LA SUBVENTION DES STRUCTURES AUTONOMES AU CŒUR DES DEBATS
EXPOSE SUR LA LOI D’ORIENTATION

Dans le cadre du renforcement de capacités des journalistes en économie, le Cojes a tenu ce week-end un séminaire sur la loi d’orientation. Le thème était axé sur : «Le système de gestion des finances publiques. Historique des réformes et les grandes orientations du cadre de mesure de la performance en matière de gestion de finance publique (Pefa)».
SALY - Traitant du thème : «Le système de gestion des finances publiques. Historique des réformes et les grandes orientations du cadre de mesure de la performance en matière de gestion de finance publique (Pefa)», à l’occasion d’un atelier de renforcement des capacités des journalistes initié par le Collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes), ce week-end, l’expert financier Ibrahima Ndiaye a abordé les conséquences de la prolifération des agences et autres structures autonomes bénéficiaires de subvention étatique pour leur renforcement. L’expert a notamment souligné que «ce phénomène peut être source de malversations. Au niveau de l’exécution des finances publiques, le budget de l’Etat est réglé suivant une nomenclature définie avec des titres qui influent la méthode avec laquelle l’exécution budgétaire va se faire».
Pour Ibrahima Ndiaye, après l’octroi de ses subventions, il appartient à ces structures de gérer avec leurs organes exécutifs. Et cela peut résulter du Conseil d’administration ou du Comité de pilotage. «A partir du moment où la subvention de l’Etat est dans le compte de l’institution, la responsabilité de l’Etat n’est plus engagée. Mais ces mêmes ressources feront l’objet d’une inscription au niveau du budget de l’organe autonome», dit-il.
Ainsi, estime l’expert financier, «les mêmes mécanismes de contrôle étatique diffèrent de ceux des entités en question». Ce qui amène M. Ndiaye à convier ces organismes au respect de la loi et le gouvernent à voir la pertinence ou non de transférer des ressources à ces structures. Parce que, insiste-t-il, «la reddition des comptes est valable aussi bien pour l’Etat que pour les collectivités locales et toute les autres entités publiques»