DES PAS, DES MOUVEMENTS ET DES EXPRESSIONS CORPORELLES
Célébration de la Journée internationale de la danse - La culture sénégalaise a été représentée sous toutes ces formes à travers différentes compagnies de la danse. Du ballet au mbalax, du hip-hop en fredonnant des rythmes sérères, halpulaar, mandingue, l
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La culture sénégalaise a été représentée sous toutes ces formes à travers différentes compagnies de la danse. Du ballet au mbalax, du hip-hop en fredonnant des rythmes sérères, halpulaar, mandingue, lébou, etc. Ce sont ces rythmes et expressions corporelles qui ont ponctué la Journée internationale de la danse (Jmd) au Centre culturel régional Blaise Senghor de Dakar qui a abrite la cérémonie d’ouverture.
«Danseurs un jour, danseurs pour toujours», tel est le maître-mot des acteurs de cet art qui transcende les frontières et les cultures. «Elle est une expression ultime de la liberté et du mouvement, bien plus qu’une simple série de pas», estime la directrice du Centre régional Blaise Senghor de Dakar, Fatou Sène. Le sanctuaire de la culture, Blaise Senghor, a été rythmé hier, à l’occasion de la Journée internationale de la danse par des pas, des mouvements et des expressions corporelles.
Le tapis rouge a été déroulé pour accueillir les invités dans l’arrière du centre où est installée une grosse scène. Au fond flotte une affiche avec des écritures en gros caractère : Jmd. Une tribune bien dressée pour les autorités, notamment la directrice du Centre culturel, Fatou Sene, la directrice des Arts Khoudia Diagne, sous la présidence du Secrétaire d’Etat à la Culture, aux industries créatives et au patrimoine historique, Babacar Sarr. Des artistes, une forte présence des jeunes élèves venant du Centre Aminata Mbaye, de Grand Yoff, de Blaise Diagne et de John F. Kennedy. Parce que cette célébration est placée sous le signe de l’éducation des jeunes à la culture.
Le Comité national a décidé de faire passer des compagnies de ballet dans une seule et même performance. Quand bien même leurs expressions n’étaient pas les mêmes. C’est la troupe «Phare des Mamelles» qui a ouvert le bal. Des artistes habillés en noir et blanc, dans un mouvement d’ensemble, qui séduit le public généreux en ovations et sifflements de joie. Après cette performance moderne, place au ballet «Kibarou Balliya» (la Nouvelle vous est parvenue) où la culture mandingue a été bien représentée par les sonorités, des pas de danse endiablés par le djembé et des chants avec des messages instructifs. La compagnie «Kondiof» aussi était présente. Depuis 1999, date sa création, elle se distingue dans la promotion de la culture sérère à travers le monde, par sa participation à diverses manifestations. Le ballet «Bakalama de Thionck Essyl», à force d’investir toutes les expressions artistiques du pays, a été rebaptisé le «Bakalama du Sénégal». Enfin, le «Power Crew», qui a représenté les cultures urbaines, a bouclé les prestations. Ce groupe a été quatre fois champion du Sénégal et deux fois médaillé d’argent aux Jeux de la francophonie.