A LA DECOUVERTE DU COUPLE MUSICIEN FAYE
Paix et unité pour l’Afrique : un point central des thèmes que l’African Joy Group inculque aux mélomanes et populations, par le biais de sonorités mêlant musique traditionnelle africaine et musique moderne.
Paix et unité pour l’Afrique : un point central des thèmes que l’African Joy Group inculque aux mélomanes et populations, par le biais de sonorités mêlant musique traditionnelle africaine et musique moderne. Au gouvernail de ce groupe qui a pris source, en 2005, à la Patte d’oie Bulders, on retrouve le couple Moussa Faye, un guitariste, et Fabienne, une chanteuse passionnée de musique depuis sa tendre enfance. Avant qu’il ne devienne trio avec le concours du guitariste Mass, en 2010.
Fondé en 20O5, le Groupe African Joy est en effet le résultat d’un travail très ardu des époux Faye. Moussa et Fabienne Kantoussa Faye, passionnés parla musique. African joy(la joie africaine), « est un groupe unique qui combine des rythmes et les mélodies africaines traditionnelles avec la musique moderne » soutient ainsi le guitariste fondateur du groupe, Moussa Faye. Le groupe a produit plusieurs singles et un album intitulé : « Life story (histoire de vie), composé de 8 titres, vendu à plus 1000200 exemplaires dans le monde », nous révèle par ailleurs le lead vocal et guitariste, Moussa Faye. Le producteur du Groupe African Joy, Moustapha Faye, est basé en Belgique. C’est ce dernier qui a pris en charge la totalité du financement pour la sortie de l’album. Les thèmes évoqués ont pour but de conscientiser les populations des dangers qui guettent notre planète. Il s’agit entre autres de la violence et du réchauffement climatique et ce, d’autant que sans la paix, aucun développement n’est possible. Selon le guitariste Moussa Faye, « l’art a pour finalité la paix et le développement, des leviers essentiels pour la stabilité de toute société»
Fort de cette conviction, le couple-artiste Faye invite les Africains à s’unir et à s’inspirer des hommes de valeur que furent Cheikh Anta Diop, Patrick Lumbumba, Thomas Sankara etc. Et sans verser dans l’autoglorification, l’artiste moussa Faye se dit d’avis que le Sénégal doit servir d’exemple aux autres Etats du continent. « Dans notre pays les communautés vivent en parfaite intelligence, malgré leur appartenance ethnique, culturelle, confrérique et religieuse ». Avant de préciser que « c’est ce que nous avons essayé de montrer dans notre single : « diamou Sénégal »
Life story : histoire de la vie, en langue locale « diar diarou adouna » compte 8 titres parmi lesquels on peut citer: I remember, je me rappelle (Mme Faye y rend hommage à son père), Love in the whole word Africa ou l’amour dans toute l’Afrique. Une chanson qui exhorte les Africains à s’unir dans la mesure où les défis qui les interpellent sont immenses. Très soucieux par ailleurs de la question infantile, le couple musicien invite les familles et les pouvoirs publics à accorder plus d’importance à la cause de l’enfance. En respectant leurs droits, leur droit au bien-être, à l’éducation mais aussi à bannir toute forme de violence à l’encontre des tout-petits. « Nous avons créé ce groupe pour conscientiser et sensibiliser les populations sur la nécessité de préserver les acquis que nous avons hérités de nos aïeux : l’amour de l’autre, la solidarité.
Le Groupe African joy a eu à se produire sur plusieurs scènes : au Sénégal, lors du Fest femme et dans la sous-région. Il a été invité au Cameroun à l’occasion du Festival International Roots and beauty africa (Firba) et a participé à la célébration de la journée que les artistes de renom ( Hortense Aquassa, Salif Keita, Tiken jah FaKoli, Morgan Héritage) ont dédiée à l’Afrique. Seul revers de la médaille : le manque de moyens financiers. Les nombreux projets peinent à être réalisés même si la volonté existe. A l’instar du projet environnement mis en place en collaboration avec le ministère de la Culture et de l’environnement en 2020 et dont le but est de sensibiliser la population sur les dangers que représente l’utilisation des sachets et tasses en plastique. « Jusqu’à nos jours, malgré tout ce que nous avons abattu comme travail dans le domaine environnemental, nous n’avons pas été récompensés comme cela se doit. Nous avons produit beaucoup de choses pour sensibiliser les populations », déplore le musicien Mousssa Faye qui n’entend cependant pas baisser les bras. Même si le chemin à parcourir est parsemé d’embûches.