L’HORTICULTURE DEMEURE ‘’UN LEVIER IMPORTANT’’ DU PRACAS
Saly (Mbour), 28 mai (APS) – L’horticulture demeure ‘’un levier important’’ du Programme de relance et d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (PRACAS), qui est le volet agricole du Plan Sénégal émergent (PSE), a affirmé, jeudi, le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Lamine Lô.
‘’L’existence, pour l’horticulture, de potentialités et opportunités, confirmée pour une large de gammes de produits à forte valeur ajoutée, répondant à la demande des marchés nationaux, sous-régionaux et internationaux, est avérée’’, a-t-il dit à Saly (Mbour) où il procédait à l’ouverture d’un atelier de restitution et de validation de l’étude d’élaboration d’un programme de développement des chaînes de valeurs horticoles.
Cette rencontre de deux jours est à l’initiative de la Coopérative fédérative des acteurs de l’horticulture au Sénégal (CFAHS), qui en profitera pour présenter son plan stratégique 2015-2020.
‘’Les filières horticoles offrent des opportunités immédiates et sont en parfaite cohérence avec l’ensemble des objectifs du PSE, notamment en ce qui concerne l’existence d’une démarche solvable et d’un réel potentiel pour la mobilisation des INVESTISSEMENTS privés’’, a ajouté M. Lô.
Pour la transformation de l’économie nationale, il a rappelé les objectifs stratégiques à court terme qui visent des productions de 350 mille tonnes d’oignons en 2016, 200 mille tonnes de tomates industrielles en 2017, 150 mille tonnes de produits exportés en 2019.
Ce dynamise a permis de porter, pour la campagne 2013-2014, les volumes des exportations à 85.000 tonnes et d’assurer des productions d’oignons, de tomates industrielles et de pomme de terre , respectivement, de 245.000 tonnes, 97.000 tonnes et 29 680 tonnes, a signalé Lamine Lô.
Toutefois, l’horticulture sénégalaise recèle quelques contraintes dont des insuffisances de FINANCEMENTS adaptés, dans l’organisation de la profession, d’un encadrement technique de pointe pour la production, le positionnement, avec la commercialisation et le renforcement des capacités pour les entreprises, a-t-il relevé.
Il a expliqué que pour inverser la tendance, il est important d’élaborer un programme axé sur le marché et, plus particulièrement, sur la promotion de la chaîne de valeur.