LOI SUR LA PARITE, DES AVANCEES MAIS AUSSI DES DIFFICULTES, SELON FATOU KINE DIOP
La loi sur la parité connaît des avancées mais aussi des difficultés dans son application, a déclaré lundi la présidente de l’observatoire de la parité, Fatou Kiné Diop.
La loi sur la parité connaît des avancées mais aussi des difficultés dans son application, a déclaré lundi la présidente de l’observatoire de la parité, Fatou Kiné Diop. Si l’on se focalise sur les actions prioritaires inscrites dans les axe 1 et 2 du Plan Sénégal émergent(PSE), la stratégie de développement du gouvernement sénégalais, on constate qu’il y a ‘’beaucoup de progrès en terme d’égalité entre les hommes et les femmes’’, a-t-elle déclaré.
Elle s’exprimait lors d’une rencontre avec les acteurs de l’éducation, de la santé, de l’agriculture et de la pêche sur le comité régional de suivi de l’égalité femme-homme dans les politiques publiques. Selon elle, la mise en place d’un tel comité au niveau des régions, entre dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’appui aux producteurs et utilisateurs des statistiques genre.
Selon elle, le mandat principal de l’observatoire est de faire le suivi et ‘’l’évaluation des engagements’’ pris par le Sénégal en faveur de l’égalité de genre. Elle explique que c’est pour cette raison qu’il faudra s’appuyer sur ‘’l’information et les données chiffrées et désagrégées pour être mieux renseigné sur la situation des hommes et femmes telle que mise en œuvre par les politique publiques’’. Elle souligne que le programme d’appui aux producteurs et utilisateurs de statistiques de genre (PAPUSG), soutenu par la coopération espagnole, permet à l’observatoire de disposer des données et informations sur l’ensemble du territoire national.
Les régions pilotes, comme Saint-Louis, Kaolack, Sédhiou et Kolda ont été choisies pour la mise en place du comité régional de suivi, lequel sera élargi à toutes les 14 régions du Sénégal, promet-elle. Au niveau de chaque département, dit-elle, il s’agira de partager avec les acteurs institutionnels, élus et organisations de la société civile, sur les enjeux et les difficultés rencontrées par l’observatoire dans le cadre du processus de collecte de l’information, précise Mme Diop.