MOUTONS DE TABASKI : LA TUTELLE AFFICHE L'OPTIMISME
Publication 25/08/2014
Dakar, 25 août (APS) - La ministre de l’Elevage et des Productions animales, Aminata Mbengue Ndiaye, a fait part lundi à Dakar de son optimisme, quant à l'approvisionnement du marché national en moutons, en prévision de la fête musulmane de Tabaski.
"Je reste optimiste. Je ne dirai pas qu’il y aura des moutons en abondance, mais (…) après les visites effectuées sur le terrain, on peut espérer qu’il y aura des moutons" en nombre suffisant, a-t-elle encore dit lors d’une réunion de préparation de la fête de Tabaski.
Elle s’entretenait, lors de cette réunion, avec des éleveurs et des transporteurs de bétail.
"Notre déficit en moutons de Tabaski est causé par l’approvisionnement de la Gambie et de la Guinée-Bissau à partir du Sénégal. C’est ce qui a occasionné un manque de moutons dans la région de Ziguinchor, l’année dernière", a expliqué Mme Ndiaye.
Elle a suggéré d’"augmenter notre production" de moutons. "Il faut une production suffisante pour satisfaire" la demande."
"Nous allons prendre les mesures [nécessaires] pour […] satisfaire la demande nationale en moutons, autant pour la Tabaski que pour les autres fêtes religieuses" lors desquelles cet animal est sacrifié, a ajouté la ministre de l’Elevage et des Productions animales.
Elle a mis en garde contre l'abattage des brebis. "D’après les rapports qui nous parviennent des abattoirs, les femelles sont très souvent abattues", a-t-elle signalé.
"C'est la viande de brebis que l'on trouve souvent dans les +dibiteries+ et au marché, ce qui diminue le niveau de reproduction" du mouton, a déploré Aminata Mbengue Ndiaye.
"Le président de la République nous a demandé de prendre une mesure d'interdiction de l'abattage des femelles. J’ai même signé l’arrêté", a-t-elle annoncé.
Mme Ndiaye a aussi invité les ménages à aller "très tôt" acheter leur mouton, en prévision de la Tabaski, fête prévue entre fin septembre et début octobre.
En 2013, le ministère de l'Elevage et des Productions animales estimait que le Sénégal avait besoin de quelque 720 mille moutons, pour commémorer l'aïd-el-kébir ou le sacrifice d'Ibrahim.
