LES REACTIONS POLITIQUES SE MULTIPLIENT APRES LA FUITE DU PROJET DE CONSTITUTION
Au Gabon, les réactions se multiplient après la fuite du projet de constitution sur les réseaux sociaux. Les partisans des militaires au pouvoir annoncent qu’ils feront campagne pour le « oui » en vue du référendum constitutionnel prévu avant la fin de l’
Au Gabon, les réactions se multiplient après la fuite du projet de constitution sur les réseaux sociaux. Les partisans des militaires au pouvoir annoncent qu’ils feront campagne pour le « oui » en vue du référendum constitutionnel prévu avant la fin de l’année.
Le texte propose notamment un mandat de 7 ans renouvelable une fois et fixe l’âge des candidats à la présidentielle entre 35 et 70 ans. Beaucoup d'autres estiment que ce projet, taillé sur mesure pour le général Oligui Nguéma, cherche à instaurer une dictature à la tête de l’État, et appellent à voter « non »...Le projet propose la suppression du poste de Premier ministre.
Emmanuel Edou Eyene, président de l'Alliance patriotique, parti fondé par Raymond Ndong Sima, pourrait lui aussi appeler à voter en faveur du projet : « Ce qui est important pour les Gabonais, ce n’est pas seulement le poste de Premier ministre. Nous allons appeler à voter pour un projet qui aurait été approuvé par le Parlement gabonais. »
Opposant depuis l’époque d’Omar Bongo, Pierre Claver Maganga Moussavou qui a fait plusieurs incursions au gouvernement, affirme qu’il battra campagne pour le non, si ce projet est validé en l’état par le Parlement : « On ne peut pas dire oui à une loi taillée pour le président Oligui, qui veut être le seul candidat et pour une dictature assurée et féroce. »
Avant le référendum prévu d’ici fin 2024, le projet de constitution doit d’abord être évalué par le Parlement.