LE PRÉFET LANCE LA CHASSE AUX PNEUS
SÉCURISATION DE PIKINE

L’autorité de police, le préfet du département de Pikine a pris, hier, la mesure de procéder, avec les services compétents, au ramassage de l’ensemble des pneus usagers qui seront trouvés sur la voie publique. Il a fait l’annonce face à la presse.
«Nous allons enlever les pneus de toutes les rues de Pikine. Cette initiative qui vise à enlever les pneus, qui peuvent être dangereux dans le cadre de la circulation, va toucher l’ensemble du département.
L’opération va démarrer dans l’arrondissement de Thiaroye. Et ça n’a rien à voir avec l’histoire des pneus de la mairie de Djidah Thiaroye Kao, ceux qui s’occupent de ce dossier le suivent», a expliqué le préfet de Pikine.
Des partisans de Karim arrêtés à Yeumbeul Au même moment, des militants, fidèles à l’ancien ministre des Infrastructures, Karim Wade qui attend en prison le verdict de son procès dans la matinée du 23 mars prochain, ont tenté de manifester sans autorisation pour exiger la libération de leur mentor.
Ils ont été réprimés et dispersés à coups de grenades lacrymogènes dans les rues de Yeumbeul Sud et Yeumbeul Nord. Les éléments du Groupement mobil d’intervention (Gmi) de la police ont d’ailleurs procédé à des arrestations sur les lieux.
Il s’agit principalement de Demba Dang, coordonnateur du mouvement de soutien à Karim Wade, de Ndéry Aïdara et d’Alioune Yatassay. Ils ont tous été placés en garde à vue. Bathie Seras et Amina Nguirane toujours à la police De l’autre côté de la ville, au centre ville, le lutteur Bathie Seras et la jeune libérale, Amina Nguirane sont toujours entre les mains de la police centrale.
Ils ont, une nouvelle fois, fait l’objet d’un retour de parquet. Mais, pour la mère de la jeune fille, Amina Nguirane, il n’y a pas l’ombre d’un doute les enquêteurs se sont trompés de cible.
«Ma fille n’est qu’une élève de 19 ans qui n’a même pas de quoi acheter des allumettes. Son père et moi, vivons dans des conditions difficiles. Nous ne pouvons même pas assurer correctement sa scolarité. Si elle avait 2 millions à distribuer pour mettre le feu, elle aurait pu nous dépanner un peu.
C’est ça sa priorité et non se battre pour des riches…», déclare Mme Fatou Sow au bord des larmes. Toutes choses que les femmes du Parti démocratique Sénégalais (Pds), qui comptent monter au créneau aujourd’hui, vont dénoncer face à la presse.