LE SURF AFRICAIN EN LIGNE DE MIRE
Le vice-président de la Fédération sénégalaise de surf (FSS), El Hadji Oumar Sèye, candidat à la présidence de la Confédération africaine de surf (CAS), dit vouloir miser sur cette discipline sportive pour ‘’vendre la destination Sénégal’’.
Dakar, 22 avr (APS) – Le vice-président de la Fédération sénégalaise de surf (FSS), El Hadji Oumar Sèye, candidat à la présidence de la Confédération africaine de surf (CAS), dit vouloir miser sur cette discipline sportive pour ‘’vendre la destination Sénégal’’ et mettre en valeur le surf africain.
‘’Nous avons plus de 700 kms de côte. Le Sénégal est une bonne destination pour mettre le surf en avant. A travers ce sport, nous voulons développer beaucoup de choses. Le surf est l’un des rares sports à travers lequel nous pouvons développer un pays. Le tourisme surf est très puissant’’, a-t-il dit à l’APS.
L’Assemblée générale élective de la Confédération africaine de surf est prévue, dimanche, à Dakar. Le vice-président de la Fédération sénégalaise de surf (FSS), El Hadji Oumar Sèye, sera opposé au candidat Sud-africain, Johnny Becker.
Selon, l’ancien surfeur professionnel de 46 ans, cette discipline sportive ‘’n’est pas assez valorisée au Sénégal. ‘’Tous ensemble, avec un programme de développement et des formations, nous pouvons vendre la destination Sénégal’’, a soutenu M. Sèye, par ailleurs entraîneur de l’équipe nationale de surf.
‘’Depuis 2017, le Sénégal participe aux championnats du monde et fait de très bons résultats. Aux derniers championnats du monde, le pays a terminé meilleure équipe africaine. Nous sommes vice-champion d’Afrique’’, a-t-il dit, saluant le travail ‘’colossal’’ réalisé par la Fédération.
Pour le natif de Ngor (Dakar) et initiateur de Ngor Soft Trophy et Africa Tour, le Sénégal ‘’mérite sa candidature à la tête de la confédération et est prêt à en assurer la présidence’’.
Ses ambitions pour l’Afrique
Le vice-président de la Fédération sénégalaise de surf (FSS), El Hadji Oumar Sèye, a annoncé que son projet phare »est la formation-développement qui consiste à détecter des nouveaux talents, les former et développer le surf africain ».
»Nos circuits professionnels africains seront ainsi valorisés’’, a dit M. Sèye par ailleurs opérateur économique.
Le manager général de la World Surf League en Afrique de l’Ouest a révélé que son ambition est de ‘’valoriser la pratique du surf dans les écoles, partout en Afrique ». »Pour y arriver, nous sommes en collaboration avec les présidents de fédérations et une fois cela mis en place, nous pourrons créer des pôles sport et étude’’, a t-il expliqué.
»Le fait d’avoir côtoyé le milieu professionnel du surf pendant 25 ans m’a fait murir et décider de faire partie des personnes qui seront les piliers du surf africain. L’Afrique a toujours était perçue comme le continent oublié. J’ai vécu à l’étranger et tout ce que je voyais de bien, je rêvais de transposer cela en Afrique’’, a-t-il soutenu.
L’actuel vice-président de la Confédération africaine de surf dit vouloir ‘’aider le surf africain à se professionnaliser » afin que les techniciens africains puissent avoir leurs diplômes et »coacher convenablement » les équipes du continent.
Vers un consensus autour de la candidature du Sénégal
A propos de l’AG prévue, dimanche, il a annoncé que les participants travaillent »autour d’un consensus ». »Ils savent que le Sénégal à tous les arguments et les avantages et est prêt à le défendre’’, a dit El Hadji Oumar Sèye, un des membres fondateurs de la Confédération africaine de surf en 2017 au Maroc et dirigée actuellement par le Marocain Mohamed Kadmiri.
Une réunion est samedi, à la veille de l’élection, ‘’pour trouver un consensus’’ afin que le Sénégal puisse diriger la confédération, a t-il ajouté. ‘’Je ne veux pas que nous évitions le vote, mais s’il faut y aller, nous sommes confiants parce que notre programme est défendable’’, a dit M. Sèye.
‘’Si toutefois le consensus passe, nous sollicitons davantage le soutien de l’Etat du Sénégal pour trouver un siège à la confédération’’, a-t-il plaidé.
Il a aussi sollicité l’appui des ministères des Sports, du Tourisme, de l’Environnement et des Affaires étrangères pour le développement du surf au Sénégal et en Afrique.