DÉVERSEMENT D'ACIDE À MBORO, LES POPULATIONS DÉNONCENT UN RISQUE D'INTOXICATION
Selon la plateforme Mboro SOS, un camion des ICS transportant de l’acide phosphorique/sulfurique à Dakar « a vidé une partie de son contenu sur la seule route goudronnée de la ville, exposant ainsi les riverains et passagers à une dangereuse exposition ».
La plateforme Mboro SOS a dénoncé, lundi dans un communiqué un « déversement sauvage d’une quantité importante d’acide sur une bonne partie de la voie publique par un camion des ICS (Industries Chimiques du Sénégal) » exposantsles populations et les passagers à un risque d’intoxication.
« Ce dimanche 10 novembre 2024, les populations de Mboro ont une nouvelle fois été victimes de déversement sauvage d’une quantité importante d’acide sur une bonne partie de la voie publique par un camion des ICS (Industries Chimiques du Sénégal) », a-t-elle déclaré.
Selon le communiqué le camion des ICS transportant de l’acide phosphorique/sulfurique à Dakar « a vidé une partie de son contenu sur la seule route goudronnée de la ville, exposant ainsi les riverains et passagers à une dangereuse exposition ».
Ramener les ICS à la raison
« Ces déversements sauvages d’acide et de soufre des ICS sur la voie publique ne sont plus à dénombrer. Sans compter les fuites de gaz annuelles qui déciment les plantations et causent des problèmes de santé aux populations environnantes. Ils démontrent, si besoin en est, du mépris que cette entreprise a pour l’environnement et les populations qui habitent autour de la concession », a-t-elle dénoncé rappelant l’urgence de trouver aux ICS « une voie de contournement pour le transport de ces produits toxiques et le début des travaux de construction de la route dont le démarrage serait bloqué par un désaccord entre les ICS et l’Ageroute sur la déviation des camions des ICS ».
« Les populations ne peuvent pas continuer à courber le dos face à une industrie qui viole les normes environnementales les plus basiques et qui empêche les début des travaux d’une veille doléance », a notamment avertit la plateforme Mboro SOS.
Elle rappelle par ailleurs qu’elle a toujours privilégié le dialogue pour ramener les ICS à la raison.
« Mais face au silence voire à l’inaction des autorités locales et nationales, nous comptons désormais user de tous les moyens légaux pour défendre les droits des populations à un environnement sain », ajoute-t-elle.