LES OFF DU POP DE CE MERCREDI

dit SMS était favorable ...
Dépénalisation des délits de presse, SMS s'est voulu clair hier en recevant le rapport du Cnra: “on ne peut pas permettre à une catégorie de personnes de ne pas aller en prison en commettant une faute”. Le prési est-il en train de rétropédaler sur la question ? Oui si on se fie aux propos qu'il avait tenus le vendredi 9 novembre 2012 à la clôture du cinquième Forum des leaders des médias d’Afrique. Voilà ce qu'il avait dit qu'on a retrouvé dans une dépêche de l'Aps. «Je suis pour la dépénalisation des délits de presse. Mais, il faut une contrepartie civile du journaliste. Si le journaliste commet un délit, une diffamation, il doit répondre de ses actes (...) Que le journaliste soit responsable. [...] Je veux quand même qu'on me dise les contrepouvoirs de la presse. Je ne veux pas que les médias soient 'under control' (sous-contrôle, pour l'anglais), mais qu'il y ait des balises».
...à la dépénalisation
L'Aps rajoutait que SMS a dit qu'il a adhéré au processus de dépénalisation des délits de presse grâce à l'entregent de l'ancien journaliste Abdou Latif Coulibaly. ''L'un de mes ministres est parvenu à me convaincre et je suis un partisan de la dépénalisation des délits de presse. Nous pouvons convenir avec les journalistes d'un mode opératoire qui permet même de ne pas aller au civil'' après que la loi portant dépénalisation des délits de presse entrera en vigueur, a-t-il encore dit. «Je pense que le niveau de démocratie du pays peut nous permettre de dépasser les délits de presse, pour permettre au journaliste de faire son investigation sans se comporter en justicier. Il y a de la place pour la dépénalisation des délits de presse, pour le dialogue et la responsabilité», a-t-il indiqué en présence de plus de 300 délégués des médias d'Afrique.
Bby recadre…
Les «fusillades» entre membres de la majorité présidentielle incommodent au plus haut point les membres du Secrétariat exécutif permanent (Sep) de Bennoo Bokk yaakaar. Lors de leur réunion d’hier, ils ont «relevé, pour le déplorer, des échanges contradictoires et heurtés, par voie de presse interposée, souvent désordonnés, aux allures d’attaques stériles et de caractérisations négatives des uns vis-à-vis des autres entre alliés de Bby». Cette situation, selon les plénipotentiaires des partis de Bby, «déplorable et susceptible de perturber l’opinion publique risque d’entamer très sérieusement l’unité pourtant nécessaire dans (leurs) rangs et crée une atmosphère de tension inutile, préjudiciable à la bonne conduite des politiques publiques engagées par le gouvernement dont nous constituons la majorité».
…Ses ouailles
C’est pourquoi ils pensent que «les divergences d’appréciations politiques et les différences de points de vue, quoique nécessaires en ce qu’elles traduisent la vitalité démocratique de notre coalition, peuvent en effet être exprimées à travers des cadres appropriés de communication dans le respect mutuel de ses composantes, conformément au code de conduite adopté lors du dernier séminaire de Bby». Enfin, le Sep de Bby lance «un appel pressant aux composantes de Bby, aux communicants en particulier, mais également à l’ensemble des militants des partis politiques et organisations qui soutiennent l’action du gouvernement, à apaiser davantage les relations entre alliés, en mettant un terme à une telle situation et, à l’avenir, à faire preuve de mesure et de retenue».
Tournée
Selon nos capteurs, le président de «Rewmi» est arrivé à Tambacounda dans la nuit du dimanche 12 avril où il bouclera la première étape de sa tournée de proximité. Auparavant, Ngorsi Seck qui a visité la région de Kédougou s’est rendu dans plusieurs localités, notamment dans la commune de Kédougou, Darsalam, Salémata, Dakatali, Fongolimbi, Saraya, Kénioto, Diakhaba… Dans cette première étape, Ndamal Kajoor a visité les départements de Matam, Ranérou, Kanel, Goudiry, Tambacounda…Il faut noter qu’il se rendra à Touba dans le cadre de la commémoration du Magal de Kasu rajab.
