LES PIQUES DE L'AS
Inondations à Keur Massar
Revoilà les inondations dans la banlieue. A Keur Massar Sud, les quartiers Camille Basse, Unités 03 et 05, Hamdallaye, Baye Niass et Madiabel Diop sont actuellement dans les eaux. Le délégué du quartier de Madiabel Diop, Omar Faye, appelle les autorités à leur venir en aide pour évacuer les eaux pluviales avant l’érection de canaux. A la Cité Camille Basse, plusieurs maisons sont inondées. Les populations des quartiers Médina Gana Sarr, Taiba 02 , Cité Marine pataugent. A Pikine Guinaw rails Nord, les quartiers Mango Dji, Jokko et environs sont envahis par les eaux. Les chantiers du train express régional sont actuellement inondés. Les eaux n’ont pas épargné certains axes routiers comme la station Yeumbeul en allant vers Malika mais aussi Bountou Pikine.
Colère des politiques contre la police à Tambacounda
A Tambacounda, on soupçonne le gouvernement de vouloir trier les listes en perspective des élections législatives. Pour cause, à la police, on exige la présence physique de la personne pour légaliser sa carte d’identité. Ce qui est en train de porter préjudice aux candidats à la députation. En fait, les délais ne permettent pas à certains candidats engagés dans la confection des listes d’aller à la police pour légaliser leurs cartes d’identité. En tout cas, tout le monde est exaspéré puisque c’est la première fois qu’on exige cela. Certains états-majors politiques dénoncent cette pratique.
Découverte du corps d’un petit garçon à Keur Aly Codé
Le corps d’un jeune garçon a été découvert dans les eaux stagnantes de « l’usine de traitement des déchets du Sonaged ». Alertés, les sapeurs-pompiers se sont dépêchés sur les lieux pour extraire le corps. D’ailleurs ce drame a provoqué la colère des populations de Keur Aly Codé qui, selon Aly Ba, se sont opposées à l’implantation de cette usine dans leur bourgade. Les habitants de Keur Aly Codé ont invité les autorités à trouver une solution le plus rapidement possible avant qu’il n’y ait un autre drame de ce genre. Rappelons qu’en 2019, 3 jeunes filles âgées de 12 ans avaient perdu la vie sur le même site et dans les mêmes circonstances. Lat Diop sous mandat de dépôt L’ancien Directeur général de la Lonase, Lat Diop séjourne désormais à la prison de Rebeuss. Il a été placé sous mandat de dépôt hier. Il est poursuivi pour extorsion de fonds, détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux.
Persécution de la communauté sénégalaise à Marrakech
Nos compatriotes vivant au Maroc sont persécutés par les forces de l’ordre. En fait, la communauté sénégalaise, particulièrement le Dahira Fathul Ghaffar regroupant la communauté mouride au Maroc (association reconnue par le Droit Marocain) exprime sa profonde préoccupation face à une situation alarmante concernant nos compatriotes à Marrakech. Dans un communiqué reçu à «L’As », elle souligne avoir été informée que des ressortissants sénégalais résidant dans cette ville font l'objet de contrôles fréquents par les autorités marocaines. En cas de non-présentation d'une carte de séjour valide, ou un cachet d'entrée de moins de 3 mois sur le territoire, ils sont interpellés et placés dans des centres en attente de mesures d'expulsion. Ces événements, qui semblent s'être intensifiés ces dernières semaines ont engendré un climat général de peur et d'insécurité au sein de la communauté sénégalaise au Maroc, renseigne la même source. Selon l'association, ces pratiques, qui entachent les relations fraternelles et cordiales entre le Maroc et le Sénégal sont regrettables. Elle appelle les autorités sénégalaises à prendre les mesures nécessaires pour apaiser cette situation en concertation avec leurs homologues marocains. Il est crucial, à leurs yeux, que les droits de nos compatriotes soient pleinement respectés. Elle encourage les autorités marocaines à privilégier le dialogue et à renforcer les mécanismes d'intégration des résidents étrangers au Maroc, afin d'éviter tout incident susceptible d'affecter les relations amicales et fraternelles entre les deux nations. L’association est disposée à participer à la médiation.
La plateforme Addu Jamm (AJ) en course pour les législatives
En prélude aux élections législatives anticipées, la plateforme Addu Jamm (AJ) a fait face à la presse pour présenter sa liste. Dirigée par l’Agropasteur Amar Yaya Sall, la liste «Addu Jamm» (AJ) ambitionne de militer pour un Sénégal de paix avec un débat citoyen serein sur notre société et sur le continent. Amar Yaya Sall et Cie promettent aussi d'œuvrer pour un Sénégal en paix où l'intérêt collectif est au cœur de l'activité politique, où la citoyenneté est portée par chaque sénégalais avec une garantie de l'Etat. Ils s'engagent à faire des propositions sur, notamment la question de l'émigration clandestine, le chômage des jeunes entre autres. Ils appellent les compatriotes à soutenir leur liste qui reflète le Sénégal dans sa diversité enrichissante. Amar Yaya Sall invite les Sénégalais à élire des députés qui seront au service du peuple.
