DIOMAYE PROPOSE UN PACTE DE STABILITE SOCIALE
Dans sa logique de privilégier le dialogue pour mettre le Sénégal sur les rails du développement, le Président Bassirou Diomaye Faye a reçu hier les secrétaires généraux des organisations syndicales représentatives.
Les quatre secrétaires généraux des centrales syndicales ont été reçus hier au Palais de la république par le chef de l’état, en prélude au 1er mai, fête du travail. Bassirou Diomaye Faye a profité de la rencontre pour obtenir l’approbation des syndicalistes pour la mise en œuvre d’un pacte de stabilité sociale pour permettre au gouvernement de travailler dans la tranquillité.
Dans sa logique de privilégier le dialogue pour mettre le Sénégal sur les rails du développement, le Président Bassirou Diomaye Faye a reçu hier les secrétaires généraux des organisations syndicales représentatives. Selon la Présidence, les discussions ont porté sur les préoccupations du monde du travail, notamment les pistes de solutions aux problématiques liées à l'emploi, à l'augmentation du pouvoir d’achat et aux conditions de travail. Le Palais précise qu’au cours de cette rencontre, les leaders syndicaux ont salué la démarche et l’esprit d’ouverture de l’actuel chef de l’État.
D’après des sources de «L’As», l’actuel locataire du Palais a proposé aux dirigeants syndicaux un pacte de stabilité sociale pour pacifier le climat social. Une proposition accueillie à bras ouverts par les syndicalistes qui, à l’unanimité, ont plaidé en disant eux-mêmes que ce sont des syndicalistes à la base qui sont en face d’eux, faisant référence à Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko qui ont milité ensemble dans le syndicat des Impôts et domaines. Donc, pour les syndicalistes, les nouvelles autorités comprennent leurs positions. Selon nos sources, les orateurs ont visiblement eu une certaine convergence de vues lors de la rencontre, qui consiste à ce que le dialogue soit pérennisé. Mademba Sock et Cie ont précisé que le dialogue ne consiste pas pour le moment en des revendications d’où la pertinence pour eux de ne pas supprimer le Haut conseil du dialogue social (HCDS). Ils trouvent que c’est l’institution qui permettait un peu de réguler le dialogue, avec un budget de 500 millions F CFA tout court. Ce qui fait qu’elle n’est pas une institution budgétivore alors qu’une grève dans certains secteurs d’une journée peut entraîner des pertes de milliards FCFA, entre autres. Ils estiment que le HCDS, dans sa composition initiale, est une excellente chose parce qu’il permet de pacifier les couches socioprofessionnelles.
Il faut souligner que les quatre responsables des centrales syndicales présentes à la rencontre sont Elimane Diouf, secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes (CSA), Mademba Sock, secrétaire général de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (UNSAS), Cheikh Diop, secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal-Force du changement (CNTS-FC) et Mody Guiro, secrétaire Général de la Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal (CNTS)
Mademba Sock était le porte-parole des syndicalistes lors de la rencontre à laquelle ont participé le Premier ministre, le ministre du Travail, le ministre de la Fonction publique, le directeur de cabinet du président de la République et le secrétaire général de la Présidence. A signaler que l’objectif du chef de l’État était aussi de prendre d’abord contact avec les centrales syndicales avant le 1er mai, invitant les syndicalistes à un dialogue apaisé le temps qu’il prenne en compte leurs préoccupations. Une manière d’obtenir un bail prolongé, un paix sans grève pendant une longue durée.