TRANSPORT EN COMMUN A DAKAR : 14 LIGNES A RESTRUCTURER AVEC 400 BUS
Il s'agit plutôt de restructuration et d'optimisation du réseau du transport en commun pour mieux l'articuler avec le réseau de transport de masse que sont le BRT et le Ter.
Dans le cadre du renforcement de l'offre du transport urbain, la première phase 2023-2026 du projet de restructuration du réseau de transport en commun de Dakar a été lancée hier. Selon le directeur du conseil Exécutif des transports urbains Durables (CETUD), thierno Birahim Aw, dans cette première phase, 14 lignes seront restructurées d'ici à octobre 2026 avec 400 bus qui vont fonctionner à gaz.
Le conseil exécutif des transports urbains durables (CETUD) a procédé hier au lancement de la première phase du Projet de restructuration du réseau de transport en commun. Ce projet d’un coût global de 267 milliards de francs Cfa est cofinancé par l'Etat du Sénégal (57 milliards), la Banque européenne d'investissement (109,5), l'agence française de développement(67,9 milliards), la Coopération Allemande à travers la Banque de développement et de l'Union européenne. Il permettra «l'acquisition de 380 autobus neufs à motorisation gaz qui vont renforcer le parc de matériel roulant sur 14 lignes, la construction de deux ateliers-dépôts pour la maintenance et le remisage des bus, des travaux d'aménagement urbain portant sur 30 km de voiries, huit carrefours, des arrêts de bus et terminus». Selon le Secrétaire général du ministère des Infrastructures et des Transports terrestres, Cheikh Ahmadou Bamba Sy qui présidait la rencontre, ce projet est d'une importance capitale. «Le BRT a été lancé dans sa phase et mise en circulation commerciale depuis deux semaines et le Train express régional est fonctionnel depuis deux ans. Il s'agit d'un projet structurant qui va permettre de restructurer de façon globale le réseau de transport urbain dakarois de façon globale. Cela va englober toute la région de Dakar et toutes les communes », a-t-il indiqué. À l’en croire, dans cette première phase, 14 lignes seront restructurées d'ici à octobre 2026 «avec 400 bus qui vont fonctionner à gaz, respectant les exigences de l'environnement. Et la construction de deux dépôts modernes à Ouakam et Keur Massar».
Pour mener le projet à bien, il y aura des milliers d'emplois et des kilomètres de routes seront aménagés. Pour M. Sy, «dans le cadre du BRT, les opérateurs sont actionnaires. Et ce partenariat est porté par le Fonsis mais à terme, ce sont les opérateurs privés nationaux qui seront actionnaires dans le projet BRT. Et ce projet est fait pour les opérateurs privés et la société nationale Dakar Dem Dikk», a-t-il précisé. Pour ce qui est de la suppression de certains réseaux de transport en commun, il a tenu à rassurer qu'il n'y aura pas de suppression de lignes. «Il s'agit plutôt de restructuration et d'optimisation du réseau du transport en commun pour mieux l'articuler avec le réseau de transport de masse que sont le BRT et le Ter», a-t-il dit.