JUSTICE ET LA POLITIQUE À LA UNE DES QUOTIDIENS
Les réactions du chef de l’Etat et du Premier président de la Cour suprême sur les attaques contre la justice et les parrainages sont les principaux sujets abordés par les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Les réactions du chef de l’Etat et du Premier président de la Cour suprême sur les attaques contre la justice et les parrainages sont les principaux sujets abordés par les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Lors de la cérémonie de rentrée solennelle des cours et tribunaux, mardi, "le Premier président de la Cour suprême, Mamadou Badio Camara, a déploré +les menaces à peine voilées+ sur les magistrats et s’expliqué sur la célérité d’un dossier avant de recevoir le soutien du chef de l’Etat, Macky Sall", rapporte Enquête qui affiche à sa Une : "Discrédit de l’institution judicaire, le coup de semonce de Macky Sall".
"L’adresse s’est voulue solennelle. Mais tout le monde a compris que le Premier président de la Cour suprême réagissait aux vives critiques qui ont déploré la célérité avec laquelle l’affaire de la Caisse d’avance de la mairie de Dakar a été traitée", selon le journal.
La publication ajoute que le président de la République a assuré que "l’Etat prendra toutes les mesures qu’impose la situation pour la défense des magistrats de tous les ordres, puisque notre justice a connu des épisodes douloureux et l’Etat n’attendra pas, face aux menaces, pour réagir. Force restera à la loi".
Vox Populi se fait également écho des déclarations du Premier président de la Cour suprême qui soutient : "Les magistrats sauront résister aux pressions et intimidations". Le président de la République a promis aux magistrats "la protection de l’Etat".
Pour L’As, "Macky Sall (se fait) l’avocat des magistrats" et écrit : "(….) Le président de la République a menacé de ses foudres tous ceux qui formulent des +critiques fallacieuses et perpétuelles+ sur la magistrature".
Sur le même sujet, Source A souligne : "Macky Sall attaque ; Badio Camara bande les muscles", tandis que pour Sud Quotidien, "Macky Sall et Mamadou Badio Camara sont les boucliers des magistrats".
Dans le cadre de la vérification des parrainages pour la présidentielle de février, Vox populi signale que El Hadji Malick Gackou "rejoint les 19 recalés" et qu’il ne reste plus que 7 pour la candidature. Selon le journal, Macky Sall, Ousmane Sonko, Pr Issa Sall, Madické Niang, Karim Wade, Khalifa Sall et Idrissa Seck "seront édifiés sur leur sort le 20 janvier", date de publication de la liste officielle des candidats au scrutin.
Sud Quotidien écrit à ce propos, "Idrissa Seck et Madické Niang passent, Gakou à la trappe". Les trois étaient devant le Constitutionnel mardi pour procéder à la régularisation de leurs parrainages. Malick Gakou, leader du Grand Parti n’a pas réussi l’exercice.
Source A explique le comptage des parrainages par le Conseil constitutionnel et écrit : "(….) le fichier sur la base duquel a travaillé le Conseil constitutionnel était à la disposition des 47 listes ayant pris part aux dernières élections législatives. Exception faite aux 478 mille électeurs qui ont fait l’objet de nouvelles inscriptions, de modifications, entre autres".
"Le Conseil constitutionnel, s’est montré intransigeant à l’endroit des doublons internes, car il les a qualifiés purement et simplement de tricherie. Autre élément déterminant : la conformité entre le numéro d’électeur (9 chiffres) et celui de la CEDEAO (14 chiffres) a beaucoup contribué à (l’élimination) des candidats", selon Source A.