Canal+ acte sa rentrée 2024-2025
La chaîne du bouquet Canal+ a acté sa rentrée 2024-2025. Sur cette tribune, le directeur de Cinekap Oumar Sall a invité le chargé d’acquisition et responsable de production de Canal+ Sénégal, Djiby Ba à intégrer le cinéma dans les programmes de la chaîne dédiée aux séries sénégalaises. Pour lui, on est à l’ère du transmédia où la télévision et le cinéma se recouvrent. Il invite ainsi les responsables du bouquet à acheter les droits de diffusion pour projeter les films notamment des jeunes cinéastes qui démarrent leur carrière par le format court avant de se lancer dans des productions de longs métrages ou des séries. La télévision doit, selon M. Sall, accomplir sa mission d’accompagnement des cinéastes en investissant, comme indiqué dans les cahiers de charges, dans la coproduction de films cinématographiques, des acquisitions et en pré achetant les productions. La télévision doit donc aller au-delà du stock de flux. Il indique que son entité pilotant le programme de formation « Up court » a permis de former cent jeunes cinéastes dont 77 sont des auteurs réalisateurs. La Directeur général de Canal+ Sénégal, Fatou Bâ, estime le financement annuel de la chaîne française à plus de deux milliards dans des productions de séries. Le directeur de production Djiby Ba a, lui, diffusé le programme 2024-2025 des séries qui seront diffusées sur le petit écran de Sunu Yeuf.
Le maire de Mboss soutient Pastef
Le tandem Diomaye-Sonko continue de bénéficier des soutiens en perspective des élections législatives. Le maire de Mboss, par ailleurs président du mouvement alternatif pour la rénovation et la citoyenneté (MARC) Modou Diop Guène a pris cette décision à l'issue de la réunion du bureau politique dudit mouvement. D'après l'édile de Mboss, les responsables départementaux, le mouvement des femmes, la convention des jeunes, les autorités religieuses, les représentants de la diaspora et l'ensemble des militants et sympathisants de MARC ont décidé de soutenir la liste du Pastef pour une victoire éclatante aux prochaines élections législatives pour donner au Président Diomaye une majorité à l'Assemblée nationale afin réaliser le projet de transformation systémique tant attendu par les Sénégalais.
Deux ans de prison ferme requis contre Vieux Ka
Âgé à peine de 22 ans, Vieux Ka encourt deux années de prison ferme pour les chefs de cession et d'offre de drogue. Il aurait pu être jugé devant la Chambre criminelle du tribunal de grande instance de Diourbel parce que tous les éléments du dossier le concernant militent en ce sens, mais Vieux Ka a finalement comparu hier jeudi 26 septembre devant le tribunal des flagrants délits de Diourbel. Arrêté le 24 août dernier à Touba alors qu'il détenait par devers lui deux kilogrammes de Yamba (chanvre indien), Vieux Ka, un chômeur de vingt-deux ans, est poursuivi non pas pour le crime de trafic de drogue, mais plutôt pour les délits d'offre et de cession de chanvre indien. C'est lors d'une banale opération de sécurisation entreprise par les forces de défense et de sécurité qu'un véhicule de transport en commun qu’il a été interpellé avec 2 kg. Devant les enquêteurs, ce natif de Daara Djolof a expliqué qu'il s'était procuré la drogue à campement Nguékokh et voulait rallier Touba et ensuite Daara Djolof. Mais face au juge, hier jeudi, le prévenu a fait volte-face en revenant sur ses déclarations faites à l'enquête. Il a juré qu'il ne détenait sur lui que quelques grammes de chanvre indien destinés à sa propre consommation et qu'il avait acheté trois mille francs Cfa. Le procureur Papa Khalil Fall a requis une peine d'emprisonnement ferme de deux ans. La défense a plaidé la relaxe, arguant que rien dans la procédure ne permet d'asseoir la culpabilité de son client. Finalement, l'affaire a été mise en délibéré au jeudi 03 octobre.
Les doléances des familles des victimes seront étudiées
Les doléances des familles des victimes du naufrage du « Joola », relatives au renflouement du bateau, et à la construction d’une stèle à la place du Souvenir, à Dakar, seront étudiées avec toute l’attention requise dans le respect des dispositions réglementaires, a promis jeudi le ministre des Forces armés, général Birame Diop qui intervenait lors de la célébration du 22e anniversaire du naufrage dudit bateau au Musée-mémorial le Joola érigé au port de Ziguinchor. Le général Birame Diop estime, selon l’Aps, que l’ouverture du musée-mémorial exprime la volonté politique de l’Etat d’ancrer le souvenir du naufrage dans notre mémoire collective et d’en faire un levier dans la consolidation de la cohésion nationale. Le ministre des Forces armées indique que la structure qui aura le privilège de gérer ce mémorial, saura créer les conditions optimales de son exploitation et de son entretien parfait. Il dit espérer que ce monument sera un endroit approprié pour les hommes, les femmes, les enfants de tous horizons, particulièrement les pays touchés par ce drame pour se recueillir et réfléchir en permanence aux leçons apprises suite au naufrage. Le ministre des Forces armées déclare que la Casamance et le traitement du dossier du Joola constituent des préoccupations majeures de l’Etat. Il en veut pour preuve les efforts entrepris pour le développement socio-économique de la région et la satisfaction des doléances des familles des victimes du naufrage du Joola. Le bateau ‘’Le Joola’’, qui assurait la liaison Dakar-Ziguinchor, a chaviré le 26 septembre 2002 au large de la Gambie, faisant 1.863 morts, et 64 rescapés, selon un bilan du gouvernement sénégalais.