LE SAEMSS ET LE CUSEMS EXIGENT LE RETRAIT DE LA PROPOSITION DE LOI
Les syndicats enseignants aussi mettent en garde contre les conséquences de ce report de l’élection présidentielle. Le Saems et le Cusems dénoncent une «énième forfaiture».
Les syndicats enseignants aussi mettent en garde contre les conséquences de ce report de l’élection présidentielle. Le Saems et le Cusems dénoncent une «énième forfaiture».
Suite au report de l’élection présidentielle, le Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal (Saemss) et la Cadre unitaire des syndicats du moyen secondaire (Cusems) ont fait des sorties pour exprimer son désaccord.
Le Saemss qui condamne avec la dernière énergie la décision du président de la République Macky Sall, portant abrogation du décret n 2023-2283 du 29 novembre portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, «exige le retrait de la proposition de loi portant report de l’élection présidentielle». Selon El hadji Malick Youm et ses camarades du Saems, «cette décision unilatérale» du président Sall est une «énième forfaiture qui représente un recul démocratique sans précédent pour le Sénégal».
Ce syndicat estime que «cet acte illégal et anticonstitutionnel, qui risque de faire basculer le Sénégal dans une crise sociopolitique sans précédent aux conséquences pernicieuses pour notre pays, requiert de la part de toutes les forces vives de la nation un engagement et une détermination sans faille pour porter le combat pour le respect des principes de l’État de droit».
Le Saemss appelle ainsi «toutes les organisations professionnelles, celles de la société civile et les centrales à la mobilisation pour barrer la route aux fossoyeurs de la démocratie en veillant au strict respect du calendrier républicain».
Le Cusems aussi considère que «cette décision, anticonstitutionnelle, confirme la dérive liberticide observée depuis quelques années». Ndongo Sarr et Cie d’ajouter : «Le Cusems condamne vigoureusement cette forfaiture lourde de dangers pour notre pays, totalement inacceptable et que ses auteurs tentent maladroitement de justifier par un prétexte à la légèreté sidérante. Le Président de la République qui, en recevant les recalés du parrainage, clamait l’impossibilité de revenir sur la décision du Conseil constitutionnel et les invitait à s’y conformer ne devrait point, en tant que clé de voûte des institutions, passer outre.».