IL FAUT REFORMER LES EXAMENS QUI SONT DEPRECIES DANS LE PAYS
Ahmadou Bamba Sakho, coordonnateur départemental du Mouvement national des enseignants patriotes (MONEP), s’est exprimé en marge de la cérémonie d’installation des MONEP des différentes communes du département de Saint-Louis
Le coordonnateur départemental du Mouvement national des enseignants patriotes (MONEP) affilié au Parti les Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) a plaidé hier pour une réforme des examens tels que le Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), le Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) et le Baccalauréat qui sont à son avis dépréciés.
Ahmadou Bamba Sakho s’est exprimé en marge de la cérémonie d’installation des MONEP des différentes communes du département de Saint-Louis. « Les examens sont en quelque sorte dépréciés car ils ne se passent pas comme il se doit. Il est temps de les réformer », a-t-il fait savoir.
Selon lui, le contrat de performance signé avec les Inspections d’Académie et les Inspections d’éducation et de formation (IEF) dans le cadre de l’organisation du BFEM ne reflètent pas la réalité du terrain. « Il peut arriver que pour les essais et autres examens blancs, un établissement obtienne un taux de 10 % et se retrouve par la suite avec un taux de 80 ou 100 % à l’examen », a-t-il expliqué.
M. Sakho a en effet qualifié cette situation de tromperie pour l’élève, pour le corps professoral et même pour l’État. C’est ainsi qu’il a préconisé à ce que les programmes scolaires soient débarrassés de tout ce qui est superflu pour l’élève afin que ce denier puisse réussir dans ses études. M. Sakho a également plaidé pour une école plus formative avec des possibilités pour l’apprenant de s’orienter très tôt vers des filières de formation qui peuvent aider au développement du pays.
S’agissant toujours de l’organisation de ces examens, le coordonnateur départemental du MONEP a plaidé pour que les enseignants déplacés soient payés d’avance et qu’ils puissent se prendre en charge au risque d’être à la merci des parents qui leur offrent le gite et le couvert en ces occasions.