LE FESTIVAL DE JAZZ BAT SON PLEIN
C’est désormais une tradition bien inscrite dans l’agenda culturel de la ville de Saint-Louis. Chaque année, le Comité d’organisation donne rendez-vous au public pour le Festival de jazz de Saint-Louis.
Le Festival de jazz de Saint-Louis a démarré dans l’après-midi du jeudi 2 juin dernier pour ce qui est sa 30ème édition, avec une cérémonie d’ouverture qui a réuni les autorités de la ville. Cette année, l’occasion est aussi de célébrer les 30 ans d’existence de l’évènement qui baisse ses rideaux ce lundi 6 juin, avec une riche programmation.
C’est désormais une tradition bien inscrite dans l’agenda culturel de la ville de Saint-Louis. Chaque année, le Comité d’organisation donne rendez-vous au public pour le Festival de jazz de Saint-Louis.
La 30ème édition placée sous le signe de «l’intégration régionale» a démarré dans l’après-midi du jeudi 02 juin, avec une cérémonie officielle tenue à la place Baya Ndar à laquelle les autorités de la ville ont pris part.
Il s’agit, cette année, de célébrer la longue histoire du festival avec ses trente ans d’existence mais aussi de redoubler de créativité pour offrir au public une expérience unique, surtout que l’édition 2020 n’a pas eu lieu en raison de la crise sanitaire et pour celle de 2021, seules les artistes africains et sénégalais avaient pu se produire. «Nous sommes l’une des rares associations organisatrices d’un tel évènement de dimension mondiale, à maintenir le cap depuis trente ans malgré une césure due aux restrictions sanitaires de la covid-19», s’est réjoui le président du Comité d’organisation du Festival de jazz de Saint-Louis, Me Ibrahima Diop.
Venu représenter le ministre de la Culture et de la Communication, le gouverneur de la région de Saint-Louis, Alioune Badara Samb a fait savoir que «le festival est une aubaine pour la ville et avec plus d’organisation, il peut valoir plus de satisfaction et de retombées économiques aux populations de la région».
Pour cause, dira-t-il, Saint-Louis est une ville qui a des potentiels sur le plan économique, minier et des ressources humaines. Il n’a pas manqué de rassurer quant à l’accompagnement de l’Etat pour la résilience de l’évènement qui est une véritable vitrine artistique de la capitale du Nord. Les organisateurs du festival ont insisté sur la nécessité d’engager une «réflexion en profondeur avec les autorités administratives et municipales de la région pour la mise en place d’un mécanisme plus adapté à son envergure».
Comme chaque année, la BICIS accompagne aussi le festival. « Nous sommes heureux d’associer, de nouveau, notre marque à cette grande manifestation qui est l’une des plus réputées en la matière au Sénégal et en Afrique, ce d’autant plus que cette édition marque les 30 ans du festival», a déclaré son Administrateur général, Bernard Levie. Le festival a encore frappé fort avec une programmation dense et diversifiée à travers des affiches hautes en couleur.
Après la soirée d’ouverture animée par le Malien Pedro Kouyaté et le Guinéen Sékouba Bambino, d’autres talents sont à découvrir pendant le festival. Le public aura rendez-vous avec Sélène Aimé de la France, Djiby Diabaté du Sénégal, Alune Wade le Sénégal, Flavio Boltro de l’Italie et Avishai Cohen du Brésil. Et comme à l’accoutumée, l’artiste koriste sénégalais Ablaye Cissoko ne manquera d’enflammer la scène «Autour de minuit» de l’Institut français comme aux plus belles heures de ses concerts. Le grand koriste se produira en OFF dans le cadre du festival qui prend fin le 6 juin prochain.