RECIFE-DAKAR À LA NEIGE
C’est un défi immense que personne n’a encore réussi à faire, nous voulons démontrer que c’est possible quand on a une ambition
La Canadienne Heidi Levasseur a annoncé ce lundi sa volonté de joindre Dakar à la nage en décembre prochain à partir de la ville de Recife (Brésil).
"C’est un défi immense que personne n’a encore réussi à faire, nous voulons démontrer que c’est possible quand on a une ambition", a expliqué la nageuse canadienne à l’APS.
"Je me suis préparée à ce défi depuis 2016 et j’ai pris la décision de m’y lancer en décembre prochain", a-t-elle rappelé, soulignant que le trajet Sénégal-Brésil (Dakar-Recife) est très propice.
La Canadienne, qui dit avoir envisagé la possibilité de joindre deux continents par la nage, juge que "le trajet Dakar-Recife est le mieux indiqué au mois de décembre au vu des courants et des températures". L’objectif est de 8h de nage par jour, selon elle.
"Nous serons accompagné dans cette aventure par un équipage avec un catamaran composé de sept membres d’équipage", a-t-elle précisé, estimant que c’est un défi personnel.
"En plus du sport, nous voulons montrer par l’exemple à nos sœurs qu’une femme peut se fixer des ambitions et les atteindre avec de la volonté", a souligné la Canadienne qui rappelle avoir été une athlète ayant fait des compétitions de natation sur les longues distances.
En dehors de son pays natal où elle a fait à plusieurs reprises le parcours Montréal-Québec sur le Saint-Laurent, Heidi Levasseur rappelle avoir concouru également en France. "Nous allons toutefois nous préparer pour relever ce défi immense", a-t-elle par ailleurs ajouté.
Son chargé de la presse, le Camerounais Ferdinand Mayega a indiqué que "cette aventure a pour objectif de nouer les relations entre la diaspora africaine vivant en Amérique Latine et le continent".
"Quand on parle de diaspora, on évoque plutôt l’Europe et l’Amérique mais en Amérique latine et principalement au Brésil, il y a une forte diaspora qui peut beaucoup apporter à notre continent", a-t-il dit. "En termes de ressources humaines, le Brésil est pourvu et peut aider nos pays dans leur volonté d’aller de l’avant", a-t-il insisté.
A la fin de la course, un document sera produit, a ajouté la nageuse canadienne.