MASSALY RESTE EN PRISON
SA LIBERTE PROVISOIRE SUSPENDUE A LA DECISION DE LA COUR D’APPEL

Mamadou Lamine Massaly, le jeune responsable libéral poursuivi pour les délits d’outrage à agents de la force publique dans l’exercice de leurs fonctions et diffamation contre un corps constitué (la gendarmerie-ndlr), croupit toujours en prison. Son procès prévu hier, mardi 10 mars, a été renvoyé à une date ultérieure car la Cour d’appel n’a pas encore statué sur le recours introduit par le procureur pour annuler la liberté provisoire accordée au jeune Wadiste par le tribunal.
Triste sort pour le jeune Wadiste, non moins responsable politique de Thiès ! En effet, Mamadou Lamine Massaly, poursuivi en flagrant délit pour les délits d’outrage à agents de la force publique dans l’exercice de leurs fonctions, diffamation contre un corps constitué (la gendarmerie : ndlr), violences et voies de faits, n’a toujours pas été édifié sur son sort. Le fougueux protégé de Wade médite toujours sur son destin en prison même après avoir bénéficié d’une liberté provisoire (Lp), le mardi 3 mars dernier. M. Massaly qui devait être sur la sellette hier, mardi 10 mars, devant le juge des flagrants délits, a vu son procès renvoyé à une date ultérieure. Cela, parce que la Cour d’appel n’a pas encore statué sur le recours introduit par le procureur pour annuler la liberté provisoire accordée au jeune Wadiste par le tribunal. Du coup, le tribunal des flagrants délits de Dakar est suspendu à la décision de la chambre d’accusation de la Cour d’appel. Cela, tant que cette juridiction de deuxième degré ne statue pas.
D’ailleurs, l’ombre du jeune Wadiste n’a pas été aperçu hier, mardi, au tribunal de Dakar. Le détenu libéral n’a d’ailleurs pas été extrait de la chambre 14 de la Maison d’arrêt de Rebeuss où il est écroué. Son dossier n’a même pas été enrôlé pour les audiences de la journée. Il est toutefois annoncé que la Cour d’appel va mettre en délibéré le recours au 24 mars prochain. Ce qui n’augure encore rien de bon pour le prévenu qui peut toujours être maintenu en prison, si toutefois le parquet porte l’affaire en cassation aux fins de garder encore Massaly au carreau.
Pour rappel, lors de la première audience (3 mars dernier), sur demande du procureur de la République, le procès a été renvoyé, faute de constitution de l’agent judiciaire de l’Etat en partie civile et à l’absence du Cd, incriminant le jeune responsable libéral.