KIX AFRIQUE 21 AU DÉFI DE LA QUALITÉ DE L’ÉDUCATION POUR TOUS
Le Centre régional Kix Afrique 21 a clôturé l’atelier régional de partage de connaissances et d’innovations dans le domaine de l’éducation, réunissant 21 pays d’Afrique avant-hier, jeudi 25 avril 2022 à Dakar.

Le Centre régional Kix Afrique 21 a clôturé l’atelier régional de partage de connaissances et d’innovations dans le domaine de l’éducation, réunissant 21 pays d’Afrique avant-hier, jeudi 25 avril 2022 à Dakar.
Une initiative conjointe du Partenariat Mondial pour l’Education (PME) et du Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI), visant à contribuer à l’amélioration de la qualité des apprentissages grâce à des politiques d’éducation pertinentes et efficaces.
Selon Anaclet Niamayoua, point focal Kix de la République du Congo, les quatre journées de travail ont permis de faire des échanges entre pays. Parmi ces derniers, il y en a qui sont un peu plus avancé dans le programme Kix, certains se trouvant à mi-parcours et d’autres au point de démarrage. «Il était important de repréciser les objectifs assignés et les résultats attendus», a-t-il avancé.
Avant de poursuivre : «vu que c’était la première réunion en présentiel, toutes les initiatives pensées et réfléchies visent à amener tous les pays à faible revenus, afin de partager les expériences entre partenaires pour améliorer leur système éducatif». Pour ce qui est des recommandations, il a fait savoir à ce niveau qu’elles font partie des difficultés rencontrées par les pays.
Mieux il ajoutera que, dans la mesure où ils sont dans une évaluation à mi-parcours, les grandes recommandations seraient que toutes les structures, les 21 pays se mettent au même niveau des objectifs fixés, «par exemple, la mise en place des équipes nationales de coordination du Kix, tout le monde doit être à ce niveau-là, et préparer ensuite des projets qui pourront être soumis à l’éligibilité du Partenariat Mondial pour l’Education», a-t-il renseigné.
Poursuivant sa communication, Anaclet Niamayoua a tenu à faire remarquer que les difficultés sont de plusieurs ordres. Pour lui la première difficulté était d’abord la compréhension ; ce qui est dictée en premier lieu dans cette activité est la communication et la sensibilisation. «Etant donné que c’est un nouveau projet, il fallait communiquer et sensibiliser, cela a eu un retard dans les pays ; d’où des difficultés de démarrage.
Par contre, certains pays comme le Sénégal ont bénéficié des avantages d’avoir des informations au moment opportun, mais d’autres sont en retard», a-t-il informé. Il a par ailleurs noté les défis à relever, en précisant que parmi les 21 pays faisant partie de l’atelier, 8 sont déjà éligibles, et les 13 pays restants doivent l’être également. «Le défi à relever est l’éligibilité de tous les 21 pays retenus par le Kix. Et les défis à relever au niveau de l’éducation sont multiformes et ces derniers dépendent de chaque pays. Les défis sont l’éducation pour tous, tout élève aura la possibilité de faire la lecture, d’écrire, et que tout le monde, ainsi que les enseignants, soient aussi qualifiés», a-t-il conclu.