LES OFF DU POP DE CE JEUDI

Effondrement…
Un immeuble R+2 s’est effondré, hier, aux environs de 16 heures, sur ses occupants, à hauteur du rond point de «La Poste» de Thiaroye, plus précisément dans le quartier de Thiaroye-sur-Mer, qui jouxte l’échangeur. Cinq personnes se trouvaient dans l’édifice au moment du drame, dont certaines dans un magasin situé au rez-de-chaussée. Trois des victimes, touchées aux bras et aux jambes, ont pu se sortir des décombres, avant d’être acheminées d’urgence à l’hôpital de Pikine par les sapeurs pompiers qui ont rappliqué rapidement sur les lieux.
…D’un immeuble
Une autre personne, une dame qui serait l’épouse du propriétaire de l’immeuble et qui est dans un piteux état pour avoir passé près de 3 heures sous les gravats, a aussi pu être dégagée des décombres par les secouristes, aidés par les riverains qui ont envahi les lieux. Mais deux jeunes hommes sont restés coincés sous les ruines. Les secouristes ont pu faire sonner leurs téléphones portables, mais sans réponse. Et si on ignore encore les causes de ce drame, il reste que les sapeurs-pompiers qui ont mobilisé une cinquantaine d’éléments et de gros moyens matériels, mais aussi les gendarmes et policiers qui ont quadrillé le secteur n’excluent pas que l’effondrement découle d’une vieillesse du bâtiment ou de graves défauts dans sa construction. Les deux personnes bloquées sous les décombres étaient encore en vie selon les sapeurs pompiers qui n’avaient cependant pas pu les extraire jusqu’au moment où nous mettions sous presse.
Récidiviste…
Plus téméraire qu’Ousmane Ba tu meurs. Condamné à trois reprises pour détention et usage de chanvre indien, il a récidivé en commettant pire. Cette fois ci, c’est sur la base d’une dénonciation anonyme qu’Oussou est tombé. C’est une dame qui l’aurait balancé aux enquêteurs qui étaient à sa recherche depuis novembre 2014. Le jour de son arrestation, il a été trouvé par devers lui, un couteau et de la drogue. Raison pour laquelle il a été poursuivi pour détention et usage de chanvre indien, détention d’arme blanche sans autorisation administrative, mais aussi rébellion, menaces, violences et voies de fait. Parce qu’il a eu l’outrecuidance de brandir une arme sur l’agent de police qui voulait l’embarquer.
…Téméraire
Si lors de l’enquête préliminaire, Oussou Ba est passé aux aveux, à la barre du tribunal des flagrants délits de Ndakaaru où il était jugé, hier, il a adopté la stratégie de la dénégation. «On avait un baptême à la maison, c’est pourquoi je me suis rendu à une quincaillerie pour acheter un couteau. Je ne détenais pas de drogue», déclare-t-il, même s’il reconnaît avoir résisté lors de son arrestation. Le Procureur qui ne croit pas en cette version pense qu’Oussou est un délinquant notoire et qu’il est bien l'auteur des faits qui lui sont reprochés. Il a ainsi requis un an ferme à son encontre. Mais les avocats de la défense pensent que ce n’est que la détention d’arme qui doit être retenue contre leur client et ont, par conséquent, sollicité la clémence du tribunal. Le prévenu a finalement été reconnu coupable et a écopé de six mois ferme.
Colère du mara de….
Serigne Mamadou Aïdara, chef religieux à Sadio (département de M'backé) et descendant du Prophète Mohammed (Psl), ne peut plus accepter que ses pairs et lui ne fassent pas objet de toute l'attention requise de la part des hommes politiques. Sa frustration est d'autant plus grande lorsque l'État s'y met en snobant des manifestations religieuses d'une certaine envergure, telles que celle qu'il vient d'organiser. Le chef religieux de rappeler qu'il a personnellement envoyé des correspondances au chef de l'État qui n'a nullement réagi.
…Sadio contre SMS
«L'année dernière, il faut le reconnaître, il avait envoyé une délégation conduite par Moustapha Cissé Lô. Cette année, nous n'avons vu personne ! Nous ne pouvons pas en donner les raisons, mais nous tenons à dire tout haut que nous savons formuler des prières. Oui, contrairement à beaucoup de personnes, nous savons prier pour qu'un chef d'État perde le pouvoir dès les échéances les plus proches. Pour le moment, nous attendons d'en connaître les raisons...», regrette le guide religieux. Le Gamou de Sadio en est à sa 45ème édition, et plusieurs délégations y ont pris part, dont celle du président Pape Diop de Bok gis gis.
Palestine admise…
L’admission de l’Etat de Palestine en tant que 123ème État partie au Statut de Rome, le traité fondateur de la Cpi, a été célébrée, hier 1er avril 2015 au siège de la Cour pénale internationale à La Haye (Pays-Bas) lors d’une cérémonie en présence de Me Sidiki Kaba (Président de l'Assemblée des États Parties), de plusieurs juges de la Cpi, de James Stewart (Procureur adjoint de la Cpi), et de Herman von Hebe (Greffier de la Cpi). Au cours de cette cérémonie, la juge Kuniko Ozaki, seconde vice-présidente de la Cpi a remis au Dr Riad Al-Malki, ministre des Affaires étrangères de la Palestine, un exemplaire spécial du Statut de Rome, qui symbolise leur engagement commun en faveur du respect de l’Etat de droit.
