LE NOUVEAU REFERENTIEL DES POLITIQUES PUBLIQUES A LA UNE DE LA PRESSE
Les quotidiens de ce mardi reviennent très largement sur le document de politique nationale de développement élaboré par le nouveau pouvoir et présenté la veille à Dakar, au cours d’une rencontre présidée par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.
Dakar, 15 oct (APS) – Les quotidiens reviennent très largement mardi sur le document de politique nationale de développement élaboré par le nouveau pouvoir et présenté la veille à Dakar, au cours d’une rencontre présidée par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.
Intitulé “Sénégal 2050 : Agenda national de transformation”, le nouveau référentiel des politiques publiques au Sénégal “repose sur une vision endogène, claire, cohérente, ambitieuse et assumée”, affirme le président de la République dont les propos rapportés par le quotidien Les Echos.
“Cet agenda de transformation symbolise le redressement du pays et l’accélération de son développement endogène et durable”, explique-t-il dans d’autres déclarations reprises par le quotidien Vox Populi à sa une.
Le journal évoque dans le même temps un “défi phénoménal” que ce nouveau document doit aider à relever sur 25 ans, à savoir “accompagner près de 10 millions de jeunes à la recherche d’un premier travail”.
Vox Populi revient sur différentes autres propositions contenues dans le nouveau document, relativement aux pôles économiques, au désenclavement, à l’agriculture, au numérique, au tourisme, à la santé, à l’éducation et à la formation, parmi d’autres secteurs de la vie économique et sociale du pays.
“Consolider durablement une nation solidaire et résiliente”
La nouvelle vision “se veut la déclinaison stratégique du ‘PROJET’ de Pastef qui a fait élire le président Faye, explique le quotidien L’info, ajoutant que le nouveau référentiel ”repose sur 4 axes et la mise en place de 8 pôles de développement à travers le pays”.
“A l’horizon 2050, rapporte L’info, les nouvelles autorités promettent un Sénégal fortement transformé et un pays souverain, juste, avec une prospérité équitablement répartie”.
Selon Le Soleil, le gouvernement attend de ce document de politique de développement une croissance économique entre 6,5 et 7% sur la période 2025-2029, le revenu par habitant devant “passer de 1660 dollars à 2.480 dollars”, au cours de la même période.
Sud Quotidien, citant le président de la République, note que l’ambition de ce nouveau document de politique de développement est de “consolider durablement une nation solidaire, résiliente et résolument ancrée dans la modernité, le progrès et le bien-être…”.
“Bougane efface tout”
Sauf que tout le monde ne semble pas être de cet avis. “Contrairement au président Bassirou Diomaye Faye et au Premier ministre Ousmane Sonko qui ont vanté les qualités intrinsèques du document référentiel ‘Sénégal Vision 2050’, le président de Gueum Sa Bopp Les Jambars pense que c’est de la poudre aux yeux”, écrit le quotidien Tribune.
“Du plagiat du PSE avec les mêmes hommes au décalage de la vision en passant par la véracité des chiffres avancés par le PM, les déclinaisons quinquennales et décennales et la bonne gouvernance sans oublier la suppression de la subvention de l’énergie […], Bougane Guèye Dany taille en pièces les arguments avancés par le nouveau régime”, ajoute le même journal.
“Diomaye dessine les contours, Bougane efface tout”, affiche Source A. L’Observateur, de son côté, revient sur des aspects moins consensuels de l’ambition déclinée par les autorités, comme la situation difficile des finances publiques, rapportée aux ambitions du gouvernement.
Sur ce point précisément, le journal relève que le Premier ministre a demandé “un temps de grâce aux syndicats”, sauf que les organisations interrogées par L’Observateur ne semblent pas très disposés à répondre favorablement à cet appel.
Walfquotidien juge que que la présentation de le nouveau référentiel des politiques publiques du Sénégal ”vise surtout à remobiliser les troupes”, en perspective des législatives anticipées du 17 novembre prochain.
“Tous les moyens sont bons pour maintenir la flamme allumée”, à moins de deux semaines du démarrage de la campagne électorale, écrit le journal.