CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE JEUDI 17 OCTOBRE 2024
Baadoolo - Yaa teey moo gueun yaa tey !
Attention ! C’est comme ça que commence l’arrogance. Cette affaire Aser agace le pouvoir, ça se comprend. Au nom de la «loi» Jub-Jubeul-Jubbanti devant un cas présumé de Jubeudi. Mais c’est plus simple de clarifier tous ces soupçons. Abass Fall a le droit de porter plainte s’il s’estime diffamé. Mais Maïmouna Dièye n’a pas le droit de nous ramener au passé des régimes précédents. Yaa tey moom dafa teel. Yaa teey c’était mieux ! Aser, na leer ni lampe yi. Si l’Arcop suspend la… suspension du marché.
Rémunération pour copie privée Diomaye réalise le rêve des artistes
Chose promise. Chose due. Le Conseil des ministres de ce mercredi a adopté le Projet de décret portant collecte de la rémunération pour copie privée. Un pas de géant vers l’application de cette revendication des artistes. Une des promesses des nouvelles autorités aussi. Lors de sa prise de contact avec les artistes et la Sodav, la ministre de la Jeunesse, des sports et de la culture avait indiqué que c’était la priorité du nouveau régime. «Soyez rassurés à propos de cette question de copie privée, on a bien compris le message. Nous, le président de la République, le gouvernement, avec à sa tête le Premier ministre, comptons entrer dans l’histoire du monde des arts. Et nous savons qu’avec cette mesure-là, nous entrerons dans l’histoire du monde des arts à jamais», avait dit Khady Diène Gaye en mai dernier.
Financement de sa campagne Sonko fixe au moins 1 million aux ministres, Dg et autres
Ousmane Sonko a lancé sa campagne avant l’heure. Dans un live hier, la tête de liste de Pastef a annoncé une «démonstration de force», ce samedi, au Dakar Arena pour une cérémonie de levée de fonds de financement de sa campagne. Minimum de 1 million aux responsables dans les fonctions électives et nominatives. Et le reste selon leurs capacités. Il a par ailleurs indiqué qu’ils ont besoin de majorité qualifiée aux Législatives pour pouvoir dérouler leur politique. Notamment la reddition des comptes avec l’installation de la Haute cour de justice pour les anciens ministres qui seront visées par des poursuites judiciaires.
Non-paiement des bourses, diminution du montant… Les étudiants de l’Ucad en colère
Le ton est révélateur de la colère. «On n’a rien à comprendre !», a répondu le Collectif des listes syndicales de la Faculté des sciences juridiques et politiques (Fsjp). Ces étudiants se désolent, en effet, de «la démarche» du ministre de l’Enseignement supérieur qui, «sans concertation aucune, a diminué le montant de la bourse de plusieurs étudiants». Ils soulignent que «certains même sont restés une année sans percevoir de bourse, une première dans l’histoire de notre pays». Les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de dénoncer : «C’est une inégalité notoire car au moment où vous privez les étudiants de leurs bourses, vos salaires sont payés ainsi que ceux d’autres fonctionnaires. Donc la thèse qu’il a avancée, estimant que le pays n’a pas d’argent, n’est pas fondée. L’étudiant n’a que sa bourse pour subvenir à ses besoins d’hébergements, de restaurations et de recherches. Le collectif appelle le ministre à revoir sa décision dans les plus bref délais. Tous les moyens de lutte seront usés pour obtenir la satisfaction de cette revendication.»
Une dame tuée dans un appartement à Ngor 2 prostituées et un client arrêtés
Alors que l’affaire du danseur Aziz Dabala n’a pas encore fini de livrer tous ses secrets, un autre meurtre a été signalé, ce mercredi, à Ngor. Une dame a été tuée dans un appartement dans la nuit du mardi à mercredi, vers les coups de 3 heures du matin. Cependant, le présumé meurtrier a été trahi par les caméras de surveillance installées aux alentours qui ont capté la scène du crame. Selon Seneweb l’enquête a révélé que la victime serait une travailleuse de nuit retrouvée morte, à moitié nue dans son appartement à Ngor. Les gendarmes de la brigade de recherches de Faidherbe ont arrêté trois suspects : deux prostituées (D. Sow et M. Sy) et le client A. Diop considéré comme le principal suspect. Le trio incriminé a été placé en garde à vue pour nécessité d’enquête
Crises dans les universités publiques Le Saes tire la sonnette d’alarme
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) alerte l’opinion publique sur la situation alarmante des universités publiques. Dans un communiqué, il constate que «malgré les efforts fournis par les enseignants pour rétablir une année académique normale après les interruptions dues aux crises socio-politiques de 2021, 2023 et 2024, les universités restent en proie à de graves dysfonctionnements». Et parmi les problèmes soulevés, figurent «l’abandon de chantiers, des effectifs d’étudiants pléthoriques, ainsi que des ressources financières limitées, qui empêchent les institutions de fonctionner correctement». Le Saes dénonce également «l’ouverture tardive des campus sociaux et la situation des bacheliers de 2024 qui frappent aux portes des universités publiques pour l’année 2024o-2025, au moment où l’essentiel des universités peinent à boucler le premier semestre de l’année dernière». Après avoir déploré les budgets «insuffisants» alloués aux universités, le syndicat appelle ses membres à une «mobilisation générale» et avertit le gouvernement contre tout retard dans le paiement des salaires.
Mbaye Sarr, Sg du Sadef, sur la demande de Pm aux syndicalistes «La patience a atteint ses limites»
Le Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (Sadef) réagit à la demande du Premier ministre aux syndicats de faire preuve de compréhension dans leurs revendications. «Nous savons patienter et avons patienté. C’est pourquoi nous avons accordé un temps de grâce au gouvernement, mais aujourd’hui la patience a atteint ses limites car après la présentation du référentiel Sénégal 2050, on nous parle entre autres d’un nouveau modèle de développement. Et cela fait appel nécessairement à un changement de paradigme », a dit le Sg dudit syndicat, Mbaye Sarr. Qui rappelle que le régime de Macky Sall aussi avait «comme jeu favori le dilatoire». Il estime qu’avec ce nouvel agenda, les syndicats doivent avoir un «nouveau souffle» dans le monde du travail, surtout chez les enseignants. Il a cependant saluer «l’approche inclusive et participative du nouveau gouvernement pour un Sénégal juste».