…A la Cpi
Elle a souligné que «l'adhésion à un traité n’est, bien sûr, qu’une première étape. Du fait de l’entrée en vigueur du Statut de Rome pour l'État de la Palestine aujourd'hui, la Palestine acquiert tous les droits ainsi que les responsabilités découlant du fait d’être un Etat partie au Statut. Ce sont des engagements de fond, qui ne peuvent pas être pris à la légère». Pour sa part, Me Sidiki Kaba, Président de l'Assemblée des États Parties a déclaré que «cet engagement, des plus symboliques, vient encore une fois confirmer que partout à travers le monde, les peuples épousent les nobles idéaux de la Cpu, ceux d’un monde de paix et de justice pour tous». En prenant la parole, Dr Riad Al-Malki a déclaré qu’«aujourd'hui, alors que la Palestine devient officiellement un État partie au Statut de Rome, le monde a fait un pas de plus vers la fin d'une longue ère d’impunité et d'injustice. En effet, ce jour nous rapproche de nos objectifs communs de justice et de paix».
SMS décoré par…
Résumé du voyage de SMS en Arabie Saoudite. Après avoir quitté Ndakaaru lundi soir, SMS et sa délégation sont arrivés à Djeddah, hier mardi 31 mars. Invité par le roi Salman à une visite d'amitié et de travail aujourd’hui 1er avril 2015, SMS a été accueilli, à sa descente d’avion, par le Prince Meshal Ben Najid. Sur place, SMS a reçu plusieurs personnalités en audience, notamment le Secrétaire de l'Oci, Iyad Ben Amin Madani et le président de la Banque islamique de développement (Bid), Ahmed Mohamed Ali. Après une rencontre avec la communauté sunugaalienne établie à Djeddah, SMS et sa délégation ont effectué hier la Oumra à La Mecque avant de se rendre hier à Ryad pour rencontrer le Roi Salman.
…Le roi Salman
Et c’est le souverain himself qui est d’ailleurs venu les accueillir à leur descente d’avion. Selon la présidence sunugaalienne, le roi Salman a décerné à SMS la plus haute distinction de l’Arabie Saoudite, le Wistam, ou décoration Roi Abdel Aziz pour «saluer son leadership et ses différents succès en Afrique et dans le monde». A Ryad, SMS a reçu en audience plusieurs responsables saoudiens notamment, le ministre des Finances et celui du Tourisme. Il faut noter que SMS qui avait réservé à l'Arabie Saoudite sa première visite dans un pays arabe après son élection, sera le premier chef d'Etat d'Afrique au sud du Sahara à être reçu par le nouveau souverain saoudien.
Subvention
En perspective de leur participation aux matches retour des 1/16èmes de finale des compétitions interclubs africains 2015 de la Caf, la Fédération sunugaalienne de foot a décidé de renouveler son soutien l’AS Pikine (Ligue des Champions) et l’Olympique de Ngor (Coupe de la Confédération). Ainsi, chaque club a reçu une enveloppe d’un million de nos pauvres francs dévalués. Et ce n’est pas tout. Car «nak» l’instance dirigée par Me Senghor, en réaction au cri du cœur des Lébous, a balancé une autre enveloppe de 500 000 Cfa à Ngor. Cet appui servira à assurer le transfert de ses supporters, samedi prochain, au stade Caroline Faye de Mbour, où il va recevoir Hearts of Oak du Ghana. Le minibus de la Fédéfoot sera également mis à la disposition de l’équipe ghanéenne, durant toute la période de son séjour à la Petite Côte.
Nouveau…
Deux mois après le cambriolage de la commune de Mbacké, où plus de 90 millions de francs Cfa ont été emportés et dont les auteurs courent toujours, la périphérie de Touba devient la cible des malfaiteurs. En effet, à bord d’un véhicule 4X4 pick-up de couleur blanche, des assaillants fortement armés et encagoulés, ont investi, avant-hier nuit, le marché Ndigël. Les vigiles qui n’ont que des lampes-torches et des coupe-coupe ont vite fait de battre en retraite, avant d’alerter les habitants du quartier et les éléments de la brigade spéciale de la gendarmerie de Touba. «Ils étaient lourdement armés. C’est d’ailleurs ce qui justifie la fuite des vigiles qui n’ont pu intervenir. On ne pouvait pas les identifier, ils étaient tous masqués. Chacun de nous était caché quelque part pour les observer», a raconté Mamadou Diallo, Délégué du marché.
…Cambriolage massif…
Ce dernier qui s’est confié à nos capteurs, de dresser ensuite le bilan des préjudices subis : «15 cantines ont été dévalisées, de l’argent dont nous ignorons pour l’instant le montant exact a été emporté par les assaillants». Les commerçants, très en colère, déplorent une nouvelle fois le manque de sécurité à Touba et ses environs. «L’insécurité est notoire à Touba. Chaque année, à pareil moment, la même bande revient ici pour dévaster le marché et repartir en toute impunité», se désolent-ils. La commune de Touba, qui n’a rien fait pour les habitants de ce quartier situé à 10 km de la grande mosquée, est invitée à éclairer le quartier qui est toujours dans le noir depuis sa création, il y a 15 ans environ.
…A Touba
«Nous sommes des citoyens, nous payons la taxe rurale et les taxes journalières, ainsi que la patente. Alors, il faut que la mairie nous apporte du courant c’est un volet important pour lutter contre l’insécurité», a confié Mamadou Diallo. Il faut noter que la gendarmerie est arrivée tardivement sur les lieux, à cause de l’enclavement et des pistes sablonneuses qui mènent vers le quartier et a ouvert une enquête. «Ce que nous déplorons aussi, c’est la manière dont la gendarmerie a procédé. Ils sont venus sans descendre de leur véhicule. Les éléments ont juste posé une à deux questions avant de repartir. Je ne leur apprends pas leur travail, mais je pense qu’ils devaient au moins constater les infractions et les préjudices subis», souligne M. Diallo.