d’investigation fonde au Togo est illustre dans des enquêtes sans complaisance qui ont trop souvent éclaboussé le régime de Faure Gnassingbé.
Le journal a notamment participer avec de grand médias du monde aux Panama papers, aux Swiss Leaks. Au Togo, beaucoup de scandales comme le « pétrole gate » a été mis au grand jour par le journal : une affaire de 500 milliards FCFA.
Le journal a même obtenu des distinctions internationales pour son travail d’intérêt public qu’il réalise depuis des années. Mais le pouvoir de Lomé n’entendait pas laisse ces empêcheurs de tourner en round prospérer en continuant de mette un point de lumière vive dans les ténèbres.
Menaces, intimidation, persécution, emprisonnement, dissuasion de partenaires qui aiment fort bien le travail du médias. Finalement l’équipe éditoriale a dû prendre le large pour se sauver et continuer à exercer.
Avec son confrère et fondateur du journal Ferdinand Ayité ils sont définitivement des exilés juste parce qu’ils faisaient leur travail d’informer. L’objectif de la persécution dont ils ont fait l’objet visait à les faire et taire et de tuer définitivement leur canard.
D’ailleurs pendant un an, le journal a été absent des kiosques, le directeur Ferdinand Ayité ayant trouvé refuge à Paris et Isidore, le rédacteur en chef, à Dakar .
Récemment, grâce à une bourse de Reporters sans Frontières Afrique de l’Ouest, tout en étant hors du Togo, L’Alternative reprend du service depuis Dakar en format digital.
Confiant et déterminée, pour le rédacteur en chef, les dirigeants devraient comprendre que les journalistes critiques sont des allié qui les aident de par leur travail les gouvernants à faire bien et mieux, en réduisant les dérives et les écarts dans leur gestion comme c’est le cas Outre-Atlantique. Et par conséquent, ils devraient être protégés.
Il est d’ailleurs absurde d’oser prononcer le mot démocratie de passant son temps à traquer des journalistes puisque la presse demeure l’un des paliers de ladite démocratie.