REPRESENTATIVITE DES FEMMES, ONUFEMME SATISFAIT DE L'AUDIT DU MINISTERE DE L'INTERIEUR
Le Sénégal est une bonne école en Afrique dans le domaine de l’institutionnalisation du genre dans les politiques publiques. C’est ce qu’assure la Directrice régionale d’ONUFEMMES en Afrique de l’Ouest et du centre, Oulimata Sarr
Le Sénégal est une bonne école en Afrique dans le domaine de l’institutionnalisation du genre dans les politiques publiques. C’est ce qu’assure la Directrice régionale d’ONUFEMMES en Afrique de l’Ouest et du centre, Oulimata Sarr, qui a assisté à l’atelier de restitution de l’audit genre du ministère de l’Intérieur. Elle a magnifié la représentativité des femmes dans ce département que dirige, Antoine Félix Diome. « Le Sénégal a réussi le pari d’avoir une représentativité des femmes dans les sphères de décision dont l’Assemblée nationale », a-t-elle souligné ce vendredi.
Au niveau du ministère de l’Intérieur, la DAGE est dirigée par une femme. Dans cette direction également, 25% des membres de l’équipe sont des femmes. Elles sont, par ailleurs, majoritaires dans les postes de coordination et d’assistance. Au niveau du Secrétariat général, il y a 4 femmes chefs de service, soit 55%.
Cette représentativité des femmes est également visible dans l’administration territoriale. L’audit genre initié par l’ONU Femmes a souligné la présence d’une femme gouverneur, qui officie dans la région de Fatick, mais aussi de 9 femmes adjointes gouverneur contre 19 hommes.
Dans les départements, on enregistre 4 femmes préfets contre 41 hommes. « Il me plaît de rappeler que la prise en charge des besoins spécifiques des femmes et des filles est d’une importance capitale dans les réponses de l’Etat pour améliorer les conditions de vie des populations, mais également assurer la sécurité des personnes et des biens. En effet, les femmes et les filles représentent plus de 50% de la population et en constituent donc la majorité. S’inscrire ainsi dans une trajectoire d’émergence signifie prendre en compte les besoins spécifiques de chaque groupe social dans la mise en œuvre des politiques publiques », a déclaré le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, qui a présidé la cérémonie de restitution.
Il a également rappelé « l’augmentation du nombre des femmes dans les corps traditionnellement dédiés aux hommes, notamment la police, les sapeurs-pompiers, l’administration territoriale. Ce qui constitue une avancée notable à saluer ».