L’EGLISE CATHOLIQUE INVITE SES FIDELES A NE PAS REDUIRE L’AMOUR AU SEXE
30e EDITION DE LA JOURNEE MONDIALE DE LA JEUNESSE 2015

Une invite aux fidèles catholiques, en particulier les jeunes, à ne pas réduire l’amour au sexe. Voilà le message fort que l’Eglise Catholique du Sénégal a lancé, hier, à la jeunesse chrétienne, à l’occasion des festivités marquant la 30e édition de la Journée mondiale de la jeunesse.
Pas moins de 10 000 jeunes venant des différentes paroisses de l’archidiocèse de Dakar ont pris d’assaut, hier, l’Ecole supérieure d’économie appliquée (Esea, ex Enea) dans le Doyenné Grand-Dakar-Yoff, pour assister à la célébration de la 30e édition de la Journée mondiale de la jeunesse (Jmj). Occasion saisie par l’archidiocèse de Dakar de passer de fond en comble le thème de cette édition : «Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu».
Des informations livrées à l’occasion, il ressort que l’époque de la jeunesse est celle où s’épanouissent la grande richesse affective présente dans les cœurs, le désir profond d’un amour vrai, beau et grand. «Ne permettez pas que cette valeur précieuse soit falsifiée, détruite ou dénigrée. Cela arrive quand l’instrumentalisation du prochain à nos fins égoïstes apparaît dans nos relations parfois comme un objet de plaisir», lit-on dans un document distribué à la presse.
Invitant les jeunes fidèles à redécouvrir la beauté de la vocation humaine, à l’amour, l’Eglise Catholique exhorte aussi ses jeunes à se «rebeller contre la tendance diffuse à banaliser l’amour». Surtout quand on cherche à «la réduire seulement à l’aspect sexuel, en la détachant ainsi de ses caractéristiques essentielles de beauté, de communion, de fidélité et de responsabilité».
«Beaucoup aujourd’hui pensent que l’appel du Seigneur au mariage est démodé. Mais ce n’est pas vrai. Pour ce motif même, la communauté ecclésiale tout entière vit un moment spécial de réflexion sur la vocation et la mission de la famille dans l’Eglise et dans le monde contemporain», renseigne le document.
Aussi, la même source d’ajouter que Dieu ne regarde pas les apparences, mais le cœur. Cela, parce que le cœur résume l’être humain dans sa totalité et dans son unité de corps et d’âme, dans sa capacité d’aimer et d’être aimé. «Quand l’homme et la femme cèdent à la tentation et brisent la relation de communion confiante avec Dieu, le péché entre dans l’histoire humaine. Les conséquences se font tout de suite connaître et elles sont dramatiques», prévient l’Eglise.