90% DES EXPLOSIONS DE BONBONNES DE GAZ SONT CAUSÉES PAR LA MAUVAISE QUALITE DES BRÛLEURS
Selon Frédéric Kébé, chargé du Développement business de Oryx Gaz en Afrique de l’Ouest, 90% des cas sont causés par la mauvaise qualité des brûleurs
Ces derniers mois, on assiste souvent à des explosions de bonbonnes de gaz butane causant parfois des morts d’hommes. Selon Frédéric Kébé, chargé du Développement business de Oryx Gaz en Afrique de l’Ouest, 90% des cas sont causés par la mauvaise qualité des brûleurs.
90% des cas d’explosion de bonbonnes de gaz sont dus à la mauvaise qualité des brûleurs. La révélation a été faite par Frédéric Kébé, chargé du Développement business de Oryx Gaz en Afrique de l’Ouest. Il s’exprimait hier, mercredi 10 juillet 2024, lors d’une conférence de presse organisée en prélude de la 5ème West Africa LPG Expo, prévue les 18 et 19 juillet 2024 au Centre Expo de Dakar. «C’est vrai que ces derniers mois, il y a eu des accidents avec malheureusement mort d’hommes. Souvent, la qualité des bruleurs qui sont commercialisés sur le marché pose problème. Dans 90% des cas, les accidents de gaz qui nous sont remontés sont dus à la qualité des bruleurs. Les professionnels ont certes des actions à faire dans ce sens, mais l’Etat pourrait aider donc à ce que le consommateur puisse avoir ces bruleurs de qualité», indique-t-il.
Pour que le consommateur puisse utiliser sa bouteille de gaz en toute sécurité, il y a des critères à respecter par les professionnels du CPL. En effet, selon M. Kébé, le gaz n’est pas plus dangereux que les autres combustibles, si les règles professionnelles sont respectées. «Le premier défi, c’est la qualité des bouteilles qui entrent dans les foyers. Il y a différentes qualités de bouteilles sur le marché. Il faudrait donc acheter le meilleur matériel, conforme aux standards internationaux. Le deuxième critère de professionnalisation de notre filière et que nous sommes tenus de respecter, c’est les procédures de remplissage de bonbonnes», fait-il savoir.
Le troisième critère de sécurité, poursuit-il, c’est la capsule de garantie. «Chaque bouteille qui sort de l’usine est tenue d’avoir cette capsule rouge qui témoigne de l’intégrité de la bouteille et qui montre que la bouteille n’a pas subi une utilisation préalable ou un remplissage frauduleux ailleurs», a-t-il laissé entendre. Toujours dans la démarche de fournir au consommateur la meilleure bouteille et dans des conditions de sécurité, les professionnels du GPL ont le devoir de communiquer et de former. «La formation concerne d’abord nos personnels qui remplissent et qui entretiennent mais aussi nos partenaires contractants notamment les transporteurs des bouteilles de gaz jusqu’aux points de vente», insiste-t-il. Et enfin, Frédéric Kébé évoque les audits de sécurité de façon périodique en interne ainsi que les inspections au niveau des points de vente pour s’assurer que l’état initial est maintenu et respecté