LA SITUATION HUMANITAIRE A GAZA EST UNE SOUILLURE MORALE POUR NOUS TOUS
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a réitéré mercredi son appel à un cessez-le-feu dans la Bande de Gaza, car la situation humanitaire dans l'enclave palestinienne est « une souillure morale pour nous tous ».
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a réitéré mercredi son appel à un cessez-le-feu dans la Bande de Gaza, car la situation humanitaire dans l'enclave palestinienne est « une souillure morale pour nous tous ».
Dans un communiqué lu par son chef de cabinet, Courtenay Rattray, Antonio Guterres a souligné la nécessité d'un cessez-le-feu humanitaire immédiat et de la libération inconditionnelle de tous les prisonniers.
Cette déclaration a été lue lors d'une réunion sur le Moyen-Orient présidée par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
Guterres a souligné que les pourparlers menés sous l'égide de l'Egypte, du Qatar et des Etats-Unis pour parvenir à un accord sur la libération des prisonniers et l'instauration d'un cessez-le-feu se poursuivent, faisant état de quelques progrès.
« Les parties doivent parvenir à un tel accord sans délai. La situation humanitaire à Gaza est une souillure morale pour nous tous », a déclaré le Secrétaire général des Nations unies.
Celui-ci a mis en garde contre le fait que le système d'aide humanitaire à Gaza est proche de l'effondrement et que l'ordre public est en train de s'effondrer.
En ce qui concerne la Cisjordanie, le chef de l'ONU a déclaré que le territoire et Jérusalem-Est sont confrontés à des conditions alarmantes.
« Des niveaux élevés de violence persistent, notamment de la part des forces de sécurité israéliennes, des colons et des groupes armés palestiniens », a déclaré António Guterres.
Il a également insisté sur la nécessité de mettre fin au conflit et de trouver une solution pour mettre fin à l'occupation israélienne. « Cette terrible guerre doit cesser », a déclaré António Guterres.
Et de conclure : « Nous devons nous recentrer sur la recherche d'une solution politique qui mette fin à l'occupation et règle le conflit conformément au droit international et aux résolutions pertinentes des Nations Unies ».
Faisant fi des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies exigeant un cessez-le-feu immédiat, Israël s'est attiré les foudres de la communauté internationale en poursuivant son offensive brutale contre Gaza depuis le 7 octobre 2023.
Plus de 38 700 Palestiniens ont été tués depuis lors, principalement des femmes et des enfants, tandis que quelque 89 000 autres ont été blessés, selon les autorités sanitaires locales.
Après plus de neuf mois d'attaques israéliennes, de vastes étendues de Gaza sont réduites à l'état de ruines en raison d'un blocus paralysant qui prive les habitants de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments.
Israël est poursuivi pour "crime de génocide" devant la Cour internationale de justice, dont la dernière ordonnance lui a enjoint de mettre immédiatement fin à son opération militaire à Rafah, où plus d'un million de Palestiniens avaient trouvé refuge avant l'invasion de la ville le 6 mai.