Haj
Avant-hier Papa Sadibou Seck, président de l’Union nationale des organisateurs privés du pèlerinage et de la oumra (Unoppo) qui a laissé entrevoir, au cours d’une conférence de presse, la probabilité d’une augmentation d’au moins 15% en «riyal» saoudien du coût du Haj, soit environ 350 000 Francs Cfa de plus sur le prix du billet du pèlerin, à cause de «nombreuses nouveautés introduites dans les modalités du Haj cette année» et qui sont des problèmes minimisés. C’est face à cela qu’il sonnait l’alerte à l’Etat, particulièrement au ministère des Affaires étrangères pour qu’il prenne les choses en main. L’info sortie hier dans les médias a fait aussitôt réagir le Commissariat général au pèlerinage qui semble dire que c’est aller vite en besogne que parler d’augmentation du coût du Haj.
Haj (bis)
«Il est fait état dans la presse du 12 mai 2015 d’informations relatives à une probable hausse du coût du haj (2015) qui résulterait de manquements du Commissariat général au pèlerinage, notamment l’absence de prise en compte optimale des nouvelles mesures mises en œuvre par les autorités compétentes saoudiennes du Haj», dit le Commissariat général qui souligne que «le package est constitué du billet d’avion, du pécule à verser au pèlerin, du logement et de la taxe saoudienne. De ces 4 éléments, seule la taxe saoudienne est fixe, le reste obéissant à des critères liés, entre autres, à la fluctuation du dollar et à l’éloignement du lieu de résidence des pèlerins par rapport aux lieux de culte». Tenant compte de ce qui précède, le Commissariat précise que «le coût du package, au titre de l’édition 2015, ne sera connu que vers le 20 mai 2015, après le retour d’une mission du Commissariat général en Arabie Saoudite, destinée à faire le point sur ces questions».
Grogne !
La décision prise par les autorités de l’Agence nationale pour l’électrification rurale (Aser) de couvrir tous les villages du Kassa (Oussouye) excepté trois villages que sont : Effissao, Santhiama-Wolof et Sam-Sam, a mis les populations des ces localités délaissées dans tous leurs états. Dans une déclaration, ces derniers appellent le président SMS et son directeur de l’Aser à revoir leur copie. Les populations de ces villages d’Effissao, Santhiaba-Wolof et Sam-Sam dans le Oussouye disent ne pas comprendre qu’au 21e siècle elles continuent de vivre dans le noir, alors que pourtant la ligne haute tension les surplombe pour aller jusqu’à Elinkine. Face à cette situation qu’elles qualifient d’injustice, les populations de ces localités précitées menacent de battre le macadam très prochainement pour que leurs terroirs puissent être éclairés. Les populations de cette partie du département d’Oussouye réclament entre autres des infrastructures routières, sanitaires…
Serigne Mboup
L’Union nationale des chambres de commerce d’industrie et d’agriculture du Sunugaal (Unccias) a un nouveau président. Eh bien ! C’est le patron du groupe Ccbm Serigne Mboup qui a été porté à sa tête en remplacement de Lamine Niang actuel président de la chambre de commerce de Ndakaaru, avec comme vice-président Seyni Sène. Le choix de Serigne Mboup s’est fait, hier, par consensus à la chambre de commerce de Ndakaaru en présence du ministre du Commerce Alioune Sarr. C’est ainsi donc que les différents présidents de Chambre de commerce ont légitimé cette élection par acclamation, en nommant en même temps le président sortant Lamine Niang, président d’honneur de ladite structure.
Canal+ lance…
Pour mieux ravir sa clientèle, Canal+ propose désormais une nouvelle forme d’abonnement. Il s’agit de l’offre «My Canal», une nouvelle plateforme digitale composée de 18 chaînes en live, accessible par tout mobile, téléphone, tablette, etc. Sébastien Punteriello, de Dg de Canal+ Sunugaal a décortiqué, hier, ce service. «Le nouveau service, ‘My Canal’ est composé d’une bande de programmes qui donne plus de confort aux clients et leur facilite l’accès à une nouvelle formule de services mobiles. Chaque abonné a la possibilité de personnaliser l’utilisation de son abonnement, c'est-à-dire de voir sur l’écran qu’il souhaite 3 écrans différents parmi ces 18 chaînes et en même temps, là où il est, le programme de son choix. Cela, soit sur son écran d’ordinateur, sur sa tablette ou son smartphone, avec la possibilité de voir les autres chaines en direct et à la demande ou même de revoir le programme qu’il souhaite à n’importe quel moment», indique-t-il.
