LES TRAVAUX DE CHEIKH ANTA DIOP, SOURCE D’INSPIRATION INTARISSABLE POUR TOUTES LES GÉNÉRATIONS
Sa contribution inestimable à la compréhension des civilisations africaines, particulièrement à travers ses travaux en égyptologie, demeure une source d’inspiration intarissable pour les générations présentes et futures, a déclaré Aliou Sow
Dakar, 26 déc (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, a indiqué, mardi, que les travaux en égyptologie de l’historien sénégalais Cheikh Anta Diop demeure « une source d’inspiration intarissable pour les générations présentes et futures ».
S’exprimant lors d’un colloque international d’égyptologie organisé à Dakar, il a souligné que cette rencontre « revêt une signification exceptionnelle à plusieurs égards dont l’impact transcende le temps et l’espace ».
« Sa contribution inestimable à la compréhension des civilisations africaines, particulièrement à travers ses travaux en égyptologie, demeure une source d’inspiration intarissable pour les générations présentes et futures », a déclaré le professeur Aliou Sow.
« En organisant cet événement au sein du musée des Civilisations noires, a souligné Aliou Sow, nous célébrons également la symbiose entre la recherche académique et les expressions culturelles. »
Selon lui, « cette union symbolise la volonté commune de promouvoir l’excellence, la diversité et la coopération intellectuelle dans le domaine de l’égyptologie, partant des Civilisations noires de manière générale ».
Il estime que le Professeur Cheikh Anta DIOP a exploré plusieurs dimensions des sciences sociales et expérimentales pour aboutir à des « résultats exceptionnels » qui ont servi à replacer l’hégémonie de la civilisation africaine au cœur du processus de création continue de l’humanité.
Il rappelle que « ses recherches approfondies ont jeté une lumière nouvelle sur la richesse linguistique du continent, mettant en évidence la complexité et la profondeur des langues africaines, souvent négligées ou sous-estimées dans le contexte académique mondial ».
« Explorer l’état actuel de l’Egyptologie est d’une importance cruciale dans le contexte académique contemporain », a-t-il fait valoir. Il estime que « ces progrès permettent une compréhension plus approfondie des artefacts égyptiens, ouvrant de nouvelles perspectives sur la vie quotidienne, les croyances religieuses et les interactions sociales dans les civilisations anciennes’’.
Il ajoute que « l’Égyptologie d’aujourd’hui s’efforce de promouvoir une approche inclusive et globale de l’étude des civilisations égyptiennes, intégrant des perspectives variées et remettant en question les interprétations traditionnelles’’.
« Célébrer l’Afrique noire et la civilisation africaine, c’est célébrer la véritable place de l’Afrique dans le concert des nations, c’est également explorer l’Egyptologie et ce qui en découle comme conséquence et savoir irriguant du côté majestueux du continent africain », a-t-il dit.
Il est d’avis que sans nul doute « ce colloque offrira une plateforme privilégiée aux chercheurs, enseignants, et étudiants pour partager des connaissances novatrices, stimuler des débats éclairés et établir des liens fructueux au-delà des frontières académiques’’.
« Les échanges qui auront lieu au cours de ces journées contribueront indubitablement à l’enrichissement intellectuel de chacun, favorisant ainsi l’émergence de nouvelles perspectives et approches dans le domaine de l’égyptologie », a-t-il estimé.