LA PRÉSIDENTIELLE ET L’INAUGURATION DU TER EN EXERGUE
La liste provisoire des candidats autorisés à participer à la présidentielle du 24 février prochain fait partie des sujets les plus en exergue dans les quotidiens, l’inauguration du Train express régional (TER) n’étant pas non plus.
La publication, par le Conseil constitutionnel, de la liste provisoire des candidats autorisés à participer à la présidentielle du 24 février prochain fait partie des sujets les plus en exergue dans les quotidiens parvenus mardi à l’APS, l’inauguration du Train express régional (TER) n’étant pas non plus en reste.
Au finish, "seules les candidatures provisoires de Macky Sall, Issa Sall, Idrissa Seck, Ousmane Sonko et Me Madické Niang ont été validées. Khalifa Sall Karim Wade, qui avaient franchi l’étape de la collecte des parrainages, ont été finalement recalés", note Libération.
Khalifa Sall, l’ex-maire de Dakar, et l’ancien ministre d’Etat Karim Wade sont "hors course !", s’exclame Sud Quotidien, évoquant la liste provisoire de 5 candidats retenus pour briguer les suffrages des Sénégalais lors de cette prochaine consultation électorale.
MM. Sall et Wade ont été "recalés pour leur condamnation" à des peines d’emprisonnement de "plus de 5 ans de prison ferme. Ce qui leur aurait fait perdre leur qualité d’électeur, conformément aux articles L27, L31, et L57 du Code électoral", explique Sud Quotidien.
Khalifa Sall a été condamné à 5 ans de prison pour notamment escroquerie sur deniers publics, Karim Wade à 6 ans pour enrichissement illicite. Ils étaient considérés comme faisant partie des candidats déclarés les plus en vue de l’opposition pour la prochaine présidentielle.
"Les deux K réglés !", mais Khalifa Sall et Karim Wade "ont 48 heures pour déposer leurs recours en attendant la publication de la liste définitive des candidats le 20 janvier prochain", relève le quotidien L’As.
"Le Conseil constitutionnel recale Karim Wade pour absence d’inscription sur le fichier électoral et Khalifa Sall pour sa condamnation définitive" dans l’affaire dite de la "caisse d’avance" de la mairie de Dakar, avance pour sa part Vox Populi.
Le journal, se demandant à qui va profiter l’élimination de Karim Wade et Khalifa Sall, fait observer que l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, leader de Rewmi, et Ousmane Sonko, de PASTEF, dont les candidatures ont été validées, "sont à l’affût pour récolter les fruits des dégâts collatéraux de la décision des 7 sages".
"2 K à terre". Khalifa Sall et Karim perdus par leur dossier judiciaire", renchérit le journal Le Quotidien. Selon Le Témoin, par cette décision, les "sages" du Conseil constitutionnel "confirment le +prophète+....Mahammad !".
Le journal de rappeler que l’actuel Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne "avait soutenu qu’il n’y aurait pas plus de cinq candidats" à la présidentielle. "A l’arrivée, le Conseil constitutionnel a qualifié effectivement...cinq candidats. Une prophétie qui s’est donc réalisée !"
"L’hécatombe !", souligne à sa Une le quotidien Tribune, Enquête s’évertuant, en ce qui le concerne, à mettre en exergue les "bizarreries incommensurables" de certains dossiers de candidature, au-delà des "accusations", "supputations" et "vociférations".
Malick Gackou, par exemple, "dépose 67.842 parrains au lieu de 66.820, soit 1.022 de plus". "A la place d’une attestation du directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, Serigne Mansour Sy a déposé la photocopie du chèque" de la caution, détaille Enquête.
Le Témoin quotidien fait état de "manifs sporadiques à Dakar et Guédiawaye après l’invalidation des candidatures de Karim Wade et Khalifa Sall".
L’Observateur parle d’affrontements "contre les forces de l’ordre", affichant : "L’opposition en ordre de bataille". Walfquotidien s’inscrit dans la même perspective. "Branle-bas de combat contre la décision des 7 sages", titre le journal.
En plus de ce sujet relatif à la prochaine présidentielle, les quotidiens reviennent dans leur livraison du jour sur l’inauguration officielle du Train express régional (TER) devant relier Dakar au nouvel aéroport de Diamniadio.
Cet ouvrage a été officiellement réceptionné par le président de la République, lundi soir, en attendant son "démarrage effectif" dans les prochains jours.
"Macky met pieds à Ter", peut-on ainsi lire à la Une de l’Observateur, citant Macky Sall : "Il y a eu beaucoup de manipulations, mais elles ne peuvent nous arrêter".
Un "Ter en chantier", signale Vox Populi. "Le chef de l’Etat confirme que le train qui a coûté 656 milliards de francs CFA ne sera mis en service que dans quelques mois, avec l’achèvement des travaux", écrit le même journal.
"Comme Wade avec l’AIBD", l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass, Macky Sall "roule sur un ouvrage pas encore opérationnel", indique Walfquotidien.
"Macky dans les habits de l’Enchanteur Merlin", estime Le Témoin quotidien. C’est que de l’avis du quotidien L’As, le président Sall est "dans le train de la présidentielle".
Il reste que la réception du TER "ne marque pas la fin du calvaire des populations vivant dans les zones traversées par le train. Elles doivent encore supporter les travers d’un projet d’une telle envergure réalisée au cœur des habitations", écrit Le Quotidien.
Toutefois, Macky Sall "rassure les impactés" (Enquête) et annonce 50 milliards de francs CFA pour le dédommagement des populations concernées, rapporte Sud Quotidien.