LE NOUVEAU MINISTRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE S'ENGAGE À DES RÉFORMES URGENTES
Le nouveau ministre a souligné la nécessité de mener des réformes urgentes pour améliorer les conditions de travail des enseignants et la qualité de l'éducation des enfants...
Le nouveau ministre de l’Education nationale a rencontré les secrétaires généraux des syndicats de l’enseignement. Moustapha Guirassy a annoncé des «réformes urgentes nécessaires» pour améliorer les conditions de travail des enseignants et la qualité de l’éducation des enfants, d’après le compte rendu fait par l’Alliance du moyen-secondaire du Saemss et du Cusems.
Dans le souci de mieux s’imprégner des problèmes qui minent le secteur de l’Education nationale, le nouveau ministre a rencontré, lundi, les secrétaires généraux des syndicats. Une rencontre qui a eu lieu dans les sphères ministérielles de Diamniadio et qui marque un tournant significatif depuis sa prise de fonction à la tête du ministère. Dans un compte rendu signé par l’Alliance du moyen-secondaire du Saemss et du Cusems, Moustapha Guirassy a souligné son engagement à travailler de concert avec les acteurs clés du secteur éducatif. C’est ainsi qu’il a discuté, avec eux des «réformes urgentes nécessaires» pour améliorer les conditions de travail des enseignants et la qualité de l’éducation des enfants.
«En tant que partenaires sociaux du ministère, je vous invite à migrer d’un système éducatif, vers une ‘’société éducative’’ pour une école inclusive et performante», leur a-t- il dit. Selon le communiqué, il a, par la même occasion, rappelé aux syndicalistes, les objectifs qu’il s’est fixés dès sa nomination à la tête du ministère. Le successeur de Moussa Baldé s’est engagé également à faire de l’amélioration de l’éducation «une priorité absolue» de son mandat.
Pour leur part, les secrétaires généraux ont apprécié l’état du partenariat entre le ministère et les syndicats avant de déplorer le climat social délétère marqué par des crises récurrentes et l’absence de cadre de concertation permanent entre les partenaires sociaux.
«La léthargie du dispositif de dialogue social ainsi que le faible niveau d’implication des syndicats dans certaines activités phares du ministère» ont été décriés par les syndicats représentatifs. Sur le passif social, Ndongo Sarr, El Hadj Malick Youm et Cie sont largement revenus sur «les accords qui cristallisent l’espoir des enseignants du Sénégal et dont la matérialisation est indispensable à la trans- formation du secteur de l’éducation».