C’EST PARTI POUR UNE NOUVELLE ANNEE SCOLAIRE
L’année scolaire 2024- 2025 a démarré hier, lundi 7 octobre avec l’ouverture des classes. Ils sont plus de quatre millions d’élèves à reprendre le chemin de l’école.
La rentrée des classes a eu lieu hier, lundi 7 octobre au Sénégal, marquant le début d’une nouvelle année scolaire. Occasion pour le ministre de l’Education nationale de faire une tournée dans quelques écoles de Dakar pour s’enquérir de son démarrage effectif dans les classes. Cette année encore, les défis à relever ne manquent pas pour une année scolaire apaisée.
L’année scolaire 2024- 2025 a démarré hier, lundi 7 octobre avec l’ouverture des classes. Ils sont plus de quatre millions d’élèves à reprendre le chemin de l’école. De leur côté comme prévu, le personnel administratif et les enseignants ont, eux, fait leur rentrée jeudi dernier. Si la rentrée est effective dans certains établissements, dans d’autres situées par exemple à Keur Massar ou encore à Matam, ce n’est pas encore le cas à cause des eaux de pluies. Depuis quelques semaines, c’est la course aux fournitures scolaires. Les marchés et les librairies papeteries sont pris d’assaut par des cohortes d’acheteurs. « Cette année encore, la rentrée scolaire a eu lieu dans un contexte économique difficile pour nous les parents d’élèves. La cherté nous oblige à mettre davantage la main à la poche pour cette rentrée alors que tout le monde sait que la vie est vraiment chère. Ce n’est pas facile », confie Madame Seck, parent d’élèves rencontrée au Rondpoint Liberté 6.
Comme chaque année, plusieurs défis sont à relever dans le secteur de l’éducation pour une année scolaire apaisée : la résorption du déficit d’enseignants, de salles de classe, de tables-bancs, les abris provisoires, entre autres. « Pour notre part, nous nous engageons de porter haut et partout où besoin sera, la voix des enseignantes et des enseignants pour une solution durable à la problématique de l'école et de l'enseignant qui se résume à : la résolution de la question des enseignants décisionnaires, la résorption du déficit d'enseignants, de manuels scolaires et de tables bancs, l'éradication d'abris provisoires, la formation des enseignants, ... », lit-on dans un communiqué du Syndicat des enseignants libres du Sénégal qui nous est parvenu. « Le Sels renouvelle son appel à une action urgente de solidarité au profit des enseignants décisionnaires et ce par le renforcement du dialogue social et la convocation dans les meilleurs délais de négociations sérieuses devant nous permettre d'adresser en profondeur la question des décisionnaires et le résiduel du protocole d'accord du 26 Février 2022 »,rapporte le communiqué.
Après sa visite dans les écoles comme le collège Mikado, le collège de la Cathédrale de Dakar hier, lundi, jour de rentrée scolaire, le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy s’est dit satisfait. « Nous sommes très satisfaits, les écoles sont prêtes et les enseignants sont au rendez-vous. Rappeler que malgré les départs massifs dans certaines régions cette année, nous avons eu à initier une approche extrêmement importante. C’est-à-dire que pour chaque région où il y a des départs de 200 à 300, le ministère a garanti le même nombre d’enseignants pour permettre l’effectivité du Ubbi Tay, Jang Tay », a-t-il. Et d’ajouter: « Rappeler qu’il y a encore des écoles dans certaines régions qui sont malheureusement dans des eaux et nous sommes en train d’y travailler ». Parlant des syndicats d’enseignants, Moustapha Guirassy a fait savoir qu’il encourage leur lutte pour le système et qu’il faut continuer l’exercice du dialogue.