«LES FRÈRES SYNDICALISTES DOIVENT EVITER DE JETER L'ANATHÈME SUR L’AUTRE»
LE SYTJUST À DAME MBODJ DU CUSEMS

Le syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) a déploré hier, l’irresponsabilité de certains frères syndicalistes. Ces syndicalistes ont constaté, la parution dans la presse d’informations, dénudées de tout fondement, émanant d’un camarade, membre du Cadre unitaire du syndicat des enseignants du Séné- gal (Cusems), Dame Mbodj. Ce dernier, les accuse d’être des bénéficiaires d’indemnités de logement, faisant l’objet d’un décret, signé en catimini.
Le Syndicat des travailleurs de la Justice (Sytjust) dénonce l’attitude du camarade du Cusems, Dame Mbodj. Le sytjust désapprouve et regrette l’absence de solidarité syndicale de ce camarade, qui jette l’anathème sur eux. Le nœud du problème prend ses sources dans une déclaration publique.
Ainsi, défendant ses revendications pour un mieux être syndical, il accuse les greffiers d’être des bénéficiaires d’indemnités, allant de 10 000 F cfa à 200 000 F cfa. Et, l’accord évoqué par le camarade du Cusems, découle d’un décret, signé en catimini entre le Sytjust et le gouvernement. Alors qu’il n’en est rien. « La solidarité syndicale doit occuper une place centrale dans les revendications.
Les syndicalistes doivent éviter de se jeter l’anathème. Et, tout ce qu’il dit est totalement faux. Les indemnités, dont il parle reste une réactualisation d’un texte, datant de 2009. Les bénéficiaires étaient les greffiers en chef, qui avaient une obligation de logement. Ces greffiers en chef ne font pas plus de 60 sur le territoire national », recadre le chargé de communication du Sytjust, Me Ameth Touré.
N’appréciant pas du tout, le comportement du syndicaliste de l’enseignement qui, au lieu de dé- fendre les intérêts moraux des travailleurs, fait des déclarations fallacieuses. Tout syndicaliste, précise-t-il, doit assumer ses responsabilités, dans la fraternité et le respect de l’étique syndicale. «
Les greffiers ont des responsabilités. Notre réponse, consistant à rétablir la vérité, n’est pas destinée à seulement, Dame Mbodj. Etant une volonté de restaurer la vérité, elle est destinée à tous nos membres qui nous ont fait confiance. Nous faisons un syndicalisme patriotique, un syndicalisme de rupture et de construction. Et, nous voulons un dialogue sincère avec l’Etat », tempête Me Touré.
Ailleurs, les syndicalistes, qui se veulent une incarnation de l’idéal syndical, manifestant une volonté de rester des sentinelles de la justice. Ils restent d’avis que l’ensemble des points de leur plateforme revendicative, n’a pas encore connu satisfaction.
Et, le combat pour satisfaire la demande des travailleurs de la justice est plus que d’actualité. Les négociations se poursuivent, même si, des acquis se profilent à l’horizon. Ces agents de la justice ne veulent point exposer le niveau d’évolution des négociations avec l’Etat.
A cet effet, ils veulent faire un syndicalisme patriotique et, non un syndicalisme de contribution. La personne incriminée, Dame Mbodj, manquant de respect à la solidarité syndicale, ne sait pas lire, d’après eux, un décret. Tout ce qui se fait sans éthique, disent-ils, ne sera pas bon, ni profitable à personne.