SI NOUS VOULONS PASSER LE SECOND TOUR, IL FAUT ABSOLUMENT GAGNER CONTRE ASEC MIMOSAS
L’entraîneur Malick Daf ne cache pas sa satisfaction tout en restant concentré sur l’objectif majeur qui se profile : un duel crucial contre l’ASEC le 12 janvier, qu’il qualifie déjà de « finale ».

Après une victoire précieuse 1-0 contre Orapa United ce dimanche, le Jaraaf (3e, 5 points) a réussi à rester dans la course pour la qualification en Coupe CAF, se tenant à égalité avec l’ASEC Mimosas (2e, 5 points). L’entraîneur Malick Daf, à l’issue de la rencontre, n’a pas caché sa satisfaction tout en restant concentré sur l’objectif majeur qui se profile : un duel crucial contre l’ASEC le 12 janvier, qu’il qualifie déjà de « finale ».
« Nous étions là pour gagner, et nous l’avons fait. C’était un match très difficile, mais nous avons montré beaucoup d’envie », a déclaré Malick Daf. L’entame de match fut, selon lui, l’une des meilleures depuis le début de la saison, avec plusieurs occasions de part et d’autre. Toutefois, le penalty raté en première période a semé un doute au sein de l’équipe. « Le penalty raté a créé un doute, mais en seconde période, nous avons modifié notre approche en introduisant davantage d’attaquants et en insistant pour marquer », a expliqué Malick Daf. L’équipe a continué à pousser et a fini par décrocher trois points cruciaux, bien que le score fût étriqué. « À l’usure, nous avons tenu bon et les changements ont apporté de la fraîcheur », a ajouté l’entraîneur. Si la victoire est au rendez-vous, le coach a souligné que l’efficacité offensive restait un point à améliorer. « Il manquait le dernier geste », a-t-il confié, en faisant référence à l’imprécision de ses joueurs dans les zones de finition. « Les joueurs ont parfois été égoïstes, cherchant à jouer individuellement au lieu de privilégier le jeu collectif », a-t-il observé, tout en précisant que cette situation pourrait s’améliorer lors du prochain match. L’enjeu est désormais clair : un match décisif contre l’ASEC Mimosas, leader du groupe C, se profile le 12 janvier. « C’est une finale. L’ASEC est une grande équipe et ce match ne sera pas facile. Si nous voulons passer le second tour, il faut absolument gagner », a affirmé Malick Daf. Conscient des défis à relever, l’entraîneur a insisté sur la nécessité de corriger les erreurs commises lors de la rencontre contre Orapa. Selon lui, un peu plus de concentration et d’efficacité pourrait faire la différence. « Rien n’est impossible en football. Avec plus de concentration, on peut y arriver », a-t-il conclu.