…«My Canal»
Il renseigne, en outre, que «l’accès à l’application des services de ‘My Canal’ est gratuit. Il suffit juste d’avoir un abonnement actif de Canal+ avec un décodeur et de se connecter à l’internet et ainsi, s’inscrire sur le site de canal+afrique.com, pour ensuite installer la formule sur votre mobile». Il est, en outre, à noter que Canal a inauguré une nouvelle boutique «Canal+ sport», hier, à Pikine Tally Boumak. «Cette inauguration rentre dans la politique, avec une équipe commerciale sur place, de mieux se rapprocher de nos clients. Ceci, pour faciliter la tache à nos clients, en ouvrant des points de vente plus proches d’eux. Au lieu de quitter la banlieue pour venir jusqu’au siège de Canal, ils pourront faire leurs abonnements et le payer sans se déplacer jusqu’en ville, cela leur permettra de gagner plus de temps», souligne le patron de Canal+Sunugaal.
Stromae
L’auteur de «Papaoutai» est à Sunugaal pour la première fois. Stromae, artiste chanteur et compositeur Belge d’origine rwandaise sera en concert à Ndakaaru, ce soir. Ce sera au monument de la Renaissance africaine, à partir de 20 heures. Face à la presse, hier, il a dit pourquoi le choix de Sunugaal pour débuter sa tournée africaine qu’il va terminer sur sa terre du Rwanda. «J’ai envie de revivre les bons moments que j’ai passés en 2013 pour l’enregistrement d’un morceau de mon album ‘Racine carrée’. C’étaient des moments inoubliables», confie-t-il avant d’ajouter qu’il «appréhende cette première rencontre avec le public (Sunugaalien). Car, j’ai peur de l’inconnu, étant donné que je suis un calculateur et un rigide». Cette peur, Stromae dit, qu’elle est liée à son caractère personnel. «J’aime bien savoir ce qui va se passer. Et quand je ne sais pas ce qui se passe, j’appréhende un peu. Car, je ne sais pas si le public va rigoler ou non», lâche-t-il. «Faire un concert devant le monument de la Renaissance est un vrai plaisir pour moi, vu que c’est un cadeau de la Corée du Nord (à Sunugaal)», dit-il encore. A noter que 300 gendarmes et 100 sapeurs-pompiers seront mobilisés pour la sécurité, selon Didier Awadi, organisateur de l’événement.
Thiat
Il a eu chaud, très chaud même. Lui, c’est Thiat, le rappeur du groupe Keur-gui de Kaolack, et non moins membre fondateur et animateur du mouvement «Y en a marre». En effet, hier nuit, peu avant 1 heure du matin, il s’est fait une grosse frayeur à la Fann Hock, plus exactement à la rue 61. Thiat qui était à bord d’un véhicule coupé Honda Cross immatriculé Dk-3575-AG a, en effet, raté un virage, avant de faire une sortie de route. Mais fort heureusement, il y a eu plus de peur que de mal. Car, le véhicule a foncé droit dans une clôture en zinc d’une maison en chantier. Quelque peu cabossé, le véhicule est reparti, après quelques conciliabules avec le proprio de la maison. Il faut dire que l’incidence découle, selon Thiat, du fait que le véhicule qui lui était prêté est en boîte de vitesses automatique qu’il ne maîtrise pas .
Madiambal quitte…
Le Conseil des éditeurs et diffuseurs de presse (Cedeps) a tenu, hier, son assemblée générale de renouvellement des instances au King Fahd Palace. Un fort moment de bilan dressé par le président Madiambal Diagne qui a revisité le cheminement, mais aussi les acquis obtenus depuis la création de l’organisation en décembre 2009. C’était aussi un moment d’émotion quand Madiambal Diagne a annoncé qu’après deux mandats officiels et «un mandat cadeau» (pour dévaliser nos cousins ivoiriens) il a fini sa mission qu’il ne se présente pas et n’accepte pas d’être présenté. Le désormais ex-président du Cedeps estime qu’«il faut un terme à tout» et qu’«il faut envisager d’autres perspectives».
…La tête du Cedeps
Il a été ovationné par l’assemblée générale debout avant que ne pleuvent les félicitations et témoignages sur le travail qu’il a abattu à la tête du patronat de presse. Cependant la question de son remplacement à travers le renouvellement des instances du bureau a finalement été inscrite dans une perspective de consensus et de transition en douceur. Mamadou Thierno Talla de «L’As» et Mamoudou Ibra Kane d’Africom ont été chargés de recueillir les postulations et de proposer une liste pour un nouveau bureau qui sera mise en discussion à la prochaine réunion qui sera convoquée dans de brefs délais.